Citations de Pascal Dessaint (480)
La crème peut vous faire du bien mais je ne crois pas que je puisse soigner vos émotions.
La montagne, c’était un truc avec lequel il ne fallait pas plaisanter.
L’immensité induit l’humilité. Elle oblige à l’effort mais, après, vous goûterez à une sorte de plénitude. La satisfaction que vous ressentirez sera sans commune mesure avec tout ce que vous avez pu connaître. La montagne grandit l’être !
La vengeance, c’est comme ton poulet. Froid, je préfère.
Un homme rongé par la culpabilité finit toujours par se retourner contre celui qui le fait se sentir coupable.
L’herbe du voisin n’est pas toujours plus verte…
Quand nous ne serons plus là pour le regarder, auront disparu aussi les sentiments qui nous permettaient de l’apprécier. La Nature vaut par le regard que l’on porte sur elle.
On ne dérange pas un artiste au travail !
Il en va d’un voyage comme d’un amour. Un amour aussi vous fait, ou vous défait. Il finit plus sûrement par vous défaire.
Ceux qui ne s'aiment pas ne pourront jamais se détester.
La Terre n’était presque rien dans le grand tout, et ce presque rien, nous les hommes, prétendument humains, sensibles et avisés, nous étions en train de le foutre en l’air !
À certains moments dans la vie, le corps et l’esprit ont sans doute besoin de divertissement.
Il noya son échec dans un armagnac XO et prétendit qu’il était sûrement moins pénible de marcher sur des chemins escarpés que d’amener des trous du cul à une certaine grâce artistique. La vie est souvent mal faite et il risquait fort, d’ailleurs, de retrouver un jour au nombre de ses clients un des attardés mentaux qui lui avaient pourri l’existence.
Les gens qui réussissaient n’avaient pas une minute à consacrer aux activités essentielles de la vie, telles que la chasse, la pêche, la gnôle et les balades dans les bois.
Il était d’autant plus confiant que pour l’étude d’impact en cours, un des experts requis n’était autre que son meilleur ami. L’amitié, parfois, aveugle.
La faute est impardonnable, très souvent. L’erreur est rectifiable, si on a le temps pour soi. Ma mère ne paraissait pas vouloir accorder ce temps à mon père, ni lui pardonner.
On n’accuse pas ainsi un homme que l’on est supposé aimer. Mais j’étais sûrement trop jeune pour deviner les raisons cachées, soupçonner la faute qu’il avait pu commettre. Mon père n’était sans doute, seulement, que lui-même. Être soi-même se révèle parfois une faute, ou une erreur. Il y a une grande différence.
La Nature nous surprend et nous subjugue, car elle se révèle un théâtre où les acteurs ne sont pas forcément à leur place mais nous ravissent par un certain sens de l’improvisation.
À force de brûler, d’un feu, il ne reste toujours que les cendres, chaudes et puis froides.
L’apitoiement sur soi est une émotion désastreuse…