Citations de Pascal Rabaté (209)
Depuis que j'ai fait la culbute, je suis devenu un pestiféré...
Il y a encore un an, quand il fallait faire le coup de feu, c'est moi qu'on appelait...
C'est mon fumier qu'on déversait devant la préfecture!!
Maintenant, quand ils me voient, ils baissent la tête.
-J'écrirais plutôt: "Homme de terrain, fort, dans la fleur de l'âge, à la fois passionné..."
-Et pourquoi pas "dynamique" aussi?
Si on met ça, on fait passer un tracteur pour une Mercedes.
C'est parti pour le concours de sillon!
-De Dieu! On a raté le départ!
-C'est pas une course de lévriers, calme-toi!
Tu étais parti pour acheter la moissonneuse, le tracteur et des bêtes, mais tu es revenu avec le fermier.
-Comment tu as su que je m'appelais Harry?
-J'ai entendu tes parents t'appeler, je parle et je ne suis pas sourd.
-Excuse-moi, j'ai du mal à me faire à l'idée que tu comprends tout et que tu parles.
-Je sais lire, je sais aussi jouer du piano avec le bec. Je sais aussi répondre au téléphone, je ne sais pas écrire, je ne réussis pas à tenir un crayon correctement.
Ah j'oubliais, je sais aussi jouer aux échecs!
Ça a attendu 20 ans, ça se mange sans faim et, froid... et tout le monde va trinquer. Qu'est-ce que c'est ?
A bientôt, je ne t'embrasse pas mais le cœur y est.
Le mari de ta femme, enfin le premier.
P.S : je t'attendrai dehors. Pour ta famille, ne t'inquiètes pas, je m'en charge. Dans deux jours, tu n'auras plus de bouches à nourrir.
mais comme vous le voyez victor va devenir Victoria c'est mieux pour la mère de mes enfants.
-je vous écoute, ma fille...
-Voilà, mon Père: j'ai juré, j'ai eu de vilaines pensées et j'ai été gourmande...
-C'est tout, ma fille?
-... Ah oui, et j'ai saboté le pot-au-feu de quelqu'un en y jetant un paquet de gros sel...là, c'est tout.
J’ai vu la misère dans les rues, les barrières électrifiées entourant les maisons, j’ai même entendu des coups de feu, mais j’ai surtout ressenti une énergie folle et fait des rencontres formidables.
- C'est pour un bourguignon ?
Alors je peux vous fare un petit assortiment, un peu de macreuse, de gîte, et de paleron
- Oui, oui, d'accord...
- ... Un mélange entre le moelleux et le maigre...
Feu doux ! Et si vous avez le temps, faites mariner la viande dans le vin vingt-quatre heures avant !
Voulez-vous un os de veau ? C'est bon pour la cuisson.
- Volontiers, merci !
- Ça vous fera vingt-deux euros tour rond. Avez ça vous faut-y autre chose ? Je vais vous l'emballer dans du beau papier...
- Merci, au revoir !
- 'rvoir.
Et puis, rapport au vin de messe, vous serez mieux servi qu’ailleurs. Tout en faisant attention. Partir d’une cirrhose par ici, c’est comme mourir au feu pour un soldat, c’est dans la normale…
- T'avais jamais mangé de homard?... Mais qu'est-ce qu'ils font de leur pognon, tes vieux?
- Ils économisent.
- Economiser sur le plaisir, tu parles d'un placement!
p.105
- Je bosse moi. Je paye mes études moi !
C'est quoi ça "La Nausée". C'est sur le mal au foie ?
- C'est de Sartre Ducon !
Pourquoi je n’ai pas déserté ? Pourquoi je ne déserte pas ?
On ne peut pas vivre en dehors de l’histoire…
[ station balnéaire bretonne, 1962 ]
- Quels sont vos voisins les plus riches et les plus cons ?
- Les De Couëdic. Ils croient qu'avec leur particule ils peuvent garer leur Mercedes n'importe où.
- Ils ne saluent jamais, nous ne sommes pas assez nobles pour eux, alors que leur noblesse vient de la Révolution.
(p. 48)
Allons dans ta chambre, ça me changera des tables de cuisine et des portes cochères.
Je vais encore sauter mon tour.
L'agriculteur est content lorsque le fruit est vert, mais très déçu quand le ver est dans le fruit.
L'ennemi c'est Staline ! Ce buveur de sang et sa clique bolchevique qui a volé ta terre.
Il vaut mieux trébucher avec les pieds qu'avec la langue.