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EAN : 9782810201112
144 pages
Rue de Sèvres (17/11/2021)
3.58/5   280 notes
Résumé :
Loctudy, septembre 1963, la station balnéaire se vide de ses derniers résidents estivaux. Seuls Albert, Francis et Edouard, futurs étudiants prolongent leurs vacances en attendant de commencer chacun de brillantes études supérieures devant les mener vers de prestigieuses destinées toutes tracées.

Détachés de l’autorité familiale, ces fils de bonne famille comptent bien profiter de cette liberté pour vider quelques bouteilles et vivre de nouvelles expé... >Voir plus
Que lire après Sous les galets, la plageVoir plus
Critiques, Analyses et Avis (57) Voir plus Ajouter une critique
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Un grand merci à Babelio et aux éditions Rue de Sèvres...

Voilà la fin des vacances... Tandis que ses parents quittent leur résidence secondaire du Finistère, Albert y reste seul encore quelques jours avant d'intégrer Saint-Cyr. Ses amis, Francis et Édouard, profitent eux aussi de leur toute nouvelle liberté. Au programme des prochains jours : plage, pinard, repos. Dès le premier soir, ils accompagnent leur repas d'une bouteille piquée dans la cave du père d'Édouard. Et puis une autre qu'ils décident d'aller boire sur la plage. Pensant être seuls, ils sont étonnés de voir débarquer une jolie jeune femme, Odette. Peu farouche, elle leur propose d'aller se baigner nus, chose que les garçons acceptent aussitôt tant ils sont sous son charme. Ils ne savent pas encore qu'elle va les entraîner dans des territoires totalement inconnus pour eux...

Trois adolescents de bonne famille, promis à un brillant avenir (fac de droit, commerce ou Saint-Cyr), une jeune femme, à l'opposé de leurs idéaux, qui n'a pas froid aux yeux et compte, visiblement, profiter du charme qu'elle dégage, et ces quelques jours de liberté vont prendre un drôle de chemin, celui de l'illégalité. En découvrant ainsi les premières pages, l'on est vite surpris par la tournure des événements. Oscillant entre chronique sociale, roman noir, histoire d'amour ou comédie, cet album, au scénario engagé, souffle comme un vent d'émancipation et de liberté revendiquées. Les personnages sont attachants de par leur naïveté et leur prise de conscience, les dialogues savoureux et les rebondissements surprenants. Graphiquement, Pascal Rabaté nous plonge parfaitement dans les années 60 avec ses planches au ton passéiste et au trait épuré.
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Pascal Rabaté nous propose une nouvelle histoire de moeurs sociales se passant dans la France de l'après guerre. On sent monter la contestation d'une nouvelle jeunesse par rapport à ceux qui ont connu la guerre. Cela éclatera d'ailleurs en Mai 1968 avec le fameux slogan « sous les pavé, la plage » d'où le jeu de mot du titre.

J'ai bien aimé ce récit assez fluide mettant en scène trois étudiants et une jeune fille assez charmante mais j'ai un peu moins apprécié la fin qui m'a semblé un peu trop tarabiscoté.

Encore une fois, l'atmosphère de cette station balnéaire en plein milieu des années 60 est très bien décrit. On s'y croirait réellement. Il y a également la patte du dessinateur qui est absolument remarquable dans la précision des traits noirs rehaussés par des couleurs pâles.

La lecture s'est révélée tout de même assez plaisante voire amusante. C'est de la BD divertissement mais avec un message comme un conte moral sait en délivrer entre amour et liberté sur fond d'ordre social et des contraintes familiales. Certains en retireront une lecture assez jubilatoire notamment en raison des dialogues toujours aussi enlevées chez cet auteur qui ne manque pas de talent.

Cela se lit d'une traite avec une ambiance qui reste très sex, drug, and rock'n roll ! Pas de prise de tête ou de jugement, j'aime bien ce genre de lecture. A noter une nomination à la sélection officielle d'Angoulême 2022 qui est fort méritée.
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A la fin de l'été 1963, en Bretagne, trois jeunes gens issus de familles aisées se retrouvent seuls dans les maisons de leurs parents. Ils comptent en profiter pour s'affranchir de leur tutelle pesante et faire la fête ; ils rencontrent opportunément Odette, une jeune fille libérée qui devient vite l'objet de leurs fantasmes et va entraîner l'un d'eux dans des expériences inattendues. ● L'histoire est originale et l'ambiance du début des années soixante assez bien restituée. Les jeunes personnages sont attachants, même si les pères sont un tantinet caricaturaux. ● le titre, qui reprend un slogan de 1968, suggère bien l'intention de l'auteur de montrer dans ce roman graphique les signes annonciateurs de ce qui va se passer quelques années plus tard. ● C'est un album plein de charme source d'un très agréable moment de lecture, je conseille !
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Cette bande dessinée qui mêle les sixties, la libération de la femme, les familles bourgeoises guindées de l'époque ne manque pas d'humour.

Même si les personnages sont un peu fades, sauf la fille qui vient perturber les sages écarts de garçons s'apprêtant à aborder des études supérieures pour un univers tout tracé, ils portent des images réalistes sur la société de l'époque.

Ces garçons vont donc faire quelques pas de côté et l'un d'eux parviendra peut-être à réaliser le grand écart qui l'amènera, qui sait, vers une autre destinée. La fin reste ouverte à ce sujet...

Bien sûr, les manoeuvres de la fille et de son oncle ne vont pas du tout dans le sens de la morale puisqu'elle entraîne des jeunes sur la pente du vol qu'ils commettent après une beuverie, avec tout de même un phénomène de rejet assez fort de leur univers familial qu'ils ne tarderont sans doute pas à recréer. Mais, cette Cosette du vingtième siècle porte finalement des cicatrices proches de la protégée de Jean Valjean, elle est différente sur bien des points cependant.

Les dessins de Rabaté sont réussis, ils manquent quand même un peu de couleurs à mon goût.
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Économiser sur le plaisir, tu parles d'un placement !
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Ce tome contient une histoire complète, indépendante de toute autre. Sa première édition date de 2021. Il a été réalisé par Pascal Rabaté pour le scénario, les dessins, les lavis de gris et de brun, le lettrage. Il s'agit d'une bande dessinée de 134 pages. L'édition Canal BD comprend un cahier supplémentaire de 7 pages, avec une interview de l'auteur et des planches à différents stades réalisation.

Albert et son père flânent dans la grande rue de la cité balnéaire Kertudy, en regardant ce que proposent les différents étals de la brocante. le père s'arrête pour examiner une petite statuette d'un dieu crocodile, mais la repose quand le brocanteur lui indique qu'il s'agit d'un souvenir des colonies. Un peu plus loin, ils s'arrêtent devant un joli meuble. Marius, un type avec un béret, en train de fumer la pipe, leur en propose mille francs. le père commence à marchander : le vendeur se justifie de quatre francs par année, pour un meuble qui date du dix-huitième siècle. le père continue de négocier et ils se mettent d'accord sur cinq cents francs. Ils repartent avec le meuble et le père fait observer à son fils qu'il faut toujours marchander : c'est comme ça qu'on économise et qu'on peut épargner. Ils rentrent jusqu'à la résidence secondaire de la famille et installent le meuble. Les deux enfants plus jeunes finissent d'installer la bâche sur la remorque et la fixer avec des tendeurs. le père et la mère font leur au revoir à Albert, en lui remettant les clés de la maison : il reste encore quelques jours alors que le reste de la famille rentre. Peu de temps après, Édouard passe à vélo pour saluer son ami et s'assurer du départ de ses vieux. Ceux de Francis sont également partis. Les trois amis se retrouvent sur la plage. Édouard propose que le soir ils fassent un sort à la cave de son père. Dans la mesure du raisonnable, ils peuvent lui tirer quatre bouteilles au max, plus, il verrait. Édouard et Francis se mettent à faire une partie de badminton.

Le soir venu, les trois amis viennent de finir leur plat de pâtes et ils terminent la deuxième bouteille. La première était un Morgon la deuxième un Juliénas. Édouard indique qu'il n'a pas fait la différence entre les deux. Albert cherche dans la collection de disque : il en sort un peu déçu car il n'y a que du classique. Francis indique que le lendemain ils pourront aller chez ses parents qui ont des disques de jazz. Ils décident d'aller descendre la troisième bouteille, sur la plage. Ils s'y installent et font un petit feu, avec la mer devant eux, et leur héritage derrière. Ils commencent à faire tourner la bouteille, et ils entendent un bruit derrière eux : des gens qui se tiennent à l'entrée d'une villa, sûrement des résidents. Albert trouve ça bizarre, et il décide d'aller voir. Il se lève et avance vers la villa mais une personne allume sa lampe torche braquée sur lui, puis l'éteint. C'est une jeune femme qui leur demande si elle peut se joindre à eux. Ils acceptent. Elle boit un coup. Ils se présentent. Odette se déshabille pour aller prendre un bain de minuit. Les garçons la rejoignent.

Dès la première page, le lecteur est conquis par la narration visuelle. Une vue en plongée sur la rue principale de Kertudy où se tient la brocante. le dessin est de nature réaliste et descriptif, avec un degré de simplification pour le rendre plus rapidement lisible par l'oeil, et des détails marqueurs du lieu et de l'époque. le lecteur peut voir une affiche avec une graphie des années 1960, et des vespasiennes dans le coin en bas à droite de la première case. L'allure d'Albert et son père est étonnante de maintien et d'une forme d'assurance donnant une impression de supériorité, avec leur polo Lacoste immaculé et boutonné jusqu'en haut. Dès le départ, le lecteur ressent visuellement le décalage temporel. Il fait connaissance de Marius, avec sa veste à rayures horizontales et verticales, un béret sur la tête, une pipe et un chandail à col montant : une sorte de beatnik à la française. Les tenues vestimentaires sont encore assez strictes. de temps à autre, le lecteur voit passer un figurant : une femme avec un beau chapeau, un scout de France avec son uniforme caractéristique. Une jeune femme avec une belle robe aux motifs imprimés. Un homme bedonnant se promenant sur la plage avec sa chemise et son pull sans manche. Il en devient presque difficile de croire que Francis ou Edmond puissent porter des teeshirts sans col. L'artiste sait insuffler de la vie et de la personnalité à chaque protagoniste, avec des traits de contour pas forcément jointifs, parfois comme tracés sur le vif. le lecteur ressent leur état d'esprit : l'assurance militaire du père d'Albert, l'assurance très différente de Marius qui donne l'impression d'une étonnante liberté par rapport aux contraintes de la société, les expressions vives d'Albert et de ses amis qui découvrent la vie sans être blasés, les expressions plus ambigües d'Odette dont il n'est pas possible de deviner le fond de sa pensée ou la réalité de ses émotions, etc. Rien qu'à regarder chaque personnage, le lecteur perçoit une partie de son caractère, voit les différences entre l'un et l'autre.

Le lecteur remarque rapidement la qualité de la mise en scène, en particulier au travers des scènes de dialogue où le bédéiste ne se contente pas d'alterner des champs et contrechamps, mais montre l'activité à laquelle se livrent les personnages en même temps, ou comment ils changent de posture en fonction de l'évolution de leur état d'esprit, ou encore la façon dont ils prennent une mimique étudiée quand ils se livrent à une forme de séduction, de manipulation plus ou moins consciente. Dans un premier temps, le lecteur éprouve l'impression qu'il y a même régulièrement des pages muettes, sans aucun mot ni de dialogue, ni dans un cartouche. En réalité, il n'y en a que douze, mais l'auteur laisse souvent parler des cases uniquement par le dessin. En fonction de sa sensibilité, le lecteur le remarque plus ou moins rapidement. Cela peut être en page 27, quand Odette se déshabille devant les trois garçons sur la plage de nuit, pour aller prendre un bain de minuit, dans une bande de trois cases, où à l'évidence Albert, Francis et Édouard ne disposent pas des mots nécessaires pour exprimer l'intensité de ce qu'ils ressentent. Cela peut survenir plus loin quand Albert connaît sa première expérience sexuelle en pages 67 & 68. Page 100, il découvre une autre planche sans mot, Albert allongé sur le dos profitant du moment présent, de la sensation de bien-être et même de bonheur. le lecteur ressent cette sensation et se retrouve à sourire doucement de contentement. Page 80, un monsieur bedonnant promène son chien sur la plage : sympathique, évident de naturel, mais qu'est-ce que ça vient faire là ?

C'est un peu la question que le lecteur finit par se poser. La narration visuelle est douce empathique, les personnages sont sympathiques et complexes. La narration visuelle lui permet de se promener : sur une plage sans personne, dans des intérieurs de résidence secondaire, dans un magasin d'alimentation général, à vélo au beau milieu d'une route de campagne déserte, dans une vieille grange immense servant d'entrepôt à des meubles, etc. le lecteur apprécie ce moment hors du temps, de jeunes hommes tout juste adultes, livrés à eux-mêmes dans une station balnéaire en arrière-saison, les rues étant vides, les habitants très peu nombreux et comme inexistants, car les jeunes gens ne les croisent jamais. le récit devient à la fois une histoire alternant les environnements, et presque un huis-clos entre une demi-douzaine d'individus, car il n'y a pas de petits rôles et très peu de figurants. Dans un premier temps, le lecteur est donc séduit par ce supplément de vacances hors du temps et de l'agitation du monde, puis par le mystère d'Odette, cette jeune femme qui n'a pas froid aux yeux, tout en en ne semblant pas fréquentable. Puis il se retrouve happé par le chantage que subissent les trois jeunes gens. Il se prend au jeu de l'intrigue, pour savoir si les trois jeunes hommes s'en sortiront. Il apprécie l'approche naturaliste de l'auteur : le récit ne verse pas dans le roman d'aventure, ni dans le mélodrame. Il n'y a que l'histoire personnelle d'Odette et celle d'Edmond qui sont un peu appuyées, tout en restant plausible, et peut-être que celui qui les évoque n'est pas forcément entièrement fiable.

Au fur et à mesure des séquences, l'auteur oppose donc la jeunesse tranquille et assurée d'Albert, Édouard et Francis à celle d'Edmond et d'Odette, la vie bien rangée des parents des trois jeunes gens, à celle bohème de l'autre trio. D'un côté des vies qui semblent bien tracées dans la société, de l'autre des vies en marge de la société, du mauvais côté de la loi. Dans la dernière case, apparaît le A de l'anarchisme, seule échappatoire possible pour des individus refusant le carcan de la norme sociale, ou dont l'histoire personnelle ne leur permet pas de s'y conformer, en tout n'ayant aucune intention de l'entretenir, de la perpétrer. La situation échappe à une dichotomie simpliste, grâce au personnage d'Albert. À travers une scène terrifiante, l'auteur fait apparaître le prix que le jeune homme a à payer pour faire partie de la bonne société, la réalité des leçons à recevoir, à subir, à endurer, auxquelles se plier pour rentrer dans le moule. le lecteur peut supposer qu'il en coûte autant, d'une autre manière, à Édouard et à Francis. le récit sort alors d'une vague virée plus ou moins romanesque dans l'illégalité, pour une représentation plus nuancée et plus sombre des dessous de l'humanité, chaque personnage étant tout aussi façonné par les lois systémiques de la société, par les traumatismes historiques (par exemple seconde guerre mondiale) dont les séquelles sont encore des plaies ouvertes faisant souffrir les individus.

Pascal Rabaté propose un récit naturaliste entre thriller, polar et chronique sociale. Il installe très élégamment les circonstances : l'année, le lieu, l'époque, la classe sociale des personnages, tout cela façonnant l'intrigue de manière organique, à l'opposé d'un mécanisme d'intrigue artificiellement plaqué sur un contexte sans incidence. le lecteur est touché par la jeunesse des personnages, leurs choix, leur conformisme ou leur esprit de rébellion, de refus, le rôle et la place dans la société qui leur ont été attribués d'autorité, les cantonnant d'office à une vie ou à une autre. La narration visuelle est d'une rare élégance, évidente de bout en bout en bout, douce et consistante. L'histoire révèle progressivement ses saveurs sociales, peut-être pas assez affirmées, un peu en retrait de l'intrigue, empreintes d'une fatalité qui semble attribuer un monolithisme à la société française établie de l'époque, une société de plomb figée, plus une exagération qu'une réalité.
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critiques presse (8)
BDGest
30 avril 2022
Ce sont déjà les prémices de la contestation qui couvent et il n'est pas impossible que certains personnages participeront au mouvement. En fin observateur de l'évolution de la société, Rabaté propose une vision finalement assez rude d'une époque souvent édulcorée et fantasmée. Avec subtilité, ce livre rappelle, comme une claque, que tout n'était pas rose, mais aussi que l'espoir était permis.
Lire la critique sur le site : BDGest
Culturebox
09 janvier 2022
Avec "Sous les galets, la plage", le cinéaste et auteur de BD Pascal Rabaté livre une fable politique et amoureuse pour dire sa confiance en la jeunesse, seule à même de prendre en main son destin.
Lire la critique sur le site : Culturebox
BoDoi
07 janvier 2022
Révolutionnaires engagés ou vrais escrocs prônant un idéal communiste comme excuse à leurs méfaits ? L’auteur de La Déconfiture répond avec nuances en fonction des personnages, ce sera tantôt la première solution, tantôt la seconde. Mais surtout, il convainc par la sobriété de son intrigue et de ses effets, croquant avec malice et tendresse son couple de héros.
Lire la critique sur le site : BoDoi
Bedeo
06 janvier 2022
Pascal Rabaté y propose une nouvelle fois un récit doux-amer dans lequel les apparences sont trompeuses, les personnages qui mènent la danse n’étant pas ceux imaginés, les arroseurs finissant arrosés. […] Pascal Rabaté fait donc mouche une nouvelle fois.
Lire la critique sur le site : Bedeo
ActuaBD
06 janvier 2022
Derrière la chronique des frasques de trois étudiants avides de sensations, cet album pose un regard sans complaisance sur la société des années 60, une période où les préjugés, les apparences et les faux-semblants dominaient les codes sociaux.
Lire la critique sur le site : ActuaBD
Auracan
24 novembre 2021
On remarquera la belle utilisation des aplats noirs pour les scènes sombres ou nocturnes, ainsi que quelques séquences d'une douce sensualité qui semblent constituer des parenthèses d'oubli dans une progression aussi discrète qu'implacable.
Lire la critique sur le site : Auracan
LeSoir
22 novembre 2021
Avec « Sous les galets la plage », Pascal Rabaté signe une parabole anarchiste, un livre de révolte contre l’hypocrisie de la pensée bourgeoise, où la vie l’emporte sur la morale et la bonne éducation.
Lire la critique sur le site : LeSoir
LigneClaire
19 novembre 2021
La narration est un bonheur, le dessin est d’une spontanéité émouvante. De belles touches colorées. Rabaté a confectionné une pièce en actes majeurs, le scénario est riche, surprenant, tendre aussi. Sa définition de la culture est sublime. Une superbe œuvre encore une fois, sincère et juste.
Lire la critique sur le site : LigneClaire
Citations et extraits (21) Voir plus Ajouter une citation
Il avait trois ans quand ses parents sont morts dans les bombardements de 40.
Il est passé ensuite de Thénardier en Thénardier pour finir comme paillasse à soldats à 7 ans.
Je l’ai ramassé sur les routes à mon retour de captivité. Il faisait le tapin pour un quignon de pain, il avait 8 ans.
Il était brisé, je l’ai aidé à recoller les morceaux.
Je ne suis pas sûr qu’on ait recollé les pièces dans l’ordre.
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Tout ce que j'ai fait, c'est de partager avec eux mon amour de l'art. La culture appartient à tout le monde, voler, revendre, c'est la meilleure façon de la faire circuler.
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- T’avais jamais mangé de homard ?... Mais qu’est-ce qu’ils font de leur pognon, tes vieux ?
- Ils économisent.
- Économiser sur le plaisir, tu parles d’un placement !
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- Quand ils ont choisi de suivre mes travers et de rentrer dans l'illégalité, je n'ai rien fait contre. Ils ont fait leur choix. Peux-tu en dire autant ? On t'a baptisé sans te demander, et j'ai du mal à croire que ton père colonel de son état n'ait rien à voir avec tes envies de carrière militaire. Après tout, tu feras peut-être un bon soldat, et qui sait, tu pourrais bien donner ton nom à une impasse.
(p. 99)
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-- Elle était mignonne.
-- Elle n'est pas mignonne, elle est belle.
-- Elle était surtout à poil.
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Vidéo de Pascal Rabaté
Dans le 159e épisode du podcast Le bulleur, on vous présente Le souffle des choses, premier tome de la série La marche brume que l'on doit à Stéphane Fert et qui est édité chez Dargaud. Cette semaine aussi, on revient sur l’actualité de la bande dessinée et des sorties avec : - La sortie de l'album Shiki, 4 saisons au Japon que l'on doit à Rosalie Stroesser et aux éditions Virages graphiques - La sortie de l'album La loi des probabilités, titre que l'on doit au scénario de Pascal Rabaté, au dessin de François Ravard et c'est édité chez Futuropolis - La sortie de l'album Tous ensemble !, album que l'on doit au scénario de Kris, au dessin conjoint d'Arnaud Michalak et Juliette Laude ainsi qu'aux éditions Delcourt - La sortie de l'album Au nom du fils, sous-titré Dans l'enfer de la prison de San Pedro que l'on doit au scénario conjoint de Jean-Blaise et sa fille Pauline Djian, au dessin de Sébastien Corbet et c'est édité chez Rue de Sèvres - La sortie de l'album Le seul endroit que l'on doit au scénario de Séverine Vidal, au dessin Marion Cluzel et c'est édité chez Glénat - La sortie d l'album collector pour les 77 ans du journal Tintin, album collector que signent de nombreuses plumes et des dessinateurs de renom et qu'éditent Le Lombard
+ Lire la suite
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