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Critiques de Pascale Moteki (35)
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L'amie en bois d'érable

Une histoire douce et belle pleine de respect pour les traditions et les gens

On y découvre la jeune tomoko qui se voit offrir une jolie kokeshi

Malheureusement elle l’a perd lors d’un orage et tomoko en sera très malheureuse

Elle l’a reverra un jour et comprendra que les kokeshi relie les gens

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La balade d'Asami

Asami part se balader avec son chien, Ito. Elle se promène au milieu des champs verts, rouges, bleus, jaunes et revient avec ses récoltes pour fabriquer une guirlande colorée pour son petit frère.



Les illustrations un brun japonisantes aux grands aplats de couleurs douces attirent l’œil des jeunes enfants. L'histoire et le vocabulaire sont adapté.e.s au lectorat, dommage que l'ouvrage ne soit pas cartonné car s'il l'était, il pourrait convenir aux tout petit.e.s, à partir de 2 ans !
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La balade d'Asami

Une très bel album où nous partons en balade avec une petite fille et son panier, à la découverte de pleins de trésors.

Tout ce qui nous entoure regorge de multitudes de plaisirs pour un enfant, quand je vous mon fils qui collectionne tout et n’importe quoi quand nous partons en randonnée, cette petite fille a bien raison de se balader à travers tous ces champs colorés !
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Un goûter au Mont Fuji

De jolies comptines

Sur les bouts des doigts, je lis

Entre deux bibines

Trois makis et quatre sushis.



Pour les petites lucioles éclairées,

Ou les samouraïs gentiment guerriers,

Des escargots, des chats, maneki-neko

Et des couleurs dans mon bento.



Je vous laisse, les amis,

Volent les origamis

Dans mon kimono fleuri

J’ai un gouter au mont Fuji !
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L'amie en bois d'érable

C'est un album jeunesse touchant. Il nous plonge dans un pan de la culture japonaise. Pour la petite fille, la poupée est très précieuse et sa perte est dramatique. On sent l'importance que peut avoir un tel cadeau car la petite est inconsolable. Elle ne peut tellement pas l'oublier, que lors de la visite d'un potier dans son école, elle fabrique une kokeshi en argile.



Ce livre montre toute l'importance de l'artisanat et de la valeur de tels objets. Il montre également la transmission d'un métier en voie de disparition car en grandissant Tomoko devient potière. C'est une relation aux choses bien différente de celle que nous avons, nous européens.



L'objet est très beau. Le texte est agréable et facile à lire. Les grandes illustrations sont immersives. Les couleurs claires sont apaisantes. Les visages et leurs expressions sont réalistes. C'est vraiment joli à regarder.



Un album parfait pour voyager et découvrir une autre culture.

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L'amie en bois d'érable

Un album pour les 7-9 ans tout doux, par les illustrations et par l'histoire.

Les images sont grandes et belles, avec peu de détails mais de belles et franches couleurs.

On est transporté au Japon, c'est une belle parenthèse dans cet univers. Il est mis en avant la simplicité, l'artistique et le renoncement à la possession des objets mais tout en gardant l'attachement aux souvenirs. de beaux messages !



~pioché dans ma pal par Vrouby
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L'amie en bois d'érable

Une histoire sympathique sur le destin et les vocations qui viennent par les concours de circonstances, heureux ou malheureux.

"A quelque chose, malheur est bon", comme le dit l'adage français ( parfois).



Les jeunes lecteurs comprendront encore mieux la magie de l'histoire s'il remplace cette poupée de bois d'érable par une véritable poupée par exemple. Perdre un jouet et de surcroît neuve, que l'on aime bien, peut être un vilain crève-cœur pour une enfant.

Il y a cette triste impression d'avoir mal fait, de ne pas être un bon petit enfant attentionné, de ne pas connaitre la valeur des choses.

L'auteure Delphine Roux nous racontera ce qui a conduit, suite à mésaventure à l'identique, une jeune demoiselle à devenir céramiste, à en faire son métier d'adulte.

Tout cela remonte à son enfance.





La petite Tomoko se voit offrir un jour par sa tante une petite poupée en bois d'érable, une poupée japonaise.

Cette poupée semblait avoir un charme spécial et Tomoko n'en avait, à priori, jamais vu de telle.

Et pourtant, même sans s'être montrée turbulente, Tomoko perdra sa poupée "Kokeshi" dans la rue, un jour de pluie où il faudra se hâter.





Cette anecdote sera une première chose importante dans cette histoire, une petite peine ancrée dans l'enfance.

Le temps fera son chemin, atténuera les déceptions et il sera proposé peu de temps aprèd à Tomoko de participer à un atelier de céramique (de poterie).

Il n'y aura, à priori, pas de lien avec son joli bout de bois perdu. Seulement à priori, car sa "Kokeshi" lui transmettra de l'inspiration en modelant l'argile, des formes.

Sans doute il y a t-il encore un peu de sa magie dans le coeur de Tomoko ?



Et notre Tomoko se prendra de passion pour le travail de l'argile et ses décorations sur la terre cuite, vernies.





Nous saurons ce qu'il est advenu de la poupée "Kokeshi", ce qui ajoutera encore un peu de magie à la vie ordinaire.



Tomoko adulte reconnaitra sa poupée quelque part.

A vous de découvrir où et dans quelles circonstances.

Cette poupée tissera finalement des liens invisibles et Delphine Roux l'évoquera ainsi.

C'est un peu comme si dans une autre histoire, nous pouvions nous attacher à un chien, chat, qui malheureusement se perdrait et qu'ironiquement, une autre belle histoire pouvait commencer ailleurs, avec une autre famille avec l'animal. Imaginez l'émotion que de retrouver ce brave animal plusieurs années plus tard.

L'auteure glissera une jolie philosophie carpe diem au travers de cette poupée et on aime bien.

Nous serons dans la délicatesse d'Asie, avec son art et son zen.



Les illustrations de Pascale Moteki sont d'un réalisme tendre et coloré, rappelant un peu le talent de l'illustrateur Thierry Dedieu sur un registre beaucoup plus bichromique de son côté.

C'est une histoire à découvrir.
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L'amie en bois d'érable

Lecture avec ma fille qui est jurée du Prix des Incorruptibles. L’auteure française aime beaucoup la culture japonaise et outre le fait que le récit se déroule au Japon, il est empreint de sérénité. C’est une sorte de poésie, cette impression est renforcée par les illustrations vraiment belles et poétiques. La nature, le rapport de l’Homme aux objets, le lien silencieux qui s’établit entre humains à travers les choses, ici cette poupée Kokeshi que la jeune fille se voit offrir, nous font passer un moment agréable.



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Les 24 saisons de Nanako



Les enfants et les livres qui font peur



4 juillet 2021

By Chloé Séguret in Articles sur la lecture à voix haute avec les enfants No Comments Tags: peur

les livres qui font peurEst-ce une bonne idée de lire avec les enfants des livres qui font peur ?



Les éducateurs s’inquiètent de plus en plus de l’effet délétère de la peur sur le développement de l’enfant et s’interrogent sur les livres qui montrent des loups, sorcières et autres monstres.



En effet, les connaissances nouvelles sur le développement de l’enfant, et en particulier les neurosciences, pointent les conséquences de la peur sur le cerveau des tout petits. C’est le cas particulièrement dans le livre Pour une enfance heureuse, du docteur Catherine Gueguen.



Parallèlement, les enfants continuent de choisir ces livres dans les bacs, et les adultes eux-mêmes ont souvent le souvenir d’avoir écouté ce genre d’histoire dans leur jeunesse sans que cela n’ait posé de problème à long terme.



Alors, les livres qui font peur, bons ou mauvais pour les enfants ?

Pourquoi les enfants sont-ils si friands d’histoires qui font peur ?



Les enfants vivent des choses inquiétantes, ils connaissent naturellement les angoisses de mort, de séparation, de dévoration. Tout cela fait partie de leur développement normal. Y compris quand cela s’accompagne de cauchemars.



Ils sont compliqués à gérer pour les parents et fatiguants pour toute la famille, mais les cauchemars n’ont rien d’anormal.



Les livres peuvent donc accompagner les enfants (et leur entourage) dans cette période.

Ils permettent au petit lecteur de mettre des mots et des images sur ces peurs. Et les nommer, c’est déjà un peu les apprivoiser, bientôt les surmonter.

Il n’est pas rare que l’enfant qui est justement sujet à de nombreux cauchemars réclame en boucle le livre qui y fait écho.

Les parents sont alors parfois tentés de le censurer, espérant ainsi retrouver des nuits plus sereines.

Malheureusement, les choses ne sont pas si simples, et si le livre est écarté du quotidien de l’enfant, la peur, elle, reste là, et peut continuer à réveiller toute la famille encore longtemps.



Au contraire, en laissant l’enfant manipuler l’album librement, l’écouter, mais aussi bien sûr le refermer s’il en a envie, on peut l’aider à surmonter cette frayeur qui ne le lâche pas.



Pas de panique petit crabe

Comment lire ces albums ?



La question est bien alors celle de la pratique de lecture et de la liberté que l’on offre à l’enfant dans ces moments-là.

Bien sûr, une histoire dont l’enfant serait captif, qu’il n’aurait pas choisie et qui lui serait imposée peut créer des peurs excessives et non souhaitées.



Et chaque enfant à un seuil de tolérance à ces histoires qui lui est propre. Nous pouvons rencontrer des petits particulièrement inquiets face à des histoires qui pourtant nous semblent anodines, avec notre regard d’adulte.

D’autres, à l’inverse, réclament avec insistance des histoires de monstres et attendent de l’adulte qu’il fasse une voix bien effrayante pour mieux jouer le méchant.



Il est donc nécessaire de respecter le besoin de lecture de chaque enfant, sans jamais imposer un livre, et en laissant l’enfant maître de la lecture. S’il veut tourner plusieurs pages d’un coup, pour aller plus vite au passage rassurant, s’il veut écouter de loin, en faisant autre chose, respectons ces besoins. C’est uniquement ainsi que le livre est rassurant.

livres qui font peur

L’observation de l’enfant, clé de la lecture adaptée.



Lire avec des enfants, c’est sans cesse les observer et s’adapter à eux. Sans même en avoir conscience, on adopte un ton plus doux avec un bambin qui se blottit dans nos bras ou qui serre son doudou contre lui, alors que l’enfant qui semble tout à fait rassuré nous incitera à faire des voix plus fortes, à mimer un peu les personnages, à accélérer le rythme.



L’enfant est le chef d’orchestre des moments de lecture, il nous guide vers la bonne pratique, c’est-à-dire celle qui est adaptée à ce moment-là, pour cet enfant-là.

Parfois on doute, et il est alors tout à fait permis de poser la question à l’enfant « tu veux qu’on continue ? Ça va, tu n’as pas peur ? » Après tout, rien n’impose jamais qu’on termine le livre, si l’enfant ne le souhaite pas. Et si relire un passage rassurant fait du bien à l’enfant, pourquoi s’en priver ?

Des livres qui se finissent bien.



Cependant, quand on va jusqu’au bout de l’histoire, le petit lecteur y trouve une nouvelle source de réassurance. Les albums pour les jeunes enfants se terminent toujours bien, et c’est important qu’ils l’expérimentent. Les petits héros de papier affrontent bien des difficultés mais ils les surmontent et retrouvent une situation d’équilibre.



Les méchants sont terrassés, les monstres disparaissent, le protagoniste en sort grandi. Si l’enfant, inquiet, ne veut pas aller jusqu’au bout de la lecture, on peut se contenter de lui signaler que l’histoire se termine bien et qu’on peut lui lire une autre fois s’il en a envie. C’est à lui de décider à quel moment il sera prêt à écouter l’histoire en entier, et si cela ne vient pas, ce n’est pas grave, cela montre qu’il connaît ses limites.

l'ogre qui n'avait peur de rienEn conclusion



Finalement, on constate que quand on lit des livres « qui font peur » aux enfants, il n’est en réalité pas question de leur faire peur.

Au contraire, il s’agit de rassurer les enfants, en leur montrant qu’ils sont capables d’affronter les loups et autres monstres.



Les enfants jouent avec ces livres, ils se montrent plus forts que le prédateur puisqu’ils ont, eux, le pouvoir de l’enfermer dans le livre et de le faire disparaître. Ils se savent en sécurité quand ils écoutent une histoire, rassurés par la présence d’un adulte bienveillant et attentif.







Retrouvez d’autres articles sur la pratique de la lecture à voix haute ici.



Si vous souhaitez vous lancer, vous pouvez trouver ici des références d’albums qui font échos aux grandes peurs des enfants.

















À la mer



5 juillet 2021

By Chloé Séguret in Les albums No Comments Tags: dès 5 ans, dès 6 ans, documentaire, Emma Giuliani, les grandes personnes, mer, vacances



À la mer, Emma Giuliani, les grandes personnesÀ la mer, Emma Giuliani, les grandes personnes, 2021, 22€



Cette fin d’année traîne décidément en longueur, j’ai la désagréable impression que les vacances ne seront jamais là. J’ai besoin de soleil et d’air marin.

Alors, je me plonge avec délice dans ce très bel album documentaire, et vraiment, j’ai le sentiment de quitter Paris.



D’abord grâce à son grand format: Derrière ses pages, je peux m’isoler du reste du monde. Je peux prendre un enfant par la main et lui dire « Allez viens, on va découvrir ensemble tous les secrets du bord de mer ». Et tous les deux on explore, on soulève les caches, on prend beaucoup de temps pour lire, regarder, commenter.



L’album est très richement illustré et il recèle de très nombreuses surprises et informations.



Sur la page de gauche, le paysage en grand format, et les personnages qui évoluent dedans. Ils offrent au petit lecteur un fil conducteur et un semblant d’histoire.

Sur la page de droite, de multiples caches, qui s’ouvrent dans tous les sens, pour aller physiquement au fond des choses.



À la mer, Emma Giuliani, les grandes personnes



On prend son temps.

Il y a beaucoup à digérer. Je dois dire que je n’ai encore jamais lu ce livre d’une traite à un enfant. Pourtant, il m’est arrivé d’y passer une demi heure voire plus (ce qui représente un temps d’attention assez considérable pour les petits avec lesquels je travaille).



C’est parfois avec surprise que l’on mesure ensuite le temps qu’on a passé entre les pages de ce documentaire. « Comment? Il faut y aller, déjà? Revenir au réel? Mais, on était si bien, à la mer, sur le sable ou en haut du phare. On respirait l’odeur des pains, on s’amusait de la forme du bec des macareux moines. »



Alors, parce qu’il le faut bien, on ferme le livre, en se promettant la prochaine fois, de prendre plus de temps, pour ne pas être interrompus.

Parce que les moments de lectures partagés sont importants, idéalement on devrait toujours attendre que ce soit l’enfant qui y mette fin.





Les 24 saisons de Nanako



1 juillet 2021

By Chloé Séguret in Les albums No Comments Tags: dès 8 ans, dès 9 ans, famille, Japon, L'iroli, Pascale Moteki



Les 24 saisons de Nanako, Pascale Moteki, L'iroli,
Lien : https://www.litterature-enfa..
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L'amie en bois d'érable

Ce magnifique album jeunesse est très doux et prône des valeurs importantes, notamment la transmission et le partage.

Le texte de Delphine Roux est d'une grande sensibilité avec certaines phrases marquantes (par exemple sur les objets reliant des êtres humains).

J'ai trouvé très beau l'attachement de la petite Tomoko à sa kokeshi ainsi que sa découverte de l'artisanat.

Les dessins de Pascale Moteki sont très doux, accompagnant ainsi parfaitement l'histoire. Elle laisse une place importante au blanc, ne surchargeant pas l'espace, c'est un style épuré qui donne un rendu visuel on ne peut plus agréable.
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L'amie en bois d'érable

Cette histoire aux parfums d'Asie parle de ces petits morceaux d'enfance qui résonnent dans le cœur même une fois devenu adulte. Le petite Tomoko prend grand soin de sa poupée kokeshi et est très malheureuse lorsqu'elle l'a perd. On la suit durant les mois et les années qui suivent, on la voit trouver sa vocation.

Les illustrations ne vont pas dans le cliché mais on reconnait ici et là des détails japonais. Un récit moderne pour les enfants dès 5/6 ans.
Lien : http://boumabib.fr
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L'amie en bois d'érable

Tomoko reçoit de la part de sa tante une jolie poupée de bois, mais l'objet tombe de son sac un jour de pluie. Ce cadeau va pourtant l'accompagner toute sa vie... Un album sensible aux illustrations délicates sur la transmission, le savoir-faire et la sagesse. À partir de 6 ans.
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L'amie en bois d'érable

Delphine Roux et Pascale Moteki nous offre un album doux et tendre, un album qui fait chaud au coeur.



Tomoko est une petite fille à qui la tante offre une kokeshi en bois d'érable. A partir de ce jour, Tomoko et sa poupée deviennent inséparable, pas une sortie, pas une nuit ne se passent sans que la kokeshi soit à ses côtés. Mais voilà qu'un jour Tomoko perd sa poupée. Elle a le coeur brisé, est inconsolable. Quelques temps plus tard, son école invite un potier pour qu'il fasse découvrir son art aux enfants. Entre les mains de Tomoko se crée une kokeshi un peu vacillante mais bien réelle. A ce moment précis, elle se rend compte qu'avec ses mains, elle peut modeler et créer de nombreux objets. Le potier deviendra son maître et lui apprendra une vérité très importante : les objets vivent, nous vivons à travers eux, ils sont porteurs de nos histoires et nous relient en un tout.



Vous l'aurez compris cet album parle de l'importance des objets qui nous entourent, en particulier de ceux issus de l'artisanat, qui ont été modelés par la main de l'homme. Ce livre aborde aussi le sujet de la transmission d'un métier, former quelqu'un de A à Z pour que jamais ne s'éteigne un savoir-faire traditionnel.



Les dessins de Pascale Moteki sont sublimes. Les diverses couleurs et formes se détachent nettement du blanc pur des pages. Les visages et leurs expressions sont saisissants de réalisme. Il ressort une grande douceur de son style.



L'amie en bois d'érable est donc un album magnifique qui saura toucher les plus jeunes comme les plus grands.
Lien : https://www.labullederealita..
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Les petits sentiers d'Obaasan

Les illustrations et l'histoire sont magnifiques. Un voyage à travers les saveurs japonaises et une bonne recette de cake au matcha!
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La balade d'Asami

L’histoire est simple et on sent vraiment de la bienveillance à travers elle. Il permet également d’initier les petits aux couleurs. Je n’ai pas été sensible au type de dessin mais c’est purement subjectif, raison pour laquelle je mets 2,5/5
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Madame Mo. Les fruits et les légumes japonais

Neige ce matin

Seules les feuilles vertes des poireaux

révèlent le jardin

(Basho)



Douze mois, et autant de recettes salées ou sucrées, que servent Norio et Yoko dans leur petit restaurant.

Chaque mois s'ouvre sur un haïku, comme celui-ci pour le mois de janvier, et un ikebana dessiné par Pascale Moteki.



L'avantage de ce livre c'est son grand format (quasi 21x29,7) qui permet d'apprécier les illustrations pleine page, à côté du texte (signé Agnès Lafaye). Illustrations qu'on retrouve pour les recettes, et pour la présentation des légumes et des fruits au début de chaque saison, puisqu'il est question ici du restaurant Motchiya, de son cuisinier Norio et de la femme de celui-ci, Yoko ; de leurs amis et parents, et des habitants de leur quartier.



Pour l'essentiel des recettes qui sont données, des fruits et des légumes japonais. Alors pour un végétarien (ah coming out) mais aussi pour les autres, c'est un régal ! Un intrus repéré toutefois, du dashi (bouillon de poisson). Pour les amateurs de bricolage, il y a des aussi des idées pour égayer les tables.

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Madame Mo : Les fêtes japonaises, histoires, ..

J'ai vraiment beaucoup aimé ce livre qui présente avec simplicité mais précisions différentes fêtes (une par mois) qui rythment les saisons japonaises. Mes enfants, eux, ont beaucoup aimé les petits bricolages à faire qui émaillent les pages du livre. Et ajoutons que les illustrations sont vraiment sympathiques !
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Les petits sentiers d'Obaasan

Mariko Sakamoto est une vieille dame qui habite une machiya, maison typique de Kyoto. C'est la voisine d'une petite fille, Yuki, qui la nomme Obaasan, grand-mère.

La petite fille se remémore tous les instants partagés avec sa grand-mère amie : Sa maison toute simple et pourtant si raffinée, l'apprentissage de la couture et de la broderie sashiko, les moments de détente en regardant à la télévison des émissions sur le Japon ancien.

Obaasan a transmis à Yuki tout ce qui a donné un sens à sa vie : le sentiment qu'il faut vivre "Dans le présent, ici et maintenant", aimer la poésie, partager ce qu'on possède, que ce soit un savoir ou des salades de son jardin.

Un petit album qui permet de découvrir quelques aspects de la culture japonaise, et met en valeur les liens qui se tissent entre toutes les grands-mères, y compris les grands-mères d'adoption, et leurs petites-filles.

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Un goûter au Mont Fuji

Quel plaisir de retrouver un regard d'enfant, et de découvrir le Japon…

Les poèmes ornent les pages de gauche, des illustrations leur répondent à droite,

Quels jolis textes…

Et nous découvrons de petites grues de papier…. un bento coloré, une famille qui va pique-niquer au Mont Fuji…. Et les fleurs roses des cerisiers, les kokeshi, les petites poupées, les chats porte-bonheur : maneki-neko …

Je lis et relis ces textes poétiques, j'apprécie chaque petit détail des dessins simples, colorés, qui évoquent tous des symboles de l'enfance, au pays du Soleil Levant.

Une lecture d'une grande douceur, qui permet de faire découvrir aux plus petits une autre culture, un pays lointain.

Et les plus grands prendront un grand plaisir à lire des poèmes tendres.

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La balade d'Asami

Conçu à l’attention des plus petits, La balade d’Asami est un album qui dégage un grand sentiment de sérénité. L’influence japonaise y est évidente, tant dans la simplicité et la précision du texte qui évoque parfois le haïku que dans la délicatesse et la douceur des illustrations.


Lien : https://www.actualitte.com/a..
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