Patrice Leconte

un beau moment d'humour, d'ironie, et du "passe muraille"

Avant tout, merci à Masse Critique qui m'a permise de découvrir ce livre.



En commençant par l'objet du livre en lui même, il m'a vite donné envie de le lire, la couverture est très bien choisie en plus d'être magnifique. Une fois ouvert, le livre renferme l'histoire de Gérald, ce type que tout le monde ignore au point qu'il puisse se prétendre invisible. Si son histoire est étonnante, elle nous montre que cette capacité contient pas mal de qualités. En effet Gérald se sert du magasin sans payer ou peux jouer les espions sans se faire repérer. Mais derrière cette touche d'humour se cache aussi un mal être lié à cette condition: la solitude, l'incompréhension, le manque de contact humain... d'autant plus que notre Gérald est amoureux de la très belle Victoire et qu'il va être difficile pour lui de se faire remarquer! A moins d'accomplir un acte exceptionnel qui le rendra unique aux yeux de sa belle. Nous voilà donc partit avec le garçon invisible dans sa traversé de la manche. Une belle histoire pleine d'humour et facile à lire.

Ce jeune homme qui aimait les femmes (aux cheveux courts) enquête dans un Paris de carte postale à la recherche de la femme idéale.

Le premier roman de Patrice Leconte possède le charme et la fantaisie qui ont fait le succès de ses nombreux films, du "Mari de la coiffeuse" à "La fille sur le pont".

Un roman que j'ai aimé pour son coté frais, léger, plein de romantisme ...

Sans surprise.

Amusant et facile.

Le nudisme peut être une manière de vivre pour certains. Ce qui veulent se mettre au diapason de la nature. Et vivre en osmose avec elle. Certains puristes décident de vivre nus tout le temps. Ils sont peu nombreux. Dans cette pièce de théâtre, François, pigiste, découvre dans l’immeuble d’en face, un homme qui vit nu. Ce qui l’intrigue. Il en parle à Victoire, sa petite amie, ainsi qu’à Paul, son ami. Cet homme qui se promène nu dans son appartement fait cogiter François : pourquoi cet homme se promène t-il dans la tenue d’Adam, sans jamais tirer les rideaux? Est-ce un exhibitionniste? Sait-il que François le regarde? Quelle serait sa réaction s’il le savait?



Pourquoi un tel engouement à regarder son voisin ? Toute la vie de François est en train de tourner autour de cet inconnu. Il ne travaille plus sur ses articles. L’être humain peut devenir d’une grande absurdité. Plutôt sa conduite. Comment peut-on rester des heures à épier un homme complètement nu? Un homme qui ne fait attention à personne? François est-il un voyeur ou non? Cette comédie est pleine d’humour. Ce qui n’est pas étonnant, quand on sait que l’auteur est le réalisateur et le metteur en scène de « les bronzés ». C’est pousser le ridicule à son paroxysme. Pour le plus grand plaisir du lecteur. Ce dernier cherche à comprendre au début, attend un rebondissement, et enfin se rend compte du ridicule de la situation.



Un voisin qui se balade nu chez lui. Et après, me direz vous? Il a le droit. Pas pour François, qui passe son temps à l’espionner. Un proverbe sénégalais dit: « si tu savais ce qui t’espionne, tu arrêterais d’espionner les autres ». François ne connaît pas ce proverbe. Une question : si les rôles étaient inversés. François et ses amis auraient-ils aimé être espionnés par leur voisin d’en face? Auraient-ils appelé la police? Qu’auraient-ils fait? Auraient-ils tiré les rideaux? Cette pièce de théâtre est très drôle. Cela aurait pu arriver à n’importe quel quidam. Par ailleurs, écrire une pièce de théâtre sur un homme nu, demande beaucoup de culot et d’inspiration. Ce qui est apprécié par le lecteur. Vous savez, pour la fin? Elle est hilarante, surprenante. Ah, ces humains, quelle naïfs ! Une pièce succulente.

Livre très graphique qui donne envie de relire le roman de jean Teulé et de revoir le film de Patrice Leconte.

Mention spéciale au dernier chapitre dans les coulisses de la création du film qui nous fait nous rendre compte de la quantité de travail et de recherches que demande la création d’un tel film.

C’est sensationnel.

Il en faut du travail et de la persévérance pour chaque personne qui a participé à la naissance de cette œuvre



Ps: a l’instar du Roman, il y a beaucoup d’humour dans le texte et la mise en page de ce livre.

Mais de Karaboudjan à Moule à gaufre et autre Isidore Lagopède, la palette fournie par Hergé, décédé il y a 40 ans, témoigne d’un humour plus non sensique que le gamin bien peigné ne le suggère. 
Lien : https://www.tdg.ch/de-paul-a..

C'est l'histoire courte d'une rencontre improbable entre un fonctionnaire et son "client". Rien ne les unit si ce n'est de combler un vide social qui va les mener à l'issue fatale. Triste et beau à la fois, cette nouvelle met en lumière la stigmatisation et l'isolement des personnes de forte taille sans y trouver de solutions, dommage...

Rencontré lors d'un colloque pour la promotion de son dernier livre Louis et l’Ubiq, et bien sûr, la rétrospective de sa carrière filmographique. Deux belles soirées d’échange, avec humour et simplicité. Ce livre est une farce amusante, sortie d’un esprit inventif et créateur.

En fait, peut-être cette histoire de personne double par l’intermédiaire de « l’ubiquité » lui permet-elle le dédoublement ? C’est-à-dire, quand la structure normative du quotidien est abolie, quand toute action subversive, hors norme, est permise puisqu’il n’y a plus ni contrainte sociale ni contrainte morale, l’individu retrouve t-il son état primaire, mû par son seul cerveau reptilien, siège des pulsions. Et les pulsions sexuelles sont essentiellement celles qui animent ce double. Pas vraiment étrange si j’analyse avec mon esprit féminin. Le comportement du sexe mâle est fortement soumis à l’influence de la testostérone. Quand les règles de correction et les valeurs de probité sont absentes, la mesure de la séduction peut facilement glisser vers celle de la prédation, ceci, sans aucun risque de jugement. En cette période trouble, entre délation et diffamation du « balancetonporc » et « metoo », et autre acharnement de « femens », le débat sur la toute puissance sexuelle et l’acte non consenti entre homme et femme est juste et nécessaire, mais devient outrageusement nauséabond par manque d’évaluation, ou excès d’emballement.

Oui, cette analyse est totalement personnelle !


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Deux Passantes dans la Nuit T2 Anna conclut d’une belle manière ce nocturne parisien en deux tomes. La fin réserve quelques surprises à ces deux héroïnes et au lecteur.
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Au dessin c’est Alexandre Coutelis qui magnifie cette fuite éperdue dont on avait dit qu’elle se suffisait à elle-même, sans rapprochement incertain avec La Traversée de Paris avec Gabin et Bourvil de Autant-Lara. Même si on est conquis par cette fin, par sa grande émotion et la qualité de l’histoire, on en reste un peu moins convaincu au niveau de certains détails qui peuvent difficilement échapper à un cinéphile.
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En évitant de s’arrêter sur une imagerie convenue du Paris occupé, les auteurs donnent à cette longue nuit des accents bien particuliers. Les visions fantastiques de la ville confinée provoquent une résonance étrange, singulière, totalement crédible. La cavale de ces femmes que tout oppose se prolonge dans des situations d’oubli, de séparations puis de retrouvailles à l’image de certaines destinées vécues durant cette période tragique.
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Ce premier tome s'avère aussi séduisant que ses attachantes héroïnes et, comme elles, conserve suffisamment de mystère pour que l'on attende le second volet de Deux passantes dans la nuit avec curiosité et impatience.
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Deux Passantes dans la Nuit T1 Arlette est une belle plongée dans l’amitié naissante entre deux femmes, marchant à contre-courant dans un Paris qui semble abandonné. Mais pourtant, le danger rôde.




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Ce tome 1 est une belle prise de contact à la fois réaliste mais aussi amicalement poétique, au découpage cinématographique évidemment, plans larges, dialogues courts et posés.
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Le don d'ubiquité, c'est le cadeau que reçoit Louis par son papa mourant! Sauf que cet anti-heros un peu looser ne parvient absolument pas a profiter de cette opportunité pour réaliser de jolies choses! Une jolie critique de l'Homme actuel qui n'est qu'égoisme, profiteur et incapable de se projeter... Loin d'être un coup de cœur, ce livre se lit toutefois très bien.

Patrice Leconte, en toute sincérité, s’est vraiment diverti en imaginant les péripéties de Louis et son double, un roman excellent, très divertissant, qui respire merveilleusement bien.
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Ce livre aussi fantaisiste que son auteur pose la question du monde virtuel et de l'utilité des technologies.
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