Patrick Dennis

Sacré personnage que Tante Mame ! A la veille du crack boursier de 1929, Patrick Dennis vient de perdre son père, riche homme d'affaires. Il se voit confié à la garde de la sœur de son père ,Mame Dennis dite Tante Mame.

Entre Tante Mame et Patrick le courant passe immédiatement . Comment peut il résister à cette tante fantasque, frivole qui aime les artistes, l'alcool, les fourrures et mène la vie dissolue d'une célibataire émancipée pleine de vie et d'amis? Comment résister à l'amour fou, extravagant que lui porte sa tante ? Comment résister à l'austérité de Mr Babcock son administrateur?

Sacrée "bonne femme" ! Rien ne l'arrête, au plus profond désespoir succède l'optimisme le plus éclatant. Elle vit comme elle aime, sans contraintes ni tabous à par ceux de l'intelligence et de la bonne éducation , elle vit comme ses moyens le lui permettent et quand elle aura tout perdu elle saura retrousser ses manches et ....

Ambiance vintage assurée, chronique d'un monde aujourd'hui disparu , Scott Fitzgerald aurait pu fréquenter ses salons, femme ouverte à tout, à tous d'une générosité sans faille pour ceux qu'elle aime , s'empêtrant dans des situations plus invraisemblables les unes que les autres!

Après un début que je qualifierais de "too much" , je me suis laissée piéger par Tante Mame ,c'est énorme, c'est invraisemblable mais certaines situations sont vraiment désopilantes , sourires, éclats de rire garantis. Et puis, cerise sur le gâteau, derrière le rideau d'ironie, de satire de société, il y a ma foi un petit je ne sais quoi qui donne de la profondeur à ce personnage au final très attachant et touchant ( il semblerait que l'auteur se soit inspiré de sa propre tante pour créer Tante Mame! )

A recommander sans restriction surtout quand l'humeur est maussade !

A un moment donné ce livre m'a paru quelconque, et puis, finalement j'avoue qu'il m'a bien plu.



Il a été adapté au théâtre et je dois dire que cela doit être quelque chose d'impressionnant, de virevoltant, de décoiffant.



En effet, certains passages du livre m'ont laissé dans un état de ravissement total ; aussi bien dans les textes, que dans les actes de la principale protagoniste, cette fameuse Tante Mame.



Court résumé de l'histoire :



Tante Mame, loufoque, déjantée et fantasque va recueillir son neveu Patrick.



Elle va lui faire côtoyer les gens les plus incroyables, les plus libres et les plus anti conventionnels, et les plus riches aussi qu'il soit.



Il va découvrir un monde qui ne sera que passion, exubérance et liberté.



Tante Mame, aux 36 métiers, aux mille visages l'entraînera dans son sillage et arrivera à en faire un homme accompli et réfléchi, qui saura prendre les bonnes décisions pour mener à bien sa vie d'adulte.



Je me répète, mais je pense que ce livre qui a été adapté au cinéma, au théâtre et en comédie musicale doit être magistral sur une scène.

L'auteur à travers le personnage de Tante Mame, femme excentrique, généreuse, intelligente, naïve et surtout adorable, nous fait découvrir le « Beau Monde » de la côte Est du siècle passé.

Ces gens, BCBG, tous issus de la première génération du Mayflower, sont juste puritains, hypocrites, superficiels, homophobes, racistes, pédants et « C..s » pour la plupart. Il s'agit d'un monde où l'argent tient une place prépondérante au même titre que la position sociale liée à l'arrivée de l'Ancêtre sur le continent. C'est une critique sarcastique d'une société qui existe encore aujourd'hui, une société que leurs ancêtres avaient fui pour une plus grande liberté... Cherchez l'erreur !

J'ai adoré... C'est très bien écrit, tout en touches vibrantes de vérité, tout en mots bien ciblés. Les personnages sont tellement réels dans leur caricature qu'on ne peut qu'en rire et j'ai bien ri !

Un livre gratuit pour deux achetés, une aubaine... Et quelle découverte:-)

Mame a une vie bien remplie: mondaine, excentrique, richissime mais jetant l'argent par les fenêtres, cette délicieuse Américaine des années 20 n'a aucun sens des réalités, mais tout à fait le sens du théâtre !

Seulement voilà, son frère décède laissant un orphelin de dix ans qui se retrouve élevé, pour le meilleur et pour le pire, par la Tante Mame. L'auteur a la très bonne idée de ne pas limiter son roman à une série d'anecdotes de confrontation entre l'administrateur des biens du jeune garçon et la tante,anecdotes pourtant très plaisantes, car ils n'ont évidemment pas du tout des opinions concordantes sur ce qui constitue une excellente éducation pour un garçon de dix ans.

Le roman se développe, prend de l'ampleur à mesure que Patrick grandit et Tante Mame va de manies diverses en passions variées, dépense des fortunes, se ruine, se marie, héberge des orphelins anglais mais ne perd jamais son originalité.





C'est drôle, plaisant et si cela ne révolutionne pas l'art du roman, tout à fait agréable à dévorer. On voudrait tous avoir une Tante Mame!

L’écrivain américain Patrick Dennis – de son vrai nom Edward Everett Tanner – est né en 1921 dans l’Illinois et décédé à New York en 1976. Très populaire dans son pays durant les années cinquante, il avait néanmoins beaucoup ramé avant de voir ce premier roman publié après dix-neuf rejets d’éditeurs qui par la suite durent s’en mordre les doigts puisque ce fut un énorme succès qui sera adapté au cinéma, au théâtre et en comédie musicale, n’en jetez plus la cour est pleine !

Nous sommes dans les années 30, à la mort de son riche père, Patrick devenu orphelin est confié à sa tante Mame, sœur de son père, qu’il ne connaît pas pour son éducation et son héritage à un administrateur jusqu’à sa majorité. En rédigeant ce testament son père avait ajouté verbalement que « tante Mame était une femme très spéciale, et qu’être confié à ses mains est un sort qu’il n’aurait pas souhaité à un chien, mais qu’on ne choisit pas à qui l’on emprunte, et que Tante Mame était ma seule parente en vie ». Une déclaration qui donne d’emblée le ton de ce roman.

Le jeune Patrick va atterrir dans un environnement complètement déroutant, sa tante étant une jeune femme particulièrement excentrique mais non dénuée de qualités et d’instruction « elle était charmante, elle avait l’intuition et l’originalité, et connaissait nombre de gens influents. » Fêtes et parties, champagne coulant à flots, couchers à pas d’heure, les débuts de la cohabitation sont étourdissants. La tante n’est ni avare de son argent, ni de son entrain. Quand elle connaîtra un sévère revers de fortune elle ne sera pas à court d’énergie pour se dégoter une occupation rentable, même si elle prend ses rêves pour des réalités, transformant ses efforts en catastrophes, passant d’une carrière de styliste à celle d’écrivain etc. Patrick suit tout cela d’un œil étonné au début. Les années passent, le gamin va à l’université puis se cherche une femme pour fonder un foyer. La Tante Mame est toujours proche, s’est refait une santé financière, plus fantasque que jamais, les années n’ayant pas de prise sur son caractère et à peine sur son physique, elle entend continuer à régir la vie de son neveu devenu un jeune adulte.

Chacun des onze chapitres du roman est un épisode de leur vie commune faite de furie, de démesure et d’extravagances causées par la tante qui se vautre dans les situations les plus invraisemblables. Traité sur le mode de l’humour anglo-saxon, c’est toujours souriant, parfois très drôle, quelquefois agaçant quand la tante pousse le bouchon un peu loin. Mais attention, tante Mame n’est pas que superficielle comme ses attitudes le laissent souvent penser, elle sait aussi tenir sa place en toutes circonstances et milieux (si elle le veut bien !) et elle saura faire preuve d’indépendance morale et d’autorité pour rendre la justice et défendre ses amis juifs cruellement calomniés sans preuves aucunes par les très riches parents de la jeune fille prête à convoler avec Patrick. Derrière la femme frivole se cache une personne très attachante, derrière la femme vivant dans le luxe se cache une femme sachant s’adapter à toutes les situations, ne cédant jamais au découragement, une battante comme on dit aujourd’hui.

Le style de Patrick Dennis est alerte et à la lecture du roman on comprend aisément qu’il ait été adopté au théâtre tant il pétille comme un vaudeville. On jubile et on ne peut manquer de penser à P.G. Wodehouse car nous sommes dans la même veine d’humour, mais Wodehouse reste toujours insurpassable dans le genre pour moi.

Sans être désopilant, ce roman de Patrick Dennis. qui a connu par la suite des versions cinématographique et théâtrale, se veut une lecture plaisante, aux réparties savoureuses et délicieusement rétro. Une tante excentrique recueille son neveu orphelin dans le New York de la fin des années folles et l'entraîne, jusqu'à l'âge adulte, dans des aventures loufoques frôlant parfois le burlesque. Distrayant mais je ne crois pas que je récidiverai avec Autour du monde avec Tante Mame.

Tante Mame est un de ces livres qui vous laisse une impression indélébile.

Ce n'est sans doute pas de la très grande littérature, mais c'est un livre dont le charme vous laisse une nostalgie délicieuse. Vous aimeriez avoir connu cette femme fantasque, avoir rencontré son neveu et partager leurs tribulations.

Il faut lire Patrick Dennis sans aucun a priori, juste avec l'envie de se laisser porter par l'histoire.

Après tout n'est-ce pas l'essentiel, raconter une histoire extraordinaire à ses lecteurs.

Dommage que Patrick Dennis ait disparu si jeune. Il avait beaucoup à nous faire rêver.

Orphelin à l’âge de 10 ans, Patrick se retrouve placé sous l’autorité de sa tante Mame, New Yorkaise frivole. Habitué à une éducation stricte, il va se retrouver face à une femme excentrique, célèbre mondaine et surtout sans notion d’éducation. Entre cette femme habituée à se lever en début d’après-midi, à boire des cocktails toute la journée avec ses amis comédiens et à faire les 400 coups, une tendre complicité va cependant naître.



Ce roman m’attirait beaucoup. La belle couverture, le résumé, New York, … tout pour me plaire. Sans doute, comme on dit, en attendais-je trop car la déception a été au rendez-vous. Dès les premières pages, j’ai été surprise par un style plutôt plat mais l’humour était présent, quoique loin d’être transcendant. Mais là où j’ai commencé à grimacer c’est quand Tante Mame fait son apparition. Ce personnage m’a globalement horripilée. Son côté immature, égoïste et manipulateur m’a insupportée et empêché de profiter des différentes anecdotes racontées au fil des chapitres. Et je dois ajouter que les histoires de partie de chasse, les descriptions de manteaux de fourrure et autres pratiques que je n’apprécie pas ont achevé de me la rendre antipathique.



Cela s’améliore malgré tout au fur et à mesure du roman bien que son inconscience et sa capacité à mettre son neveu dans des situations rocambolesques ne faiblissent pas. Du genre quand elle lui impose de sécher les cours pour promener son ex-secrétaire enceinte qu’elle a inscrit à l’auberge proche de son stricte collège sous le nom de … Mrs Patrick Dennis ! Et ce dernier qui ne se rebiffe jamais. Je pense que je l’aurais étripée. Mais bon, les histoires se font plus plaisantes, si pas hilarantes, malgré certaines longueurs.



Bref, je n’ai pas été séduite par ce roman dont j’ai mis un certain temps pour en venir à bout. Mais je sais qu’il en a séduit plus d’une. Allons voir l’avis de Soukee avec qui je faisais une lecture commune.
Lien : http://www.chaplum.com/tante..

Mon opinion :



Il était dans ma PAL depuis bien longtemps. Des débuts difficiles et ensuite une lecture addictive. À chaque nouvelle page on se demande ce que va encore inventer cette tante complétement dégantée que tous les ados rêveraient d’avoir. Elle est extravagante, énervante, complètement barrée, mais tellement attachante et pleine d’attentions pour ce neveu qu’elle élève. Bref, ce roman est désopilant, extravagant, et si drôle que ça passe.

Apparemment, le livre a été adaptée en film, il va falloir que je creuse afin de regarder l’adaptation de ce chef d’œuvre au cinéma.


Lien : https://veroniquemasagu.com/

Ahhhh, adorable tante Mame, gonflée et dévergondée. On suit ses aventures par le biais de Patrick, son neuveu orphelin qui malheureusement ( ou pas ) pour lui, en voit de toutes les couleurs. Car Tante Mame est sans gêne, et fait tout pour aller au bout de ses projets, aussi farfelus soient-ils. Alors oui, on aime Patrick Dennis pour son agréable récit d'une femme extraordinaire, hors du commun. Alors oui, on aime tante Mame, pour nous avoir fait vivre des aventures rocambolesques.

Un trait d'humour, de l'imagination, et une pointe de vérité font de ce roman un véritable succés

Challenge ABC 2013-2014



Alors que je m'attendais à une comédie, j'ai lu (péniblement) une suite d'aventures prévisibles, de situations outrées: il ne manque que des rires pré enregistrés pour se croire devant un mauvais programme TV.

J'ai trouvé les tribulations de Tante Mame sont aussi invraisemblables que dépourvues de fantaisie, comme un scénario déjà vu et revu. Que dire de son neveu, incapable de s'opposer à sa tante, même pour protéger son propre fils.

Décpetion!

Écrit dans les années 50, « Tante Mame », a eu beaucoup de mal à se faire éditer. Patrick Dennis se serait vu refuser 19 fois son manuscrit. On peut du coup se lamenter du nombre de bons livres qui sont ainsi restés inconnus de tout lecteur...



Il s'agit de l'histoire d'une fol dingue New-yorkaise, un peu artiste, énormément mondaine, complétement excentrique, parfaitement extravagante, aisée mais vivant largement au dessus de ses moyens, cultivée et iconoclaste, amoureuse éperdue de tous les milieux intellectuels avant-gardistes... Les circonstances de la vie font qu'elle doive s'occuper de son neveu orphelin et l'éduquer en respectant les dernières volontés de son frère, c'est à dire en lui offrant une éducation « traditionnelle »...



Le roman est découpé en chapitres qui sont autant d'épisodes de la vie de Patrick, le neveu qui va grandir jusqu'à devenir adulte, auprès de sa tante délurée. L'histoire débute un peu avant la crise de 29 et s'étend jusqu'à l'après-guerre dans les années 50.

Les épisodes sont introduits par des passages empruntés d'un article du Reader's digest et met en parallèle le récit de la vie d'une femme peu ordinaire, aux yeux du lectorat de la revue, avec celui tout à fait extraordinaire de Tante Mame.



On retrouve des accents de P.G. Wodehouse, le ton franchement sarcastique, l'humour british et l'amour d'un langage soutenu, riche, recherché et très coupant.



« Mon chéri, la richesse de vocabulaire est le signe distinctif de tout intellectuel ».



Les personnages sont admirables et certains épisodes franchement désopilants. Un peu aussi à l'image de « La conjuration des imbéciles » de John Kenedy Toole.

Une de mes meilleures lectures de l'année !



8 novembre 2010

Une écriture parfois un peu datée (dans les termes , les allusions aujourd'hui un peu "racistes" ...mais à recontextualiser , certes ... ) mais une histoire loufoque, facile à lire ... Je n'ai jamais vu les films/pièces adaptés de ce roman mais en le lisant on les imagine très bien (il y a un côté cinématographique/comique dans la façon dont est découpé le récit). Une lecture légère, sans conséquence, un classique :)

L'histoire est intéressante mais je n'ai pas vraiment accroché. Pourtant, malgré le fait que j'ai eu un peu de mal à le lire, je l'ai lu jusqu'à la fin car je voulais quand même savoir ce qui arriverait aux personnages.

Donc avis mitigé.

Fin des années 20. A la mort de son père, le jeune Patrick Dennis, devenu orphelin, doit aller vivre chez sa tante à New York. Dès son arrivée, c'est le choc : Tante Mame est fantasque, exubérante, volubile, excentrique... bref, pas du tout ce à quoi on pourrait s'attendre d'une femme s'apprêtant à prendre en charge l'éducation d'un petit garçon ! Mais elle a un coeur d'or et entend bien relever le défi ! Tout d'abord, lui donner un carnet où Patrick pourra noter tous les mots de vocabulaire qui lui sont inconnus et la liste paraît parfois pour le moins étrange et décousue avec des mots tels que "prise de la Bastille", "lesbienne", "Hotsy-Totsy Club", "guerre des gangs", "daiquiri", "rétamé" ou encore "amour libre"... Ensuite, l'inscrire dans une école avant-gardiste où les cours sont donnés sans contrainte (entendez sans contrainte vestimentaire également !). Mais c'était sans compter sur M. Babcock qui, chargé de veiller sur les biens et la bonne éducation de Patrick le retire illico de cette "école de dégénérés" pour l'envoyer dans une école beaucoup plus traditionnelle où Patrick sera en pension afin d'échapper à l'influence néfaste de sa tante ! Mais cela n'empêchera absolument pas tante Mame et Patrick de s'apprivoiser et de tisser de vrais liens d'amitié et de complicité...



Tante Mame est une femme anti-conformiste, pleine de dynamisme, de panache, de répartie et, après le crash de 29 qui la ruine, elle relève la tête et part en quête d'un travail. Chaque tentative se révèle un désastre mais elle réussit l'exploit d'alpaguer un riche célibataire alors qu'elle vend des patins à roulettes chez Macy's... Patrick est plus posé, plus réfléchi mais il suit les aventures de sa tante avec grande attention et répond présent à chaque fois qu'elle a besoin de lui.



Tante Mame est un roman frais, souvent drôle (l'aventure avec le cheval vaut son pesant d'or mais je ne vous dirai rien de plus afin de ne pas vous gâcher la surprise !), ironique, loufoque (certaines des aventures de Tante Mame sont tout de même difficiles à avaler, même une femme hors du commun ne peut pas avoir tout fait !) mais également sensible et très humain car, sous son exubérance, Mame cache un coeur d'or et fait preuve d'une grande tolérance.

La construction du roman est assez curieuse. Bien que le récit soit chronologique, chaque chapitre fait écho à un article du Digest que Patrick lit et qui sert donc de prétexte à celui-ci pour nous livrer la vie de sa tante. J'avoue ne pas avoir bien compris l'intérêt de ce rapprochement avec l'article du journal... j'ai dû louper quelques chose. La fin est un peu trop forcée à mon goût mais cela ne m'a pas gâché le plaisir de cette lecture vraiment amusante et légère.
Lien : http://loumanolit.canalblog...

Autant la quatrième était prometteuse, autant le roman s'est révélé d'un ennui incomparable : non seulement ce n'est pas drôle, mais les péripéties sans queue ni tête d'une tante Mame quelque peu excentrique sont sans aucun intérêt.

A déconseiller

Roman édité en 1955, les éditions Salvy le publie en France en 1994.

Amoureux de Wodehouse et de l’inénarrable humour anglais vous trouverez ici votre bonheur. Pour les autres, passez votre chemin car la désuétude vous assommera avant d’avoir pu le savourer.

Tante Mame est un personnage brillant et excentrique dont l’esprit égale les tenues.

L’avoir pour tutrice est tout aussi enivrant qu’une coupe de champagne , qu’elle a toujours à la main, et tout aussi inquiétant que l’énergie qu’elle met dans chaque nouveau chapitre de sa vie. Une femme inventive, moderne et dotée d’une force de caractère aussi explosif que joyeux.

Lorsqu'elle recueille son jeune neveu, Tante Mame n'a aucune envie de l'élever dans les convenances habituelles. Elle, pour qui la vie n'a qu'un seul mot d'ordre «  Liberté », va l'initier à une existence pleine d'action. Malgré tous les problèmes que posent son inconscience, son exubérance, son amour, elle s'en sortira toujours . Drôle, cocasse, hilarant, tendre , cette femme nous emmène dans un monde presque irréel mais ne serait-ce pas mieux si on agissait tous comme elle ?

Beaucoup d'humour mais aussi un thème que j'aime.

Pour élever un enfant dans le bon sens et la santé mentale il faut de l'amour, des règles, certes, mais aussi une dose de folie, d'atypique, de tolérance.

C'est très bien dit dans ce petit roman sans prétentions mais que je me souviens en détail après plusieurs années.

Orphelin, Patrick est confié à une tante excentrique qu'il ne connait pas, tutelle co-partagée avec le gestionnaire de la fortune de l’orphelin, coincé, traditionaliste et plutôt étroit d’idées. Et les aventures commencent...



Absurde et loufoque, on croirait lire un humoriste anglais (que nenni, l’auteur est américain). Certaines situations pourraient paraître scabreuses mais tout cela reste très léger.



Enorme succès littéraire ce livre a été adapté au cinéma, au théâtre et a fait l’objet d’une comédie musicale.