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Citations de Patrick Süskind (622)


A l’époque dont nous parlons, il régnait dans les villes une puanteur à peine imaginable pour les modernes que nous sommes. (…) Et c’est naturellement à Paris que la puanteur était la plus grande, car Paris était la plus grande ville de France.
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Car la musique est le propre de l'homme.
par-delà la politique et l'histoire. Un élément constitutif de l'humanité universelle, une composante innée de l'âme humaine et de l'esprit humain.
Et la musique existera toujours et partout, à l'est et à l'ouest, en Afrique du Sud comme en Scandinavie, au Brésil comme au goulag. Parce que la musique, justement est métaphysique. Vous comprenez, méta-physique, donc derrière ou au-delà de la simple existence physique, par-delà le temps et l'histoire et la politique, au-dessus des riches et des pauvres, de vie et mort... La musique est...éternelle.
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Il avait une odeur, il avait de l’argent, il avait de l’assurance et il était pressé.
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Les hommes pouvaient fermer les yeux devant la grandeur, devant l'horreur, devant la beauté, et ils pouvaient ne pas prêter l'oreille à des mélodies ou à des paroles enjôleuses. Mais ils ne pouvaient se soustraire à l'odeur. Car l'odeur était sœur de la respiration. Elle pénétrait dans les hommes en même temps que celle-ci ; ils ne pouvaient se défendre d'elle, s'ils voulaient vivre. Et l'odeur pénétrait directement en eux jusqu'à leur cœur, et elle y décidait catégoriquement de l'inclination et du mépris, du dégoût et du désir, de l'amour et de la haine. Qui maîtrisait les odeurs maîtrisait le cœur des hommes.
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"Au XVIIIe siècle vécut en France un homme qui compta parmi les personnages les plus géniaux et les plus abominables de cette époque qui pourtant ne manqua pas de génies abominables"
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Dans tout art, et aussi dans tout métier note bien cela avant de partir, le talent n'est presque rien, et l'expérience est tout, que l'on acquiert à force de modestie et de travail.

P. 110
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Pourquoi n'arrivent-ils pas? Pourquoi ne viennent-ils pas me sauver? Pourquoi ce silence de mort? Où sont les hommes? Mon Dieu, où sont donc les autres hommes? Je ne peux tout de même pas vivre sans les autres hommes! (p. 85)
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ils savent se servir de leur nez que pour souffler dedans.
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Il allait faire un parfum selon toutes les règles de l'art, et l'odeur de la jeune fille derrière le mur en serait l'âme.
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Il allait faire un parfum selon toutes les règles de l'art, et l'odeur de la jeune fille derrière le mur en serait l'âme
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Pendant un bref moment, Baldini se demanda s'il n'allait pas prendre le chemin de Notre-Dame, allumer un cierge et supplier la Sainte Vierge qu'elle fasse guérir Grenouille. Mais il abandonna bientôt ce projet, car le temps pressait trop. Il courut chercher de l' encre et du papier, puis chassa son épouse de la chambre du malade. Il allait le veiller lui-même.
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Que tout cela, il ne le voyait pas, pas avec ses yeux, mais qu il le subodorait grâce à un flair de plus en plus subtil et précis.
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Il prospéra, il était bâti a chaux et a sable. Quand on avait comme lui survécu a sa propre naissance au milieu des ordures, on ne se laissant pas facilement bousculer et prendre sa place en ce monde. Il était capable de vivre pendant des jours de soupe claires, de se nourrir du lait le plus étendu d' eau, de supporter les légumes les plus pourris et la viande la plus avariée. Au cours de son enfance,il survécut a la rougeole, a la dysenterie, a la petite vérole, au choléra, a une chute de six mètres dans un puits et a une brûlure a l' eau bouillante de toute sa poitrine. Certes, il en garda des cicatrices, des crevasses et des escarres, ainsi qu'un pied quelque peu estropié qui le faisait boiter, mais il vécut. Il était aussi dur qu'une bactérie
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- Ah ! je comprends, dit Terrier presque soulagé. J'y suis : C'est une question d'argent, une fois de plus.
- Non ! dit la nourrice.
- Si ! C'est toujours une question d'argent. Quand on frappe à cette porte, c'est toujours pour une question d'argent. Je rêve d'ouvrir un jour à quelqu'un qui viendrait me parler d'autre chose que d'argent. Quelqu'un, par exemple, qui apporterait en passant un petit quelque chose. Par exemple quelques fruits, ou des noix. II ne manque pas de choses qu'on puisse apporter comme ça, en automne. Ou peut-être des fleurs. Ou bien, tout simplement, il pourrait venir quelqu'un qui dise gentiment : « Dieu vous bénisse, père Terrier, je vous souhaite le bonjour!» Mais je mourrai sans avoir vu ça.
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« dans leurs âmes ténébreuses, il y avait soudain une palpitation d'allégresse. et sur leurs visages flottait une virginale et délicate lueur de bonheur. sans doute était-ce pour cela qu'ils craignaient de lever les yeux et de se regarder en face.
mais lorsqu'ils s'y risquèrent ensuite, d'abord à la dérobée, puis tout à fait franchement, ils ne purent s'empêcher de sourire.
ils étaient extraordinairement fiers.
pour la première fois, ils avaient fait quelque chose par amour. »
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« avancez, monsieur ! regardez-vous et admirez le prodige que j'ai accompli sur votre personne ! »
c'était la première fois que quelqu'un disait
« monsieur » à Grenouille.
il s'avança vers le miroir et regarda. jusqu'à présent, jamais il ne s'était regardé dans un miroir. il vit en face de lui un monsieur dans un bel habit bleu, avec une chemise blanche et des bas de soie, et il se tassa instinctivement sur lui-même, comme il l'avait toujours fait devant de beaux messieurs comme cela.
mais le beau monsieur se tassa lui aussi, et quand Grenouille se redressa, le monsieur en fit autant ; alors ils se figèrent tous les deux et se regardèrent fixement. »
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« il poussa un cri aussi épouvantable que si on l'avait brûlé vif. ce cri fit crouler les murs du salon pourpre, les murailles du chateau.
il jaillit hors du coeur, franchit les douves et les marais et les déserts, fulgura au-dessus du paysage nocturne de son âme comme une tempête de feu, éclata du fond de sa gorge, parcourut le boyau sinueux et se rua dans le monde extérieur.
c'était comme si la montagne criait. et Grenouille fut réveillé par son propre cri »
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A ce moment, il eut l'impression d'entendre derrière lui un bruit d'ailes...
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Jusque-là, il avait toujours cru que c'était le monde en général qui le contraignait à se recroqueviller. Mais ce n'était pas le monde, c'étaient les hommes. Avec le monde, apparemment, le monde déserté par les hommes, on pouvait vivre.
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Il tenait dans le creux de sa main un pouvoir plus fort que les pouvoirs de l'argent, ou que le pouvoir de la terreur, ou que le pouvoir de la mort : le pouvoir invincible d'inspirer l'amour aux hommes.
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