AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
Critiques de Paul Carta (39)
Classer par:   Titre   Date   Les plus appréciées


Chroniques d'au-delà du seuil, tome 2 : Le si..

Après un an de tergiversations, je termine enfin le diptyque des Chroniques d’au-delà du Seuil consacré au prince Khimaï de Mitellia. Le bilan global est plutôt moyen.



J’avais espéré que ce tome 2 verrait les événements accélérer, se diriger vers des révélations ahurissantes dans un crescendo palpitant. J’en ai été pour mes frais et c’est bien dommage car tout est loin d’être mauvais.

Le tome 2 démarre donc au même rythme que le tome 1 avait fini… et aussi commencé. J’en suis venu à penser que ce diptyque était en fait un seul roman découpé en deux volumes pour des raisons éditoriales (on connaît la méthode très rémunératrice pour l’éditeur et popularisée par Pygmalion).

Les chapitres continuent à s’enchainer, ceux décrivant le présent jouant à saute-mouton avec ceux qui retrace l’initiation du jeune prince. Et le rythme ne varie pas d’un pouce. Paul Carta continue à assécher le lecteur en petite révélations intermédiaires qui relance l’intérêt du lecteur. Comment Khimaï a-t-il pu perdre son poste de Pourvoyeur au profit d’un usurpateur (chose à priori impossible car la lignée des Pourvoyeurs a fait un pacte avec le fameux Dieu Secret, et on ne saurait tromper un dieu, pas vrai ?) ? Qu’est venue faire son amie d’enfance Lathân dans les montagnes de la sauvage province de Kalenia ? Pourquoi Khimaï lui court-il après ? J’ai rongé mon frein, obligé de franchir de nombreuses descriptions de forêts, de ruisseaux et de campements de nuit à l’intérêt précaire sans que l’auteur ne nous donne un crouton de révélation.



Il faut dépasser la moitié du tome (donc les ¾ du diptyque) pour que les indices arrivent. Mais là, c’est le drame ! Paul Carta en dit trop et court-circuite le principal rebondissement qu’il nous réservait pour la fin. Il est étonnant que ses éditeurs et lui aient laissé passer ça. C’est une erreur scénaristique importante de mon point de vue.

Il y a d’autres erreurs scénaristiques comme l’apparition à la moitié du tome (encore) d’Anhyâ, un personnage féminin très important dans le passé de Khimaï et que l’auteur n’a pas du tout considéré utile d’évoquer avant, ne serait-ce que durant l’une des innombrables introspections du héros. Elle arrive un peu comme un bourdon dans la soupe, pour asperger le lecteur.



Mais j’ai dit tout à l’heure que tout est loin d’être mauvais. Car même si la révélation est quasi-spoilée, l’idée est très bonne. La nature de Mitellia et de son pacte avec le Dieu Secret est une construction que j’ai beaucoup appréciée. L’ensemble de cet univers est décrit par son auteur… je dirais avec précision et amour. Les personnages sont très attachants. Et il faut avouer que la mention en quatrième de couverture de Jack Vance (pour l’aspect exploration ethnologique), Ursula le Guin (l’exploration ethnologique aussi et la notion de l’ombre côtoyant la lumière, du Bien et du Mal frères siamois) et Robin Hobb (pour le voyage initiatique) est justifiée. Cependant, chacun de ces auteurs a fait bien mieux dans son genre.



Paul Carta a écrit un deuxième diptyque dans ses Chroniques, dont je ne sais si elles paraîtront un jour en poche. Si c’est le cas un jour, peut-être irais-je jeter un œil. Mais ce n’est pas une priorité.

Commenter  J’apprécie          323
Chroniques d'au-delà du seuil, tome 1 : La qu..

Deux choses m’ont attiré vers ce diptyque : les couvertures sympas des versions poche (alors que je ne me serais pas lancé sur la base des couvs grand format) et l’élément principal de fantasy qui l’anime, à savoir la relation entre le panthéon des dieux et les hommes.



L’histoire est simple : Khimai est le prince destiné à prendre la place de son père le Pourvoyeur, dirigeant principal des Trois Dominions et intermédiaire entre le dieu Secret et la population. Mais une usurpation a eu lieu qui a abattu son père et jeté Khimai seul et handicapé sur les routes enneigées. Enfin, plus seul dès qu’il retrouve Borhôn, le maître d’armes qui l’a formé. Ensemble ils vont tenter de rejoindre la lointaine province ennemie de Kalénia où se trouve quelqu’un susceptible de l’aider à le rétablir dans son bon droit.



Le roman alterne entre les péripéties du duo et les flashbacks racontant les années d’éducation du jeune prince dans la ville de Cœur du Monde. On a ainsi un mélange entre Le Château de Lord Valentin de Silverberg (pour l’intrigue du prince déchu voyageant pour retrouver sa place) et le premier volume de l’Assassin Royal de Robin Hobb (pour l’aspect initiatique). Cependant ce roman a ses propres vertus et ses propres faiblesses.



La construction fine et précise de son univers est sa force. Paul Carta abreuve son lecteur de descriptions de toute sorte, architecturale ou sociale, qui saturaient littéralement mes capacités de représentation au moyen d’images mentales (un de mes péchés mignons dans la lecture de l’Imaginaire) et m’obligeaient à arrêter souvent ma lecture pour les absorber. Son univers n’est pas particulièrement original, mais réalisé comme un artisan qui adore son métier. La touche principale de fantasy réside dans ce panthéon de dieux, voisin de celui de l’Olympe, qui interagit véritablement avec les hommes à travers des rituels sacrificiels. Le Pourvoyeur se comporte ainsi comme une Pithie, envahi par l’esprit du dieu Secret lors des séances de justice.



La faiblesse du roman est le double tranchant de sa force : les descriptions envahissent trop le roman où, en fin de compte, il ne se passe pas grand-chose, en tout cas pas grand-chose d’épique. On a droit à des scènes intéressantes de moisson ou de rendu de justice qui font mouche quand on s’intéresse à la construction d’un monde, mais qui peuvent aussi être ressenties comme des longueurs (cela m’est arrivé par moment, je l’avoue). La fin du livre elle-même ne s’emballe pas, m’ayant fait penser aux livres découpés en plusieurs volumes, chaque volume intermédiaire se terminant platement.

Autre manque : l’existence de psychologies variées de personnages. Dans tout le roman on ne semble avoir affaire qu’à des gentils, les pires étant seulement bougons ou au physique inquiétant. Contrairement à l’Assassin Royal, auquel je l’ai déjà comparé, on ne fait pas le tri entre ceux qu’on va aimer et ceux qu’on va détester. Ils sont tous sympas en fin de compte. Cela permet de se concentrer sur la construction du monde mais nuit au rythme de l’histoire.



Forces et faiblesses, mon cœur a balancé de l’un à l’autre de nombreuses fois, mais j’ai fini par me laissé porter par ce roman à l’univers attachant. Le bilan est positif. Mais je souhaite cependant assister à plus d’action dans la seconde partie.

Commenter  J’apprécie          270
Chroniques d'au-delà du seuil, tome 1 : La qu..

Salut les Babelionautes

Ce premier tome des Chroniques d'au-delà du seuil de Paul Carta est juste une entrée en matière pour dessiner le décor et l'univers ou va se dérouler la suite.

Alors oui, le Prince a été grugé de son Avenir, oui on assiste a son éducation dans tous les domaines (même sexuel ;) ), oui il va retrouvé son Maître d'Armes mais ce n'est que les prémices d'une Saga.

J'ai bien aimé les passages de son enfance, son isolement par ce qu'il est l'héritier, sa perpétuelle envie de s'évader de sa cage dorée et l'amitié qu'il va trouver en Lathân.

On ne sait pas comment son père est mort ni ou mais je pense qu'on le découvrira dans la suite du récit.

L'idée que le Roi puisse se mêler incognito aux paysans pour les moissons, en donnant des heures de travail pour moissonner est une idée plaisante, c'est la première fois que je lis ça dans un roman de Fantasy.

La fin ouvre sur une multitude de chemins que notre duo va affronté la tête haute dans les trois tomes suivant, du moins je l'espère.
Commenter  J’apprécie          120
Chroniques d'au-delà du seuil, tome 1 : La qu..

La quête du prince boiteux de Paul Carta est le premier tome de la chronique d'Au-delà du seuil, une histoire de fantasy déployant ses racines dans un univers médiéval profondément influencé par la matière spirituelle de l'antiquité greco-egyptienne.



Mitellia le monde créé par l'auteur prend la forme d'un continent scindé en quatre contrées ou dominions, trois d'entre elles forment en quelque sorte une ligue et révèrent le Dieu secret qu'ils considèrent autant comme le dieu des rois que le roi des dieux. Kalenia, le plus nordique des dominions abrite des clans de nomades parcourant les terres enneigées sous la bienveillance de la déesse Frya que les hommes de là-bas placent au-dessus de tout. En opposition de par la nature de leur foi tout autant que par l'antagonisme de leurs cultures, les dominions sont également séparés géographiquement par cet immense massif montagneux prenant la forme d'un gigantesque dragon coupant le monde en deux civilisations tentant de cohabiter quand elles ne se font pas la guerre.



Le début du roman s'ouvre dans les pas de Khimay, un jeune voyageur boiteux au visage balafré, qui dans des conditions climatiques extrêmes tente de rejoindre Kalenia par la route du nord afin d'y poursuivre sa formation d'apprenti ... en apparence tout du moins.

Alors qu'il retrouve un second souffle en savourant la douce et "inespéré" chaleur d'une auberge de montagne, le passé de Khimay refait surface à la faveur de combats organisés où un certain géant massif fait rejaillir des souvenirs anciens.

Borhon le lutteur estropié celui à qui il manque désormais le bras au bouclier, Borhon le bannit celui qui est désormais marqué du sceau de la déchéance, Borhon le maître d'armes celui qui a échoué à protéger l'objet de sa dévotion, mais à présent Borhon le bras armé de la vengeance après avoir perçu dans le regard d'un jeune voyageur l'éclat d'un espoir, d'un honneur perdu, de son devoir envers un prince, son prince.

Alors que les choses paraissaient assez mal engagées pour notre jeune prince déchu, les retrouvailles avec son ancien mentor qui lui réitère son serment, laissent augurer des jours plus heureux alors que son périple doit l'amener à trouver les ressources lui permettant de récupérer un trône qui lui a été usurpé à la mort de son père.



Peut être à cause de l'illustration de couverture et ce petit je ne sais quoi de young adult, j'avais un certain a priori, ce premier chapitre qui présente par son dénouement la reformation d'un duo héroïque est une vraie belle et émouvante entrée en matière. Le parallèle qui est fait en quatrième de couverture et l'association à Robin Hobb n'est pas fortuite tant Paul Carta fait preuve d'une plume fluide, subtile et fortement évocatrice sans sombrer dans le pompeux ou le verbeux.

Pour en revenir au roman, on notera que les deux personnages ont en commun la perte de leur rang social et qu'ils ont subi l'un comme l'autre les affres de la mutilation, à l'instar des deux lunes qui illuminent les nuits de ce monde, leurs destins semblent pareil à des étoiles jumelles.



Clairement ce premier roman est avant tout un roman d'exposition où l'auteur tisse sur deux lignes temporelles une intrigue à tiroirs, ainsi dans le temps présent nous suivons nos deux compagnons d'infortune en chemin vers Kalenia, le bastion de foi de la déesse Frya et par alternance nous revivons aussi les moments clefs de la jeunesse de Khimay, son apprentissage du pouvoir et tout ce que cela comporte.

Les deux points de vue sont traités de manière assez homogène et offre à l'auteur l'opportunité de développer une dramaturgie sur deux niveaux temporels tout en préservant volontairement et avec un certain effet de style, certaines zones d'ombre dans le récit sans que cela ne soit vraiment dommageable.

Et si la fin de ce premier roman n'offre pas encore de véritables réponses aux dessous de l'intrigue, il permet toutefois une belle immersion dans un univers voulu particulièrement cohérent et surtout beaucoup plus sophistiqué que le manque d'originalité sur la carte et le choix des noms communs pouvait laisser craindre.

Non Paul Carta n'est pas un philologue comme pouvait l'être Tolkien mais il fait par contre tout autant preuve d'un souci constant de rendre son monde aussi réaliste et fonctionnel que pourrait l'être un monde vivant fonctionnant avec de véritables économies, une vrai diversité culturelle, une Histoire dans l'histoire et en cela évidemment on retrouve quand même Tolkien...sans les orcs et les nains etc.

De ce fait la formation du jeune prince héritier est en soi propice à la découverte et à la compréhension de certains éléments du contexte géopolitique, permet de mieux appréhender l'organisation structurelle et politique de ces trois dominions unis par la foi qu'ils vouent au Dieu secret dont la parole et la volonté sont prolongées sur terre par le pourvoyeur, le père de Khimay.

Un Dieu qui aurait conclu il y a très longtemps un pacte avec un homme afin de faire reculer le froid des terres et ainsi permettre leurs cultures et ainsi améliorer les conditions de vie. En échange de quoi, ce Dieu qui resterait volontairement caché sous le nom du Dieu secret, recevrait des sacrifices quotidiens et serait assuré de la dévotion du peuple.

C'est au travers du "lien" divin, que la dynastie dont il est le dernier représentant que Khimay doit accéder à la fonction de pourvoyeur, un rôle dévoué à sa famille depuis plus d'un millénaire car ils sont les seuls à pouvoir revêtir le masque du Dieu et parler en son nom.

La jeunesse du héros c'est aussi l'opportunité de revivre les trop rares mais intenses moments de vie partagée avec son géniteur bien trop souvent absent. Père de tous les hommes avant de l'être envers son propre fils, il est avant tout l'esclave d'une fonction qui le condamne à être au service de tous ceux en qui il se reconnaît le protecteur, au service d'un Dieu dont il représente l'image sur terre.

Et si la formation de Khimay répond avant tout à un processus bien codé sous le contrôle d'une organisation religieuse beaucoup plus influente et obscur qu'il n'y paraît.

Et si aux yeux de son fils il représente l'autorité religieuse et politique sur les trois dominions, c'est en cachette que ce dernier se risque à inculquer à son fils ses plus profonds enseignements, c'est un homme profondément humaniste que nous découvrons alors, bien loin de la figure type "Pharaon" que les adeptes du Dieu secret aiment véhiculer au travers du protocole hautement artificiel et solennel. En cela il guide son fils à voir au-delà des choses, à mesurer la responsabilité que donne le pouvoir, à rester clairvoyant et mesuré, à rester maitre de son jugement...

Enfin, le passé de khimay c'est aussi pour Paul Carta l'occasion de développer une troisième relation importante dans le récit avec l'amitié/l'amour naissant entre le jeune prince et la jeune érudit Lathan qui se verront en cachette pendant plusieurs années, et dont la curiosité dont ils font preuve en fouillant dans les archives du passé, les amènera sans doute à se poser certaines questions auxquelles il n'aurait pas fallu tenter de trouver les réponses.



Le principal reproche que je pourrai formuler à ce premier roman de cycle c'est le manque de développement concernant l'intrigue sous-jacente à la quête du héros. Finalement le livre ne dévoilera pratiquement rien des tenants et des aboutissants qui peuvent en autres justifier la situation initiale, de ce fait on ne sait pas non plus grand-chose concernant les forces auquel le prince devra s'opposer. Le livre semble même se terminer avant son terme tout en nous faisant quitter ce monde fascinant en ayant le sentiment d'avoir interrompu un lecture à mi livre plutôt qu'en fin de premier roman de cycle.

Un choix de découpage de l'éditeur ?

En attendant c'est clairement un bon premier roman de fantasy pour un auteur de SF, et s'il soufre globalement d'un gros problème de rythme et d'une certaine maladresse dans la gestion d'une esquisse d'intrigue, il n'en est pas pour autant moins captivant pour d'autres raisons évoqués plus haut.

Attendons la suite en espérant que l'auteur se lache un peu plus et envoi du lourd en terme de révélations et d'actions.




Lien : http://david-gemmell.frbb.ne..
Commenter  J’apprécie          121
Chroniques d'au-delà du seuil, tome 1 : La qu..

Héritier d'une fonction, celle de Pourvoyeur, garant de la justice, Khimaï voit son trône usurpé.



Il part, seul et anonyme, affronter son destin dans un périlleux voyage.



Car rares sont ceux qui connaissent son visage. Le pouvoir du Pourvoyeur est est principe acquis et n'aurait jamais du pouvoir être accaparé par une autre personne. Alors qui se cache maintenant derrière le masque ?



Alors qu'il pénètre dans une contrée ennemie, à la recherche de son amie d'enfance, Lathân qui représente son seul espoir, il retrouve de façon inespérée, son maître d'arme exilé qui va l'accompagner dans son périple semé d'embûches.



Pourquoi Khimaï a t-il choisi de se rendre dans le seul endroit vraiment hostile au dieu qu'il vénère ? Arrivera-t-il à conserver son anonymat et à se faire passé pour un simple apprenti ? Et surtout, arrivera-t-il à atteindre ses objectifs ?



Le récit déplie graduellement l'histoire de ce monde de Fantasy divisé en quatre Dominions. Le passé du jeune prince apparaît par minces strates.



Chaque début de chapitre éclaire à la fois l'histoire de la lignée des Pourvoyeurs et celle des Dieux, les deux étant intimement mêlées.



Ce premier tome des "Chroniques de l'Au-delà du seuil" permet de dessiner les contours du monde de ce royaume où la question politique, celle de la cité, de la religion et de la place des hommes est centrale.



Le lecteur, à l'unisson du héros, s'interroge sur l'identité de ce "Dieu Secret" que la plupart servent sans toutefois le connaître. Le secret et le mystère donnent encore plus de force à cette croyance.



Il y a la raison d'Etat qui est enseignée au jeune prince avec les devoirs et contraintes d'une charge qui isole. Mais le côté humain n'est occulté ni par les aventures que traversent les héros ni par le poids de la charge.



Au contraire, la vraie mission de Khimaï semble être de tenter de comprendre un monde dont les clés viennent de lui être retirées. Son trajet, son parcours est celui d'un humaniste. Il va à la rencontre de l'étranger, de celui qui ne croit pas comme lui pour ouvrir son esprit.



C'est pourquoi un autre personnage clé de l'histoire est la jeune érudite Lathân. Sans racine, elle ne peut accepter le monde qu'on lui décrit et quitte le domaine de la transmission afin de rechercher par elle même un savoir plus universel.



Un roman complexe, qui intrigue et capte le lecteur par une entrée immédiate dans l'aventure et un secret qu'il doit tenter, à son tour, de décrypter. Le récit de batailles, la stratégie et la politique sont décrits avec précision et réalisme. Un livre dans lequel il faut plonger !


Lien : http://www.nouveautes-jeunes..
Commenter  J’apprécie          100
Chroniques d'au-delà du seuil, tome 2 : Le si..

Salut les Babelionautes

Je continue ma lecture des Chroniques d'au-delà du seuil de Paul Carta et j’apprécie de plus en plus.

Ce tome deux, tout en suivant Khimaï et Borhôn a la poursuite de son amie l'insaisissable Lathân, nous apprend comment Khimaï a été blessé et les événements qui l'ont écarté de son destin.

J'avoue que depuis une certaine rencontre dans le tome 1 je me doutais un peu de l’identité de celui qui est devenu le Pourvoyeur.

Mais Paul Carta va plus loin que ce a quoi je m'attendais, ce qui fut pour moi une énorme surprise.

l'Identité du Dieu Secret est une véritable trouvaille, a laquelle je ne m'attendais pas,

Mon seul regret c'est que les tomes 3 et 4 se passent sur le nouveau continent apparu a la fin du tome 2 et ou Khimaï et ses ami(e)s doivent se rendre.

De plus je n'ai trouvé aucune mention d'une suite, ce qui me fait enragé, car je ne sais pas si Paul Carta les a écrit.
Commenter  J’apprécie          70
Chroniques d'au-delà du seuil, tome 3 : Les r..

Salut les Babelionautes

Même si ce tome 3 et le 4 qui m'attend, ne sont pas vraiment la suite des aventures de Khimaï et ses ami(e)s, j'ai vraiment aimé retrouvé l'Univers imaginé par Paul Carta.

Dans le continent de Poménia, qui est le jumeaux de celui ou se déroule les deux premiers tome, les Dieux se sont retranchés dans l'Alphée, ou ils n'ont plus vraiment de contact avec leur adorateurs.

Ceci est le fruit du pentacle, cinq Dieux qui ont bannis leur coreligionnaire dans un sommeil éternel.

Mais dans la cité maudite, ou survit une population brimée et surveillée par les prêtres vouant un culte a Dyctos, un jeune garçon va accidentellement réveiller l'un de.

Et c'est le début d'une merveilleuse aventure ou les humains et les dieux auront chacun leur place.

C'est bien écrit, d'une plume fluide, avec suffisamment de rebondissements pour accroché le lecteur et lui faire perdre le sommeil pour arriver au bout de cette aventure.

je vais surement passé une nuit blanche pour pouvoir lire le tome quatre.

Monsieur Paul Carta, a qui j'ai posé la question sur Facebook, m'a informé que le tome cinq est écrit mais pas encore édité faute d'avoir un éditeur.

J'espère que les éditions de L'ARCHIPEL vont continuer l'aventure auprès de cet Auteur Français.
Commenter  J’apprécie          60
Chroniques d'au-delà du seuil, tome 1 : La qu..

Je ne vous ai pas mis le résumé de la quatrième de couverture car, selon moi, il dévoile beaucoup trop l’aventure principale.

Il faut dire que celle ci ne progresse pas beaucoup, le récit étant très fréquemment interrompu par des retours en arrière et parfois même par des retours en arrière dans les retours en arrière.

Autant dire que j’ai eu beaucoup de mal à passer la première moitié de ce roman qui revient surtout sur les premières années de Khimaï, alors âgé d’à peine cinq ans.

Une fois rentré dans l’adolescence, le petit prince devient plus intéressant et les liens entre son passé et sa quête actuelle se renforcent et l’ensemble devient bien plus agréable à lire puisqu’il devient évident que l’une découle de l’autre



C’est donc essentiellement un tome d’introduction, au rythme très lent, qui prend bien le temps de présenter son personnage principal. Le récit est conté du point de vue de Khimaï et on découvre le fonctionnement du royaume en même temps que lui. Il est très sympathique, bien qu’un peu trop naïf, et il est difficile de ne pas s’attacher à ce petit bonhomme un peu perdu dans son immense château, sans aucun ami.



Tout l’univers mis en place est pensé dans les moindres détails, il est très documenté et il est souligné par un vocabulaire extrêmement riche qui peut parfois rebuter.

Il n’est pas rare de trouver des paragraphes constitués d’une seule phrase qu’il m’a parfois fallu relire plusieurs fois pour en comprendre le sens.



Mais le système religieux présenté, les mystères peu à peu dévoilés et les réflexions que cet ouvrage apporte sont suffisamment intéressants pour donner envie de connaître la suite. J’ai même hâte de rencontrer enfin Lathân et d’apprendre ce qu’elle sait sur ce fameux dieu Secret.



Petits plus non négligeables, la couverture est très belle et une carte permet de mieux comprendre la géographie de Mitellia.
Lien : https://yodabor.wordpress.co..
Commenter  J’apprécie          63
Chroniques d'au-delà du seuil, tome 1 : La qu..

Depuis des siècles, le royaume d'Ethernia est gouverné par des Pourvoyeurs, des dignitaires désignés par le dieu Secret et dont le fonction est transmise de père en fils. Khimai devrait être le nouveau Pourvoyeur, mais son titre lui a été usurpé. Il va donc se mettre à la recherche de Lathan, une jeune prêtresse pouvant l'aider à récupérer son titre. En chemin, il va croiser Borhon, son ancien maitre d'armes.



Avis plus que mitigé concernant ce livre. Il regroupe tout ce que je reproche aux premiers tomes de sagas fantasy: l'intrigue est très longue à se mettre en place, l'auteur nous assomme de milliers de minuscules détails pas forcément pertinents, et les aller-retours entre le passé et le présent sont trop nombreux et inutiles. Trop de peuples, trop de contrées et trop de détails qui m'ont parfois perdue dans le récit. Les personnages ne brillent pas non plus par leur originalité. L'intrigue stagne une grande partie du récit et la fin est très abrupte.

Long, poussif et souvent ennuyeux, tout cela ne me donne pas très envie de finir ce diptyque.
Commenter  J’apprécie          50
Chroniques d'au-delà du seuil, tome 4 : La ci..

Salut les Babelionautes

Dans ce quatrième tome nous suivons, Jan et petit Dieu, qui profite

du passage d'une troupe de comédiens pour s'échapper de la Cité Maudite.

Mais Dyctos, Le Dieu a l'origine de la création du pentacle, croit que petit Dieu est le Dieu de la Guerre.

C'est donc avec un grand plaisir que j'ai sillonné Poménia en compagnie de Thespis et Timbalan et bien sur de Jan et petit Dieu.

Pendant ce temps, la Cité Maudite se rebelle et chasse les Prêtres Gardien de Dyctos, ce qui le rend fou de rage, son Temple a été détruit.

Il n'aura de cesse de punir le peuple de la cité Maudite, et pour cela, aidé des autres Dieux formant le Pentacle, ils vont lancé une Armée pour le détruire.

Mais même chez les Dieux, la révolte gronde, car ce choix de la guerre va a l'encontre des idéaux qui ont précédés la création du pentacle.

Comme dans les autres romans faisant partis de l'Univers créé par Paul Carta, l'action est omniprésente et l'on ne s'ennuie pas a suivre les événements sur les deux fronts, la Ville Maudite et le périple vers de nos quatre amis, d'abord dans le Souffle d'Hestar ( un désert ou des nomades les recueillent) puis leur périple vers Solyncisse, capitale tutélaire du plus puissant des Dieux du Pentacle.

Toujours aussi bien écrit, avec ce style qui lui est propre, tout au long du récit, j'ai essayé d'imaginer l'identité réelle de Petit Dieu, et la encore Paul Carta, comme un magicien, sort de sa plume magique le seul Dieu auquel je n'avais pas pensé.

j'ai passé une nuit blanche pour pouvoir lire le tome quatre, car une fois ouvert il m'a été impossible de le refermer avant le mot "FIN".

Commenter  J’apprécie          40
Chroniques d'au-delà du seuil, tome 3 : Les r..

C'est avec joie que j'ai eu l'occasion de retrouver la plume de l'auteur qu'est Paul Carta. Une plume poétique et qui nous emmène dans des contrées inconnues et semées d'embuches.



Dans la note de l'auteur, ce dernier nous expliqué que ce troisième tome forme un nouveau diptyque avec le quatrième tome dont « l'action se situe de l'autre côté du Seuil. L'histoire se déroule en même temps que la quête de Khimaï et révèle d'autres liens entre les dieux et les hommes. » Et je dois dire que j'ai préféré ces personnages-là et cette histoire là comparée aux deux premiers tomes, qui était déjà des coups de cœur.



Nous venons à la rencontre de Jan, qui réside dans la cité maudite, une cité abandonnée par les dieux car les hommes ne faisaient que se battre et s'entre-tuer. Dans cette petite cité abandonnée par les dieux et étant « gouverné » par les prêtes-gardiens ; des hommes vivants au temple et servant un dieu quotidiennement (Il faut lire les précédents romans pour comprendre le lien entre hommes et dieux). Pour faire simple, les hommes donnent leurs sangs avec un aliment qu'ils sacrifient quotidiennement pour les dieux des temples. Un Dieu à un « don » propre, il y a le dieu du destin, le dieu de l'amour, le dieu de la fécondité etc. Dans la ville maudite où vit Jan c'est le temple de Dyctos, le dieu du pentacle que les prêtes-gardiens vout un culte. Mais un jour, alors que Jan essayer de se sauver d'une lutte contre les bandes de jeunes de la cité, il découvrit par inadvertance un temple détruit, abandonné au fin fond de la cité, où personne n'a le droit d'aller. Commence alors pour Jan une épopée où le secret règne et où le destin et entre ses mains et dans celles de celui qu'il va appeler « Petit-Dieu ».



J'ai adoré les personnages ; oui je ne suis pas compliqué, à chaque fois je dis que j'aime les personnages des romans que j'ai lis, mais je les aime parce qu'ils sont tellement bien fait, tellement bien montée qu'ils pourraient être à coté de nous, qu'ils pourraient exister réellement, et j'aime ce sentiment.

Bref, concernant le personnage principal Jan, c'est un jeune qui rêve d'évasion et de changement, il trouve sa chance dans la découverte de Petit Dieu, je l'ai vu évoluer, grandir et murir face aux adversités qu'il va rencontrer.

Sa mère, Morna, guérisseuse de la cité puisque le dieu de ce domaine est inexistant, essaye tant bien que mal d'aider ses voisins, ses amis des maux qu'ils rencontrent. C'est une femme courageuse qui élève son fils seule. J'ai beaucoup aimé ce personnage bien que je me rende compte qu'en écrivant ses lignes, j'aurais aimé en apprendre plus à son sujet, peut-être serait-ce le cas dans le tome 4.

Molan, l'ami d'enfance de Jan, qui avait été choisi pour vivre et apprendre dans le temps afin de devenir un prête-gardien m'avait horripilé dans les premiers chapitres, de par son statut, mais au fur et à mesure j'ai vu un homme, aux idées concrètes, qui n'a peur de rien pour protéger et défendre ce qu'ils aiment. J'ai hâte de voir la suite des événements.



Le style de l'auteur, comme je le dis depuis le début, m'enchante de par son côté poétique et lyrique, j'ai l'impression de lire une légende, un conte sorti de mon passé. C'est un style qui passe comme une lettre à la poste pour moi, bien que certains disent que la lecture est laborieuse, je la trouve ample. Certes, l'histoire est fournie, certains mots dans les deux premiers tomes sont complexes parfois. Or dans ce tome, la lecture est plus simple, plus facile à lire. Les pages défilent sans que l'on ne s'en rende compte.



J'ai beaucoup aimé avoir des chapitres dédiés aux dieux afin d'avoir leurs avis, et de voir qu'il y avait également des problèmes d'envergure dans l'Alphée m'a plu. Il n'y en a pas que chez les hommes ! Et le réveil de petit dieu crée un sacré remue-ménage.

J'ai trouvé l'histoire de Jan plus fourni que celle de Khimaï (personnage principal des tomes 1 et 2) et j'ai vraiment hâte de découvrir la suite.



J'avoue que cette saga est un coup de cœur littéraire pour moi, autant pour l'histoire que pour le style, que pour la maison d'édition que j'adore, et que je remercie d'ailleurs pour l'envoi de tous les tomes sorti jusqu'à présent.



Paul Carta a créé un univers que chacun devrait découvrir, j'aime m'y fondre et je sais d'avance que cela va être dur de quitter ce monde « d'au-delà du seuil » une fois le dernier tome lu.



Je vous conseille fortement cette série.
Lien : http://magie-litteraire.skyr..
Commenter  J’apprécie          41
Chroniques d'au-delà du seuil, tome 3 : Les r..

Si vous avez aimé les deux premiers tomes, celui-là devrait vous plaire, d’autant plus si c’est l’univers de Paul Carta plus que son récit qui vous intéresse. Pour les autres, mieux vaut ne pas avoir peur des longueurs.
Lien : http://www.elbakin.net/fanta..
Commenter  J’apprécie          40
Chroniques d'au-delà du seuil, tome 1 : La qu..

Un premier tome au rythme lent, avec une intrigue qui met du temps à se mettre en place mais qui permet de s'imprégner pleinement de l'univers. L'auteur alterne présent et passé et décrit son univers avec moult détails, ce qui pourra en ennuyer certains mais qui devrait convenir aux amateurs de fantasy riche et réfléchie. Si l'intrigue reste classique, l'ensemble est bien maîtrisé et c'est la tête pleine de questions que le lecteur attend la suite de l'aventure :)
Lien : http://lecturestrollesques.b..
Commenter  J’apprécie          40
Crimes temporels

En Résumé : On retrouve ici un bon petit roman sympathique qui, sans être un grand chef d'œuvre, nous fait passer un agréable moment. L'intrigue policière est plaisante et rend hommage aux romans d'Agatha Christie. Que demander de plus.
Lien : http://www.blog-o-livre.com/..
Commenter  J’apprécie          40
Chroniques d'au-delà du seuil, tome 1 : La qu..

La quête du prince boiteux est le premier tome de Chroniques d'au-delà du Seuil, série écrite par Paul Carta.



Khimaï est le fils du pourvoyeur, l'homme à la tête du territoire, et serviteur du dieu secret. Et en tant qu'unique descendant, il sera amené à son tour à gouverner. Mais cependant tout ne va pas se passer comme prévu, il va y avoir usurpation, le père de Khimaï va être destitué de son pouvoir par la mort, et Khimaï va être écarté du pouvoir, par une personne dont on ne connait pas l'identité, malgré un indice fortement appuyer par l'auteur...

Notre héros, Khimaï, pas du tout content, va donc décider à récupérer le pouvoir. Et pour cela il se fera accompagner par Borhôn son ancien maître d'arme, qu'il va retrouver par coïncidence dans une auberge, loin de son pays natale, et après plusieurs année d'absence. Ça alors !



Bon vous l'avez peut être vu, mon résumé est un petit peu orienté. En effet je n'ai pas été tout a fait conquis par le roman.

Bon bah déjà au niveau du scénario, rien d'original, rien de nouveau, une quête pour récupérer le trône... en fantasy... c'est du déjà vu et revue.

Certain chapitres traitent donc de la quête de Khimaï, chapitres ou il ne se passe rien d'ailleurs, on y apprend rien, cela n'avance à rien.

Par contre ces chapitres, alternent avec des chapitres " Flashback ", qui reviennent sur la jeunesse du prince, et qui eux nous en apprennent beaucoup plus sur l'univers du bouquin. Car oui en effet, le gros point fort du livre, c'est son univers, en effet le parti pris de l'auteur, est de développer un univers très complet et très fouillé, et notamment avec la religion, et son panthéon de dieu rappelant fortement la religion greco-romaine. Ce qui est très appréciable.

Cependant c'est peut-être malheureusement le seul vrai point positif du livre.

Pour ce qui est du style de l'écriture, même si c'est pas toujours exceptionnel, cela reste relativement honorable.



Vous l'avez compris, pour moi c'est plutôt un non.
Commenter  J’apprécie          30
Chroniques d'au-delà du seuil, tome 3 : Les r..

Paul Carta continue de développer ses « Chroniques d'au-delà du seuil ». Il ouvre un nouveau diptyque et une autre histoire dont Khimaï est absent. Celui-ci sera de retour à partir du cinquième tome. Ce roman est une version revue et augmentée du roman « Le petit Dieu », paru en 2003. Cela a été un peu déconcertant pour moi, puis je me suis plongé rapidement dans cette nouvelle histoire en essayant de comprendre de quelle manière elle s'imbrique avec les tomes précédents.

[...]

Lire la suite sur:
Lien : http://www.aupresdeslivres.f..
Commenter  J’apprécie          30
Chroniques d'au-delà du seuil, tome 1 : La qu..

Un titre fantasy de qualité qui a su m'emmener très loin, dans les terres les plus reculées de Mitellia...



La bataille de Vêrh-Sên a couté la vie au Roi. Le trône revient donc à son fils Khimaï, mais un usurpateur a pris sa place. Ainsi que celle du Pourvoyeur. Etre pourvoyeur est l'une des responsabilités du roi. C'est un serviteur, un intermédiaire entre le peuple et le Dieu Secret (qui a une influence énorme, et un pouvoir presque effrayant).

Le prince Khimaï cache alors sa vraie identité derrière celle d'un apprenti charbonnier, avec l'espoir de reconquérir le trône. Dans une auberge, il retrouve son ancien maître d'arme, banni par son père. Borhôn va l'accompagner, le guider dans sa quête qui s'avère être assez dangereuse...



L'auteur pose le décor en douceur. On a l'impression d'être aux cotés de Khimaï et de l'accompagner dans son périple. C'est un long voyage, mais l'auteur a choisi de faire appel aux souvenirs de jeunesse du prince Khimaï pour nous initier. Les explications viennent donc au fur et à mesure et j'ai beaucoup apprécié.

Un chapitre sur deux, on suit l'apprentissage du petit prince : il apprend ce qu'est le pouvoir, les responsabilités et les décisions difficiles. Il est entraîné au combat, affûte ses connaissances sur les différents territoires et leur Histoire. Et dans le même temps, l'aspect religion prend son importance. Et ce dernier point est très intéressant. Ils vénèrent de nombreux dieux et déesses, et utilisent par exemple le sacrifice de sang fréquemment, les sacrifices animaliers etc... Et rien que l'existence d'un Dieu Secret a de quoi intriguer...



C'est un monde complexe mais je m'y suis sentie bien. Au début, j'avoue avoir eu peur de m'y perdre tant c'est détaillé, riche et nouveau. Et en fait, pas du tout. On avance lentement, avec des descriptions nécessaires donc j'ai eu le temps de m'adapter. Il n'y a pas énormément d'action mais ça reste très bien équilibré. En réalité, j'ai eu l'impression d'apprendre en même temps que le petit Khimaï. Il y a beaucoup d'informations, et j'ai adoré les assimiler tranquillement plutôt que de m'emmêler les pinceaux avec des explications qui ne sont pas dans leur contexte. Du coup, la lecture a été très agréable car fascinante.



Pour finir, je dirais que c'est un tome d'introduction très réussi. Je ne suis pas sûre qu'il plaise à tous à cause de la découpe particulière et du rythme assez lent, mais je ne peux que le conseiller. J'ai beaucoup apprécié le choix de l'auteur parce que j'ai vraiment savouré ma lecture et ça faisait longtemps que ça n'était pas arrivé! Et comme le mystère est resté entier, une chose est sûre, je prendrai plaisir à découvrir la suite, surtout avec toutes ces interrogations :



Qui est ce Dieu Secret?

Qui a usurpé l'identité du prince?

Comment cela a t-il pu être possible?

Qu'est devenue Lathân?

Et ce mystère qui entoure la bataille de Vêrh-Sên?
Lien : http://revesurpapier.blog4ev..
Commenter  J’apprécie          30
Chroniques d'au-delà du seuil, tome 1 : La qu..

Khimaï est l’héritier du Pourvoyeur. Il est amené à régner un jour sur les Trois-Dominions à la place de son père qui dirige les trois provinces au nom du Dieu Secret dont il est en quelque sorte l’interface physique et à travers lequel s’exprime tous les dix jours la justice du Dieu. Un Pourvoyeur ne meurt jamais sans laisser un héritier, tel est le Pacte entre les hommes et le Dieu Secret. Seule la province de Kalenia vénère un autre Dieu : Frya, la Déesse du froid qui y fait régner un climat austère et rigoureux.



C’est pourtant dans cette contrée inhospitalière que Khimaï entreprend l’aventure destinée à lui permettre de retrouver sa place de Pourvoyeur, aujourd’hui occupée par un usurpateur qui se fait passer pour l’héritier du pouvoir. Il est secondé dans sa quête par Borhôn, ancien suffète (chef) des Masques, la garde personnelle du Pourvoyeur et tenu responsable par le père de Khimaï pour les soi-disantes disparition et mort de son fils. Khimaï cherche à retrouver Lathân, la seule à pouvoir se glisser dans le temple du Dieu Secret, dans la capitale des Trois-Dominions, récupérer le Masque et permettre à Khimaï de retrouver sa véritable place.



Derrière une couverture assez peu réussie, avouons-le, se cache une histoire intelligemment structurée et bien écrite.



Paul Carta passe de souvenirs de jeunesse de Khimaï en mésaventures du binôme Borhôn/Khimaï sur les routes de Kalenia à la recherche de Lathân pour dresser un tableau assez complet du monde où s’ébattent les personnages. L’éducation du jeune prince par son précepteur, par son maître d’arme ou par les généraux de son père, voir par son père lui-même et les prêtres du culte du Dieu Secret permettent à Paul Carta d’aborder tous les thèmes propres au monde qu’il a choisi de créer : politique, relation entre les trois territoire composant Trois-Dominions, relation entre les dominions et Kalenia, structure religieuse (il n’y a pas qu’un seul Dieu mais une multitude de cultes voués au Destin, à la Fertilité, à la Fureur, aux Voyages…).



Paul Carta évite également le piège de créer un héros tout puissant, luttant avec maestria, puissance et brio contre des vents contraires pour accomplir sa destinée… Khimaï est un héros avec ses faiblesses, plutôt nombreuses : il est dépeint comme un prince déchu, se cachant, atteint d’une infirmité suite à un combat, parfois impétueux et manquant de qualités réflectives, devant être remis dans le bon sens par Borhôn ou au gré des péripéties de son voyage. Un prince un peu mal dégrossi mais foutrement attachant et volontaire. En évitant de sombrer dans un extrême ou dans un autre, Paul Carta écrit une histoire équilibrée d’un jeune homme qui se cherche autant qu’il essaie de restaurer la lignée de son père et de ses aïeuls.



Borhôn est celui qui endosse la panoplie de surhomme mais avec ses zones d’ombres, relatives à son passé et dont Paul Carta nous laisse entrevoir quelques éléments sans en donner pour autant toutes les clefs.



Paul Carta réussi à créer autour de ces deux personnages, auxquels on peut ajouter Lathân dont on entend parler tout le temps sans qu’elle apparaisse déjà physiquement dans l’histoire (en dehors des souvenirs du prince) – cela viendra certainement dans le prochain tome (l’histoire doit en compter 5 au total qui sortiront d’ici 2016 –, un canevas cohérent et intéressant, prenant le temps de poser son décor, son histoire, d’en donner un aperçu en gardant ce qu’il faut dans sa besace pour la suite, sans avoir recours à d’épiques combats, de glorieux faits d’armes ou de prouesses invraisemblables.



Les questions qui restent en suspens à la fin de ce premier tome ont trait principalement à l’identité du Dieu Secret (dont Lathân s’est fait forte de le démasquer), à la réussite ou non de la quête de Khimaï, aux raisons qui font que quelqu’un a pu prendre la place de ce dernier alors que le Pacte passé entre le Dieu Secret et les Pourvoyeurs devrait normalement rendre l’usurpation impossible, à qui est réellement Borhôn…



Rien que pour cela, et même s’il faut une petite centaine de pages pour bien s’immerger dans l’ambiance, même s’il n’atteint pas les pages sublimes d’un Jaworsky (pour prendre un contemporain français) au meilleur de sa forme dans « Gagner la guerre », Paul Carta mérite d’être lu et d’être suivi dans cette aventure qui est autant la sienne que celle de ses personnages. J’attendrai la suite avec intérêt pour voir si, sur la longueur, il ne s’égare pas sur des chemins de traverses un peu trop évidents, s’il ne cède pas aux facilités d’un genre parfois oublié. A suivre…


Lien : http://wp.me/p2X8E2-mu
Commenter  J’apprécie          30
Chroniques d'au-delà du seuil, tome 1 : La qu..

Dès les premières pages, nous voici plongés dans un monde complexe, régit par les dieux, où la communion se fait par le sacrifice du sang. Un monde où règne le Dieu Secret, protecteur de la lignée des Pourvoyeurs, grands maîtres d'Ethernia et des Trois-Dominions depuis plus d'un millénaire... Un monde où Khimaï, le fils du Pourvoyeur fait le difficile apprentissage du pouvoir, jusqu'au jour funeste de Vêrh-Sên, la bataille dont on ne prononce pas le nom, souvent évoquée mais toujours mystérieuse, qui a modifié à jamais le destin du jeune prince.

L'intrigue en elle-même n'est pas très originale, il s'agit d'un roman d'apprentissage doublé d'une quête comme il en existe tant en fantasy. Il n'empêche qu'elle est captivante !! La quête de Khimaï pour reconquérir le trône est entrecoupée de flashbacks qui nous font découvrir l'enfance du jeune prince, tandis que les notices historiographiques présentes en tête de chapitres nous renseignent sur les us et coutumes du monde de Mitellia. Les personnages sont attachants, que ce soit Khimaï, le jeune prince solitaire, Borhôn, le maître d'arme bourru qui a été banni à la suite de Vêrh-Sên, ou la jeune Lathân, l'amie secrète. La quête avance doucement, mais c'est parce que les informations à intégrer sont nombreuses ; comme dans toute bonne saga de fantasy qui se respecte, le premier volume sert plus ou moins d'introduction. Mais quelle introduction !! Les mystères restent nombreux à la fin du volume, j'ai vraiment hâte de découvrir la suite...
Lien : http://andree-la-papivore.bl..
Commenter  J’apprécie          30
Chroniques d'au-delà du seuil, tome 2 : Le si..

Cette lecture m’a enchanté au plus haut degré, elle fut même meilleure que celle du premier tome. Les personnages gardent leur fraîcheur et leur personnalité alors que les événements se complexifient et les révélations tombent. Ces dernières sont d’ailleurs originales et n’oublient aucune énigme, aucun mystère tenus jusqu’à lors en haleine. Pas de doute, ce second tome est un bijou de la Fantasy française que je recommande à tous les adeptes du genre.



Plus d'infos sur ma chronique :)
Lien : http://la-riviere-des-mots.b..
Commenter  J’apprécie          20




Acheter les livres de cet auteur sur
Fnac
Amazon
Decitre
Cultura
Rakuten

Listes avec des livres de cet auteur
Lecteurs de Paul Carta (60)Voir plus

Quiz Voir plus

Quiz - Claude Gueux

En quelle année a été publié " Claude Gueux " ?

1859
1903
1834

14 questions
1059 lecteurs ont répondu
Créer un quiz sur cet auteur

{* *}