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Critiques de Paul-Jean Hérault (152)
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La grande migration

La prise de conscience et de pouvoir est digne de celle d’un Perry Rhodan. Son amour des hommes politiques (mais pas de la politique) est toujours constant dans ses œuvres et à peu près au niveau des actuels complotistes mondiaux (tous pourris – mafia d’état – complot pour garder le pouvoir et l’argent). C’est tellement plus simple pour résoudre tous les problèmes de la Terre quand il suffit de virer quelques hommes politiques corrompus et les remplacer par des gens de bonne volonté. Je l’adore mon doux rêveur de PJ.

Il nous résout le problème des distances interstellaires par le flux cosmique et les flux de neutrinos découverts par hasard et qui ont permis à des vaisseaux lambdas de voyager plus vite que la lumière en entrant dedans… Bah ça vaut bien une autre façon non expliquée – Trous de vers, bulle de distorsion – Et là pas de hard science, mais pas du tout du tout. D’ailleurs on trouve des planètes bleues dans le Centaure à ne plus que savoir en faire.

De toute ses œuvres, c’est la première également qui met en scène la création de ses fameuses maternas (fabrication et élevage d’enfants en batterie) en réglant tous les problèmes des orphelinats, mais pourquoi on n’a pas fait ça avant ? Hein ça marcherait pas tu crois ? Et puis une personne à plein temps pour 10 gosses de 0 à 18 ans (et tous du même âge hein, pas échelonné – Bonne chance à elle pour les nourrissons à nourrir toutes les 3 heures).

Et enfin, nous aurons les prémisses et les explications de sa fédération et de ses guerres qui ont occupé une bonne partie de sa bibliographie SF.



Et pourtant, pourtant, je ne peux me détacher de ma lecture, tellement fluide, tellement facile à suivre et je me passionne pour cette grande migration… PJ je vous adore.
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La famille

Une œuvre mineure, très mineure.





Un seul homme, bon avec une cousine-coupine, et quelques cousins lointains va s'opposer au fossoyeur de sa grande famille pour récupérer leur du, leurs biens, leur commerce, leur planète, leur vie. Fuir ou mourir, il n'y a plus d'alternative.





Comment dire…

Écrit la même année que le très sympathique Gurvan , pas de super ordinateur ou d'extraterrestres salvateurs cette fois (cf le bricolo et consorts). On pourrait dire chouette, l'auteur s'est sorti les doigts et a fait un effort d'imagination ? Même pas. J'ai trouvé l'histoire plate, creuse, les personnages sans saveur. On a l'habitude avec les romans de Hérault de ne pas trop s'appesantir sur le background ou les détails scientifiques, ça est et ça marche. Ce n'est pas toujours gênant d'aller à l'essentiel surtout avec Hérault, vite lu, dépaysant, délassant, mais là, la magie n'a pas pris. Une histoire dont j'ai déjà oublié les détails, glissants sur moi comme l'eau sur le plumage du canard col-vert.





Franchement, même pour un fan de Hérault comme moi, on peut laisser de côté cette lecture.
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Hors normes

Accrocheur.

Un petit fleuve noir écrit en 1992.



Kavan, ses frères et sœurs vont être exterminés. Une problème informatique les a laissés seuls pendant 13 ans dans le centre édu, sans éducation dirigée, les rendant hors normes. Découvrant par hasard ce qui les attend, une minorité arrive à s'échapper. En chemin, il feront une rencontre salvatrice.



Ici, le retour des centre édu ou maternas si chers à l'auteur dans les différents univers qu'il nous propose.

Dès le départ nous avons une belle tension dramatique, suivant avec une réelle empathie la course contre la montre et la fuite de nos rescapés à travers la planète.

La découverte des broussards, sortes de MENS sylvestres modernes est une agréable surprise.

Ici pas de trop de technologie miraculeuse ou de deus ex-machina, mais une belle aventure humaine.



Si l'on se souvient qu'il s'agit d'un roman court, nous avons ici tous les éléments suffisamment développés pour une bonne compréhension.

On s'interrogera seulement sur une société qui extermine des enfants né sous assistance, sous prétexte qu'ils sont mal éduqués mais qui accepte des adultes inadaptés et "déviants" revenus à la nature, voire nés naturellement.
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Les ennemis

P.J HERAULT. On aime ou pas, moi j'adore. Lecture ultra accessible, linéaire, des rebondissements, de la réflexion (un peu) sur la guerre et ses absurdités, une jolie petite histoire qui se lit d'une traite avec le plus grand plaisir.



Pas de hard science, les vaisseaux volent. Point. Juste le strict nécessaire en explication technique, c'est suffisant.

Quelques discours sur les commanditaires de la guerre qui s'enrichissent pendant que d'autres meurent. La nécessité de trouver une paix lorsque les circonstances l'exigent...



De la sf militaire, pas du tout militariste, de l'action, de la diplomatie.



Quelques raccourcis faciles : deux équipes, une d'hommes, l'autre de femmes et de vilains gros dinosaures pour obliger à coopérer. Des errances et atermoiements des deux côtés. Tout le livre raconte l'histoire des deux camps jusqu'au happy end final (vous vous en doutiez).



Un message au final : Faites l'amour, pas la guerre.



Achetez sans soucis, vous passerez un agréable moment de lecture.
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Quand il ne reste que l'honneur...

Énième roman de l'auteur sur l'armée et les situations de guerre. Le commando ennemi, perdu au milieu de nulle part qui doit par ses propres moyens (et ceux pris à l'ennemi), se sortir d'une situation à priori désespérée, par son intelligence et son acharnement.



Suite à une attaque programmée, le commando du capitaine Morgad, initialement de 40 hommes et femmes se retrouve réduit à 9. Et pour ne rien arranger, il est abandonné sur place, sur une planète ennemie, les supérieurs hiérarchiques aux abonnés absents pour des motifs que l'on ignore.

Survivre face à une force numériquement supérieure, reprendre contact avec l'armée pour la marche à suivre, vaincre. Tout un programme.



Le background est toujours aussi anémique (on est loin d'un pavé de Hamilton), mais à force de lire des romans de Hérault (ben oui, j'aime ça, sinon je ne le lirai pas) on finit par se construire une représentation solide de l'univers dans lequel il fait évoluer ses personnages.

La lecture est toujours plaisante, très facile d'accès. Toujours ponctuée des opinions de l'auteur sur l'armée, la guerre et ceux qui la font ou la provoquent. On aura ici un aperçu de la vision parfois étriquée et obtuse des échelons hiérarchiques militaires et du cynisme des diplomates.

Pour le bémol, quelques redites. Le texte est court, mais il n'aurait pas fallu qu'il soit plus long.



Une honnête distraction, qui se fondra dans la masse des écrits de l'auteur.
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La treizième génération

Compilation d'un petit diptyque fleuve noir, publié en 1990, Ross et Berkel, qui avec le second opus, Pédric et Bo, forment la treizième génération.



A une époque où l'humanité a détruit l'environnement de la terre et vit enterrée, des gens sont déportés pour une colonisation forcée de planètes à découvrir. Ross et Berkel, s'organisent pour biaiser le système et partir avec le maximum de cartes en main. Quatre siècles plus tard, dans une société utopico-idéale, les terriens, technologiquement plus avancés, débarquent et semblent vouloir s'approprier la planète.



Vous vouliez avoir l'histoire de la déportation et de la constitution de la nouvelle société ? Raté, cela ne constitue que le prologue du livre, l'essentiel étant constitué des faits se situant quatre siècles plus tard. (Le titre de la première partie est en lui-même une forme d'arnaque, car les héros sont bien Pédric et Bo dès le premier tome).

C'est le mythe du contact revisité à la sauce Hérault. Un background allègrement survolé mais parfois un luxe de détails inutiles sur une situation particulière. Et si vous connaissez l'auteur, devinez de quoi parle-t-on encore à grands renforts de moyens ? D'aviation bien sûr. L'auteur nous passe des pans entiers de son histoire pour rentrer dans le format 200 pages fleuve noir, mais est capable de nous en faire 30 sur un crash d'avion. Du PJ Hérault tout crashé, euh craché...

Mais l'histoire est tellement rafraîchissante, avec sa petite rencontre amoureuse tellement fleur bleue, avec son style tellement linéaire et agréable à lire. PJ, je vous aime...



La seconde partie du diptyque :

Les terriens sont arrivés et ont envoyé des observateurs en "immersion", dont un chez Pédric. Pourquoi sont-ils là ? C'est tout l'enjeu de ce tome et l'on verra à travers quelques voyages, en ULM bien sûr, de beaux paysages et quelques conversations intéressantes.



Une occasion pour découvrir un peu mieux le fonctionnement politique et économique de notre société idéalisée (en surface, on est sur du Fleuve Noir de 200 pages, n'oublions pas).

On passera allègrement sur les raisons assez ridicules de la présence des Terriens ainsi que sur le « happy end » attendu, tout aussi peu crédible. On s'intéresse plus à la façon dont est raconté l'histoire, aux anecdotes annexes et la mignonne histoire d'amour, du Hérault pur jus, qu'au scénario bancal mal ficelé.



Idéal pour un petit voyage en train ou en avion.
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Criminels de guerre

Un roman portant sur la guerre et sur ceux qui la font. Un thème très cher à Hérault qui a fondé la quasi totalité de son œuvre sur ce sujet.



Errel, blessé de guerre est devenu éleveur. Contacté par un ancien camarade, il va se porter à son secours, car ce dernier pense être pourchassé. En effet le gouvernement a enclenché une chasse aux sorcières, faisant des vétérans les boucs émissaires d'une guerre qui a duré trop longtemps. Mais que se cache-t-il derrière cette mise en scène de procès à répétition pour crimes de guerre qui n'ont jamais eu lieu ?



Hérault reprend dans ce roman une idée qu'il avait déjà développé (dans une moindre mesure) avec La fédération de l'Amas (les vétérans rendus responsables de la guerre).

Hérault a fait de ce roman un réquisitoire contre le politique qui justifie la guerre et l'ordonne avant de s'horrifier de ses conséquences, égratignant au passage les médias, moutons serviles du pouvoir en place.

Criminel de guerre est un livre très agréable, au style toujours aussi fluide et simple, avec moins d'action que d'habitude, mais pour une fois, sans intervention miraculeuse de super ordinateur, technologie extraterrestre ou pouvoirs de l'au-delà.

Comme régulièrement, nous aurons droit à notre gentille histoire d'amour, très bisounours. Comme d'habitude, nous aurons droit à notre happy end (même si par ailleurs j'ai trouvé la fin un peu bâclée, du moins précipitée).



Bref, un petit space opera bien sympathique, qui a le mérite de faire réfléchir (un peu) sur la guerre, ses motivations et ses "responsables".



Pour le bémol, sur la forme, il est vrai qu'à 24 euros pièce, les fautes (notamment d'accent) qu'un correcteur orthographique ne laisserait pas passer et les pages (quelques unes seulement) dont l'encre bave un peu, cela fait désordre.
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Millecrabe, Tome 3 : Le grand Bluff

Dernier tome et fin de l'histoire.



Offensives et contre-offensives. Les forces sont équilibrées avec un avantage non-négligeable pour les européens grâce à une manœuvre d'encerclement menée de main de maître.



On visite la grande Europe de Brest à Vladivostok.

On se passionne toujours autant pour les différents protagonistes de la famille Clermont (de sang ou de cœur) impliqués dans la plus grande guerre ayant jamais eu lieu, accompagnée de ses millions de morts.



Toujours le style Hérault, si agréable à lire. On vibre dans les combats et les manœuvres.



Seul bémol : Les dernières pages de "conclusion" sur les Clermont alors qu'on aurait préféré un développement plus conséquent sur la défaite et l'occupation de la chine.
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Le chineur de l'Espace



Schéma désormais classique du loup solitaire, chasseur d’épave, échoué sur un monde reculé, terraformé mais vide, qui trouve un super ordinateur pour l’aider et repartir dans le monde… Ah, erreur, aujourd’hui ce n’est pas un super ordinateur, c’est une plante verte (bon qui se couple à un ordi quand même).



Bon en dehors de la farce, géranium conscient et en plus super intelligent et capable de révolutionner la physique en quelques heures, hautement ridicule, le petit bouquin se laisse lire en quelques heures.

On ne donnerait pas le nom de l’auteur qu’on devinerait au bout de quelques pages de qui il est. Toujours un peu moralisateur, gentiment désuet, dans son univers désormais classique dans lequel il nage (et nous aussi) comme un poisson dans l’eau.



Il aurait mieux valu que notre héros tombe sur un ordinateur devenu conscient après des siècles de solitude plutôt que sur un bégonia extraterrestre mais bon, sans surprise, mais sans déplaisir non plus (peut être même avec plaisir d’ailleurs).

Entre deux lectures plus complexes.
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La Treizième génération, tome 1 : Ross et Berkel

Petit diptyque fleuve noir, publié en 1990, qui avec le second opus, Pédric et Bo, forment la treizième génération.



A une époque où l'humanité a détruit l'environnement de la terre et vit enterrée, des gens sont déportés pour une colonisation forcée de planètes à découvrir. Ross et Berkel, s'organisent pour biaiser le système et partir avec le maximum de cartes en main. Quatre siècles plus tard, dans une société utopico-idéale, les terriens, technologiquement plus avancés, débarquent et semblent vouloir s'approprier la planète.



Vous vouliez avoir l'histoire de la déportation et de la constitution de la nouvelle société ? Raté, cela ne constitue que le prologue du livre, l'essentiel étant constitué des faits se situant quatre siècles plus tard. (Le titre est en lui-même une forme d'arnaque, car les héros sont bien Pédric et Bo dès le premier tome).

C'est le mythe du contact revisité à la sauce Hérault. Un background allègrement survolé mais parfois un luxe de détails inutiles sur une situation particulière. Et si vous connaissez l'auteur, devinez de quoi parle-t-on encore à grands renforts de moyens ? D'aviation bien sûr. L'auteur nous passe des pans entiers de son histoire pour rentrer dans le format 200 pages fleuve noir, mais est capable de nous en faire 30 sur un crash d'avion. Du PJ Hérault tout crashé, euh craché...



Mais l'histoire est tellement rafraîchissante, avec sa petite rencontre amoureuse tellement fleur bleue, avec son style tellement linéaire et agréable à lire. PJ, je vous aime...
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Le loupiot

Œuvre très mineure



Un ancien militaire qui par s'installer sur une planète déserte, comme défricheurs pour une compagnie minière pour récupérer du matériel de guerre abandonné. Tout irait pour le mieux si, au cours d'un sauvetage spatial, il ne se mettait pas à dos une puissante organisation qui allait l'obliger à faire l'étalage de toutes ses compétences guerrières.



On ne décrit plus le background des livres de space opera de Hérault, c'est toujours sensiblement le même. Une humanité en guerre contre elle-même, des confins qui font plus far west que science-fiction, de la technologie ultrasimple et ultrafonctionnelle.

On passera allègrement sur le héros qui joue au saute-mouton d'astre en astre, en balistique pour accéder à sa planète aux milieu d'un amas d'étoiles, aux échanges radios interstellaires, plus terre à terre, à l'armée qui abandonne des tonnes de matériel en état pour le plus grand plaisir de notre héros au milieu de la caverne d'Ali baba.

Oui, mais si oublie tout cela que reste-t-il ? Ben pas grand chose. Si vous êtes fans de hard science, de science-fiction réaliste ou de technologie de pointe fuyez pauvres fous. Si vous voulez vous vider la tête le temps d'une soirée, vous occuper les yeux (et même pas le cerveau). Bienvenue.

Oh, il n'y a même pas de romance trop mimi si chère à Hérault ce coup-ci.

Deux heures de lecture et hop au dodo, sans cauchemars ou questions existentielles qui vous empêcheront de dormir.



Aussi vite lu qu'oublié.
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Le Loupiot suivi de Hors Normes

Une nouvelle anthologie un peu bancale composée de :



Le loupiot : Une Œuvre très mineure.

Un ancien militaire qui par s'installer sur une planète déserte, comme défricheurs pour une compagnie minière pour récupérer du matériel de guerre abandonné. Tout irait pour le mieux si, au cours d'un sauvetage spatial, il ne se mettait pas à dos une puissante organisation qui allait l'obliger à faire l'étalage de toutes ses compétences guerrières.



On ne décrit plus le background des livres de space opera de Hérault, c'est toujours sensiblement le même. Une humanité en guerre contre elle-même, des confins qui font plus far west que science-fiction, de la technologie ultrasimple et ultrafonctionnelle.

On passera allègrement sur le héros qui joue au saute-mouton d'astre en astre, en balistique pour accéder à sa planète aux milieu d'un amas d'étoiles, aux échanges radios interstellaires, plus terre à terre, à l'armée qui abandonne des tonnes de matériel en état pour le plus grand plaisir de notre héros au milieu de la caverne d'Ali baba.

Oui, mais si oublie tout cela que reste-t-il ? Ben pas grand chose. Si vous êtes fans de hard science, de science-fiction réaliste ou de technologie de pointe fuyez pauvres fous. Si vous voulez vous vider la tête le temps d'une soirée, vous occuper les yeux (et même pas le cerveau). Bienvenue.

Oh, il n'y a même pas de romance trop mimi si chère à Hérault ce coup-ci.

Deux heures de lecture et hop au dodo, sans cauchemars ou questions existentielles qui vous empêcheront de dormir.



Aussi vite lu qu'oublié.



suivi de hors normes : nettement plus accrocheur.

Un petit fleuve noir écrit en 1992.



Kavan, ses frères et sœurs vont être exterminés. Une problème informatique les a laissés seuls pendant 13 ans dans le centre édu, sans éducation dirigée, les rendant hors normes. Découvrant par hasard ce qui les attend, une minorité arrive à s'échapper. En chemin, il feront une rencontre salvatrice.



Ici, le retour des centre édu ou maternas si chers à l'auteur dans les différents univers qu'il nous propose.

Dès le départ nous avons une belle tension dramatique, suivant avec une réelle empathie la course contre la montre et la fuite de nos rescapés à travers la planète.

La découverte des broussards, sortes de MENS sylvestres modernes est une agréable surprise.

Ici pas de trop de technologie miraculeuse ou de deus ex-machina, mais une belle aventure humaine.



Si l'on se souvient qu'il s'agit d'un roman court, nous avons ici tous les éléments suffisamment développés pour une bonne compréhension.

On s'interrogera seulement sur une société qui extermine des enfants né sous assistance, sous prétexte qu'ils sont mal éduqués mais qui accepte des adultes inadaptés et "déviants" revenus à la nature, voire nés naturellement.
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Le Dernier pilote

Quatrième de couverture :

Jamais l'homme n'avait connu une telle épidémie. Les derniers bruits donnaient un rescapé pour cinq mille personnes, et il n'y avait plus assez de vivants pour enterrer les morts...

Kev empoigna son fusil à pompe au canon scié. De quoi dégager le terrain. Aujourd'hui, plus de sentiments. Survivre, seulement survivre. Après, on verrait à refaire une civilisation...



La fin du monde : Une comète a amené une maladie du sang laissant vivre uniquement les groupes sanguins rares : AB+

Pourquoi le dernier pilote ? parce que Kevin le héros est un pilote d'avion type vieux coucou et planeur et que toute l'histoire tourne autour de ses voyages en avion pour retrouver les derniers groupe de survivants.



Hérault est fan, connaisseur et probablement pilote de petits avions lui-même, on le constate dans ses écrits.

Ecrit en 1984, l'histoire semble avoir été écrite en 1950. Une histoire de fin du monde banale, sans surprise, 212 pages (petit fleuve noir) manquant cruellement de développement tant du caractère et des motivations des personnages que de l'histoire elle-même.



Le livre se laisse lire, style simple, très facile d'accès, mais 212 pages dont une partie non-négligeable sur l'avionique laissent un petit arrière goût d'inachevé.

Pour les fan de P-J hérault uniquement. J'en fais parti, mais force est de constater que M. HERAULT a écrit des romans plus intéressants que ce dernier (voir mes autres commentaires).
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Cal de Ter, Intégrale, tome 3

Troisième et dernier tome de la série avec les deux derniers épisodes Chak de Palar et Cal de ter augmenté de deux nouvelles (une inédite et l'autre tirée de Le retour de Cal de Ter.



Comme pour les épisodes précédents, Hérault nous gratifie d'un petit résumé de la série qui nous permet de nous replonger rapidement dans le bain.



Dans Chak de Palar, Cal revient après quelques siècles en pleine guerre (comme d'habitude) et cette fois-ci confronté à la maladie. Il introduit les armes de poing et la chirurgie de campagne.

Dans Cal de ter il est confronté à l'ennemi ultime. D'abord obligé de se débrouiller sans son super-ordinateur, il trouvera bien sûr la solution.

Les deux nouvelles sont dans la continuité du dernier tome et concluent agréablement cette série.



Après l'intégrale tome 2, assez moyen, on retrouve avec plaisir l'essence de Cal de Ter, surtout dans Chak de Palar avec de belles batailles de cavalerie, épée au clair et introduction du sabre de cavalerie.

Comme à son habitude Hérault assaisonne sa prose de quelques réflexions "philosophiques" sur la guerre, les relations entre humain, humains et androïdes, la définition de la vie, de la politique et l'autodétermination des peuples.

On ne s'arrêtera pas sur la vraisemblance scientifique, on n'est pas là pour cela, on passe un bon moment, délassant avec Cal de Ter, le contrat est parfaitement rempli.
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La fédération de l'Amas

La collection "rivière blanche" est un clin d'oeil à la collection "fleuve noir anticipation". Cela nous donne une idée du type de sf auquel on doit s'attendre.

Une sf populaire, de l'aventure, de l'action, des hommes "biens" et souvent des pouvoirs spéciaux. On n'est pas dans le réalisme ou la hard science mais dans le pur divertissement. Et une fois encore, PJ a réussi son coup.



La guerre (11 ans et 42 millions de morts) entre les fédérations humaines d'Altaïr et de Procyon vient de se terminer. Les anciens et vétérans, rendus responsables de la guerre sont pourchassés.

Trois vétérans vont découvrir une planète un peu spéciale et entreprendre le projet fou d'y établir une nouvelle nation.



Un roman qui n'est pas sans rappeler Le bricolo, en beaucoup plus ambitieux. On retrouve également l'univers sensiblement identique à tous les space op de l'auteur.

Cette fois-ci, on fait la part belle aux pouvoirs de l'esprit (télépathie, manipulation mentale, téléportation) qui seront bien utiles à nos héros pour la réussite de leurs projets.

L'auteur aime bien également les forces supérieures (extra-terrestres - ordinateurs - ou autres) qui filent un coup de main au héros, cela facilite les choses et encore une fois, on y échappe pas, bien que cette fois-ci, ce soit assez original...



Bref un roman de pur divertissement, très plaisant à lire, très rythmé, l'aventure est au rendez-vous.
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Le Bricolo : Ceux qui ne voulaient pas mourir

Nous sommes en présence d'un recueil de deux titres édités initialement chez Fleuve noir.



Le bricolo : Quatre étoiles :

Publié en 1986, à nouveau un thème cher à Hérault, celui du naufragé de l'espace, plus ou moins livré à lui-même et qui, par son intelligence et sa ténacité, parvient à se sortir d'une situation de prime abord désespérée.



Encore une fois, des facilités, dès sa sortie de l'espace, le héros "tombe" sur des épaves, y trouve tout ce dont il a besoin en état de marche, puis une planète viable qu'il va exploiter avec 2 comparses (vive l'hyper-mécanisation).



Cela étant, encore une fois, on ne peut être que charmé par l'histoire que nous raconte l'auteur. Une histoire de chercheur d'or de l'oklahoma transposée dans le futur et à l'échelle de la galaxie.

On sait que lorsque l'on s'engage dans un fleuve noir de 180 pages, on ne va pas lire du Peter Hamilton et Rupture dans le réel, tome 1-1 : Génése.

L'auteur synthétise, va à l'essentiel. L'univers qu'il propose mériterait à lui seul un gros roman d'explication dont finalement on arrive à se passer pour s'intéresser à l'histoire de ce bricolo.



Un style fluide, reposant, des rebondissements expédiés en 5 feuillets (l'histoire complète est développée sur 180 pages, je le rappelle).

Bref, une parfaite histoire pour une soirée délassante, toute en douceur, qui ne vous amènera pas à cauchemarder ou vous retourner dans votre lit en vous demandant ce que l'auteur à bien pu vouloir dire par là...



Suivi de : Ceux qui ne voulaient pas mourir : Trois étoiles :

P.J a écrit cette histoire en 1996, environ 8 ans après sa géniale série des Gurvan. On y retrouve par ailleurs plusieurs éléments du background (bien que ce ne soit pas le même "univers").



Dès la première page, on rentre dans l'histoire. Dans un fleuve noir de 185 pages, on n'a pas d'autres choix d'ailleurs. Dans une galaxie (et quelques galaxies voisines) conquises par les hommes, les Fédés et les colons sont en guerre. Une guerre totale, terriblement coûteuse en hommes qui sont devenus des robots humains, pris dans une suite infernale de combats terribles. Les blessés ne sont plus soignés, trop coûteux, et sont conditionnés à se suicider. Mais Kajerhom S 2163, capitaine des troupes d'assaut terriennes de la Fédération va être recueilli et soigné par des autochtones. Il va alors prendre conscience de l'absurdité de cette guerre. Ce qui ne l'empêchera pas de se battre pour sa vie et sa liberté.



20 pages de prise de conscience, 60 de mise en place et 100 de baston pour la survie du groupe. Hérault, et son style toujours aussi fluide et agréable à lire, nous narre une histoire un peu trop lisse de soldat sans peur et sans reproche, prêt à sacrifier toute une vie d'endoctrinement pour assurer sa survie en s'alliant avec ses anciens ennemis. C'est frais, très frais, pour passer une petite soirée de lecture mais un peu trop léger et trop vite expédié. L'auteur fera nettement mieux dans une histoire très similaire avec Les ennemis écrit neuf ans plus tard.



Par ailleurs, j'ai trouvé que l'association de ces deux romans n'était pas très heureuse. Il aurait été préférable (à mon sens) d'associer au bricolo, un roman écrit la même année et plus proche de l'univers du premier livre : Le raid infernal.
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Quand il ne reste que l'honneur...

Un excellent moment de lecture et un des meilleurs moments de SF militaire que je connaisse .



C’est ma seconde lecture appréciée de P-J Hérault , c’est un auteur qui a la réputation de donner des textes « simples « pour ne pas dire simplistes .

Le genre de textes qui sont un peu squelettiques et qualifiés généralement de littérature de gare , à la lecture de ce roman je ne peux corroborer cette opinion .



Même si mon expérience confirme que effectivement certains de ses textes sont tout simplement : désespérants .



C’est un bon roman de SF militaire globalement car la caractérisation est solide , alors que l’intrigue est ponctuée de péripétie crédibles et rythmées .

Les interfaces technologiques sont visionnaires et d’une grande portée narrative , l’environnement est systématiquement crédibles et parfaitement en adéquation avec les réactions ainsi que les perceptions qu’ont les personnages de ces milieux variés où ils sont projetés souvent malgré eux .



La trame narrative est quasiment systématiquement à 100 à l’heure .

Les personnages qui l’animent sont très souvent attachants et c’est à regrets que personnellement je les ai quitté , en refermant le livre . Car ces personnages sont bien campés et leurs arrière-plans personnels et leurs histoires antérieures à leur incorporation militaire sont souvent soignés et biens posés .



L’univers est solide et cohérent , même si il n’est exploré largement , qu’en inspectant les QG et les états-majors , donc pas de visites guidées dans les sociétés en guerre , et cela ne nuit pas au texte d’ailleurs , car il traite principalement d’opérations militaires imprévues et d’ailleurs , ce type d’Operations contraintes et non projetées initialement , sont à mon humble avis le véritable sujet du roman .



C'est au final un excellent moment de SF militaire très éthique et assez riche humainement parlant .

Voici une armée où le droit du soldat existe aux dépens des mesures disciplinaires arbitraires .



Le texte ne vise pas plus loin que l’exploration exhaustive d’une situation militaire aussi futuriste que complétement imprévue alors que la chaine de commandement est rompue et que de faibles effectifs sont pourtant contraints d’occuper le terrain .



Cette situation militaire qui est posée par l’auteur est valable et valide .

Pas une seconde on est dans une armée d’opérette et c’est inestimable ...

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Le bricolo

A nouveau un thème cher à Hérault, celui du naufragé de l'espace, plus ou moins livré à lui-même et qui, par son intelligence et sa ténacité, parvient à se sortir d'une situation de prime abord désespérée.



Encore une fois, des facilités, dès sa sortie de l'espace, le héros "tombe" sur des épaves, y trouve tout ce dont il a besoin en état de marche, puis une planète viable qu'il va exploiter avec 2 comparses (vive l'hyper-mécanisation).



Cela étant, encore une fois, on ne peut être que charmé par l'histoire que nous raconte l'auteur. Une histoire de chercheur d'or de l’Oklahoma transposée dans le futur et à l'échelle de la galaxie.

On sait que lorsque l'on s'engage dans un fleuve noir de 180 pages, on ne va pas lire du Peter Hamilton et Rupture dans le réel.

L'auteur synthétise, va à l'essentiel. L'univers qu'il propose mériterait à lui seul un gros roman d'explication dont finalement on arrive à se passer pour s'intéresser à l'histoire de ce bricolo.



Un style fluide, reposant, des rebondissements expédiés en 5 feuillets (l'histoire complète est développée sur 180 pages, je le rappelle).

Bref, un parfait petit livre pour une soirée délassante, toute en douceur, qui ne vous amènera pas à cauchemarder ou vous retourner dans votre lit en vous demandant ce que l'auteur à bien pu vouloir dire par là...
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Le destitué

Simple mais efficace, mais simple.



Il s'agit d'une œuvre écrite fin 2005 début 2006 et publiée en 2008.

L'auteur nous prévient dans sa préface : Nous aurons droit à du space opera, classique, simple et fluide, compréhensible par tout le monde et dont chaque phrase est immédiatement comprise, pas devinée.



Chaque histoire de PJ se passe dans un univers nouveau, mais avec beaucoup de similitudes entre eux. On n'est jamais vraiment dépaysé, au bon sens du terme, on est immédiatement dans le bain.

Une galaxie (ou plusieurs) conquise par les hommes, plus ou moins en guerre, des maternas (centres de "production" et d'éducation des humains), des planètes civilisées et des confins, plus sauvages, dans le plus pur style far west.



Dans cette histoire, Yoran, jeune lieutenant prometteur de la spatiale, est destitué pour une faute "mineure" qui n'aurait du lui valoir qu'une remontrance. Il est alors approché par la CET, une compagnie, un peu opaque, spécialisée dans l'expérimentation de nouvelles technologies, sise dans les confins.



Intelligence artificielle, course poursuite en vaisseau spatial, complot, traîtrise, petite et gentille romance. Tous les ingrédients pour obtenir ce que l'auteur a promis dans sa préface, un gentil space opera qu'on ne lira qu'une fois, qui se noiera dans la masse de production de l'auteur, mais qui remplit parfaitement son rôle, une bonne soirée de lecture divertissante.



Pour le bémol : sur 330 pages du livre, l'histoire se termine aux deux tiers, la fin n'est que du remplissage. Agréable à lire certes, mais qui n'amène rien de plus. Un format et un nombre de mots à respecter sans doute ?
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La Treizième génération, tome 2 : Pedric et Bo

Second et dernier tome de la treizième génération après Ross et Berkel.



Les terriens sont arrivés et ont envoyé des observateurs en "immersion", dont un chez Pédric. Pourquoi sont-ils là ? C'est tout l'enjeu de ce tome et l'on verra à travers quelques voyages, en ULM bien sûr, de beaux paysages et quelques conversations intéressantes.



Une occasion pour découvrir un peu mieux le fonctionnement politique et économique de notre société idéalisée (en surface, on est sur du Fleuve Noir de 200 pages, n'oublions pas).

On passera allègrement sur les raisons assez ridicules de la présence des Terriens ainsi que sur le « happy end » attendu, tout aussi peu crédible. On s'intéresse plus à la façon dont est raconté l'histoire, aux anecdotes annexes et la mignonne histoire d'amour, du Hérault pur jus, qu'au scénario bancal mal ficelé.



Idéal pour un petit voyage en train ou en avion.
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