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3.53/5 (sur 176 notes)

Nationalité : Belgique
Né(e) le : 22 juillet 1946
Biographie :

Paul Jorion est anthropologue et sociologue, spécialisé dans les sciences cognitives et l'économie, né le 22 juillet 1946 en Belgique.
Il a enseigné dans les universités de Bruxelles, Cambridge, Paris VIII et l'université de Californie à Irvine. Il a également été fonctionnaire des Nations-unies (FAO), participant à des projets de développement en Afrique.


Élève de Claude Lévi-Strauss et du mathématicien Georges-Théodule Guilbaud dans ce domaine, Jorion a fait progresser la modélisation algébrique de systèmes de parenté, résolvant en particulier le système matrimonial des Pende du Congo (en collaboration avec Gisèle de Meur et Trudeke Vuyk), et réconciliant plusieurs interprétations contradictoires du système de parenté des Murngin d'Australie (à partir d’une recherche menée en commun avec Edmund Leach, son professeur à l’Université de Cambridge). Il est co-auteur avec Douglas R. White de plusieurs articles relatifs à la formalisation de l’algèbre de la parenté. En 1981, alors qu’il enseigne à Cambridge, il met au point le P-graphe (un type particulier de dual d’un graphe) qui sera utilisé dans l’analyse des réseaux et plus spécialement des généalogies.
En 1984, il publie en collaboration avec Geneviève Delbos La Transmission des savoirs, un ouvrage sociologique et épistémologique consacré à la transmission des savoirs empiriques traditionnels et dont les exemples couvrent la petite pêche, la saliculture et l'ostréiculture. Les auteurs mettent en évidence les contraintes auxquels sont soumis ces savoirs en raison des impératifs de la reproduction de l’unité familiale. Les savoirs traditionnels sont du coup de nature essentiellement privée et portent sur le singulier plutôt que sur l'universel. Les auteurs offrent des exemples de malentendus nés entre praticiens et scientifiques, faute pour ces derniers de comprendre les objectifs propres du savoir empirique : « faire avec » l’ici et le maintenant.


En 1989, Jorion participe aux travaux du laboratoire d'intelligence artificielle des British Telecom, où il développe le logiciel "ANELLA" (Associative Network with Emerging Logical and Learning Abilities) dont l'"intelligence" est guidée par une dynamique d'affect - qui s'avère être également une dynamique de pertinence. Son ouvrage Principes des systèmes intelligents (1990) fait le pari que c'est la psychanalyse qui offrira à l’intelligence artificielle son authentique cadre de référence.


En 1993, Jorion fonde le groupe de recherche appelé "Thé
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Source : Wikipedia
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Vidéo de

Thomas Jorion - Silencio .
Thomas Jorion vous présente son ouvrage "Silencio" aux éditions La Martinière. http://www.mollat.com/livres/silencio-9782732460154.html Notes de Musique : 06 Sewing Song (by Weerthof). Free Music Archive


Citations et extraits (53) Voir plus Ajouter une citation
Ce n’est donc pas l’Europe en tant que telle qui est cause du malheur des peuples, mais l’idéologie agressive de ceux qui la dirigent et qui au lieu d’unir les nations dans un projet commun les dresses les unes contre les autres et, à l’intérieur de chacun de celles-ci, dresse chaque individu contre tous les autres, sous la bannière inhumaine des dogmes de concurrence-compétition-compétitivité.
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Il est intéressant de noter que cette conception de la pensée comme faite de quelque chose de plus que des mots et des images automatiquement évoquées, et qui ne s’exprimerait du coup qu’imparfaitement à l’aide des seuls mots, est tout à fait étrangère à d’autres cultures, en particulier à la cuture chinoise […]
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Rousseau avait écrit : « Le premier qui, ayant enclos un terrain, s'avisa de dire : "Ceci est à moi", et trouva des gens assez simples pour le croire, fut le vrai fondateur de la société civile. Que de crimes, que de guerres, que de meurtres, que de misères et d'horreurs n'eût point épargnés au genre humain celui qui, arrachant les pieux ou comblant le fossé, eût crié à ses semblables : "Gardez-vous d'écouter cet imposteur ; vous êtes perdus, si vous oubliez que les fruits sont à tous, et que la terre n'est à personne" ».
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La nature ne résout pas les problèmes qui finissent par se poser : elle se débarrasse, dans sa splendide indifférence, de tout ce qui ne marche pas ; elle recommencera plus tard, car sa luxuriance sur une planète comme la Terre est une donnée.
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Pour Freud, l'homme abandonne une part de sa liberté pour gagner en sécurité et, du coup, tandis que la civilisation progresse, sa satisfaction libidinale doit consentir des sacrifices de plus en plus lourds : plus la sécurité augmente, plus les société peuvent devenir densément peuplées, et plus la satisfaction libidinale se voit frustrée.
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Hegel : « On recommande aux rois, aux hommes d'Etat, aux peuples de s'instruire principalement par l'expérience de l'histoire. Mais l'expérience et l'histoire nous enseignent que les peuples et les gouvernements n'ont jamais rien appris de l'histoire, qu'ils n'ont jamais agi suivant les maximes qu'on aurait pu en tirer. »
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Nous pouvons nous identifier à d'autres êtres humains - une disposition qui vient tout naturellement à certains d'entre nous -, mais nous sommes incapables de nous identifier au destin du genre humain tout entier, et donc de nous impliquer pleinement dans sa survie. Nous arrivons à donner un sens à notre propre vie, mais donner un sens à l'histoire de notre espèce dépasse les frontières de notre imagination.
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Notez que le terme demandeur d’emploi reflète seulement le point de vue administratif. Si vous demandez à l’administration de faire un truc, vous êtes demandeurs (l’Administration est polie). Mais sur le marché de l’emploi, on devrait plutôt dire que Judith est une offreuse de travail, car elle offre sa capacité de travail à l’humanité. L’humanité n’est pas forcément intéressée. Et pour cause : grâce aux machines, l’humanité a de moins en moins besoin de travail. C’est un de ces problèmes complexes qu’il est plus simple de résoudre en décrétant que c’est la faute à quelqu’un. Dans le cadre de la compétition permanente, malheur au perdant (…). Outre le fait que ça élimine en priorité ceux qu’on estime être les moins utiles, ça incite ceux qui restent, quand on le leur demande gentiment, à courir plus vite
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Le but du jeu : le but du jeu du partage du surplus est de partager le surplus le moins possible
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S’il n’y a pas de prise de conscience générale, pas de rébellion dans les cinq années qui viennent, c’est cuit pour l’espèce humaine ! Se débarrasser du capitalisme était une question de justice au XIXe siècle, maintenant c’est une question de survie.
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