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3.48/5 (sur 54 notes)

Nationalité : Grèce
Né(e) : 1866
Mort(e) le : 28/11/1937
Biographie :

Paul Nirvanas est un des nombreux pseudonymes de l’écrivain grec Pétros K. Apostolidis (1866-1937). Médecin dans la Marine de guerre hellénique puis journaliste et homme de lettres, tout à la fois poète, nouvelliste, romancier, dramaturge, essayiste, chroniqueur et traducteur, Paul Nirvanas a aussi vulgarisé en Grèce la philosophie de Friedrich Nietzsche et travaillé en tant que scénariste pour le jeune cinéma de son pays.

Source : polars pourpres
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Citations et extraits (8) Ajouter une citation
[criminologie, années 1910]
Selon les experts qui l'avaient examiné, Molochantis présentait ainsi des "traces de prognathisme, un décollement anormal des oreilles, une abrasion des incisives de la mâchoire supérieure ainsi que des anomalies crâniennes, notamment au niveau de l'os occipital". En d'autres termes, c'était un criminel né.
(p. 74)
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Il avait progressivement perdu toute notion de la réalité et vivait plus par le truchement des fictions cinématographiques et par le biais de romans d'épouvante, qui constituait sa lecture ordinaire, que dans le monde réel des hommes. Dans cet univers de chimères, il rêvait de se signaler et de se couvrir de gloire, de la même façon que les jeunes gens de son âge ambitionnent de se distinguer dans le monde réel. Ainsi, les frontières entre la fiction et la réalité s'étaient peu à peu brouillées dans son esprit de sorte que, souvent, il n'arrivait pas à savoir lui-même s'il était une personnage de cinéma ou un homme de chair et d'os.
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- Je n'en doutais pas, mon cher Stéphanos, mais nous aurons l'occasion d'en reparler. Il va de soi que tout cela doit rester entre nous.
-Tu sais bien que je suis muet comme une tombe.
- N'en parle même pas à ta sœur Phrosso : motus et bouche cousue.
- Mon grand, est-ce qu'il m'est arrivé une seule fois d'ouvrir la bouche devant une femme ? Je ne parle pas de choses importantes devant ma sœur et si ma mère devait sortir de sa tombe, elle n'obtiendrait pas la moindre confidence de ma part. Les bonnes femmes sont toutes pareilles : elles ont un sacré caquet !
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- une fois qu'on t'aura rétréci, tu verras comme tu dormiras bien, rétorqua son camarade, qui était désormais complètement réveillé et allumait une cigarette. C'est la tête qui nous fait souffrir, tu sais. Quand on l'a plus, on souffre plus.
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On m’arrêtera ; on me mettra en prison ; les gens parleront ; les journaux écriront ; je serai la coqueluche du public et après, si les choses tournent mal, il y a l’ami Stéphanos : nous présenterons notre alibi. Ainsi, après avoir été considéré comme le héros d’un drame sentimental avec une jeune aristocrate dont personne ne sait, au juste, de quelle famille elle est issue, je passerai pour la victime d’une erreur judiciaire et ma popularité ne s’en portera que mieux.
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Tel un peintre ou un poète touché par l’inspiration, il venait de concevoir un projet extraordinaire qui serait son chef-d’œuvre. Ce projet consistait ni plus ni moins à se faire passer pour l’auteur véritable de ce crime mystérieux. Il était lui-même incapable de faire du mal à une mouche : n’oublions pas qu’il s’était évanoui à la vue de la première goutte de sang versée pendant la leçon d’anatomie. En outre, il savait pertinemment qu’il ne pourrait jamais devenir le héros d’un drame passionnel. Mais maintenant qu’un autre individu s’était chargé de la partie la plus difficile de l’affaire, lui, Nikos Molochanthis, pourrait profiter de la gloire qui ne manquerait pas de rejaillir sur sa personne. Les journaux parleraient de lui et publieraient sa photo ; les chroniqueurs spéculeraient sur les mobiles l’ayant poussé au crime – un crime qui n’était pas crapuleux, en fin de compte, puisque l’enquête avait écarté le mobile du vol. Enfin, les jeunes filles l’admireraient et le prendraient pour un héros.
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Les grands criminels aiment revenir sur les lieux de leur forfait, comme s’ils étaient attirés par le sang de leur victime. Bien sûr, les policiers surveillant l’endroit où le meurtre avait été commis devaient le savoir. Notre héros décida donc de se mettre à errer le soir sur les lieux du crime en adoptant un comportement louche. Mais ce n’était pas encore assez. On l’a vu, Nikos avait décidé de ne pas avouer son forfait tout de suite ; il continuerait donc à clamer son innocence ; ainsi, l’affaire traînerait en longueur et les journaux couvriraient les progrès de l’enquête pendant un long moment.
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"Tel un peintre ou un poète touché par l’inspiration, il venait de concevoir un projet extraordinaire qui serait son chef-d’œuvre. Ce projet consistait ni plus ni moins à se faire passer pour l’auteur véritable de ce crime mystérieux."
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