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Critiques de Paul Tossel (25)
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Le château des damnés

J’approche lentement de la fin de la série « Les aventures de l’Ange » de Paul Tossel avec ce 21e épisode : « Le château des damnés »…



Pour rappel, L’Ange, de son vrai nom Edward Warency, est un personnage créé par Paul Tossel et qui vécu 23 aventures toutes publiées entre 1946 et 1957 dans la collection policière de fascicules de 32 pages comptant plus de 500 titres : « Mon Roman Policier » des éditions Ferenczi.



L’Ange est un voleur qui ne s’attaque qu’à des truands pour leur reprendre leurs biens mal acquis et, quand il le peut, les restituer à leurs véritables propriétaires. Quand il le peut, il se débarrasse de son ennemi en le livrant dans les mains de l’inspecteur Kenneth Hartling du FBI qui, pourtant, n’a qu’un rêve, le mettre sous les verrous.



Il est souvent épaulé par sa compagne la belle et dangereuse Diana Deel.



Quant à Paul Tossel, derrière ce pseudonyme se cache l’auteur Louis Roger Pelloussat (1911-1980) qui écrivit bon nombre de fascicules pour les diverses collections des éditions Ferenczi.

Après le carnage de la South West Bank Limited, qui vit l’arrestation du terrible Ruddy Barrand, mais la disparition du magot et du reste de la bande, la police a à faire face à une nouvelle déconvenue quand son prisonnier est libéré de force après l’assaut de la prison.



Le mystérieux et puissant chef de la bande tient à remercier Barrand d’avoir permis la réussit du casse, mais tient également à lui confier la mission d’éliminer l’Ange, qui commence à lui tourner un peu trop autour…



On retrouve ici le triumvirat avec le couple héroïque que forment Edward Warency et Diana Deel et, en face, l’inspecteur Kenneth Hartling, du FBI, l’ennemi juré de L’Ange bien que les deux hommes se soient connus au Collège.



Comme bien souvent dans la série, le personnage de L’Ange n’apparaît que tardivement puisqu’il n’est évoqué qu’à la moitié de ce texte de 9 600 mots.



Autant dire que l’intrigue réelle (celle qui consiste à L’Ange de s’enrichir tout en ridiculisant l’inspecteur Kenneth Hartling, comme dans tous les autres épisodes) est rapidement bouclée.



Rien de bien neuf, donc, dans cet épisode qui reprend les mêmes recettes que la plupart des précédents, sans pour autant que la lecture ne soit trop redondante.



D’ailleurs, on ne pourra reprocher à ce récit que les défauts de son format très court qui empêche de développer une véritable intrigue et qui incite soit, à aller droit au but dans une intrigue un peu plus construite ou soit, à circonvolutionner un peu au départ pour ensuite embrayer sur une intrigue simple.



Au final, un petit récit plaisant à lire sans pour autant qu’il ne révolutionne le genre ni le format.
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Les aventures de l'Ange, tome 19 : L'énigme d..

Je poursuis ma découverte des aventures de L’Ange, surnom d’Edward Warency, un voleur américain né de la plume de L. R. Pelloussat (1911-1980) et écrites sous le pseudonyme de Paul Tossel.



L’Ange, entre 1946 et 1957, vécut 23 aventures sous la forme d’autant de fascicules de 32 pages publiés dans la collection « Mon Roman Policier » des éditions Ferenczi parmi les 550 et quelques titres qui la composent.



Si le personnage de L’Ange est indéniablement inspiré de celui d’Arsène Lupin, Edward Warency a la particularité de ne s’attaquer qu’à des brigands et de restituer, quand cela lui est possible, les objets ou l’argent dérobés à leurs véritables propriétaires…



Il a pour partenaire dans la vie et dans sa « profession », la belle et dangereuse Diana Deel et pour ennemi l’inspecteur Kenneth Hartling du FBI, un homme qu’il a connu jadis sur les bancs de l’école…



Quant à Louis-Roger Pelloussat, pas grand-chose à en dire si ce n’est préciser un autre de ses pseudonymes, Gabriel Gay et préciser que l’entièreté de sa production fut destinée aux diverses collections fasciculaires des éditions Ferenczi.



« L’énigme des clés d’or » est la 19e aventure de L’Ange.



Edward Warency, alias L’Ange, en lisant les journaux, apprend le retour aux États-Unis de Lady Grâce Twart… Mais L’Ange connaît la jeune femme sous un autre nom, celui de Jane Year, à l’époque où elle trempait dans le trafic de drogue et où elle avait trahi son chef pour aider Edward à le voler.



Pour fuir la vengeance du trafiquant, elle avait accepté de servir d’indic à Kenneth Hartling, du FBI, l’ennemi de L’Ange, afin de démanteler le réseau de fournisseurs d’opium tenu par un maharadjah.



Celle-ci était parvenue à s’enfuir de chez le prince indien non sans emporter avec elle deux clés d’or renfermant des manuscrits listant toutes les personnes participant au trafic dans le monde entier.



L’Ange voit là une bonne raison de renouer les liens avec Jane afin de profiter d’elle pour mettre à mal le trafic de drogue tout en se remplissant les poches…



Dans ce récit d’un peu moins de 9 000 mots, très court, donc, Paul Tossel nous propose un récit dans la ligne directe des précédentes aventures de L’Ange.



Reprenant un même schéma narratif composé de trois à cinq chapitres dans lesquels, tout d’abord, il expose le point de départ de l’histoire, pour ensuite expliquer comment L’Ange agit puis gagne et, enfin, il finit par ridiculiser l’inspecteur Hartling qui, bien que désireux de mettre L’Ange derrière les verrous, profite souvent de son travail pour arrêter des truands…



Petit changement toutefois puisqu’ici ce n’est pas tant Hartling qui joue le dindon de la Farce qu’un autre personnage.



Kenneth Hartling, d’ailleurs, joue ici un rôle très léger. Quant à Diana Deel, à peine apparaît-elle plus que dans le précédent épisode.



Pour le reste, rien de nouveau sous le ciel de L’Ange, qui gagne toujours à la fin.



Un petit récit, donc, qui se lit agréablement, mais qui, comme les précédents, ne marquera pas les lecteurs plus que cela.



De toute façon, le format empêche les auteurs (sauf de très très rares exceptions) à performer et à proposer aux lecteurs à la fois des personnages intéressants, une ambiance et une véritable intrigue même si condensée.



C’est encore moins le cas dans le genre « Aventures » où l’intrigue n’est plus qu’un prétexte au développement de l’histoire et aux actions et réactions des personnages.



Au final, un petit récit d’aventures plaisant, mais pas révolutionnaire.



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Les aventures de l'Ange, tome 18 : Quand l'..

Je poursuis ma découverte des aventures d’Edward Warency, alias L’Ange, un cambrioleur un peu particulier né de la plume de Paul Tossel…



Pour Rappel, L’Ange vécut en 1946 et 1957 23 aventures sous la forme de fascicules de 32 pages publiés dans la collection de plus de 500 titres « Mon Roman Policier » des éditions Ferenczi.



L’Ange est fortement inspiré d’Arsène Lupin, mais ce voleur américain a la particularité de ne s’attaquer qu’à des brigands pour leur dérober les biens mal acquis et, le cas échéant, les remettre à leur véritable propriétaire.



Il est constamment poursuivi par l’inspecteur Kenneth Hartling du FBI, un homme qu’il a connu sur les bancs de l’école et à qui il rend malgré tout de fieffés services.



L’Ange est souvent épaulé par sa compagne Diana Dell…



Quant à Paul Tossel, il s’agit d’un pseudonyme de l’écrivain L. R. Pelloussat (1911-1980) dont toute la production fut destinée aux éditions Ferenczi.



Le convoi menant des valeurs de la banque Pills a été dévalisé, par le sergent Morhan, chargé de surveiller le transfert. De l’argent, une rivière de diamants de grand prix et quelques papiers ont été dérobés… tout ça pour les beaux yeux d’une femme.



Edward Warency, en prenant des vacances au bord de la mer, ne s’attendait pas à tomber sur une femme aussi charmante… et encore moins retirer de cette rencontre une petite fortune…



On retrouve donc dans cet épisode de 9 000 mots les deux antagonistes que sont l’inspecteur du FBI Kenneth Hartling et le voleur Edward Warency…



Mais on notera que, pour une fois, Diana Dell est absente de l’aventure même si elle est brièvement évoquée.



À part ce petit changement nécessaire à l’intrigue, on retrouve dans cet épisode tous les éléments présents dans les précédents avec une première partie contant le crime initial, puis une seconde dans laquelle apparaît L’Ange, puis une autre narrant la façon dont L’Ange va retourner la situation à son profit.



Enfin, l’éternel final dans lequel l’inspecteur Hartling est une nouvelle fois ridiculisé par L’Ange tout en retirant malgré tout des bénéfices de l’affaire…



Le lecteur a donc le droit à un petit récit sans temps mort, mais sans grande originalité qui se lit vite sans pour autant marquer l’esprit.



Au final, un récit dans la veine des précédents, plaisant et rapide à lire, mais pas inoubliable…

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Les aventures de l'Ange, tome 20 : Le Puma ..

J’approche lentement de la fin de la série « Les aventures de L’Ange » de Paul Tossel, avec ce 20e épisode : « Le Puma Noir ».



L’Ange, de son vrai nom Edward Warency, est un personnage qui apparaît 23 fois entre 1946 et 1957 dans la collection de fascicules de 32 pages « Mon Roman Policier » des éditions Ferenczi, une collection regroupant plus de 550 titres…



L’Ange est un voleur ne s’attaquant qu’aux truands qu’il pourchasse pour mettre fin à leur règne d’une manière ou d’une autre tout en mettant la main sur leur pactole.



Il est sans cesse poursuivi par l’inspecteur Kenneth Hartling du FBI, un homme qu’il a connu au collège.



L’Ange très souvent épaulé par sa compagne, la belle et dangereuse Diana Deel.



L’auteur, Paul Tossel, de son vrai nom Louis-Roger Pelloussat (1911-1980), écrivit énormément de récits fasciculaires d’aventures, policier ou de science-fiction qu’il destina aux différentes collections des éditions Ferenczi.



« Le Puma Noir » est initialement paru à la mi 1956.

Une jeune prostituée londonienne est prise en stop par un étrange individu qui désire la payer juste pour l’accompagner chez lui. Curieuse et inquiète, celle-ci apprend rapidement que son client craint d’être poursuivi et abattu par des truands et que sa présence dans sa voiture est censée l’éviter.



Arrivé à destination, à peine le chauffeur descendu, il se prend une balle dans la tête et la prostituée est assommée.



Elle se réveille alors au poste de police où elle apprend être soupçonnée du meurtre de son client, l’arme ayant été retrouvée dans sa main.



Sur un des billets que son client lui a donnés, elle trouve un message demandant de prévenir Edward Warency, chez lui, aux États-Unis…



Comme bien souvent dans les aventures de L’Ange, et d’autres séries du genre, le ou les premiers chapitres sont dévolus à mettre en place la base de l’intrigue. Bien souvent le héros n’est pas présent et il n’intervient alors que plus tard. Ce qui est le cas ici.



Pour le reste du récit, une histoire classique de lutte entre L’Ange et un très méchant surnommé le Puma Noir, tant classique, d’ailleurs, que la fin me rappelle un autre texte écrit, celui-ci, par Henry Musnik sous je ne sais plus quel pseudonyme (il en avait tant) pour je ne sais qu’elle série (il en a tellement écrit)…



Rien de neuf, donc, mais une lecture courte et agréable, comme pour les autres épisodes de la série dans laquelle on ne notera qu’un détail discordant, l’absence totale de Diana Deel qui, non seulement ne participe pas à l’histoire, mais qui, en plus, n’est même pas citée.



Bien évidemment, on retrouve quand même l’ennemi juré de L’Ange, c’est-à-dire l’inspecteur Kenneth Hartling du FBI qui, une nouvelle fois, sera le dindon de la farce.



Au final, un petit récit de 9 000 mots dans la lignée des précédents épisodes : rapide et plaisant à lire.

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Les aventures de l'Ange, tome 17 : Quand le..

Je poursuis ma découverte des aventures d’Edward Warency, surnommé L’Ange à cause de ses cheveux blonds bouclés, de son sourire un peu naïf et de son visage de poupon, un personnage créé par Louis-Roger Pelloussat (1911-1980) dont il signe les récits de son pseudonyme Paul Tossel.



Le personnage de L’Ange est un mélange de Robin des Bois et d’Arsène Lupin, un voleur, mais qui ne vole que les gangsters et qui, quand il le peut, rend l’argent à ceux qui en avaient été délestés par ses victimes...



Le personnage apparaît en 1946 (et disparaît en 1957) dans la collection de fascicules de 32 pages « Mon Roman Policier » des éditions Ferenczi.



Il vécu 23 aventures.



Peu de choses à dire sur l’auteur si ce n’est qu’il usa également du pseudonyme de Gabriel Gay et que toute sa production a été destinée à un seul éditeur : Ferenczi.



Edward Warency, attiré par une affiche, entre dans un music-hall pour assister à un spectacle. Dans la danseuse principale, il reconnaît une jeune femme qu’il sauva il y a dix ans en lui permettant d’échapper à un terrible gangster.



Mais celle-ci le reconnaît également et semble troublée et soulagée de le revoir. Effectivement, elle pense que sa vie est encore en danger et demande à L’Ange de la sauver à nouveau. Edward Warency lui donne donc rendez-vous chez lui après le spectacle, mais, alors qu’il traîne autour de la voiture de l’artiste, il repère l’inspecteur Kenneth Hartling, son ennemi juré, en train de se cacher à l’intérieur. Peu de temps après, il remarque une silhouette qui installe une bombe sous ladite voiture…



On retrouve donc, comme à chaque fois, le trium vira de la série. Edward Warency et Diana Deel, sa compagne et partenaire, d’un côté, l’inspecteur Kenneth Hartling, son ennemig juré, de l’autre.



Rien de nouveau, donc, on sait déjà à quoi s’attendre, mais la surprise ou l’innovation n’est pas ce que l’on attend de la série ni des collections fasciculaires.



Paul Tossel propose épisode de 9 300 mots dans la veine des précédents avec une intrigue simple et linéaire durant laquelle L’Ange va vaincre le méchant, le livrer à Kenneth Hartling tout en s’étant moqué de ce dernier et rempli les fouilles au passage.



C’est donc le cas encore une fois.



Cette fois-ci l’intrigue se mélange un peu le drame sentimental, l’espionnage, le chantage et les menaces de mort.



Mais le tout ultra concentré, de manière à ce qu’aucun de ces éléments ne puisse être développé.



En résulte un petit récit qui se lit vite et bien, mais qui ne marquera pas la littérature et qui sera vite oublié… mais n’est-ce pas la destination de la plupart de ce genre de récits...



Au final, la série se poursuit sans se renouveler, mais sans lasser et c’est déjà pas mal.
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Les aventures de l'Ange, tome 8 : Le mystère ..

Edward Warency est un personnage né de la plume de Paul Tossel, un pseudonyme de l’écrivain Louis-Roger Pelloussat (1911 - 1980), spécialisé dans l’écriture de fascicules policiers ou d’aventures, signés de son nom, de ce pseudonyme ou d’un autre, Gabriel Gay.



Il destina sa production principalement pour les collections fasciculaires des éditions Ferenczi.



C’est pour cette maison d’édition et pour la collection « Mon Roman Policier », qui compte plus de 500 titres, à partir de la fin des années 1940, qu’il écrivit en plus de quelques autres récits, 23 aventures de son récurrent Edward Warency, un voleur surnommé L’Ange, parce qu’il a une bouille d’ange, qui furent publiées entre 1946 et 1957.



La particularité du personnage est de ne dépouiller que des criminels et de rendre tout ou partie du butin à son propriétaire légal ou à la justice.



Son ennemi juré, puisqu’il en faut un à ce genre de personnage, est l’inspecteur Hartling, un homme avec qui il fit jadis ses études.



Il a pour comparse et compagne, la belle et dangereuse Diana Deel.



« Le mystère du Totem » est la 8e aventure de L’Ange.



Alors qu’il se repose depuis quelque temps dans une de ses villas située au Texas, Edward Warency, un soir, reçoit la visite d’un ancien bagnard venu réclamer son aide.



Il est accusé de l’assassinat de son compagnon de bagne qui a été relâché en même temps que lui.



Or, celui-ci a été tué par un ancien avocat devenu un redoutable criminel et qui cherche à mettre la main sur le pactole qu’un de ses anciens clients a eu le temps de planquer avant de se faire serrer.



Le prisonnier aurait confié au défunt un indice permettant à sa squaw de retrouver le magot et d’avoir les moyens financiers d’organiser son évasion.



Mais l’avocat ignore qu’en fait d’indice, c’était le tatouage qu’on lui avait fait en prison sur le bras qui fait office de carte au trésor… enfin, il l’ignorait jusqu’à ce qu’un de ses hommes lui répète les confidences faites à Edward Warency.



Va alors débuter une véritable course au trésor entre L’Ange et l’avocat, course à laquelle va également participer l’inspecteur Hartling…



On retrouve donc une nouvelle fois le trium vira de la série à savoir Edward Warency, Diana Deel et l’inspecteur Hartling.



La mécanique est désormais bien huilée puisqu’elle se répète d’épisode en épisode comme dans toutes les séries du genre : Fantômas, Jack Desly, Mandragore, et bien d’autres.



Il ne faut donc pas s’attendre à de l’originalité ni même à une tentative de nouveauté, le format court de ces fascicules ne permettant pas ce genre d’excentricité.



On notera que cet épisode est légèrement plus long que les précédents, atteignant presque les 10 000 mots.



Bien qu’inscrite dans une collection policière et que les personnages principaux se partagent les rôles du gendarme et du voleur, le genre des récits est plutôt à mettre du côté aventures tant tout est basé sur l’action et, justement, les aventures…



Cependant, on retrouve sans déplaisir Edward Warency qui comme Starsky et Hutch, un peu plus tard, gagne toujours à la fin.



Au final, un épisode dans la lignée des précédents, pas incontournable, mais plaisant à lire, ce qui n’est déjà pas mal.
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Massacre pour trente millions

Toutes les bonnes choses ont une fin (les mauvaises aussi, d’ailleurs).



Les séries littéraires n’échappant pas à cet état de fait, il est donc normal, à un moment, quand on suit une quelconque série, d’en lire le dernier épisode.



C’est ce qui m’arrive aujourd’hui avec « Massacre pour trente millions » l’ultime aventure d’Edward Warency alias L’Ange.



Pour rappel, L’Ange est un voleur à bouille d’ange né de la plume de Paul Tossel, un pseudonyme de Louis-Roger Pelloussat (1911-1980), un écrivain qui semble n’avoir écrit que des récits fasciculaires pour le compte des éditions Ferenczi.



L’Ange vécut 23 aventures entre 1946 et 1957. Toutes parurent au sein de la collection de fascicules de 32 pages « Mon Roman Policier » des éditions Ferenczi (qui compte 550 titres).



L’Ange a pour habitude de délester les vilains brigands de leurs biens mal acquis, n’hésitant pas, quand faire ce peut, de restituer ceux-ci à leurs légitimes propriétaires. Il est secondé par sa compagne la belle et dangereuse Diana Deel. Il a pour ennemi récurrent l’inspecteur du F.B.I. Kenneth Hartling, qu’il a côtoyé durant ses études.



Un terrible braquage a lieu dans une banque. Mais la bande de Billy Worth est vite prise au piège par la police, prévenue par Maud Paterson, la compagne de Billy qui cherche à se venger des infidélités de son homme. Mais, durant le massacre, Maud est prise de remords et profite de l’inattention de ses gardiens pour s’en débarrasser et récupérer leurs fusils mitrailleurs et leurs grenades afin de venir en aide aux cambrioleurs et leur permettre de s’échapper dans un bain de sang.



Maud parvient également à fuir de son côté et se réfugie chez un docker qui accepte de l’héberger moyennant rétribution. Au bout d’une semaine, Maud voulant rejoindre Billy, son hôte lui propose les services d’Edward Warency alias L’Ange…



Je retrouve donc pour la dernière fois le trium vira : L’Ange, la belle et le démon, alias Edwad Warency, Diana Deel et Kenneth Hartling.



Cependant, une fois n’est pas coutume, les héros apparaissent tardivement, après la moitié de ce récit de 9 400 mots.



La recette demeure alors la même, L’Ange cherchant à mettre la main sur le pactole mal acquis, Diana Deel l’aidant dans cette tâche et Kenneth Hartling cherchant à l’arrêter.



Comme de coutume, L’Ange va réussir et ridiculiser Kenneth Hartling tout en lui permettant de faire de belles arrestations.



Rien de neuf, donc, ni dans la série ni dans la littérature fasciculaire, mais un court récit qui se lit vite et bien et qui marque la fin des aventures d’Edward Warency alias L’Ange, sans que, pour autant, cette fin soit signifiée dans le texte, ni par le décès du héros, ni par sa décision de prendre sa retraite, ni par aucun autre fait.



Au final, un épisode dans la veine des précédents qui clôt une série pas désagréable à lire, mais qui ne marquera pas la littérature, pas même celle fasciculaire.
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Les aventures de l'Ange, tome 2 : La maison..

L’Ange, de son vrai nom Edward Warency, est un des nombreux ersatz d’Arsène Lupin dont la littérature populaire pullule suite au succès des aventures du héros de Maurice Leblanc.



On ne compte d’ailleurs plus les clones du gentleman cambrioleur dans la littérature fasciculaire, un monde dans lequel la concision des textes et la rapidité d’écriture exigée obligeaient, bien souvent, les auteurs à s’appuyer sur des personnages récurrents inspirés de héros déjà ancrés dans l’imaginaire des lecteurs.



Ainsi, parmi ces figures imposées, Sherlock Holmes, Arsène Lupin ou encore le commissaire Maigret inspirèrent un nombre impressionnant de « clones ».



Pour l’Ange, c’est au tour de l’écrivain Louis-Roger Pelloussat de donner sa vision du gentleman cambrioleur, en signant les aventures de ce dernier du pseudonyme de Paul Tossel.



C’est à partir de 1946, dans la collection de fascicules de 32 pages « Mon Roman Policier » des Éditions Ferenczi, qu’apparaît l’Ange pour la première fois.



Il vivra plus de 20 aventures en une dizaine d’années dans cette collection de plus de 500 titres.



Quant à Paul Tossel, Louis Roger Pelloussat (1911-1980) il fut un auteur prolifique de la littérature fasciculaire, notamment dans les genres Aventures et Policiers et qui destina l’ensemble de sa production, signée de son nom ou de ce pseudonyme, ou encore d’un autre, Gabriel Gay, aux éditions Ferenczi.



« La Maison Noire » est la deuxième aventure de Edward Warency, elle est parue en 1946 et s’étale sur un peu plus de 9200 mots.



Edward Warency, alias l’Ange, est de retour en Angleterre, en compagnie de sa douce Diana Steel (douce, mais dangereuse). Il a quitté les États-Unis pour suivre Daniel Whisper, un bandit notoire, qui a débarqué à Londres avec quelques membres de sa bande pour dépouiller le diamantaire Silkerman des joyaux de la collection Dawn qu’il vient juste d’acheter.



Mais ce que n’avait pas prévu Whiss (le surnom de Whisper) c’est que la maison de Silkerman possède un passage secret par lequel les bijoux ont quitté la demeure pendant que Whiss et ses hommes y pénétraient.



En plus, au lieu de dire où sont planqués les bijoux, Silkerman préfère sauter sur le signal d’alarme, provoquant la fureur de Whiss qui l’abat sans sommation avant de s’enfuir, non sans tenter de récupérer le plan sur lequel travaillait Silkerman quand il est entré dans son bureau.



Mais un morceau du plan reste dans la main crispée du mort et, en plus, l’Ange va lui subtiliser son bout de papier avec une audace incroyable.



Sur le bout en sa possession, l’Ange comprend qu’il s’agit du plan d’une bâtisse surnommée la Maison Noire et dans laquelle doivent être cachés les bijoux recherchés.



Mais il lui faut mettre la main sur l’autre bout, tout en déjouant les plans de Whiss, mais également ceux de l’inspecteur Hartling, son ennemi juré, venu, lui aussi, en Angleterre, pour aider Scotland-Yard…



Deuxième épisode, donc, dans lequel on retrouve les trois personnages principaux de l’épisode liminaire : Edward Warency (normal, c’est le héros) ; Diana Deel (encore normal, c’est la compagne du héros) et l’inspecteur Hartling (toujours normal, c’est l’ennemi juré du héros)…



On a donc l’assurance de ce que l’on imaginait à la fin de l’épisode précédent, c’est que Hartling jouera, pour Warency, le rôle de Ganimard pour Arsène Lupin (ou de l’inspecteur Arthème Ladon pour Jack Desly ; ou l’inspecteur Silot pour Mandragore, deux gentlemen cambrioleurs nés de la plume d’Henry Musnik).



Bref, pas de grande originalité, donc, l’auteur reprend le schéma mis en place par son pair Leblanc, à ceci près que l’Ange ne semble voler que des voleurs, pour, en plus, restituer, à chaque fois, le produit de son vol et se contenter des récompenses.



Peu importe puisque l’on sait que le fascicule de 32 pages n’est pas le support idéal pour faire dans l’originalité, la concision inhérente à ce format obligeant les auteurs à rouler dans les rails de leurs prédécesseurs (ou bien d’avoir beaucoup d’ambition et de talent).



Le lecteur ne doit alors s’attendre qu’à des condensés d’aventures classiques menées par des personnages tout aussi classiques et, surtout, manichéens à souhait.



Un peu d’aventure, un peu d’action, une petite touche d’humour qui vient, comme souvent dans le genre, des échecs et des rages du policier ennemi, voilà quelle sera la recette des épisodes de l’Ange.



On y ajoute une touche féminine avec Diana Deel, féminine et féministe (pour l’époque) puisqu’elle ne se contente pas des rôles de potiches, mais sait aussi donner les coups, à mains nues ou armées…



Ce deuxième épisode démontre deux autres choses entrevues dans l’épisode liminaire :



1) La présence d’un indéniable plaisir de lecture.



2) la rapidité d’écriture et d’édition qui provoquent des petites erreurs dans les noms ou les prénoms (dans les versions d’origines).



Ainsi, dans l’épisode premier, le bandit changeait de prénom en cours de route. Ici, c’est l’inspecteur Hartling qui change de prénom par rapport au premier épisode, passant de Ralph à Kenneth (Kenneth qui était le second prénom donné au bandit dans le premier épisode). On ajoute également que la fille Silkerman se prénomme Norma et devient, à un moment, Dora…



Pas de quoi fouetter un chat (surtout dans la littérature fasciculaire qui en a vu de bien pires), mais quand même. À moins d’en faire un jeu : chercher l’erreur.



Au final, un second épisode plaisant, qui reprend les mêmes recettes que le premier et que l’on retrouvera probablement dans toute la série. Rien d’original, mais agréable à lire.
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L'attaque du Kansas Railway

J’arrive quasiment à la fin de la série « Les aventures de L’Ange » de Paul Tossel avec ce 22e et avant-dernier épisode : « L’attaque du Kansas-Railway »…



Pour rappel, L’Ange, de son vrai nom Edward Warency est un personnage qui apparaît dans 23 titres des plus de cinq cents composant la collection de fascicules de 32 pages « Mon Roman Policier » des éditions Ferenczi entre 1946 et 1957.



Il s’agit d’un voleur justicier ne dépouillant que les truands tout en aidant la police. Il est surnommé L’Ange à cause de sa bouille d’ange, de son éternel sourire, de ses cheveux blonds bouclés…



Il est souvent épaulé par sa compagne la belle et dangereuse Diane Deel. Et il est sans cesse poursuivi par l’inspecteur du F.B.I. Kenneth Hartling.



Quant à l’auteur, derrière le pseudonyme de Paul Tossel se cache Louis Roger Pelloussat qui écrivit un bon nombre de fascicules pour les diverses collections policières et aventures des éditions Ferenczi.



Deux bandes s’associent pour commettre le plus audacieux braquage jamais effectué : celui d’un train rempli d’or.



Edward Warency, alias L’Ange, mit au courant de ce projet décide d’embarquer dans ledit train afin d’assister aux événements et de chercher à en tirer profit.



Je n’ai pas grand-chose à dire de plus pour cet épisode que je n’ai déjà mentionné pour les 21 précédents tant la série est homogène et tous les titres possèdent les mêmes qualités et les mêmes défauts.



Pour les défauts, ils sont essentiellement inhérents au format court (des récits de moins de 10 000 mots), c’est-à-dire des intrigues simples, linéaires, des personnages peu fouillés, peu de rebondissements…



Pour les qualités : des récits qui se lisent vite (normal vu la taille), agréablement même s’ils ne marqueront pas les lecteurs.



On notera la finesse de l’auteur qui parvient, dans chaque épisode, à présenter son personnage sans se répéter, par des modes narratifs différents : le narrateur omniscient qui explique qui est L’Ange ; par les dialogues de personnages évoquant L’Ange ; ou par d’autres manières suffisamment subtiles pour ne pas être redondantes.



On pourra également noter la place de la femme, notamment à travers le personnage de Diana Deel, une femme forcément belle, certes, mais qui peut s’avérer dangereuse et qui n’hésite pas à utiliser des armes à feu pour se débarrasser des ennemis.



Pour le reste, on peut avancer la plume agréable de l’auteur et la maîtrise du format puisqu’il ne cherche jamais à produire plus que celui-ci ne peut lui permettre.



Au final, un récit dans la veine de tous ceux composant la série : rapide et agréable à lire à défaut d’être inoubliable.
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Les aventures de l'Ange, tome 16 : Le templ..

Je poursuis ma lecture des aventures d’Edward Warency, alias L’Ange, avec une 16e aventure titrée « Le Temple du Néant ».



Pour rappel, Edward Warency est un voleur qui ne s’attaque qu’aux gangsters afin de se remplir les poches en les dépouillant de leurs biens mal acquis. Quand il le peut, il rend l’argent aux victimes. Son visage fin et toujours souriant, ses boucles blondes lui ont valu son surnom. Il est toujours aidé par sa compagne, la belle et dangereuse Diana Deel.



Enfin, il est sans cesse poursuivi par l’inspecteur Kenneth HArtling, un homme avec qui il fit une partie de ses études…



Les titres de la série sont signés Paul Tossel, un pseudonyme du prolifique Louis-Roger Pelloussat (1911-1980) un auteur qui destina l’entièreté de sa production fasciculaires aux collections des éditions Ferenczi.



D’ailleurs, c’est dans la collection de fascicules de 32 pages « Mon Roman Policier » des Éditions Ferenczi, que l’on découvre, dans les 560 titres publiés entre 1942 et 1958, 23 récits mettant en scène Edward Warency.



Le personnage apparaît en 1946.



« Le Temple du Néant » est paru en 1955.



James Hawking est un voleur qui s’est mis au vert dans les alentours de Darkmore où il repère un manoir occupé par un vieux couple. Il se dit qu’il y trouvera des choses intéressantes et que les occupants ne lui poseront pas de problème. Erreur, car, une fois dans le manoir, il se rend compte que le fameux couple est composé de fieffées canailles qui manigancent de drôles de choses et ne reculent pas devant le meurtre.



Bien qu’il soit parvenu à s’échapper non sans avoir tué deux hommes au service du couple, Hawking se fait arrêter par la police et tombe sous l’inculpation de vol et de meurtres sans pouvoir prouver son innocence ni la culpabilité des maîtres de Darkmore.



Condamné à la potence, il ne lui reste plus, pour espoir, que l’intervention d’Edward Warency, alias L’Ange, qu’il est parvenu à faire prévenir…



Si l’on retrouve, comme à chaque fois, les trois personnages principaux de la série, c’est-à-dire L’Ange, Diana Deel et l’inspecteur Hartling, cet épisode de 9 400 mots change un peu de tous les précédents du fait que ce fameux trio n’apparaît que très tardivement et du coup très peu dans l’histoire.



Effectivement, la plus grosse partie de l’épisode est dévolue aux mésaventures de James Hawking, au piège dans lequel il est tombé.



Une fois celui-ci condamné, il ne reste que peu de place aux actions de L’Ange, qui seront d’ailleurs réduites à leur portion congrue.



Pour autant, l’épisode reste plaisant à lire et, comme à chaque fois, est dénué de temps mort.



L’auteur profite du final pour faire en sorte qu’une nouvelle fois le policier arrête un méchant grâce à L’Ange, mais pour qu’il reste ridicule tout de même puisque floué par celui qui l’a aidé.



On notera une nouvelle fois que Paul Tossel, malgré la concision de ces épisodes et contrairement à la plupart des auteurs œuvrant dans le monde du fascicule, prend le temps de décrire assez précisément certains de ses personnages (surtout les secondaires).



Au final, un épisode tout aussi plaisant que les précédents même si L’Ange y est moins présent.



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Les aventures de l'Ange, tome 7 : Le mort n..

La littérature populaire regorge de mauvais garçons.



Si certains sont vraiment très méchants à l’image de Fantômas de Marcel Allain et Pierre Souvestre ou de Zigomar de Léon Sazie.



Mais, la plupart du temps, bien qu’ayant choisi le mauvais côté de la Loi, les héros de papier n’en étaient pas moins des justiciers, des patriotes et des hommes d’honneur comme purent l’être Arsène Lupin de Maurice Leblanc, John Strobbins de José Moselli ou encore Mandragore d’Henry Musnik.



Voleurs, oui, mais meurtriers, jamais, ou alors uniquement pour se défendre et seulement envers des êtres vils et vicieux… et encore.



Voleurs, oui, mais avec une éthique et sans jamais s’attaquer à des pauvres ou à des innocents… toujours à d’autres criminels bien plus fourbes qu’eux.



Et cette définition du gentil criminel n’a jamais été si bien portée par Edward Warency, un personnage créé par Louis Roger Pelloussat (1911-1980) qui, sous le pseudonyme de Paul Tossel, signa pour le compte des éditions Ferenczi et pour abreuver la collection fasciculaire policière « Mon Roman Policier » 23 récits qui furent publiés entre 1946 et 1957 et qui s’éparpillèrent dans les plus de 500 titres de la collection.



Edward Warency n’a jamais si bien porté le costume du gentil criminel qu’il ne s’attaque qu’à de très vilains confrères en les dépouillant de leurs gains pour, la plupart du temps, les restituer à leurs propriétaires d’origine.



Et il correspond si bien à l’image de l’ange sous couvert de démon que son surnom, du fait de sa bouille angélique, de ses cheveux blonds bouclés et de ses traits fins, n’est autre que L’Ange.



L’Ange vivra donc 23 aventures sous forme de fascicules de 32 pages contenant des récits indépendants d’un peu moins de 9 000 mots.



« Le mort n’était pas attendu » est la 7e aventure d’Edward Warency. Elle est initialement parue en 1952 et est le 209e titre de la collection « Mon Roman Policier ».



Deux hommes, une femme, dans une cabane au sein des Rocheuses qui attendent le passage d’un avion devant larguer un précieux colis.



À l’ouverture du colis réceptionné, surprise : le pilote de l’avion est tassé, mort, dans le paquet.



Mais qui pilotait ?



Un inconnu pénètre alors dans le cabanon, arme aux poings, il s’agit d’Edward Warency, surnommé L’Ange, qui a décidé de s’intéresser de près à leurs activités illégales et rémunératrices.



Il a ainsi appris que le chef, surnommé le Chinois, a fait liquider le pilote, car il renseignait l’inspecteur Hartling et a décidé de s’infiltrer dans l’avion puis, après le largage du colis, de forcer le pilote à atterrir afin de surprendre au nid les méchants contrebandiers…



On retrouve donc L’Ange dans une nouvelle aventure qui débute au sein des Rocheuses, en pleines neiges, avec un cadavre dans un colis.



Petite aventure, comme les autres, d’ailleurs, à laquelle vont bien entendu participer sa compagne Diana Deel et son ennemi juré, l’inspecteur Hartling.



Le récit n’a rien d’original, un format si court n’aide pas à innover, et s’appuie sur des rebondissements attendus et peu crédibles, mais habituels du genre du méchant qui tient en son pouvoir le gentil et qui, au lieu de l’abattre immédiatement de sang-froid pour s’en débarrasser, préfère utiliser une autre méthode, moins directe, moins rapide et, surtout, qui va laisser la possibilité de s’en sortir au héros.



Pour le reste, malgré le classicisme du récit et des rebondissements, ainsi que de la plume de l’auteur, l’ensemble est suffisamment bien mené pour que le lecteur ne s’ennuie pas (car, oui, on peut s’ennuyer même sur seulement 9 000 mots), mais, qu’en plus, il prenne un réel plaisir à la lecture.



Pas de la grande littérature, pas même de l’excellente littérature, mais juste de la littérature de divertissement qui n’a d’autre but que de combler agréablement un petit moment creux.



Au final, un épisode dans les veines des précédents, qui remplit correctement son office en proposant un agréable petit moment de lecture.
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Les aventures de l'Ange, tome 6 : L'homme d..

« L’homme du Nebraska » est un fascicule de 32 pages publié en 1952 dans la collection « Mon Roman Policier » des éditions Ferenczi qui compte plus de 500 titres signés d’auteurs divers.



Mais « L’homme du Nebraska » est aussi un titre signé par Paul Tossel, un pseudonyme de Louis Roger Pelloussat (1911-1980), un auteur prolifique de la littérature populaire dont l’entièreté de la production sous son nom ou les pseudonymes de Paul Tossel et Gabriel Gay fut destinée aux collections aventures et policières des éditions Ferenczi.



Mais, surtout, « L’homme du Nebraska » est une aventure d’Edward Warency, surnommé L’Ange, de par sa bouille d’ange et sa chevelure bouclée, un gentleman cambrioleur new-yorkais d’un genre particulier puisqu’il ne vide les poches que des brigands et voleurs afin de les délester de leur butin.



Il a pour ennemi juré l’inspecteur Hartling, un ancien collègue de collège, qui a juré de l’arrêter.



« L’homme du Nebraska » est la 6e aventure de L’Ange (sur 23 aventures disséminées dans la collection « Mon Roman Policier) .



L’Ange est sollicité par l’inspecteur Hartling pour mettre la main sur la cargaison de lingots d’or, de bank-notes et de documents importants du yacht Rex Jackson sur lequel se sont enfuis les dirigeants véreux d’une grande compagnie maritime.



Si Edward Warency refuse la proposition, il décide cependant d’agir à son compte et de retrouver ladite cargaison pour se renflouer un peu.



C’est exactement ce sur quoi misait l’inspecteur Hartling en lui parlant de l’or. Il ne lui reste plus qu’à surveiller L’Ange pour espérer retrouver les fuyards, le trésor et les documents.



Mais Edward Warency n’est pas homme que l’on file facilement…



Encore un épisode qui navigue dans l’espionnage avec cette recherche de documents importants en plus de l’or et de l’argent.



La série ne cesse d’aborder le sujet depuis ses débuts une inspiration née du contexte historique d’un récit écrit dans les années qui suivirent la fin de la Seconde Guerre mondiale.



Au passage, on peut être surpris par le rythme de publication des aventures de L’Ange, du moins pour ces premiers épisodes, puisque les 3 premiers se suivent à un trimestre d’écart, environ, alors que le 4e n’est publié que plus de 3 ans après le précédent et que les deux suivants sont espacés d’environ un an…



Ceci s’explique par le fait que Paul Tossel ne signe pas que des aventures de L’Ange pour cette collection Ferenczi et entre deux aventures d’Edward Warency, sont publiés parfois plusieurs récits de l’auteur dénué de son personnage récurrent.



D’ailleurs, Paul Tossel mettra presque 10 ans pour faire publier les 23 aventures de L’Ange.



Petit épisode que celui-ci, 8 500 mots, dont l’intrigue est forcément simple et linéaire (comme dans tous les fascicules de 32 pages ou presque), mais dans lequel l’auteur n’hésite pas à faire quelques descriptions légères des différents personnages et, surtout, à présenter L’Ange, également et surtout dans sa ligne de conduite pour les lecteurs qui auraient loupé les épisodes précédents.



Pour le reste, du classique, dans lequel on retrouve plus du John Strobbins de José Moselli que du Arsène Lupin de Maurice Leblanc, car, si Edward Warency n’est pas dénué de classe et qu’il peut naviguer dans les hautes sphères, il est plus souvent confronté à la lie de la société.



Rien de neuf, donc, mais un récit maîtrisé, respectant les codes du genre et mené d’une plume fluide et agréable.



Une nouvelle fois, même si elle est un peu en retrait, Diana Deel, la partenaire de L’Ange, a un rôle fort et important qui tranche avec la place usuelle de la femme dans la littérature populaire policière de l’époque qui s’avérait foncièrement machiste.



Au final, épisode court et agréable qui, une nouvelle fois, ne révolutionne pas le genre, mais qui remplit allègrement son office…
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Les aventures de l'Ange, tome 1 : L'Ange

Depuis le succès d’Arsène Lupin de Maurice Leblanc, au tout début des années 1900, la littérature populaire a vu pulluler les gentlemen cambrioleurs plus ou moins calqués sur le personnage initial (qui, lui-même, était probablement inspiré d’autres héros de la littérature l’ayant précédé).



La littérature fasciculaire est une paralittérature qui s’appuie encore plus facilement sur des héros déjà ancrés dans l’imaginaire des lecteurs du fait de la nécessité d’écrire vite et de séduire le public encore plus rapidement, mais avec moins de mots pour obtenir ce résultat.



Ainsi, en proposant un héros qui résonne déjà dans les esprits, en empruntant à leurs pairs un physique, un caractère, une profession, les auteurs de récits fasciculaires peuvent ainsi développer plus rapidement des histoires tout en ayant besoin de moins d’espace pour dessiner leur héros.



C’est ainsi que l’on vit apparaître des écrivains tels Henry Musnik, Jean d’Auffargis, Frédéric Sipline, Edward Brooker et consorts proposèrent, en leurs temps, leur vision du gentleman cambrioleur dans les personnages de Mandragore, Robert Lacelles, Jack Desly, Théodore Rouma, Tancrède Ardant, Mister Nobody… et j’en passe et des meilleurs ou des pires.



En 1946 pour abreuver la collection de fascicules de 32 pages « Mon Roman Policier » des éditions Ferenczi, Louis François Roger Pelloussat développa, sous le pseudonyme de Paul Tossel, sa propre vision avec son héros Edward Warency, surnommé l’Ange, car il a tout simplement une gueule d’ange.



L’Ange, entre 1946 et 1957, vécut 21 aventures au sein de cette collection.



En ce qui concerne l’auteur, L. R. Pelloussat (1911-1980), il destina toute sa production aux éditions Ferenczi, pour les collections Aventures et, le plus souvent, policières, que ce soit sous son nom ou les pseudonymes de Paul Tossel ou Gabriel Gay.



À la gare de Londres, un homme suit un des passagers jusque dans des ruelles sombres où il décide alors de l’abattre, mais les balles ne semblent pas avoir d’emprises sur l’individu, qui l’étale d’un coup de poing. L’assassin vient de faire connaissance avec Edward Warency, surnommé l’Ange, un cambrioleur que son patron lui avait demandé de tuer.



Car, Tom Burgler, ledit patron, se méfie de l’Ange d’autant plus qu’il lui a pris sa femme ainsi que les bijoux de lady Hartfall que le voleur convoitait.



Aussi, l’Anga a-t-il fait le voyage depuis les États-Unis pour récupérer les pierres et se venger du bandit…



Le lecteur fait donc la connaissance avec Edward Warency, surnommé l’Ange, car il a une gueule d’ange, dans une scène liminaire volontairement floue, dans laquelle, au départ, on ne peut identifier le gentil du méchant, voire même s’il y a un gentil dans l’histoire.



Puis suit la confrontation entre L’Ange et Tom Burgler et là tout devient clair.



Clair que l’Ange est le gentil de l’histoire.



Clair que l’Ange est intelligent.



Clair que l’Ange est courageux.



Clair que l’Ange est un voleur.



Clair que l’Ange échafaude des plans à plus ou moins long terme.



Clair, quelques lignes plus tard, qu’il aura pour ennemi juré l’inspecteur Hartling, avec qui il fit ses études.



Autant dire qu’il n’y a rien de neuf dans cette aventure, ni dans le personnage, mais on n’en attend pas tant d’un récit fasciculaire de 32 pages, ni d’un texte de 9 300 mots.



Rien d’étonnant, donc, qu’un auteur s’appuie sur un héros connu pour développer son personnage ni que les récits qu’ils proposent ne soient pas ambitieux ni dans la narration, ni dans l’intrigue, ni même dans le style.



Pourtant, force est de reconnaître que, malgré le plan un peu tiré par les cheveux de l’Ange, cette première aventure n’est pas déplaisante à lire et donne même envie de retrouver le personnage dans une autre histoire pour faire plus ample connaissance avec lui.



J’avais découvert la plume de L. R. Pelloussat, récemment, dans un récit écrit une dizaine d’années auparavant et lui avait trouvé un manque de maturité qui semble ici s’être bien atténuée comme quoi, pour écrire mieux il faut écrire plus et plus encore.



Avec ce premier épisode, l’auteur pose donc les jalons certes usités, mais je serais tenté de dire nécessaires à sa série, une série qui s’étendra sur plus d’une décennie c’est donc dire si on devrait assister, au fur et à mesure, à une amélioration du style de l’auteur voire également des personnages.



On notera tout de même, dans la version d’origine, quelques petites erreurs dues à un manque de relecture, comme le changement de prénom, en cours de route, de Burgler qui, d’abord se prénomme Kenneth, puis, ensuite, pour le reste du récit, Tom…



Au final, un premier récit qui ne révolutionnera certes pas le genre, mais qui donne envie de découvrir plus amplement le personnage et la plume de l’auteur et pour un fascicule de 32 pages, c’est déjà un premier pari réussi.
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Les aventures de L'Ange, tome 15 : Mannequi..

La littérature policière a toujours regorgé de voleurs au grand cœur, à la fois Robin des Bois, justicier et redresseur de torts…



La littérature fasciculaire étant à l’image de sa grande sœur, rien d’étonnant que celle-ci voit pulluler le même genre de personnage.



Ainsi, les adeptes d’Arsène Lupin virent le jour à travers des récits courts (comme leur pair) que ce soit dans des journaux et magazines ou dans des collections fasciculaires.



John Strobbins ou le baron Stromboli, de José Moselli ; Théodore Rouma, de Jean d’Auffargis ; Mister Nobody, d’Edward Brooker, en passant par Jack Desly, Robert Lacelles, Mandragore d’Henry Musnik et bien d’autres encore.



Dans la collection de fascicules de 32 pages « Mon Roman Policier » des Éditions Ferenczi, on découvre, dans les 560 titres publiés entre 1942 et 1958, 23 récits mettant en scène Edward Warency, surnommé L’Ange, du fait de sa chevelure bouclée et de son visage jeune et sympathique sans cesse orné d’un sourire, un voleur qui ne s’attaque qu’aux gangsters pour leur reprendre ce qu’ils ont volé et, quand il le peut, reverser l’argent à leur propriétaire d’origine.



Ces aventures sont signées Paul Tossel, un pseudonyme de l’auteur Louis-Roger Pelloussat (1911-1980) qui destina toute sa production, signée de son nom, du pseudonyme déjà cité ou de celui de Gabriel Gay, aux diverses collections d’aventures ou policières des éditions Ferenczi.



Edward Warency apparaît en 1946.



« Mannequins pour Yokohama » est la 15e aventure de L’Ange, elle est parue en 1954.



Edward Warency se retrouve à nouveau en lutte avec l’inspecteur Kenneth Hartling pour chasser un gangster faisant dans la traite de blanches et qui, pour effaroucher L’Ange, lui a envoyé la main d’un de ses indics dans une boîte. Le trafiquant recrutant ses proies via des annonces pour du mannequinat à l’étranger dans des journaux, Edward Warency décide d’utiliser sa compagne Diana Deel pour infiltrer l’organisation…



On retrouve donc dans cet épisode la Sainte Trinité inhérente à chaque opus de la série à savoir Edward Warency, Diana Deel et Kenneth Hartling.



Si les personnages sont les mêmes, les recettes également puisqu’encore une fois l’inspecteur va vouloir arrêter L’Ange, mais celui-ci, tout en aidant le policier à arrêter le trafiquant de chair, va en profiter pour se servir au nez et à la barbe de tout le monde.



Alors, certes, rien de nouveau dans cet épisode de 9 500 mots, mais un récit tout de même agréable à lire, du fait de sa concision et, donc, d’un manque de temps mort.



Au final, un épisode dans la droite lignée des précédents. Facile et agréable à lire.



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Les aventures de l'Ange, tome 11 : Danger d..

Dans les collections fasciculaires policières du siècle précédent, parmi les dizaines voire les centaines de titres les composant, il n’était pas rare de retrouver certains personnages dans plusieurs récits, voire plusieurs dizaines de récits.



C’est le cas dans l’une des dernières grandes collections de fascicules policiers : « Mon Roman Policier » des éditions Ferenczi, qui, entre 1942 et 1959, proposent 560 titres aux lecteurs.



J’ai déjà évoqué, dans cette même collection, les plus de 40 titres signés Charles Richebourg et mettant en scène le commissaire Odilon Quentin ou encore les 5 enquêtes du Père Leboeuf de Léo Frachet, celles de l’inspecteur Gaspin, du détective Yves Michelot et du cambrioleur Robert Lacelles de Claude Ascain.



Et j’ai aussi abordé les aventures d’Edward Warency, alias L’Ange, un personnage né de la plume de Paul Tossel, de son vrai nom Louis-Roger Pelloussat (1911-1980).



Pour rappel, dans cette fameuse collection, on retrouve une trentaine de titres signés Paul Tossel dont 23 mettent en scène L’Ange, un voleur qui ne s’en prend qu’aux truands, qu’il déleste de leurs biens mal acquis dont ils ne profiteront jamais.



Il est épaulé dans cette entreprise par la belle et dangereuse Diana Deel et est poursuivi par son ennemi juré, l’inspecteur Hartling…



Ses aventures s’étalent entre 1946 et 1957.



« Danger de mort » est la 11e aventure d’Edward Warency et fut publiée sous la forme d’un fascicule de 32 pages en 1953.



Diana Deel est victime d’un attentat, la roue de sa voiture a été sabotée et, lors d’un virage, en montagne, son véhicule sort de la route et s’écrase en contrebas. Heureusement, elle a été éjectée et est parvenue à s’accrocher à des arbustes.



Encore plus heureusement, l’inspecteur Hartling, qui la surveillait et la suivait, parvient à la tirer d’une mort certaine.



Reconnaissant, Edward WArency accepte de collaborer avec l’inspecteur Hartling pour récupérer deux coffres contenant de précieux documents et des bijoux, coffres cachés des années auparavant par Iliana Fobb avant qu’elle ne soit arrêtée. Celle-ci, depuis, a été libérée et elle va forcément chercher à récupérer les deux coffres…



Mais, entre le fait que les deux partenaires vont chercher à se duper et qu’Iliana est plus intelligente et dangereuse que prévu, les choses risquent de dégénérer…



On retrouve donc toute la clique : L’Ange, Diana Deel et Hartling, dans une nouvelle aventure, la 11e.



Dans ce récit de 9 700 mots, l’auteur reprend toutes ses recettes : la rivalité entre Hartling et Warency, un peu d’espionnage à base de documents précieux, un peu de bijoux, des coffres contenant tout cela, des truands prêts à tout, de l’action, le tout dans une histoire qui se jouer sur un court laps de temps.



Rien de nouveau, donc, mais pourquoi changer une équipe qui gagne ?



On sait qu’un auteur non téméraire ne va pas chercher à innover dans un format aussi court que celui du fascicule de 32 pages. D’ailleurs, très rares ont été les auteurs qui ont pris un tel risque même si certains y sont parvenus avec brio.



Mais, quand on doit écrire court, beaucoup et vite, rien de tel que de s’appuyer sur des bases et des personnages que l’on maîtrise.



Et puis, dans une telle collection où se côtoient tant de titres d’auteurs différents, peu de risque de lasser le lecteur (les 23 aventures s’étalent sur 11 ans)…



Aussi, ne recherchera-t-on pas de l’originalité dans de tels récits, mais juste un plaisir de lecture, même si ce plaisir est limité.



Du faire de la concision du texte, le lecteur n’a pas le temps de s’ennuyer et, s’il connaît déjà les personnages, le plaisir de les retrouver masque la redondance des intrigues.



Et, comme l’auteur, en plus, fait preuve d’une plume fluide et agréable, le contrat est forcément rempli.



Au final, petit texte, petites aventures, mais plaisir de lecture réel. Que demander de plus ?
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Les aventures de l'Ange, tome 14 : La Pieuvre

Petit résumé des épisodes précédents :



Entre le milieu des années 1940 et la fin des années 1950 les éditions Ferenczi proposèrent aux lecteurs l’une des dernières grandes collections de la littérature fasciculaire (l’avènement du livre de poche à la fin des années 50 eut raison de ce format) : « Mon Roman Policier » une collection de 550 fascicules de 32 pages contenant des récits policiers d’environ 10 000 mots et signés de divers auteurs.



Dans le lot, entre 1946 et 1957, 23 titres mettaient en scène le personnage d’Edward Warency, un voleur ne s’attaquant qu’aux grands criminels pour les dépouiller de leurs biens mal acquis (pour souvent les restituer à leurs légitimes propriétaires). Son surnom, L’Ange, à cause de sa bouille ronde, de son éternel sourire et de ses cheveux blonds bouclés.



Les titres sont signés Paul Tossel, un pseudonyme de l’écrivain Louis-Roger Pelloussat (1911-1980).



Edward Warency a pour ennemi juré l’inspecteur Kenneth Hartling, qu’il fréquenta jadis au collège.



« La Pieuvre », paru en 1954, est la 14e aventure de L’Ange.



Une organisation criminelle dirigée par la mystérieuse Pieuvre vole des véhicules militaires pour les démanteler et les faire parvenir par cargos dans le monde entier et, notamment, à des puissances ennemies des États-Unis.



L’inspecteur Kenneth Hartling, sur la piste de la pieuvre, arrête le capitaine d’un des cargos, au grand dam d’Edward Warency qui voyait, en cet homme, l’occasion d’approcher la Pieuvre.



Comprenant que les hommes du capitaine vont tout faire pour le libérer, L’Ange suit le convoi des policiers chargés de le transférer et il assiste à l’attaque du fourgon…



Comme bien souvent dans la série (après guerre oblige) le sujet central de l’intrigue tourne autour de l’espionnage. Ici, c’est plutôt le trafic avec des pays ennemis, des pièces de véhicules militaires.



Si on retrouve dans cet épisode et Edward Warency et l’inspecteur Kenneth Hartling, pour une fois, la compagne de L’Ange, Diana Deel, est totalement absente.



L’auteur nous livre donc une petite aventure, dans la lignée des précédentes, qui a pour avantage de se lire agréablement à défaut de révolutionner un genre ou un format.



On ne demande de toute façon pas plus à cette série ni à cet auteur et on lit les aventures de L’Ange en connaissance de cause.



D’ailleurs, les aventures de L’Ange sont représentatives de la grande majorité des récits fasciculaires de l’époque (surtout ceux de 32 pages) c’est-à-dire de livrer des récits convenus, mais pas désagréables à lire. Seuls quelques auteurs ont poussé le bouchon plus loin, tels Charles Richebourg avec ses enquêtes du commissaire Odilon Quentin ou Maurice Lambert et celles de son inspecteur Machard ou son commissaire Mazère.



Au final, dans l’exacte lignée des épisodes précédents, ce récit se lit vite et bien, puis on passe au suivant.
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Les aventures de l'Ange, tome 13 : Le docum..

Je poursuis ma lecture des aventures d’Edward Warency, alias L’Ange, un personnage né de la plume de Paul Tossel, de son vrai nom Louis-Roger Pelloussat (1911-1980), un auteur de littérature fasciculaire dans les genres policiers et aventures.



Edward Warency vécut 23 aventures entre 1946 et 1957 sous la forme de fascicules de 32 pages disséminés dans l’immense collection « Mon Roman Policier » (550 titres environ) des éditions Ferenczi.



Pour rappel, Edward Warency est un voleur qui ne s’en prend qu’aux criminels qu’il dépouille de leurs biens mal acquis pour les restituer tout ou partie à leurs propriétaires. Il est surnommé l’Ange du fait de sa bonne bouille souriante et de ses cheveux blonds.



Il est épaulé par sa compagne la belle et dangereuse Diana Deel.



« Document vivant » est la 13e aventure de L’Ange. Elle est parue en 1954.



Edward Warency remarque une petite annonce dans le journal stipulant que l’on recherche des jeunes femmes blondes, de telle taille et telle allure pour de la propagande à l’étranger.



Mais, comme le lieu du casting appartient à un criminel notoire que Warency connaît, il est bien curieux de connaître le vrai but de cette recherche.



Aussi, il demande à Diana Deel, qui répond aux critères, d’aller se présenter au casting.



Mais celle-ci n’est pas sélectionnée, d’ailleurs, il n’y a qu’une seule femme de choisie et, selon Diana, à partir d’une mystérieuse photo.



Heureusement, elle a lié connaissance avec la jeune femme et espère bien apprendre par elle le vrai but de la manœuvre.



Mais celle-ci disparaît mystérieusement sans laisser d’adresse.



On retrouve donc Edward Warency, Diana Deel et leur ennemi juré l’inspecteur Kenneth Hartling dans cet épisode qui, une fois n’est pas coutume, plonge son intrigue dans le monde de l’espionnage.



L’Ange se retrouve mêlé à une histoire autour de la bombe H, à la fuite de documents, et, il nouvelle fois, il fera preuve de patriotisme sans oublier toutefois de remplir un peu ses poches au passage.



Rien de nouveau, donc, mais on sent depuis le début que ce n’est pas là le but de l’auteur.



Il se contente de livrer des petites histoires sur un canevas similaire, et qui sont, jusqu’ici, plutôt agréablement contées.



D’ailleurs, la redondance des épisodes (redondance relative) n’apparaît que si on enchaîne la lecture des aventures de L’Ange, ce qui ne pouvait pas être le cas lors de la parution initiale puisque les épisodes étaient suffisamment espacés (21 épisodes en 11 ans) pour ne pas lasser.



Au final, un épisode dans la veine des précédents. Plaisant à lire, sans prise de tête, mais sans originalité.
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Les aventures de l'Ange, tome 12 : Le vampi..

L’Ange est un personnage né de la plume de l’auteur Paul Tossel, de son vrai nom Louis-Roger Pelloussat (1911-1980), qui apparaît entre 1946 et 1957 dans 23 courtes aventures disséminées dans les 550 fascicules de la collection « Mon Roman Policier » des éditions Ferenczi…



Edward Warency est un voleur d’un genre particulier. Il ne s’attaque qu’aux grands criminels qu’il dépouille de leurs biens mal acquis afin de les restituer à leurs légitimes propriétaires non sans oublier de percevoir sa part en remerciement.



Il est accompagné de la belle et dangereuse Diana Deel et a pour ennemi juré un collègue d’étude, l’inspecteur Kenneth Hartling.



Edward Warency est surnommé L’Ange du fait de sa bouille candide et ronde et de ses cheveux blonds et bouclés…



« Le vampire de Falcomstone » est la 12e aventure de L’Ange et est initialement paru en 1954.



Edward Warency a rendu d’innombrables services sans jamais rien demander en retour. Aussi s’est-il fait, dans le milieu, si ce n’est des amis, du moins des gens redevables…



Aussi, quand il reçoit un message de l’un deux lui précisant qu’il y a matière à faire au manoir de Falcomstone un tel soir, il décide de s’y rendre. Mais avant, en cherchant à se renseigner sur les habitants du manoir, il apprend que son ennemi juré Kenneth Hartling s’intéresse également à eux. Prudent, en allant à Falcomstone, il décide de rendre visite à celui qui lui a envoyé le message. Mais celui-ci ne lui a rien envoyé.



Un piège ? Sûrement, mais, curieux et poussé par le goût de l’aventure, L’Ange décide d’aller à Falcomstone…



On retrouve donc L’Ange dans une courte aventure d’à peine plus de 9000 mots dans laquelle il va tomber sciemment dans un piège.



Certes, on se doute, format court oblige, que l’intrigue sera réduite et c’est forcément le cas. Un peu d’action, de réaction, et Warency, comme à chaque fois, ridiculisera Kenneth Hartling tout en s’en mettant plein les fouilles.



Rien de bien original, donc, dans ce titre, mais tel n’est pas non plus le but de l’auteur.



L’épisode est dans la lignée des précédents et se lit avec plaisir, mais il ne marquera pas l’histoire de la littérature, pas même celle de la Littérature Fasciculaire ni celle de la collection qui contient, dans le haut de son panier, la quarantaine d’enquêtes du commissaire Odilon Quentin de Charles Richebourg ou celles de l’inspecteur Lémoz de René Thomas (Louis Thomas Cervoni).



Au final, un épisode agréable à lire, n’en demandons pas plus, c’est déjà bien.
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La Brigade des 5, tome 6 : Les années 50

Poursuivons notre voyage dans la littérature populaire avec la collection « La Brigade des 5 » et son sixième volume consacré aux années 1950.



Pour rappel, la collection « La Brigade des 5 » propose des recueils contenant 5 récits autour de 5 personnages récurrents de la littérature populaire.



Après s’être concentré sur les premiers enquêteurs ou criminels de cette paralittérature, puis sur les premiers récurrents issus de la plume d’auteurs français, la collection traverse les décennies en commençant par les années 20, celle qui a vu l’émergence du format fasciculaire jusqu'aux années 1950 qui furent témoins de l'extinction du fascicule au profit du format poche qui fit son apparition en 1953 et qui gagna rapidement le cœur des lecteurs.



Et c'est cette ultime décennie qui est mise en avant dans ce sixième volume.



Et ce 6ème volume s'ouvre sur du lourd, du très lourd, le summum du fascicule policier.



On retrouve à la barre le commissaire Odilon Quentin, un personnage fort inspiré par Jules Maigret, mais qui apporte ici ses propres caractéristiques dont celle de laisser croire aux protagonistes qu'ils ont affaire à un type un peu benêt afin de les amadouer et de profiter qu'ils ne se méfient pas de lui pour obtenir les informations qu'il recherche.



Mais un fascicule policier n'a pas tant besoin d'un personnage fort que d'un auteur maîtrisant le genre policier et le format fasciculaire et Odilon Quentin est mené par la baguette d'un des meilleurs auteurs du diptyque "fascicule/policier" : Charles Richebourg...



Si personne ne sait désormais qui se cachait derrière ce pseudonyme et si la seule information que l'on a est qu'il signait également certains récits d'un autre pseudonyme, Désiré Charlus, une chose est certaine : l'auteur avait une qualité de plume indéniable et maîtrisait parfaitement le genre policier et le format fasciculaire.



Ainsi, chacune des 46 enquêtes menées par le commissaire Odilon Quentin est un chef d'œuvre du genre proposant à chaque fois une véritable enquête à hauteur humaine (le lecteur n'a jamais affaire à des crimes extraordinaires ou a des tueurs élaborés) menée par un policier humain.



Pas une seule faute de goût dans la carrière littéraire d'Odilon Quentin, à part, peut-être, de n'avoir pas s'être essayé au format roman. 



Du grand art !



Le second Brigadier est lui aussi inspiré de Jules Maigret dont il va jusqu'à partager le prénom : le commissaire Jules Troufflard.



Son auteur, René Byzance, est également connu pour avoir mit en scène un autre policier récurrent : Gonzague Gaveau alias Le Professeur.



René Byzance fait preuve ici, comme dans les enquêtes du Professeur, d'humour, mais Jules Troufflard est lui plus fouillé que son prédécesseur et ses enquêtes plus approfondies également.



« Le drame du Val de Cère », l'enquête du jour, est l'occasion pour l'auteur de confronter deux mondes, celui populaire de son héros, le commissaire Troufflard, à celui plus huppés des protagonistes de l'affaire. Mais c'est également l'occasion de proposer des personnages hauts en couleurs au service d'une enquête très plaisante à lire.



Et on enchaîne avec un troisième Brigadier ou une troupe de Brigadiers, puisqu'il s'agit d'une agence de détective, l'Agence Garnier et l'un des auteurs les plus performant dans le genre fascicule policier : J. A Flanigham.



De l'auteur, on ne sait rien, sauf qu'il développa plusieurs personnages récurrents, l'attachant journaliste Bill Disley, le charmant couple d'aventuriers Dick et Betty et... les membres de l'Agence Garnier.



Ces derniers n'apparurent qu'à 6 reprises, dans autant de numéro d'un magazine éphémère qui était destiné à recueillir leurs aventures.



On retrouve dans « Filles au rabais », l'enquête proposée, tout ce qui fit le talent de Flanigham : qualité de plume, art des incises de dialogues, maîtrise du genre policier...



Et même si les personnages sont un peu clichés, à l'instar du roman "Hardboiled" à l'américaine qui inspira tant l'auteur, l'ensemble s'avère très plaisant à lire.



On était dans le "Hardboiled", on y reste avec Lew Dolegan, un personnage né de la plume de Louis de la Hattais à qui l'on doit également les aventures de Jim Patterson alias Monsieur Silence.



Ici, on retrouve tout ce qui fait le genre singé (le "Hardboiled") qui inspira aussi bien Frédéric Dard et son San Antonio que Léo Malet et son Nestor Burma : un enquêteur beau gosse, qui prend des coups et en donne, des belles pépés dont certaines sont vénéneuses, de l'humour, du noir...



Rien de transcendant dans cette série plaisante à lire mais respectant un peu trop les règles du genre sans jamais les transcender.



Enfin, on clos le recueil, la décennie et le voyage dans le temps avec un voleur, cette fois-ci inspiré d'Arsène Lupin : Edward Warrency alias L'Ange.



Ce personnage né de la plume du prolifique Paul Tossel apparaît tout du long des années 50 (et depuis le milieu des années 1940) dans l'une des dernières grandes collections fasciculaires policières : « Mon Roman Policier » des éditions Ferenczi.



C'est la 23ème et dernière aventure de L'Ange qui a été sélectionnée pour clore la rétrospective : « Massacre pour trente millions ».



L'Ange est un voleur qui ne s'attaque qu'à des truands et les dépouille de leurs biens mal acquis. Il est épaulé par sa compagne la belle Diana Deel et pourchassé inlassablement par l'inspecteur Kenneth Hartling.



Du fait de la concision des récits, cette série ne propose rien de bien original et chaque épisode fonctionne sur le même principe du jeu du chat et de la souris ou du gendarme et du voleur. Cependant, l'ensemble est plaisant à lire à défaut d'être original tant par les intrigues que par la plume de l'auteur.



Et voilà, le voyage dans le temps est terminé.



On retrouvera probablement d'autres Brigadiers réunis sous d'autres caractéristiques communes que leur époque d'activités.
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Les aventures de l'Ange, tome 9 : Trafic en..

Edward Warency est un personnage né de la plume de l’écrivain Louis Roger Pelloussat dont il signa les aventures sous le pseudonyme de Paul Tossel.



Edward Warency, surnommé L’Ange parce qu’il a une bouille d’ange, est un voleur un peu particulier, car il ne s’en prend qu’aux truands, contrebandiers, assassins et autres criminels qu’il n’hésite pas à dépouiller tout en les livrant à la police pour, ensuite, rendre, leurs biens à leurs véritables propriétaires quand ceux-ci sont identifiables.



Il a pour partenaire la belle et dangereuse Diana Deel et pour ennemi juré l’inspecteur Hartling qu’il connut durant ses études.



Ses 23 aventures furent disséminées au sein des plus de 500 titres de la collection de fascicules de 32 pages « Mon Roman Policier » entre 1946 et 1947.



Quant à Louis Roger Pelloussat (1911-1980), il fut un prolifique auteur de récits fasciculaires policiers et d’aventures, qu’il signa Paul Tossel ou Gabriel Gay.



L’entièreté ou presque de sa production fut destinée aux éditions Ferenczi.



Le service de contre-espionnage américain demande à l’inspecteur Kenneth Hartling d’enquêter sur un trafiquant d’armes recruté pour servir d’agent de renseignements et livrer des armes aux tribus alliées en Orient.



Mais, ces derniers mois, des cargos transportant des armes américaines sont attaqués et pillés de leurs marchandises.



Le contre-espionnage se demande si leur agent ne joue pas double jeu et compte sur Hartling pour le découvrir et, le cas échéant, l’éliminer.



Hartling refuse, ne considérant pas ce travail comme étant dans ses cordes.



Alors, on lui présente un argument de poids pour le convaincre : une photo démontrant que l’agent en question a été récemment en contact avec Edward Warency, alias L’Ange, l’ennemi juré de l’inspecteur Kenneth Hartling…



Paul Tossel nous livre un récit d’aventures et d’espionnage de 9000 mots qui entre dans la ligne droite des précédents épisodes.



Tous les ingrédients et les personnages de la série sont présents :



Un poil d’humour, de l’aventure, un peu d’espionnage, le triumvirat : Edward Warency/Diana Deel/l’inspecteur Kenneth Hartling ; un inspecteur qui sera une nouvelle fois le dindon de la farce de l’Ange, mais qui bénéficiera tout de même de son aide pour mener à bien son enquête.



Rien de nouveau, donc, mais on ne demande pas à ce genre de récits, surtout dans ce format court, d’innover.



Paul Tossel nous propose donc un sympathique petit moment de lecture et c’est déjà pas si mal.



Au final, un épisode plaisant à défaut d’être inoubliable, mais l’on sait désormais à quoi s’attendre en lisant une aventure de L’Ange.
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