Pauline Delabroy-Allard

Certains connaitront peut-être parmi les lecteurs plus grands le nom de Cati Baur (Illustratrice de BD chez l'éditeur Rue de Sèvres notamment, avec l'adaptation de "Quatre filles" de Malika Ferdjoukh, récit ado).



"Aller bon train".

Le récit est plaisant, vu à hauteur d'une petite fille qui découvrira aussi le voyage de nuit en train.

C'est un long voyage pour une petite fille, on ne sait jamais si ces enfants ne vont pas tourner en rond, ronchonner, si il y a assez de livres, de jeux de voyage et de coloriage pour les occuper (et ainsi pouvoir s'occuper soi-même, chers parents - clin d'oeil complice-).

Où est leur doudou!?!



L'auteure Pauline Delabroy-Allard aura envie de nous raconter cette expérience fictive qui parlera aux grands et aux petits, dont l'intention pourrait au début peut-être passer un peu par dessus la tête de certains lecteurs qui ne se rappeleront plus ce que c'est que d'être un enfant et de supporter plusieurs heures sans bouger de sa place (sauf pour le pipi, évidemment).



La mère, la fille, partiront en vadrouille vers une destination inconnu et nous serons avec elle dans le train durant toute la durée de l'album.

C'est un moment complice.



C'est une voix extérieure à l'histoire qui racontera et qui se fera le relais des pensées, des impressions de la petite fille.



Il y a cette phrase consignée sur la quatrième de couverture : " Maman m'a demandé : Est-ce la destination qui compte ou bien le chemin parcouru?".

Ceci s'inspirera de "Dans un voyage ce n'est pas la destination qui compte mais toujours le chemin parcouru, et les détours surtout.".

C'est un dicton qui parlera aux plus grands, sans nul doute, comparant le chemin de la vie à une voie pleine d'expériences et de mésaventures à apprécier.

Ceci illustrera finalement bien le parcours en transport de cette petite fille qui ne se fixera pas seulement sur la destination pour trouver la patience nécéssaire à ce long voyage (elle est un peu petite), mais qui aura heureusement la chance de s'amuser un peu et de faire de belles rencontres.



Avec la rencontre d'une autre famille dans le train, une maman et sa fille, le temps ne passera plus de la même façon, mère et fille auront de quoi s'occuper et quelqu'un avec qui parler, rire.

On devine la complicité de deux mamans seules qui voyagent avec un enfant.



Nous verrons surtout les deux filles qui feront connaissance, s'inventeront des aventures sur un long terrain rempli d'espace à découvrir.

Seul, c'est le labyrinthe, à deux, c'est le terrain de jeux (et elles vont en faire des bêtises, ces chipies).

La complicité sera en effet double, parents-enfants et chacune n'aura plus l'impression de voyager parmi des étrangers.



L'album pourra permettre de préparer les enfants à un long voyage et de fixer avec eux des consignes.

Cet angle de l'aventure saisi, l'album sera beaucoup plus amusant et touchant.

Un long voyage en transport avec les enfants, l'organisation, leurs humeurs, cela peut être parfois pour un défi.

Une journée ordinaire remplie de petits événements et de grandes joies toutes simples et deux points de vue : celui d’une mère et de sa fille. A gauche, la mère en plan large ; à droite, la fille qui nous montre le monde à sa hauteur. Chaque petit texte commence par un son, et puis il y a les odeurs, les couleurs, les sensations de la vie de tous les jours. C’est tout doux, c’est plein d’un bel amour entre une mère et sa fille. Les illustrations sont chaudes, cotonneuses, avec un petit côté désuet. Bref, un album délicat et tendre : magnifique.

"Avec toi" est un album à deux voix. Une page pour la maman, une page pour la petite fille. Chacune décrit les petits moments du quotidien d'une journée type.



C'est tendre et beau. Les illustrations apportent un point de vue différent représenté de façon très subtil. Le style est doux et travaillé. Un album sublime sur l'amour maternel et l'amour filial.

Un très bel album, aux illustrations délicieusement rétro (elles m'ont fait penser à celles de "Noire comme le café, blanc comme la lune" de Pili Mandelbaum.



Nous découvrons ici la vie d'une maman seule avec sa fille. L'originalité de cet album est que l'histoire nous présente d'un côté le point de vue de la maman et de l'autre, le point de vue de la petite fille. C'est vraiment très intéressant.



Nous suivons ainsi ce duo le temps d'une journée, et c'est vraiment très tendre et émouvant.



J'ai un petit regret sur le choix de la police de caractère qui n'est pas très lisible et un peu "petite". Surtout que c'est un album avec beaucoup de texte.

Cet album relate une journée dans la vie d'une mère et de sa fille unique, qu'elle élève seule. Chaque moment de la journée est décrite à travers les regards successifs de l'une et de l'autre.



C'est un vrai bijou.



Tout d'abord en raison des possibilités qu'offre cette structure de récit à deux voix et qui sont finement exploitées. Les visions de la mère et de la fille sont parfois différentes - au moment des disputes, des regards portés sur l'environnement extérieu...r - mais parfois, aussi, il y a osmose, et une double page offre alors au lecteur à voir ces moments où le "je" et le "tu" s'entremêlent.



Le style est également très travaillé. Chaque paragraphe commence par un son qui marque chacune des protagonistes (une porte qui claque, un rideau de magasin qui remonte...) et de fait, l'autrice joue beaucoup avec les sonorités et les répétitions. Elle accorde une grande place à la poésie du quotidien et évoque les coeurs dessinés dans le creux des poignets avant la séparation quotidienne, les câlins matinaux dans le moelleux des couettes blanches... L'autrice saisit avec beaucoup de justesse cet amour mère-fille; cet amour envahissant et tendre à la fois.



L'illustration est l'oeuvre d'Hifumiyo, une Japonaise installée à Lyon. Le trait est à la fois travaillé et rétro, très détaillé et un brin naif. L'image sert le texte et souligne la structure à deux voix du récit.
Lien : http://livresetmioches.e-mon..

Une histoire à deux voix : la mère et l'enfant, sa fille. Des scènes de vie croquées avec beaucoup de tendresse. On sent la sécurité de l'enfant d'avoir une mère aimante et présente. La complicité transparaît à chaque page.



C'est une envie de se replonger dans l'enfance ou de s'identifier à la fillette pour l'enfant qui lira Avec toi.



Les illustrations ont un style et un rendu très doux qui soutiennent ces scènes de vie quotidienne pleines de gaieté.



Un album à lire et relire sans modération.

C'est un album amusant et on se demandera pour qui est l'album, pour le parent ou pour l'enfant.

Pour les deux?



L'aventure est une journée, de travail et d'école, développée en parallèle jusqu'au soir, avec maman et sa fille.

Elles se lèvent ensemble, traversent un bout de ville puis se séparent à l'école.

Tout est vu en double, page de vis à vis, vu et ressenti par maman puis en face par sa fille.

Chacune ne s'attachera pas aux mêmes détails, la maman aura le chrono dans la tête, le nez dans le guidon sans vélo. Les phrases courtes feront défiler les choses avec une maman qui ne doit pas être en retard. Des phrases courtes aussi pour l'enfant qui se laissera entrainer vers l'école et qui captera rapidement des images, des bruits, des odeurs.

Nous pourrons le vérifier à l'image.

Que fait maman quand elle est au travail? Nous le voyons.

Et sa fille?

Idem.



Les deux réalités sont un peu poreuses, avec des passerelles de pensées l'une pour l'autre, pendant la séparation et même après.

C'est un album utile pour des liens naturels, pour rassurer l'enfant( ou le parents s'accordera une sphère personnelle, peut être avec difficultés).

Nous penserons aussi surtout aux parents adoptifs par exemple ou aux familles dysfonctionnelles, pour qui la connexion ne sera pas forcément instantanée, qui auront besoin de créer du lien, une intimité, cet album pourrait être efficace.

Il y aura des choses qui feront sourire, d'une complicité à l'identique ou au contraire des images qui permettront de fixer des limites dans l'intimité, l'approche de la relation.

On y voit la maman prenant sa douche avec son enfant, ceci ne sera pas un

Exemple en emporte-pièce, forcément.

Hop, le duo continue, de la préparation d'un dessert d'un côté à un dernier petit jeu avant le dodo de l'autre.

Il y a les bonnes sensations de la dernière histoire pour maman, les rituels avant de se séparer, cela crée du souvenir et de l'attachement.

C'est plutôt bien aussi que l'enfant voit qu'il y a aussi un après pour l'adulte à son coucher car c'est ce que font les adultes, ils ont plus de temps car ils sont plus grands, plus résistants.

Ceci pourra peut-être ouvrir sur des échanges entre le parents lecteur et l'enfant à qui il lira l'album.

Il y aura plein de texte fait de phrases courtes et l'enfant prendra ce qu'il voudra, cela pourra être lu et relu, on le suppose.

On aime beaucoup les illustrations d'Hifumiyo, d'un ton doux et dans des tons chauds.

On aime.

Un très joli album, doux et poétique sur les relations mère-fille. Je l'ai adoré ! Pauline Delabroy-Allard a décidément pas fini de faire parler d'elle !
Lien : https://www.conseilslittéraire..

Après la rêverie, célébrons maintenant les petites joies du quotidien et l’amour d’un parent pour son enfant. Avec toi, c’est la relation incroyablement tendre et toute en émotion d’une maman pour sa fille, et les moments qu’elles partagent tous les jours. Du lever au coucher, en passant par le travail ou l’école, Pauline Delabroy-Allard nous fait entrer dans ce quotidien tout ce qu’il y a de plus banal et qui est pourtant ce qui compte le plus pour ces deux personnages. Un texte magnifique de douceur, où la mère et la fille s’expriment tour à tour, la première sur la page de gauche, la seconde sur celle de droite. Un procédé que l’on retrouve dans les illustrations d’HifuMiyo avec le point de vue de la maman et, en regard, celui de la petite fille dont on voit les événements à travers les yeux. Vous ne manquerez pas d’être fasciné par ses images, proches de la sérigraphie, dont j’ai particulièrement adoré le ton très paisible, moderne et nostalgique tout à la fois. Magnifique !
Lien : http://bobetjeanmichel.com/2..

Voilà un premier roman qui attire l’œil, notamment par la beauté de sa prose. Je pense que sur ce sujet, on est tombe tous d'accord. Ce récit sur la passion amoureuse n'a rien de très original en soi mais il est écrit comme jamais avec cette écriture captivante et sensuelle. C'est non seulement une lecture fiévreuse, qui saisit son lecteur, mais il est également d'une grande poésie. C'est une histoire d'amour fou entre deux femmes où les mots s'entrechoquent au même rythme qu'elles, alternant entre passion, fusion et confrontation.

« Ça raconte Sarah » c'est donc comme un cyclone de mots et d'émotions qui s'abat entre les deux protagonistes principales mais aussi du lecteur. Cependant, son manque d'originalité au niveau de l'intrigue atténue l’engouement et on n'est ni surpris ni totalement conquis...

Ça raconte Sarah, je savais que ça me ferait quelque chose.

Parce qu'on me l'avait dit, parce qu'on en a tellement parlé, parce que c'était l'unique roman présenté par les Editions de Minuit à la rentrée littéraire 2018, parce que ça raconte Sarah, et la narratrice, deux femmes amoureuses, deux femmes qui se révèlent autant qu'elles se torturent l'une et l'autre.



Çà raconte Sarah, c'est un drôle de petit livre.

Ça file comme un éclair, sans qu'on comprenne vraiment ce qu'on vient de traverser à travers sa plume nerveuse, fantasque, survolée, parcourue d'images aussi exotiques que frappantes. Ça interroge, ça chamboule, définitivement. Ça ne cherche pas à ménager son lecteur ou sa lectrice. Simplement à lui raconter la violence, l'absolu, et surtout la perte et l'infinité de façons dont on peut ne pas s'en remettre.



C'est l'histoire d'une narratrice sans nom, sans envies, sans but, dont Sarah débarque dans l'existence comme une explosion, renversant toutes ses idées préconçues et la propulsant dans une relation sublime, passionnelle, sans doute destinée à se fracasser à un moment ou à un autre.

Peu importe.

La seule chose qui compte, c'est Sarah, Sarah dangereuse, Sarah amoureuse, Sarah dont la présence devient vite indispensable à la narratrice éblouie.



La plume de l'autrice déploie une myriade de mots doux, de déclarations lyriques, de petits émerveillements intimes, mille et une façons de raconter la passion et l'art qu'elle a de faire croire à ceux dont elle s'empare qu'elle leur est unique et inédite. Et on est emporté, inévitablement. C'est énorme, cet amour, c'est excessif, presque toxique, mais on veut y croire malgré tout.



Survient la deuxième partie, celle de la maladie, de la disparition, de la destruction. La narratrice se perd. Le récit s'essouffle aussi un peu, à certains égards. On referme le roman hébété, perplexe, sans trop savoir quoi faire de cette histoire à la fois hors-normes et absurde dont on vient bien malgré soi de devenir protagoniste, à travers la fougue inouïe de la narratrice.



C'est un roman dont on voudrait parler avec d'autres. Le genre d'histoire qu'on ne peut pas aimer ou détester, mais qu'il faut simplement laisser décanter. Un récit en forme de choc. Une intrigue qui se veut impression davantage que leçon. Une proposition, furieuse, fervente, captivante à plus d'un égard. Un beau roman, vraiment.
Lien : https://mademoisellebouquine..

Ça raconte Sarah, ça raconte elles, ça raconte surtout "Elle", celle qui tombe sous le charme de Sarah. Ça raconte ses émotions passionnées, ça raconte son bonheur, sa joie, sa douleur, sa tristesse incommensurable. Ça raconte l'amour passion, celui qui prend tout sur son passage : les interdits, le conformisme, les préjugés, jusqu'à la raison. Ça raconte le meilleur et le pire. Ça raconte les sentiments dans ce qu'ils ont de plus pur, de plus transcendant et de plus destructeur. Ça raconte bien, ça raconte fort, ça raconte beau...

Écriture fébrile, viscérale, à un rythme suffocant.

C'est tout hélas ce que je retiendrais car la passion qui n'est pas de l'amour et ce depuis le début de ce roman est une longue très longue souffrance qu'on fii le livre soulagée !

Ca raconte Sarah c'est une histoire d'amour, entre deux femmes. Histoire d'amour trop fort, trop vif, histoires de latences et de passions, de silence et de déclaration. Le plume de Pauline Delabroy-Allard ne cesse jamais de me séduire. Je l'ai découverte à travers Enracinés, recueil de poésie en co-écriture avec sa sœur, mais je l'ai aimé à travers Sarah. La manière dont Sarah est peinte, dessiné, subjuguée par une plume au traits fins, qui fait du monde une drôle de poésie, déchirante. Les mots sont juste, précis, ils entament la chair et découpent le sentiment, laisse sur ma langue un arrière goût de sang. La sang de l'amour douceur et de l'amour douleur. Le sang de la passion qui épuise, attendris et détruit. Le sang d'une guerre, cœur contre cœur, corps contre corps, où personne ne ressort vainqueur. C'est une lecture envahissante et sublime, qui fais du bien autant que mal. Un peu comme Sarah au final.

Un livre fort, sur la passion devenue obsessionnelle, destructrice. Une histoire d'amour fusionnelle, en mouvement permanent, un va-et-vient de sentiments entre la narratrice et Sarah. Une première histoire d'amour. Beaucoup d'inconstance, de folie. Puis la fuite, le deuil de cette relation, de cette femme aux yeux de serpents. Poétique. Percutant. Magnifique.

Pas du tout convaincue par ce livre lu dans le cadre du prix Libraires en Seine.

Malgré toute l'énergie qu'y met l'auteur, et en dépit d'une histoire d'amour passionnelle entre la narratrice et la fameuse Sarah, ce récit en confession / lamentation tourne rapidement à vide et m'a paru long malgré le faible nombre de pages, d'abord en raison de tics littéraires vite pénibles (répétitions, micro-phrases scandées, name dropping en guise de vernis culturel), mais surtout parce que cette histoire, toute homosexuelle qu'elle est, sent le déjà lu et n'apporte pas grand chose. Et que de plus la deuxième partie ne m'a pas paru crédible.

Je ne retiens pas grand chose de ce livre qui a pourtant su toucher de nombreux lecteurs. On ne peut pas tout aimer!

C'est un livre que l'on referme sur la pointe des pieds...tant il nous laisse abasourdi. Il se lit d'une traite, en apnée, tant on asphyxie dans cette histoire, laquelle on a qu'une envie, connaître la fin, même si on se doute de l'issue.

L'auteure est allée très loin, dans les méandres de la folie que peut engendrer une passion (amoureuse). Car il ne s'agit pas là d'un amour, mais bien d'une passion, dans tout ce qu'elle a de plus beau et de plus dévastateur, telle ce vent de Trieste, la Bora.

Un livre dur, triste, beau, brûlant, cependant pas un coup de coeur car il a été trop douloureux pour moi, et j'aurai préféré une fin avec un peu plus d'espoir...

Est-ce un roman ou juste un long poème en miroir, aussi fulgurant dans sa première partie qu'étiré en longueur et en langueur sur la seconde quand Pauline Delabroy-Allard nous raconte Sarah ? J'hésite encore, mais j'ai tout dévoré d'un trait. C'est l'histoire d'une rencontre entre la narratrice et Sarah, Sarah qui parle trop fort, Sarah qui s'habille mal, Sarah qui avance dans le monde comme une enfant, Sarah qui lui fait aimer la musique classique, Sarah qui lit très, très lentement, Sarah qui est souvent franchement toxique - la lectrice ne s'y est pas trompée -, Sarah qui envahit tout. C'est l'histoire de l'allumette, l'urgence de la passion, de la peau, de l'autre, qui abolit tout le reste, qui rend déraisonnable et qui, oh mon dieu, ravage le corps et l'esprit quand tout s'arrête.

Quelle histoire, quelle plume. Il fallait autant de retenue que d'impudeur pour écrire un tel roman. Et quelle bonne idée que Trieste, ville mélancolique et intemporelle.

Un roman très particulier sur l'amour.

Passionnel et destructeur. Envoûtant et dévastateur. Ensorcelant et tempétueux.

Un amour plein de folie, tourbillonnant, mais épuisant et impossible, tellement éreintant qu'il finit par tuer.



Dans la première partie, l'écriture rapide met en exergue la folie et l'intensité ressentie par les personnages. Mais le style manque de finesse et de fluidité. Tout s'enchaîne trop hâtivement, on ne prend pas le temps de respirer, même si je me suis tout de même surprise à vouloir connaître la tournure que cette histoire prendrait.



En revanche, la suite m'a beaucoup moins séduite. La fuite, un périple à l'étranger pour tenter d'oublier. Fuir l'horreur de la maladie. Le rythme ici est beaucoup plus lent et nous emmène aux portes de la folie.

Je n'ai pas compris l'intérêt ni le sens de cette seconde partie qui m'a parue interminable.



Une lecture décevante pour ma part, je suis sûrement passée à côté de quelque chose.