Pénélope Bagieu

J’ai aimé découvrir au travers de ce roman graphique le parcours atypique de cette étonnante chanteuse. C’est toujours une joie de suivre le chemin de vie d’une femme qui traverse les difficultés et les préjugés pour dessiner un destin exceptionnel. Même si je n’ai pas eu un gros coup de cœur pour les dessins, le récit reste intéressant.

Une jeune femme esseulée sur un banc à Paris se demande comment elle a pu atterrir ici. Elle ne se souvient de RIEN... Eloïse Pinson finit par trouver son nom et son adresse dans le sac à main qui traîne à côté d'elle. Le lendemain, elle apprend qu'elle a un job de libraire. Le surlendemain, elle se découvre plutôt solitaire et sans passion pérenne... Plusieurs semaines passent sans qu'elle réussisse à se remémorer quoi que ce soit, obligée de vivre au jour le jour, tout en fouillant avec acharnement pour retrouver son passé.



C'est un album qui se lit rapidement et avec plaisir, mais qui n'a vraiment rien de très original, ni dans les dessins (style dessins de presse comme sait le faire Pénélope Bagieu) ni dans la narration. Le scénario tient la route, l'histoire est entraînante mais je n'y ai pas trouvé mon compte. D'autant que rien n'est vraiment résolu au final... Les élucubrations d'Eloise auraient pu être intéressantes, mais restent anecdotiques ; l'auto-enquête est survolée, comme les sujets abordés (famille, amitié, amnésie, solitude). Bref, un peu déçue, mais peut-être en attendais-je trop...

Une BD qui croque avec justesse et précision les affres d'une trentenaire pleine de doutes, un peu Bridget Jones mais tellement parisienne ... affligée d'une famille si différente d'elle et d'amis si proches, on suit avec jubilation Joséphine dans son parcours amoureux qui l'emmène vers la maturité (peut-être ... !)

Une bande dessinée à la hauteur de sa réputation ! Simple, clair et concis. L'ouvrage donne envie d'en savoir plus, de faire des recherches, découvrir des oeuvres. Les dessins sont simples mais efficaces.



Et il donne surtout envie de le faire lire à nos filles.



Des femmes à découvrir et redécouvrir. Mes filles de presque dix ans et douze ans l'ont lu et ont bien aimé. J'aime qu'elles puissent découvrir des destins forts de femmes qui se sont battues pour obtenir ce qu'elles veulent.

Coup de cœur !

Cette bd est incroyable ! Dresser le portrait de femmes de toutes les époques, de toutes la nationalités en seulement quelques pages c'est brillant. La plupart sont inconnues, et c'est ce qui fait la force de cette hommage. Inconnues, eg pourtant elles ont toutes accomplis des choses extraordinaires. Les dessins sont superbes, surtout les grandes planches à la fin de chaque portrait. C'est une bd hyper inspirante, émouvante, prenante, une vraie bouffée d'énergie féminine haute en couleur. Je voudrais que toutes le monde puissent lire cette bd, c'est une pépite !

Lu en 20222. A l'instar du premier volume, j'avais découvert - à ma grande honte - la plupart des figures féminines de cet album (hormis trois, dont Temple Grandin).

Des portraits peut-être plus étoffés que dans le tome 1, mais un humour toujours aussi irrésistible !

Pénélope Bagieu a pris son courage à deux mains pour nous adapter un roman jeunesse et en faire une bande dessinée de notre temps.

Le roman éponyme de Ronald Dahl prend un vrai coup de modernisme avec cette transposition.

Un petit garçon orphelin (c’est plutôt triste) et sa grand mère pas du tout traditionnelle, prête à toutes les aventures pour égayer le gamin.

C’est parti pour une chasse aux sorcières, celles qui ont quitté les pages des livres de contes pour envahir discrètement notre quotidien.

Les hasards de la vie les propulsent au milieu d’une grande réunion qui doit inaugurer de la prochaine chasse aux enfants.

Et voilà comment on peut nous passionner pour une aventure folle qui nous réserve bien des surprises.

Bien ancré dans notre temps, c’est une ballade fantaisiste qui nous permet de retrouver nos yeux d’enfants.

Le graphisme est vif, servi avec des couleurs franches et une mise en page dynamique.

Une bien belle excursion dépoussiérée dans l’univers des sorcières.

Penelope Bagieu je ne l'avais pas encore lu mais j'en avais beaucoup entendu parler car son Culottées est quand même ultra mis en avant, ce qu'on peut comprendre à la lecture.

C'est didactique et assez ludique avec un ton très actuel peu importe l'époque qu'elle retranscrit. Elle nous décrit le destins de femmes atypiques qui sont sorties d'une manière ou d'une autre du carcan qu'on voulait leur imposer. J'ai aimé la diversité de représentations de l'autrice, elle n'est pas restée bloquée en Europe par exemple, youpiiii. Elle invite au recul quand certaines vies ont été trop montrées sous un prisme négatif (je pense à l'impératrice chinoise Wu Zetian, par exemple), elle mêle des histoires plus personnelles et en marge, comme celle d'une femme à barbe, Clémentine Delait ou Giorgina Reid qui a "juste" passée des années à lutter contre l'érosion côtière à Montauk, avec des destins plus fulgurants de courage comme pour Leymah Gbowee, ou les sœurs Las Mariposas.

Cette diversité de destins choisis est vraiment un point fort qui évite de s'ennuyer ou d'y voir des similitudes. J'ai adoré découvrir une face plus perso de Tove Jansson que je ne connaissais que comme maman des Moomins, voir des sujets aussi divers que la trans identité, la politique, l'accouchement, le handicap... Je ne pourrais pas dire, ne faisant pas partie d'une minorité invisivilisée, si tout est bien traité, mais j'ai ressenti de la sororité et une infinie empathie mêlée d'admiration.

Petite note, certaines histoires parlent notamment de guerres et donc de crimes de guerre etc. On a de la transphobie à laquelle est confrontée une des héroïnes, donc on a pas mal de tw, tout cumulé. Attention.

Le style est très vivant, les palettes de couleur bien étudiées, j'ai bien accroché 👌❤️

Pour moi c'est une bonne lecture j'ai réservé la suite à la mediatheque.
Lien : https://www.instagram.com/p/..

Toujours aussi passionnant que le premier tome, mais cette fois ci avec des super héroïnes que je ne connaissais même pas de nom 🙈, c'est vraiment une leçon d'Histoire nécessaire et incroyable !



L'héritier de 10 ans est encore trop jeune pour découvrir cette duologie peps mais j'aime l'idée de transmettre ces destins de femmes oubliées, sous côtées même, dans une atmosphère mi humoristique mi sérieuse. L'humour au service de d'un sujet sérieux est toujours une bonne idée, c'est cette Histoire là qu'on retient plus facilement.

Très beau livre, nous présentant la biographie des femmes souvent oubliées par l'Histoire, qui sont pourtant impressionnantes de par leur conviction et leur choix.



Les dessins sont drôles tout en étant tendres. Le choix de la bande dessinée est original et permet de rendre l'objet du livre accessible au plus grand nombre.



Je lirai certainement le deuxième tome !

J'ai emprunté ce petit coffret à ma frangine, j'aime beaucoup les dessins et l'humour de Pénélope Bagieu et j'ai été servie avec la jolie Joséphine.



Trentenaire, célibataire sans enfant accompagnée dans la vie par son adoré chat dénommé BradPitt ! Rien que ça ! 🤣



Entre le boulot et les amis de Joséphine son quotidien est bien rempli, elle a cette façon bien à elle de procrastiner et c'est pour cela qu'on l'adore. Elle a le chic de toujours tomber sur des mecs et ses histoires d'amour sont dignes d'une série TV.



J'ai passé un agréable moment avec ces trois petits tomes. Les dessins sont lumineux et colorés, du pep's à la hauteur de notre héroïne.
Lien : https://leblogmathildebouqui..

En tombant sur cette bd, le titre "California dreamin" m'a tout de suite mis la chanson dans la tête... et c'est avec surprise que j'ai découvert les fabuleux débuts d'Ellen Cohen, figure emblématique du groupe "the mamas and the papas". J'aime toujours autant les dessins de Penelope B. Et j'ai adoré la manière dont cette histoire est racontée : par le prisme d'une des multiples personnes qui ont croisé Cass Elliott (nom de scène d'Ellen). Je ne suis habituellement pas portée sur les biopics musicaux, mais ici, ça se savoure comme un petit bonbon... j'aurais aimé en voir plus (peut être aller encore plus loin dans la vie de Cass), car la fin un peu abrupte m'a décontenancée, d'autant que malheureusement Cass Elliott est décédée jeune...

En tous les cas, une très agréable lecture, avec une suggestion à la fin du livre d'une playlist qui aurait presque mérité d'être en début de livre pour bien accompagner cette lecture!

Je recommande grandement :)

Les culottées sont-elles des femmes ayant du culot, de l'audace, ou bien sont-elles des femmes "qui portent la culotte" (combien je déteste cette expression misogyne) ? Les deux à la fois très certainement.

Ces quinze femmes dont Pénélope Bagieu raconte la vie en image se sont émancipées de leur condition féminine pour vivre pleinement leur destin : plusieurs époques, plusieurs pays, en politique, médecine, arts...

Ces héroïnes ne sont pas toutes célèbres, loin s'en faut, et les faire connaître me parait très important. Reste que j'ai l'impression de ne rien avoir retenu quelques jours après avoir refermé le livre. Les biographies sont condensées en quelques pages, et compte tenu de la richesse de toutes ces vies, cela me paraît trop court.

Ayant découvert Pénélope Bagieu par Culottées ou California Dreamin', j'ai été un peu déstabilisé par ce Cadavre exquis. J'ai longtemps cherché le rapport avec les surréalistes, pour finalement abandonner et me laisser bercer par le récit délicatement irrévérencieux et candidement féministe... Pas crédible pour 2 sous, l'histoire est -à mon avis- une sorte de pied-de-nez à une certaine société toujours très empreinte de phallocratie.



Zoé a 22 ans, elle est hôtesse dans les événements les plus divers, comme une foire au fromage ou le salon de l'auto. Elle en a marre, mais c'est sa vie. Elle rentre chez elle pour retrouver un beauf 100% lourdingue, à l'image de ceux qu'elle croise la journée. Elle va croiser un auteur qui va s'éprendre d'elle, car elle ne sait pas qui il est. En même temps, grâce à une poussée d'hormones, elle va lui rendre l'inspiration en devenant sa muse. La jalousie va aussi s'installer quand Zoé va croiser l'ex de l'écrivain, qui est aussi son éditrice.



Pénélope Bagieu montre que si on s'élève dans les manières et la "bonne" société, on retrouve quand même un peu les mêmes comportements hypocrites, macho et d'asservissement des femmes, ou d'une certaine catégorie de femmes. Un peu à l'instar de ces femmes qui ont été épargnées par Depardieu, pendant qu'il se vautrait dans la culotte de jeunes femmes qui n'osaient rien dire. Pénélope Bagieu ne va pas aussi loin dans l'exploitation et l'asservissement des femmes, cela dit.



Si le trait est plaisant, le scénario reste un peu téléphoné. le tout se lit néanmoins sans peine.

J'ai beaucoup aimé cette histoire un peu "girly".

J'ai aimé les dessins des personnages et la "mise en scène" des planches.

J'ai lu la BD d'un coup car je trouvais l'histoire vraiment bien.



Par contre, quel dommage que la fin se termine ainsi, elle est rapide et baclée.

Il aurait été plus intéressant de faire un 2eme tome afin de donner à cette BD une fin correcte.

Il y a peu, je venais de terminer la lecture du roman Sacrées sorcières à mes enfants. Pour moi, il s'agissait d'une relecture, ayant dévoré à peu près tous les livres de Roald Dahl dans mon enfance. Quel plaisir donc de leur faire découvrir cet auteur ! Quelques jours plus tard, nous sommes tombés par hasard sur son adaptation en bande dessinée à la bibliothèque.

Mon fils me signale alors que ça valait bien la peine de lire tout le roman alors qu'il existait en BD, et que c'est quand même vachement mieux! Bon sur ce point nous ne sommes pas d'accord.

Personnellement, j'apprécie les bandes dessinées, mais sans plus ; pour moi, rien ne vaut un bon roman. Cependant, je comprends que pour un enfant de 7 ans, cela puisse sembler bien plus attrayant.

C'est là que réside tout le succès de cette adaptation. Autant j'ai pris plaisir à leur lire le roman, autant ils ont adoré lire la BD tout seuls comme des grands.

Il faut dire que cette adaptation est très réussie, pleine de vitalité, de couleurs et de dessins facilement lisibles et agréables. Le roman original est respecté dans les moindres détails, et l'ayant relu peu de temps auparavant, je peux affirmer que tout y est ! Une belle réussite donc, qui permet à un plus grand nombre de (re)découvrir ce classique.

Culottées de Pénélope Bagieu est bien plus qu'une simple bande dessinée ; c'est un hommage vibrant et nécessaire aux femmes extraordinaires qui ont défié les normes sociales et brisé les barrières tout au long de l'histoire. Dans ce premier tome, Bagieu présente une série de portraits de femmes courageuses et inspirantes, offrant ainsi une célébration de leur diversité et de leur détermination.



Ce qui rend Culottées si captivant, c'est la manière dont Bagieu donne vie à ces femmes remarquables à travers son style artistique distinctif et sa narration dynamique. Chaque histoire est racontée avec une énergie contagieuse et une touche d'humour, ce qui rend les protagonistes d'autant plus accessibles et attachants pour les lecteurs. Les illustrations vibrantes et expressives ajoutent une dimension visuelle à ces récits déjà riches en émotion et en impact.



L'une des forces majeures de Culottées réside dans sa diversité. Bagieu met en lumière des femmes issues de différents horizons géographiques, culturels et socio-économiques, offrant ainsi une représentation véritablement globale de la force féminine à travers les âges. Que ce soit une chanteuse, une impératrice chinoise ou une assistante sociale, chaque histoire inspire et éclaire d'une manière unique.



De plus, Culottées parvient à mettre en lumière les luttes et les triomphes de ces femmes tout en abordant des thèmes universels tels que le courage, la résilience et la persévérance. Les lecteurs de tous âges et de tous horizons peuvent trouver une source d'inspiration dans les récits de ces femmes qui ont refusé de se plier aux attentes sociales et qui ont poursuivi leurs rêves malgré les obstacles.



Cependant, bien que Culottées soit indéniablement une oeuvre puissante et engageante, il est important de noter que ce premier tome ne couvre qu'une sélection de femmes parmi tant d'autres qui méritent d'être célébrées. On peut espérer que les futurs volumes de la série continueront à explorer et à mettre en lumière une gamme encore plus large de figures féminines inspirantes.

Mary Temple Grandin, née dans les années 40, diagnostiquée autiste, dont la différence lui confère une très grande sensibilité, deviendra une grande battante de la cause animale.

Nellie Bly devient la première journaliste d'investigation à fin du 19e siècle et première femme  correspondante de guerre lors de la première guerre mondiale.

15 portraits de femme aussi incroyables les unes que les autres que l'on retrouve de ce second tome graphique.





 

Je suis rentrée dans l'histoire dès la première page. Éloïse est sur un banc public, elle ne sait pas ce qu'elle fait là, elle ne sait pas qui elle est. Elle parle d'elle même à la 3ème personne.



Commence alors une recherche de soi. Et on est peut tout de suite embarqué dans cette course folle d'à la poursuite de son identité. On a envie de comprendre se qu'il s'est passé. Pourquoi Éloïse a telle perdue la mémoire ? Que s'est il passé ? Tout comme l'héroïne, je suis passée par plein d'émotions et mon imagination a débordé de suppositions et de théorie toutes plus folles les unes que les autres.



Alors, oui, comme beaucoup j'en attendais plus de la fin mais le voyage fut si agréable que je ne lui en tiens pas rigueur. J'ai passé un excellent moment de lecture, qui a réussi à me faire sortir complètement de ma tête.

J’aime beaucoup le travail de Pénélope Bagieu. On pourrait être tenté de penser que les dessins en noir et blanc évoquent la tristesse, mais c'est tout le contraire. C'est un choix délibéré qui avec la maquette renforce son caractère intime. Pénélope Bagieu a habilement sélectionné des anecdotes et des moments de vie qui l'ont façonnée, et auxquels nous pouvons facilement nous identifier. À travers ses récits, elle transmet une profonde bienveillance. Bref, un tour de force, toujours avec humour.