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Critiques de Peter F. Hamilton (400)
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Dragon déchu

Je dois dire que je suis ravie de mon instinct, qui malgré quelques hésitations, me l'a fait acheter au final pendant la grosse op de Bragelonne.



Cela faisait un certain temps que je n'avais pas lu de "science fiction intelligente". (Ou autrement dit offrant une vraie occasion de réfléchir sur la société, attention ne signifie pas que les space opéras sont idiots .) Et étant donné mes gouts habituel, disons que me vendre de la science-fiction "militaire" n'était pas gagné. Et pourtant...



Ne lisez pas le résumé. Il est baisé et gâte le plaisir. Heureusement que je ne l'avais que survolé dans ses premières lignes.



L'ouverture n'est à mon sens pas ce qui est le plus réussi du livre, aussi ne pas se décourager sur cette seul base. La suite elle est nettement plus intéressante.



Donc passé cette ouverture qui nous introduit le héros, et une opération un peu mystérieuse on va suivre principalement trois point de vue:

- celui de notre héros "dans le présent",

- celui de Denise, une militante convaincue et prête à tout pour une cause aux contours flous.

- celui de Lawrence notre héros encore, mais avec des flash back progressifs dans son passé qui vont nous mener de son enfance à l'ouverture minus quelques ellipses.





Si jamais vous n'aimez pas les discussion sur les idéaux politique économique et écologique, et voire même existentiel, passé votre chemin. Car outre mission militaires délicates, machination et terrorisme, plus une touche d'espace et planètes, ce côté mise en perspective occupe une part non négligeable du récit.





Ce qui m'a fait adoré le livre, plus encore que le suspense assez prenant, est la manière dont l'auteur boucle la boucle avec une grande élégance.



Rien n'est laissé au hasard, et je n'ai pas en tête de question qui n'ai trouvé réponse.



Bref je recommande sans hésitation.
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La Grande Route du Nord, tome 1

Hamilton ne se renouvelle pas



Ce roman plaira à quelqu’un qui n’a jamais (ou relativement peu) lu d’autres livres de Peter F. Hamilton. Pour quelqu’un comme moi, qui a part les Greg Mandel 2 et 3 a lu toute la production de cet auteur (et ça fait du volume), ce livre pose un problème conséquent de répétitivité et de renouvellement.



Je m’explique : ce qui est agréable chez Hamilton, c’est qu’il crée à chaque fois des univers très détaillés et très cohérents, et que ces univers sont très éloignés les uns des autres. L’univers de la Confédération est très éloigné de celui de Dragon Déchu, lui-même complètement différent de celui de Pandore / du Vide. Ce qui me pose problème dans La Grande Route du Nord, c’est qu’il s’agit à peu de choses près de l’univers de Pandore, sauf que… ce n’est pas lui. Même méthode de voyage interstellaire, même mainmise de Grandes Familles (une en particulier) sur l’économie, seule la technologie est plus proche de la notre (même si on retrouve des « cellules intelligentes », un « maillage corporel », l’équivalent d’une « ombre virtuelle » des romans précédents, etc). En plus, on retrouve les constantes de toute oeuvre d’Hamilton :



- l’ancien terroriste / révolutionnaire / activiste / anarchiste / criminel



- la jeune femme ambitieuse et manipulatrice se servant de son corps (forcément superbe) pour parvenir à ses fins via le sexe



- l’enquêteur policier / militaire / gouvernemental tenace qui ne lâche pas l’affaire même si celle-ci est horriblement complexe



- la menace extraterrestre / extradimensionnelle (Aube de la Nuit = les Possédés, Pandore = les Primiens, La Grande Route du Nord = Le Zanth)



- le « Deus ex machina » du personnage doté d’une IA Hackeuse capable de franchir n’importe quelle protection (cf Dragon Déchu).



Bref, pour quelqu’un qui a déjà lu tout ou une partie significative des sagas d’Hamilton, la trop grande ressemblance avec l’univers de Pandore et la répétitivité des thèmes peuvent causer un vrai problème de lassitude, et une vraie question quant à savoir pourquoi l’auteur a fait ce choix d’univers plus que surprenant alors qu’il a toujours su se renouveler (même le coup de la dynastie de clones avait une contrepartie dans l’Aube de la Nuit, il me semble).



C’est d’autant plus étonnant lorsqu’on sait de quel genre d’imagination l’auteur sait faire preuve lorsqu’il construit, par exemple, son uchronie basée sur un eugénisme pratiqué sur les gladiateurs de l’Empire Romain dans une des nouvelles de Manhattan à l’envers (voilà pour le coup un univers qui aurait pu -du ?- être le cadre d’un roman formidable). En plus, quitte à faire « du Pandore », pourquoi ne pas avoir situé l’action dans cet univers (dans son passé) ? D’un autre côté, on peut à la rigueur voir cet univers comme un patchwork ou un « best of » d’éléments individuels / ponctuels ou récurrents dispersés dans toute l’oeuvre d’Hamilton (un peu de Dragon Déchu, pas mal de Pandore, un peu d’Aube de la Nuit, etc). Pas forcément mauvais donc.



Autre souci : même si ce n’est précisé qu’en petit et en bas de la couverture, il ne s’agit que du premier tome sur deux, l’édition française ayant coupé le roman originel de 1000 et quelques pages en deux, comme souvent chez Hamilton. Et ce qui me pose également problème est que contrairement à Pandore ou l’Aube de la Nuit, le découpage tombe ici singulièrement à plat. Ça manque d’un cliffhanger,nous n’en savons que relativement peu à la fin du premier tome. Lorsqu’on sait qu’en plus le rythme (et celui des révélations) est assez lent, c’est le premier roman d’Hamilton coupé en plusieurs tomes où je n’ai pas spécialement hâte de pouvoir mettre mes sales pattes sur le suivant pour connaître la suite / fin.



Tout ceci étant posé, ce roman n’est certainement pas dépourvu de qualités. Entre le potentiel meurtrier extraterrestre, l’histoire d’Angela et le Zanth (ses origines, ses buts), il y a quand même 2-3 trucs que je suis curieux de voir résolus. De plus, l’univers, même s’il est beaucoup moins original qu’auparavant, n’en reste pas moins toujours aussi cohérent et bien décrit, marque de fabrique chez Hamilton. Les révélations sur le passé d’Angela sont très bien amenées, et le personnage, bien que correspondant au stéréotype Hamiltonien de la belle ambitieuse et manipulatrice, est plus fouillé et intéressant que les héroïnes qui l’ont précédé. Et au chapitre des personnages, remarquons une tendance bienvenue à en suivre moins en même temps. On est loin de l’Aube de la Nuit ou de Pandore, avec ses héros ou protagonistes multiples tous suivis en même temps (même s’il faut reconnaître à Hamilton une capacité magistrale à réunir les différents fils à priori séparés de l’intrigue dans la dernière partie de ses romans).



Toutes les critiques qui précèdent sont plus ou moins sans objet pour une personne qui n’aurait jamais lu un seul Hamilton (ou juste un, et qui ne pourrait donc pas vraiment relever des récurrences systématiques). Pour ces gens là, foncez, c’est un très bon roman. Univers, personnages, construction, tout ou presque y est, sauf le découpage entre les deux tomes et un déficit de révélations sur l’extraterrestre dans le premier tome (existe ? n’existe pas ?). Pour les fans d’Hamilton en revanche, ma critique vous aura prévenu des petites (finalement assez petites) déceptions qui peuvent vous attendre. Mais bon, même si c’est avec moins d’enthousiasme que jadis, ça ne m’empêchera pas de lire la suite. Je veux savoir s’il existe, ce bestiau, moi.



Avertissement



J’attire votre attention sur le fait que cette critique reflète mes impressions à la suite de la lecture du tome 1 et non de l’ensemble du roman (tome 1 + 2). Si vous souhaitez connaître mon impression globale à la suite de la lecture de l’ensemble du livre, je vous invite à vous référer à ma critique du second tome. En plus de mes impressions sur ce dernier et sur l’ensemble du bouquin (tome 1 + 2), j’y explique la façon dont la lecture du tome 2 a pu confirmer ou infirmer les impressions laissées par la lecture du tome 1.
Lien : https://lecultedapophis.word..
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Rupture dans le réel, tome 2 : Emergence (Poc..

On continue avec le tome 2 de cette plantureuse saga. J'y trouve un bouquin intéressant mais légèrement en retrait par rapport au 1er tome, sans doute par effet de lassitude (l'épisode Valisk / Dariat m'a laissé complètement sur la touche). Sans doute aussi du fait d'un récit que je trouve trop dichotomique : d'1 côté on a les péripéties mercanto-sexuelles de Joshua à qui tout (trop) réussi, ce qui est tout bonnement lassant, et de l'autre les épisodes sur Lalonde autrement plus passionnants et tendus.



Quoiqu'il en soit, l'auteur fait montre, s'il fallait encore le prouver, d'une sacrée imagination et d'une écriture limpide et solide. Je note des moments de lecture qui marquent comme la situation chaotique à Durringham et les scènes d'action dans la jungle, ou encore la description de Norfolk, ses larmes, son astronomie (jour-du-duc, nuit-de-la-duchesse...), ses roseraies...



Et toujours cette richesse du détail, ces descriptions chirurgicales ou le soin apporté à décrire les personnages même secondaires (Lance Coulson, Graeme Nicholson....)



Un bon bouquin mais une certaine fatigue à la fin, de fait je m'interroge quant à poursuivre sur le prochain tome.
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Rupture dans le réel, tome 1 : Genèse (Poche)

Un Space Opera apprécié. C'est du très bon, mais c'est du lourd aussi : 500 pages d'une écriture assez dense... et ce n'est que le 1er tome.

C'est "in media res" et les débuts peuvent paraître un chouilla difficiles mais une fois les bases posées, on est pris dans le flow et ça coule tout seul.



L'auteur entend être crédible, le récit se veut réaliste (sans pour autant verser dans le hard science). Mutatis mutandis, ça me fait penser à du The Expanse.



De plus, Hamilton utilise et interroge une foison de thèmes chers à la SF : la colonisation d'exoplanète, l'archéologie spatiale à la Jack McDevitt, la Modification génétique et l'humanité améliorée, La bioingénierie avec les bioteks, les voyages spatiaux, les aliens...bref tout y passe avec habilité.



Ce qui m'a le plus séduit :

# La multiplicité des acteurs, des personnages, des entités qui crédibilise le récit,

# L'immersion en profondeur avec une foultitude de détails,

# De sacrées bonnes idées comme l'anneau des ruines, Tranquillité, La gestation des faucons et de leur pilote, la biotek avec des structures vivantes parfois gigantesques...

# Une nouvelle espèce humaine avec les édénistes,

# Des moments d'écriture : la remontée du fleuve Juliffe vers Aberdale sur Lalonde m'a rappelé Céline,

# La chronologie très détaillée à la fin du bouquin.



Si je devais nuancer :

# Trop de détails tue...Hamilton s'appesantit souvent sur des aspects qui paraissent franchement anecdotiques. On sent l'auteur méticuleux mais parfois, on aurait apprécié un récit moins chargé.

# C'est quelque fois ardu à suivre (mais jamais inaccessible)

# Le personnage de Joshua Calvert, héros baroudeur tombeur de femmes à la Han Solo, c'est radicalement cliché

# On peine à comprendre pourquoi une entité quasi immortelle, qui se balade depuis des millénaires dans l'espace, trouve un intérêt soudain pour cette chose insignifiante qu'est l'humanité.



Mais fi, ce fut une excellente lecture que je conseille (à la condition d'aimer le genre), j'ai d'ailleurs attaqué le 2eme tome.
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L'Etoile de Pandore, Tome 2 : Pandore menacée

Deuxième volume de la saga « L’étoile de Pandore ». La boîte de Pandore a été ouverte avec les conséquence attendues : les maux en sont sortis , sous la forme d’une race extra terrestre particulièrement agressive (Les Primiens) qui s’empresse de s’en prendre aux planètes humaines . Le récit se développe en plusieurs arcs narratifs : les pérégrinations d’Ozzie le Hippie intersidéral qui sur les chemins Silfens parcourt l’espace …à pied,à cheval,en radeau. Les agissements des très méchants Primiens et leur histoire. Les magouilles très capitalistiques des grandes familles et des politiciens dans l’espace humain auxquelles s’ajoutent celles des aliens divers et l’IA . La poursuite par la police de l’organisation terroriste des Gardiens , et de l’entité malfaisante de l’Arpenteur des Etoiles. Tout cela pourrait se révéler passionnant (et l’est par moment) si le mouvement n’était pas infiniment ralenti par des longueurs pénibles .Deux exemples entre autres : les interminables réunions et palabres entre ultra riches , l’histoire de l’évolution des Aliens de Pandore . Tout cela (et d’autres éléments encore) pourrait être traité en ellipse pour rendre plus de nerf à l’histoire.
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Salvation, tome 1 : Les portes de la délivrance

Quand on ouvre un livre de Peter F. Hamilton, on n'est jamais déçu. Ou du moins, c'est ce que je pensais jusqu'à lire Salvation (et je rédige cet avis après avoir lu la trilogie entière)... Déçu, ça n'est peut-être pas tout à fait le mot cependant...



{Attention à la lecture de cet avis : j'ai mis des barrières spoil, qui spoilent l'ensemble des 3 livres de la trilogie Salvation. Donc si vous ne voulez pas en savoir trop, ne les affichez pas.}



Car il est vrai que j'avais d'excellentissimes souvenirs de tous les livres d'Hamilton que j'ai englouti jusque là (et j'ai lu tout ce qui a été traduit en français à ce jour)... Aussi avais-je peut-être placé la barre trop haut ???

Pourtant tout est là dans cette histoire. La patte ininmitable Hamilton, les personnages, le côté technique, hard-science, science opéra, tout. Seulement cette fois-ci, j'ai trouvé la la mayonnaise prenait moins bien que d'habitude. Déjà l'histoire peine un peu à démarrer, les personnages principaux qui nous sont présentés les uns après les autres, possèdent tous des histoires plutôt sympas et intéressantes... Mais ils manquent tous de charisme. On ne se sent proche d'aucun d'eux.

Ensuite, et c'est peut-être ce qui m'a gêné dans l'histoire, les mecs inventent, pour résister à l'envahisseur, des stratégies qui se déroule sur des milliers d'années. Ce qui me paraît fortement capillotracté, mais ne gêne aucunement les personnages, tant ils sont sûrs que dans 1000 ans ou 50000 ans il y aura soit eux soit d'autres humains avec les mêmes envies et les mêmes idées pour appliquer le plan.



L'histoire est aussi globalement plutôt hargneuse. Certes c'est une histoire de guerre classique finalement, mais les personnages interviennent à chaque fois pour défendre une vision brutale de ce qu'il faut/faudrait faire...



J'ai également eu du mal avec le concept phare d'une civilisation du roman : les Omnia, ces êtres successivement hommes et femmes parce que c'est le pinacle de l'évolution que de n'être ni l'un ni l'autre, ou plutôt dans ce cas-là, l'un après l'autre... Non pas que le concept soit perturbant outre mesure, mais comme il vient avec l'utilisation de pronoms spécifiques et tout, ça m'a semblé bizarre, et un peu forcé. Quoique finalement ça ne soit pas vraiment la clef de voûte du roman. Mais c'est introduit assez sauvagement dès le début... Ou alors peut-être que je suis un vieux con et que cette innovation me paraît absurde. Je ne saurais pas trancher.



Egalement il y a dans ces livres de nombreuses fautes d'orthographes, dont certaines sont assez énormes, et c'est gênant. Certes ce n'est pas la faute de Hamilton à proprement parler, mais ils auraient pu se payer des relecteurs dans la maison d'édition, parce que ça ne fait pas trop sérieux.



Bref, au final il s'agit d'une histoire relativement prenante, même si l'intrigue principale (qui vaut son nom au roman) est très longue à se mettre en place. La partie stratégique qui s'étire sur des millénaires est aussi longue, un peu trop. Avec certains arcs qui auraient mérité d'être raccourcis , et des personnages qui auraient pu (/dû) être un peu plus empathiques/sympas/charismatiques pour qu'on puisse au moins s'identifier un peu à ceux qui évoluent dans le futur le plus proche de nous...

Ca reste des détails, mais, mis bout à bout, ils me font considérer ce roman dans son ensemble comme le moins bon d'Hamilton. Ceci étant dit, le moins bon d'Hamilton reste quand même éminemment meilleur que de nombreux roman et de nombreux écrivains, donc c'est un avis à prendre avec relativité ^^

J'attends la suite néanmoins, je la lirai avec avidité, comme tous les Hamilton, car suite il y aura. Et suite il doit y avoir, tant on nous appâte .







Pas aussi bon que l'aube de la nuit, la saga du commonwealth, la trilogie du vide, ce roman (et ses 2 suites ) reste un bon divertissement. Hamilton a vraiment un sacré don pour imaginer des cultures, des mondes, des technologies géniales. Seuls les personnages sont un peu moins bien travaillés dans cette fresque.

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Salvation, tome 2 : Les chemins de l'exode

Je vous résume un peu mon sentiment à la fin du tome 1 : « En clair, c’est du bon sans surprise mais vous passerez tout de même un moment de lecture agréable. » Sans surprise, surtout pour les fans de l’auteur car dans ce premier tome, Peter F. Hamilton reprend des thèmes déjà longuement traités notamment dans sa saga du Commonwealth : le transfert instantané, l’ennemi inconnu et implacable, la boite privée plus forte que les états, etc… dans un style très inspiré d’Hypérion de Dan Simmons.



J’avoue avoir commencé ce tome 2 avec un peu d’appréhension n’ayant pas été complètement convaincue par le tome 1 et franchement, ce ne fut pas une lecture inoubliable. Comme vous le savez peut-être, si vous suivez le blog depuis un moment, j’aime particulièrement Peter F. Hamilton. J’ai, je pense, pratiquement tout lu de l’auteur, tout du moins en VF. J’ai beaucoup aimé sa série L’aube de la nuit et sa saga du Commonwealth. Des space opera que j’ai trouvé grandioses dans leurs worldbuilding avec des personnages particulièrement marquants (l’enquêtrice Paula Myo et Nigel Sheldon notamment) et les nombreux thèmes de SF rencontrés (téléportation, clonage, manipulations génétiques, IA, etc…). Pour moi, Peter F. Hamilton, c’est du Space Op’ grand publique, très accessible dans ce style de lecture.



Une grande introduction pour vous dire que franchement ce tome 2 n’était pas au niveau de mes attentes mais est clairement dans la lignée du tome 1, c’est à dire pas transcendant même si on a envie de connaitre le fin mot de l’histoire.



Que je vous explique, pour moi il y a vraiment deux choses qui m’ont particulièrement gêné :



Tout d’abord, les personnages : alors oui j’ai l’habitude avec cet auteur qu’il y ait pléthore de personnages qui seront souvent des narrateurs d’une partie du récit. Ce qui me gène beaucoup dans Salvation c’est que pour moi les personnages deviennent interchangeables. Impossible de retenir la moitié des noms et l’autre moitié me semblent fades et sans consistance, c’est déprimant et pas du tout accrocheur,

Ensuite, le déroulement du récit : alors qu’il y a deux lignes temporelles dans ce roman, que l’auteur nous offre deux fois plus d’évènements, j’ai eu l’impression que l’intrigue qui n’avançait pas. L’escargot sous valium est une image qui m’est vite venue à l’esprit lors de ma lecture… mais comment arriver à faire 500 pages alors que franchement les 2/3 auraient suffit ? En s’attardant sur un nombre trop important de récits parallèle qui ne font rien avancer du tout.



Bref, je me suis ennuyée sur la moitié du roman avant que le seconde partie n’arrive enfin à réveiller mon intérêt. Outre que ce fut la partie du roman avec des batailles spatiales (j’aime les batailles spatiales bien écrites), c’est aussi le moment où l’intrigue reprend un temps soit peu de consistance en essayant tant bien que mal d’avancer. Et ceci même si elle avance vers une fin déjà longuement imaginée vue le type de narration choisie par l’auteur. En fait, j’ai vraiment du mal à voir où l’auteur veut emmener ses lecteurs : la fin de ce tome 2, je la connait depuis le tome 1… certes avec plus de détails, et, même si je me doute que quelque part il va y avoir bifurcation, moi j’ai juste l’impression de me faire balader à mes frais et sans être sure d’apprécier le voyage. Au bout de deux tomes, ça devient presque du masochisme.



A noter que le coté « utopie » mentionnée dans le résumé est plutôt trompeur puisque seule une partie de l’Humanité triée sur le volet vit dans une sorte d’utopie. Comme à chaque fois dans les récits de Peter F. Hamilton, il y a les très riches et les autres et on est très loin de l’utopie sur Terre, même si le transport instantanée, une énergie illimitée tirée du soleil et une médecine extraterrestre ont permis de nombreuses avancées.



Au final, ce n’est clairement pas ma lecture de l’année et pas le meilleur Peter F. Hamilton lu non plus. Mais comme je dois vraiment être masochiste sur les bords, je lirais le tome 3 pour avoir la conclusion de l’histoire. Je suis vraiment curieuse de voir comment l’auteur va réconcilier ses deux fils narratifs pour que toute l’intrigue ne tombe pas terriblement à plat. En attendant, si vous voulez découvrir cet auteur, je vous invite à lire le guide écrit par Apophis sur son blog et donc à ne pas commencer par Salvation.
Lien : https://chutmamanlit.fr/2021..
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Rupture dans le réel, tome 1 : Genèse (Poche)

Le cycle de"l'aube de la nuit" est la première partie d'un énorme roman de près de quatre mille pages, publié en six tomes pour des raisons évidentes.

Mes commentaires s'appliquent évidemment à l'ensemble du roman.

Il s'agit non seulement du plus long mais aussi et surtout du meilleur Space Opéra jamais publié, et il vaut largement l'investissement en temps que sa lecture représente. Je l'avais lu il y a une quinzaine d'années, au fur et à mesure de la parution des différents volumes en France. Aujourd'hui j'en entreprends une lecture continue. Elle garde tout l'intérêt de la première lecture, et le plaisir de lire est peut-être supérieur, ce qui est la marque des grands livres

Je ne vais pas essayer de raconter intrigue, ou même d'en donner une idée

Cependant ceux que cela intéresserait peuvent trouver d'excellentes critiques professionnelles sur 'Noosfere" ou"Le Belial". A lire après le roman pour prolonger le plaisir de la lecture..

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Dragon déchu

J'ai beaucoup aimé ce roman et ce pour plusieurs raisons. L'historie tourne autour de Lawrence Newton, depuis sa jeunesse dorée plutôt malheureuse sur une colonie extraterrestre jusqu'à son engagement dans une des plus grandes entreprises du monde connu, dans laquelle il espère assouvir son rêve d'exploration et de nouveaux horizons stellaires. Dans un futur ultra-capitaliste et industrialisé, ces expéditions doivent être rentables, quel qu'en soit le prix...



Le personnage principal est très réaliste et n'est pas du tout un héro. Il ne représente pas le bien drapé de blanc et est terriblement humain. S'il a bon fond, il peut néanmoins s'avérer égoïste, cynique et complètement intolérant. Néanmoins, sa vie est semée d'aventures, épiques ou non, qui m'ont amenées à comprendre cet homme, sa façon de pensée, ses aspirations. Le roman fait des allers-retours entre passé et présent, et ces flashbacks arrivent toujours au moment opportun de l'histoire, apportant l'éclairage nécessaire. Les autres personnages sont aussi très bons, quoi qu'un peu inégaux (certains son un peu caricaturaux).



L'histoire en elle-même je l'ai trouvée excellente. Je dirais que c'est un peu un melting pot de tout ce que l'on peut trouver en SF mais agencé d'une manière étonnante, pertinente et sans trop de fioritures inutiles pour enjoliver. Le titre du roman me paraissait obscur jusqu'au dernier quart du pavé, où enfin les éléments s'assemblent et où mon cerveau a pu rassembler toutes les pièces du puzzle. Enfin, presque toute! Sans rien divulguer, je dirais juste qu'alors que la fin semble cousue de fil blanc, le dénouement m'a pris complètement à rebrousse poil et m'a très agréablement surpris, donnant une belle profondeur a tout le récit.



Le récit est d'ailleurs très bien amené par Hamilton. Le rythme est comme je les aimes: Pas trop expéditif mais sans en faire des tonnes non plus. L'auteur prend le temps de développer son histoire, de présenter les scènes, de planter les décors, stimulant l'imagination sans jamais m'avoir perdu une seule fois. Les dialogues sont bons mais manquent parfois un tout petit peu de spontanéité, les scènes d'actions sont assez nombreuses et particulièrement bien retranscrites, tant dans l'action en elle-même avec explosions et hémoglobine que dans les façons qu'ont les personnage de l'appréhender.



Au final, malgré quelques clichés qui auraient pu, je pense, être évités par l'auteur, j'ai passé un excellent moment à lire ce long roman (500 pages bien denses) et je vais m'empresser de découvrir l’œuvre de Peter F. Hamilton.
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La trilogie du vide, Tome 1 : Vide qui songe

Nous voici dans un univers futuriste où coexistent différentes formes de vie intelligentes. Les humains ont colonisé de nombreuses planètes et essaimé dans la galaxie. Ils ont aussi évolué à divers stades, de la culture avancée, à la culture haute qui leur permettent des améliorations dites biononiques (une régénération de leurs cellules, des capacités physiques augmentées...), tandis qu'une partie de la population a choisi une vie post-physique en se téléchargeant dans l'ANA.

Au centre de la galaxie une zone reste inaccessible. Une sorte de religion s'est créée autour d'un homme ayant rêvé de la vie d'un personnage qui vivrait sur une planète de cette zone de" vide".

L'histoire commence alors que le chef du rêve vient de prendre la décision d'envoyer un vaisseau en pèlerinage dans le vide. Pour cela il va falloir inventer un moyen de l'atteindre. Pourtant cette simple décision engendre des remous politiques car nombreux sont ceux qui pensent que la tentative causera la destruction de la galaxie. Espions, diplomates sont a pied d’œuvre pour faire basculer l'histoire au mieux de leurs intérêts et croyances.



J'ai eu un peu de mal à rentrer dans cette lecture. Est-ce parce que je n'ai pas lu la précédente saga de l'auteur située dans le même univers mais 1500 ans plus tôt ? Toujours est-il que nombre de notions ne sont pas exposées au pauvre lecteur du passé que nous représentons. De plus les personnages sont nombreux et l'on saute de l'un à l'autre sans toujours avoir le temps de s'y attacher.

Aaron est un agent de culture haute sans mémoire de son passé qui n'est là que pour accomplir sa mission de retrouver Ignigo le rêveur disparu. Il agit pour une faction non déterminée.

Corrie-Lyn est une femme d'une grande beauté, alcoolique et ayant partagé la vie d'Ignigo. Elle se laisse

Araminta est une jeune femme intelligente qui vient de divorcer et qui prend son destin en main. Son lien avec la politique interplanétaire n'est pas évident.

Justine et sa famille sont les représentants de l'ANA. Son frère est le général à la tête des armées.

Edeard est un jeune homme habitant dans le vide sur une planète au niveau technologique moyenâgeux mais ayant le don de télékinésie. Il est l'objet du rêve.

Et nous avons encore bien d'autres protagonistes à l'importance plus ou moins déterminée.



La vision du futur qui nous est présentée est intéressante. La technologie y est présente, mais il n'y a pas d'Intelligence Artificielle autonome. Ce sont les humains qui perfectionnent leurs capacités grâce à la technologie.



Malgré ces défauts, je suis quand même accrochée par le mystère de ce vide et de l'avenir de la galaxie. Je vais donc continuer l'histoire avec intérêt dans le tome 2 lors d'une prochaine lecture.
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Manhattan à l'envers

Dubitative et un tantinet ennuyée.

Dubitative, car plombée par la force de gravité terrienne, je n'ai pas "décollé", ne me suis pas sentie "embarquée" par l'écriture ni l'univers de cet auteur.

Ennuyée, (surtout par la lecture de sa nouvelle " Enregardant pousser les arbres") car impossible de m'intéresser un tant soit peu à l'histoire de ces personnages.

Je ferai une autre tentative en lisant un autre ouvrage de cet auteur conseillé par un babiophile passionné de SF, et là, je n'ai que l'embarras du choix.

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La trilogie du vide, Tome 1 : Vide qui songe

Je dois bien avouer que ce premier tome me fait assez peur dans l'ensemble car je l'ai trouvé de piètre qualité. Toutefois on y retrouve la patte incontournable de l'auteur qui nous séduit temps. Il sait mettre le décor en place ça il y a pas à dire. Même si ses pavés seraient plus digeste s'il allégeait un peu sa prose. Le problème de ces douleurs d'estomac viens souvent du fait qu'il place une réflexion longue comme mon bras entre deux lignes de dialogues. On pense pas à sa vie passé lorsqu'on parle à quelqu'un on reste concentré sur la discussion. C'est ce style qui rends souvent de nombreux passage ennuyeux. D'ailleurs Peter F. Hamilton est un des seuls auteur qu'on peut lire en diagonal sans trop raté de l'intrigue principal. Si on enlève les scènes pathétiques d'orgies, on se rends compte qu'il reste pas grand chose de ce premier tome. Franchement vous pensez vraiment que l'humain sera dépravé puissance dix par rapport à maintenant. Je pense au contraire qu'on sera dans une société ou tout sera sous contrôle, y compris les scènes d'orgies que semble raffolé l'auteur. Nous avons toutefois une intrigue qui nous tient en haleine avec la quête consistant à retrouver le prophète Inigo et le retour de Paula Myo est plaisant aussi. Mais je trouve que l'auteur se repose trop sur ses lauriers dans ce premier roman où il se passe pas vraiment grand chose.
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L'étoile de Pandore, tome 1 : Pandore abusée

Pandore Abusée - Tome 1

(Roman) Style: Science-fiction



Halmilton ... Est un auteur très difficile a lire. J'ai réussi a lire trois livres avant de terminer son livre. Malgré les longueurs, on plonge dans un univers riche mais le style de l'écriture n'est pas pour un publique large mais bien restreins. C'est pour amateur de science-fiction seulement!!!



malgré les imperfections de l'oeuvre. Il y a des moment captivant, l'intrique nous tien accroché. Peter F. Hamilton ne vous laisseras pas indifférent...



Il est seulement un auteur Complexe, emmêlé. Un style embrouillé néanmoins passionnant! Je ne serais définir l'écrivain. Je ne regrette pas la lecture. Cependant le livre est limité aux amateur de science-fiction ... Un récit désordonné , malgré-tout passable, supportable!



Il faut juste avoir le courage de le lire et d'aimer la science-fiction chaotique.
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Dragon déchu

Cela fait bien deux-trois ans que je n’avais pas lu de romans de Peter F. Hamilton (je préfère Edmond). Je m’étais un peu forcé pour avance l’Etoile de Pandore avant d’abandonner au quatrième.



Avec un volume unique, je me suis dit qu’Hamilton irait à l’essentiel. Bien sûr on retrouve la patte d’Hamilton, avec force de détails dans la description de l’histoire de ses personnages. Lawrence Newton est peut-être un gros bras d’une firme ultralibérale. Mais avec les flashbacks on découvre sa jeunesse et on se rend compte qu’il n’est qu’un petit garçon à qui on a volé son rêve.



Hamilton insère l’histoire de Newton dans le récit d’une expédition spatiale de pillage. Deux blocs se font face : d’un côté il y a une firme qui a besoin de fonds et qui possède une armée privée, de l’autre il y a une population qui va entre tout doucement en résistance. Car les habitants n’entrent pas en résistance contre une armée d’occupation suréquipée mais contre un libéralisme forcené, qui implique d’exploiter les êtres et les ressources. Les actes commis par les deux parties seront horribles car on se retrouve en pleine guérilla. Il faut réussir à intimider son adversaire, à le faire plier.



Ce qui est dommage c’est la facilité de la fin lorsque Newton découvre la réalité des richesses. Il change de camp presque sans réfléchir. Et la révélation concernant le trésor m’est apparue un peu basique : une entité extraterrestre ancienne de plusieurs milliards d’années, qui a accumulé pléthore de connaissances, connaissances qui seront partagées avec les les humains les plus ouverts.



Dragon déchu m’a réconcilié avec Peter F. Hamilton. Il y a bien sûr quelques passages un peu moins intéressants mais l’ensemble reste un bon divertissement. Je pense que ce roman peut-être une bonne porte d’entrée dans l’oeuvre de Peter F. Hamilton.
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Rupture dans le réel, tome 1 : Genèse (Poche)

Nous sommes au 26ème siècle. L'humanité a essaimé dans une grande partie de l'univers, colonisant des centaines de planètes. Lalonde est l'une de ces dernières planètes colonisées. Et c'est là qu'une entité extra-terrestre, voyageant à travers l'espace, va déclencher un phénomène qui risque, à terme, d'anéantir le genre humain. Une poignée d'habitants se transforme en tueurs quasi invulnérables. Le plus horrible, c'est que cette métamorphose semble contagieuse et bientôt c'est une grande partie de la planète qui semble touchée. Aussitôt informée, la Confédération, sorte de gouvernement interplanétaire, envoie des troupes sur Lalonde puis met en place un blocus, empêchant quiconque de quitter la planète. Mais n'est-il pas déjà trop tard ?



Tout d'abord, il faut savoir que L'aube de la nuit est un roman énorme, dans tous les sens du terme. L'ensemble en format de poche ne représente pas moins de 5000 pages. Démarrer l'aventure c'est savoir, pour peu que l'histoire nous accroche, ce qui est probable, que c'est en prendre pour plusieurs semaines.

Mais qu'est-ce que peut bien avoir à raconter l'auteur pour nous tenir en haleine pendant si longtemps ? Me direz-vous.

Eh bien tout d'abord cette Aube de la nuit c'est plusieurs romans en un. Déjà parce que nous suivons plusieurs personnages de première importance. Et la psychologie de chacun d'eux est décortiquée jusqu'à qu'ils nous semblent bientôt aussi proche de nous que nous mêmes. Mais même les plus humbles des personnages, ceux dont la durée de vie dans le roman n'excède pas quelques pages, sont dotés d'une identité, d'un passé, d'un présent, à défaut d'avoir toujours un futur, et nous sommes informés de détails les concernant nous les rendant plus vivants.

Ensuite, L'aube de la nuit n'est pas qu'un simple space opera à l'ancienne. Hamilton a sans aucun doute beaucoup réfléchi au monde futuriste qu'il nous dépeint, et cela se voit. La plupart des éléments du quotidien ont été imaginés et nous sont livrés, parfois avec un luxe de détails. C'est ainsi que nous sommes amenés à découvrir comment l'auteur a imaginé : les transports, les voyages, les communications, les media, les loisirs, l'amour, les rapports sociaux, les religions, les armes, la médecine ... Nous sommes abreuvés d'informations en tout genre mais pas de manière froide, didactique, impersonnelle mais au contraire de manière fluide, naturelle. Comme si nous y étions.

L'aube de la nuit c'est aussi comment des personnages qui au début ne se connaissent pas vont peu à peu se rencontrer et s'unir pour faire face à la menace et tâcher d'y mettre un terme même si, petit à petit, l'espoir s'amenuise.

C'est l'histoire de Joshua, capitaine de vaisseau hors pair mais terriblement individualiste; de Quinn Dexter repris de justice mais surtout adepte du Porteur de Lumière (Lucifer), un homme dénué de tout scrupules et animé par une haine farouche du reste de l'humanité; de Louise, jeune fille courageuse qui part à la recherche de son amant, père de l'enfant qu'elle porte et qui cherche à mettre hors d'état de nuire Dexter; du Dr Alkad Mzu créatrice d'une arme terrible et qui cherche à venger les habitants de sa planète natale; de Syrinx, capitaine d'un vaisseau "vivant" et de beaucoup, beaucoup d'autres.



Le tout est écrit dans un rythme d'enfer et on ne s'ennuie pas du tout tout au long de ces milliers de pages si ce n'est lors de quelques passages peut-être un peu moins passionnant que d'autres (notamment avec le personnage de Dariat). Tout juste pourrait-on reprocher à l'auteur de longs paragraphes techniques ou scientifiques quelque peu hermétiques. J'avoue avoir alors complètement décroché mais qu'importe, ils ne sont pas indispensables à la compréhension de l'histoire. La technologie permet d'aller d'une planète à l'autre sans que cela prenne des millions d'années, soit, savoir comment c'est possible ne me semble d'aucun intérêt. C'est un peu le reproche que je ferais d'ailleurs à tous les auteurs modernes de SF qui par souci de réalisme cherchent à nous expliquer le principe de fonctionnement de choses qui, par la nature même du récit, n'existent pas, et ne peuvent exister dans l'état actuel de nos connaissances scientifiques. Alors pourquoi perdre son temps ? Mais c'est une autre histoire.

On pourra en outre déploré la fin un peu rapide somme toute, compte tenu de la taille de tout ce qui a précédé. De même que la transformation de Joshua, d'un voyou, sympathique malgré tout, à un super héros.



Pour résumé tout ça, L'aube de la nuit est un magnifique roman, extrêmement prenant, au suspense réussi, d'une lecture aisée en dehors des rares passages dont j'ai parlé et qui demandent un bac+12 en astro-physique.

(Chronique écrite le 25 mars 2009)
Lien : http://aruthablog.blogspot.fr/
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L'étoile de Pandore, tome 1 : Pandore abusée

Pour cet été j'avais envie de partir loin très loin et peu importait le temps que ça me prendrait. Ce vaste space opera était donc de bon aloi. Il m'a fallu un peu de temps pour rentrer dedans et ai été parfois un peu déçu par des intrigues très secondaires. Il est vrai également que je n'aurais pas craché sur un peu plus de combats à coup de missiles et autres , mais ce n'était pas l'objet de l'auteur. Je me suis donc laissé embarquer par l'auteur dans la description de son Commonwealth et par les personnages, c'est facile à lire et on tourne les pages avec avidité. L'imagination déployée par l'auteur me fait écrire que je n'hésiterai pas à rembarquer avec lui.
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L'étoile de Pandore, tome 1 : Pandore abusée

"L'étoile de Pandore" T1, Peter HAMILTON. Mon second livre de cet auteur de SF intelligente qui ouvre des perspectives pour l'avenir, mais montre que tout n'est pas idéal, loin de là. Même en 2380, alors que la Terre a colonisé les planètes alentours grâce aux trous de ver (merci au film Interstellar de l'explication simple sur ce qu'est un trou de ver), les problèmes de groupuscules violents persistent. La curiosité humaine vers l'univers est toujours présente et là encore se pose la question de savoir jusqu'où nous pouvons aller ? Toutes sont-elles pacifistes ?



Cela me fait penser à je-sais-plus-qui qui avait remarqué que nous étions les seuls à envoyer des ondes dans l'espaces en espérant avoir une réponse, sans succès pour l'instant, et donc que cela pouvait indiquer deux choses:

- Soit nous étions plus évolué que les autres qui ne pouvaient donc pas recevoir les données.

- Soit nous étions les plus bêtes de l'univers à vouloir signaler notre présence alors que tous les autres resteraient "cachés" pour préserver leur paix.



En parallèle de ces questions et de ces aventures, nous suivons aussi une enquêtrice qui doit résoudre des meurtres et déjouer un organisme politique violent, un personnage qui cherche des "passages naturels" vers d'autres mondes, une fille qui après une cure de rajeunissement s'offre un petit voyage sur une planète désertique... Le livre est très complet, peut être même un peu trop. Ok, cela permet de présenter cet univers, mais certains passages sont parfaitement inutiles dans l'histoire immédiate (peut être qu'ils resserviront dans les tomes suivants ?).



Les descriptions sont belles, mais parfois un peu longues, surtout sur la fin quand ça parle physique quantique (ouais, c'est pas trop mon domaine de compétence). De même, l'histoire est tellement riche en personnages qu'à la fin je ne me souvenais plus qui était qui.



Malgré ces quelques défauts, c'est vraiment un univers incroyable, très intéressant, très riche qui vaut la peine d'être découvert.

Mais ce n'est que mon avis...
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Le dieu nu, Tome 2 : Révélation

C’est toujours avec une certaine crainte qu’on s’engage dans une lecture aussi longue (que j’ai étalé sur deux ans). Rien que de très enthousiasmant pourtant au départ, lorsqu’on découvre ce vaste univers dont on ne voit pas les limites et le goût de Peter F. Hamilton pour un space opera empreint de classicisme (dans le bon sens du terme). L’auteur réactive à bon escient l’héritage de l’âge d’or de la science-fiction (le parfum d’aventure) avec les caractéristiques du space opera moderne. Malgré la longueur de son œuvre, Hamilton ne multiplie pas exagérément le nombre de personnages principaux. L’intrigue est construite de telle manière qu’elle ne s’appuie sur les avancées parallèles de trois ou quatre personnages seulement. Au fil des volumes, l’auteur fait se rejoindre, se disjoindre, termine ou amorce de nouveaux fils à son intrigue, mais sans jamais éclater son histoire en une multitude de micro-récits. Il n’y a par contre aucun raccourci : Hamilton barre la route de ses personnages de nombreuses péripéties, qui permettent de maintenir constante l’attention du lecteur en ajoutant énormément d’enjeux « locaux » propres à relancer le désir de lecture – désir que l’intrigue en toile de fond, qui ne se laisse que peu à peu deviner, ne pourrait maintenir sur autant de pages.

« L’aube de la nuit » est donc impressionnant pour son ampleur et son adresse à ne jamais vouloir désintéresser ou décourager son lecteur, son foisonnement qui ne vire jamais au fouillis. Mais 5000 pages, c’est long. Vient forcément un moment où des niveaux apparaissent. Lorsque des creux se font sentir dans l’intrigue, sur cette longueur, ça dure des centaines de pages ! La deuxième partie du roman, « L’alchimiste du neutronium », m’a ainsi paru nettement moins passionnante que la première (« Rupture dans le réel »). Arrivé à la dernière (« Le dieu nu »), l’intérêt remonte. Mais commence à poindre l’attente d’un final qu’on espère forcément démesuré, à la hauteur des milliers de pages qui ont précédé.

La déception est donc immense lorsque l’auteur recourt littéralement à un deux ex machina pour résoudre son écheveau d’intrigues en une centaine de pages… Le problème du deus ex machina est qu’il n’est pas justifié par une construction de l’intrigue : on a le sentiment qu’il aurait pu intervenir beaucoup plus tôt. Beaucoup des péripéties imaginées par Hamilton ne servaient donc qu’à alimenter le flot du récit, sans lui ajouter du sens, ni lui apporter d’épaisseur.

Apparait ici l’échec de « L’aube de la nuit » : une grande partie du roman ne fait pas avancer son intrigue. Son final ne justifie pas sa longueur. Or, l’écriture sans style de Peter F. Hamilton devient vite très fatigante. Le moteur de la lecture n’est donc jamais la plume de l’auteur, mais l’histoire qu’il raconte. Or, une fois qu’on se rend compte qu’une bonne part de cette histoire n’a pas de nécessité narrative, elle devient donc complètement superflue, et ses rebondissements, bêtement artificiels.

5000 pages plus loin, la conclusion est dure : « L’aube de la nuit » est malheureusement une œuvre boursouflée, qui aurait méritée d’être coupée de beaucoup de ses passages les plus maladroits, mal écrits, gratuits ou tout simplement mauvais. Les milliers de pages du roman excèdent de beaucoup trop l’intrigue imaginée par Hamilton, qui voit son sens occulté par l’accessoire et l’agrément.

« L’aube de la nuit » n’est pas du tout le monument que sa longueur faisait espérer. Plutôt une grande aventure, souvent très divertissante, parfois agaçante tant c’est mal écrit, mais – hormis sa longueur qui font de ces volumes de véritables trophées littéraires à ranger sa bibliothèque – complètement anodine.
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L'Etoile de Pandore, Tome 3 : Judas déchaîné

Un volume qui ne détonne pas dans la série, c'est toujours un plaisir de lecture. L'importance des enjeux s'accroit, le suspense en est d'autant plus haletant... Et pourtant, j'ai un peu moins adhéré qu'aux précédents volumes. Sans doute en raison d'une aversion personnelle pour les théories du complot, je trouve les "révélations" (le terme est trop fort vu la minceur des éléments concrêts) sur l'existance de l'Arpenteur quelque peu téléphonées et pas toujours très crédibles. Des rapprochements, pas de faits... Mais ne voyez là aucune raison à ne pas entreprendre ce tome, si vous avez aimé les précédents, vous apprécierez celui-ci. Et de mon côté, je me suis précipitée sur le suivant.

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L'Etoile de Pandore, Tome 2 : Pandore menacée

Après un premier tome de mise en place, l'intrigue démarre réellement dans ce volume. On y retrouve les personnages du volume précédent, les différentes intrigues se rapprochent et s'articulent entre elles. Rien de bien original, me direz-vous, si ce n'est que l'auteur fait, au moins à deux reprises, basculer son intrigue dans une direction inattendue. L'Arpenteur des étoiles, objet des croyances d'une curieuse secte dans le tome 1, semble finalement exister et fromenter un complot contre l'humanité. Une donnée que découvrent peu à peu tous les personnages, et qui change les lignes d'opposition... De la très bonne aventure, donc, servie par des personnages nombreux mais très crédible et par un vrai talent de raconteur d'histoire.
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