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Critiques de Philippe Carrese (73)
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Une histoire de l'humanité, tome 1 et fin

Je me suis régalée !

Ce livre ne ressemble à aucun autre... rien que le titre est évocateur "Une histoire de l'humanité, tome 1 et fin" :-)

C'est à la fois brillant, subtil et drôle, un pur régal.

Si vous avez envie de découvrir quelque chose de différent, foncez, ce n'est que du bonheur !
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Marseille Noir

Voilà une image de Marseille dans tous ses détails.

La ville est le point de départ des différents récits, tel un personnage.

Elle apparait excessive, sombre, sale conforme à sa réputation de ville dangereuse mais derrière transparait son accent, ses cultures, sa singularité.

J’ai aimé reconnaitre certains lieu de mes passages Marseillais : la montée des Accoules, la Vieille Charité, le cours Julien, l’ombrière, le MUCEM, la corniche, le Frioul, la Major,…

Nous découvrons 14 auteurs, 14 nouvelles toutes différentes certaines m’ont séduite d’autres beaucoup moins.

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Trois jours d'engatse

J'avais découvert la plume de Philippe Carrese grâce au recueil "Marseille Noir" que j'ai lu il y a deux ans. Découverte sur le tard puisque l'homme est malheureusement décédé peu après d'un cancer. Reste une œuvre romanesque assez riche, en plus de son activité scénaristique d'une série très connue... Plus belle la vie ! De larges horizons donc, à explorer (je laisse la série aux amateurs !)



Une boîte à livres beauceronne m'a procuré ce petit roman noir, premier de la carrière de l'auteur et je me suis régalée à le lire. Un jouissif et truculent jeu de massacre qui nous ballade entre politicards et voyous dans le Marseille des années 90, entre cités en réhabilitation, quartiers chicos, boulevards qui n'en sont pas et impasses propices au crime.

Crime qui s'invite un peu par hasard dans la carrière d'un héros attachant par ses questions existentielles et sa spontanéité.



Difficile toutefois pour moi de savoir si ce genre de littérature est accessible aux néophytes de la cité phocéenne, tant sa saveur réside dans les références à des faits culturels très pittoresques de la vie marseillaise. Tellement pittoresques qu'il pourraient probablement passer pour caricaturaux ou fantaisistes pour le lecteur non initié aux excès et aux charmes exotiques de cette ville très romanesque.



Une petite galejade anisée que j'ajoute à ma galerie de Marseillogie littéraire avec son titre qui ne laisse planer aucune ambiguïté. Alors embarquez et vous verrez...
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Une histoire de l'humanité, tome 1 et fin

Au premier abord, ce livre, de l'excellentissime (et regretté) Philippe Carrese, pourrait paraitre ordinaire de par son histoire assez simple, mais en réalité c'est certainement un des meilleurs livres qui m'ait été donné de lire.

C'est à la fois très intelligent, bien écrit, facile à lire, drôle, incisif, satirique, perspicace, brillant, avec tout un tas de références culturelles.

Il ne faut pas prendre l'histoire au premier degré.

Il faut lire entre les lignes, réfléchir un peu, prendre un peu de recul et l'on se rend alors compte à quel point ce bouquin est une véritable pépite.

Un livre remarquable et incomparable, que je recommande vivement !
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Une belle histoire d'amour

Pindur, alias Jean-Do, est chargé d'une mission par son patron, Max, petit caïd marseillais. Jean Dominique est un musicien de jazz raté. Il a tout du looser. Il va d’échecs en échecs, et son divorce m'a rien amélioré à l'affaire, il boit et prends de la dope Son employeur, patron du restaurant "Les matins perdus" l'a enrôlé. Il doit récupérer Gisèle, une jeune femme dont Max est tombé amoureux mais qui le fait attendre. Enfin il doit éliminer cette dernière car elle a eu l'outrecuidance de quitter Max, son amant. Pindur, accompagné de Caruso, exécute les ordres mais quand il ramène Gisèle, il s'avère que celle-ci n'est pas la vraie Gisèle de Brémont. Pindur se lance dans une folle équipé pour démêler cet imbroglio. Et dans sa chasse à l'héritière, les cadavres vont s'accumuler sur son passage.

Philippe Carrese est devenu en dix ans un des incontournables de la littérature noire française. Une belle histoire d'amour est son treizième roman.

 Il nous propose un intrigue déconcertante même si parfois l'histoire semble farfelue voire décousue.  Autour de personnages fascinants et haut en couleur, l'auteur nous propose un récit drôle et violent. Avec son style efficace, sa verve méridionale et son humour ravageur, il met en scène Marseille  dans un thriller effrayant à hurler de rire. Et une nouvelle fois Marseille et Philippe Carrese c'est forcément une belle histoire d'amour.
Lien : https://collectifpolar.fr/20..
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Marseille Noir

Un recueil de nouvelles noires qui se savoure comme autant de petits calissons provençaux.

Chaque nouvelle se situe dans un quartier différent de Marseille, promenant le lecteur à la découverte de cette ville à la fois attirante et repoussante, attachante et dérangeante, en tout cas étrangement fascinante. Et c’est sans doute là le tour de force majeur de ce recueil de nouvelles, que de laisser ressentir tous les paradoxes de cette ville qui, si elle se nourrit de la diversité de ses habitants, les nourrit également.

Ainsi, dans Marseille noir, Marseille ne se contente pas d’être un cadre spatial, Marseille est bel et bien le personnage principal.
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Le Poulpe : Allons au fond de l'apathie

« Allons au fond de l’apathie » est un court roman paru en 1999 et signé Philippe Carrese.



Il a été publié par les éditions La Baleine et conte une énième aventure de Gabriel Lecouvreur, alias le Poulpe, un personnage créé par Jean-Bernard Pouy dans le but de le confier ensuite à d’autres auteurs, à condition que ceux-ci respectent une « Bible » mise en place par lui et quelques confrères…



Philippe Carrese était un artiste protéiforme né à Marseille d’une famille d’immigrés napolitains.



Il fut scénariste, réalisateur (deux longs métrages, des téléfilms, des épisodes de la série « Plus belle la vie »), illustrateur et auteur de romans policiers et romans jeunesse.



Pour moi, Philippe Carrese est surtout l’auteur des romans « Trois jours d’engatse » et « Graine de courge » que j’ai particulièrement adorés.



Un attentat à la bonbonne de gaz à Marseille ! deux jeunes maghrébins à scooter s’en prennent à un politicien, mais son garde du corps abat un des deux « terroristes » tandis que l’autre parvient à s’enfuir. Les chaînes infos et les journaux font monter la sauce… et Gabriel Lecouvreur, depuis son troquet favori, se dit qu’il y a anguille sous roche et décide d’aller dans la cité phocéenne pour se faire sa propre idée.



Écrire un épisode du « Poulpe » est forcément un exercice de style puisque le concept même est de respecter un personnage et une ambiance créés par un autre auteur tout en insufflant, si possible, son propre style.



L’humour, on sait que Carrese le maîtrisait dans ses romans, il suffit de lire les deux ouvrages que j’ai cités pour s’en assurer.



Forcément, avec l’auteur, Gabriel Lecouvreur ne pouvait aller autre part qu’à Marseille, la ville si chère au cœur de Carrese et qui scène de jeu de la plupart de ses romans.



Et c’est peut-être là la fausse bonne idée.



Effectivement, malgré l’humour de l’auteur que l’on retrouve, son goût pour sa région, on sent qu’il a du mal à se libérer du carcan de l’exercice de style. Son récit, sa plume, se retrouvent avec le cul entre les deux chaises, celle du Poulpe et celle de Carrese.



Peut-être n’aurait-il pas dû choisir la narration à la première personne qu’il a adoptée dans les romans que j’ai évoqués et qui s’éloigne un peu de celle usuelle de la saga.



En adoptant cette narration, Carrese ne peut alors s’empêcher de traiter Gabriel Lecouvreur comme l’un de ses personnages, sauf que Gabriel Lecouvreur est Le Poulpe !



Et, du coup, si l’on excepte le nom du personnage, la scène du troquet, et son goût pour les bières, difficile de reconnaître Le Poulpe dans le héros proposé par l’auteur et ce d’autant plus que le lecteur a l’impression que ce héros connaît parfaitement Marseille… mieux, qu’il est quasiment marseillais… lui ôtant de facto le costume du Poulpe.



Alors, on retrouve l’humour de l’auteur, comme je le disais, les dialogues à l’accent marseillais, l’exubérance propre ce genre de personnage en plus d’une visite « réglementaire » de la ville.



Mais, par contre, le roman pèche par son intrigue… une intrigue qui veut aborder les problèmes d’instrumentalisation des médias par les policitiens, de la peur absurde de l’étranger, du terrorisme… mais qui le fait en reposant sur une histoire au final assez peu crédible.



Les dessous de l’intrigue tiennent difficilement debout, et le lecteur que je suis, n’étant plus tout à fait dans un épisode du Poulpe, ne peut s’empêcher d’être déçu par certaines facilités scénaristiques.



Dommage.



Au final, le mélange entre le style de Carrese et la vie de Gabriel Lecouvreur a dû mal à se faire, peut-être parce que les deux éléments ne sont pas totalement miscibles, mais peu aidés, en tout cas, par une intrigue un peu bancale…
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Une petite bière pour la route

J’ai completement beaucoup aimé ce donne ! Simple , facile d’accès , mais avec assez de complexité pour vous maintenir accroché tout le long . de plus la thématique d'une boisson maltée , forcément , ça me parle ! Un excellent donne que tout brasseur qui s'estime devrait avoir quelque part dans sa bibliothèque .
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Une histoire de l'humanité, tome 1 et fin

Ce livre est un véritable ovni.

Philippe Carrese nous livre sa version de l'histoire de l'humanité, du big bang à nos jours, version très loufoque mais dont le fond correspond à une bonne part de vérité. Les organismes décrits par M. Carrese, qui ont peuplé notre Terre il y a plusieurs milliers d'années ont bien existé et leurs descriptions sont plutôt fidèles à ceux à quoi ils ont pu ressembler.

L'alternance de chapitres scientifiques expliquant comment la Terre est devenue la Terre, et de chapitres racontant la vie non moins loufoque de cadres dans une maison d'édition amène une bonne dynamique. Cela évite de s'ennuyer.

L'écriture est remplie de jeux de mots et calembours en tout genre. Il y a beaucoup de références musicales (Barbara, Charles Trenet) et littéraires.

Je me suis bidonnée toute seule tout au long de ma lecture. Je me suis délectée des non-sens, des jeux de mots et de l'absurdité de certains passages.

D'ailleurs, la plume de Philippe Carrese me rappelle celle de Stéphane de Groodt dans son livre "Voyage en absurdie".
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Virtuoso Ostinato

Le virtuose obstiné.

Volturno Belonore est un patriarche respecté de San Catello, petit bourg de la montagne lombarde. Sous l'œil sévère et acrimonieux de la Mama, il règne sur ses trois fils adolescents, Lucio, Marzio, et Toma, et sur sa deuxième femme Ofelia, à peine plus âgée que les garçons, qui vient de lui donner une fille. San Catello est un petit village comme tant d'autres, avec ses fêtes, ses rivalités, ses joies, ses rancunes.

1911. Marzio a quinze ans. La voiture d'un "Monsieur" de Milan s'embourbe sur la route voisine d'un champ de Volturno. Pendant que les villageois dégagent de mauvaise grâce l'engin, le bourgeois, se voulant affable, révèle la présence de plusieurs minerais précieux dans le champ de Volturno. Une idée fixe germe dans le cerveau de ce dernier : extraire et vendre ces minerais, et devenir riche. Il s’attelle à la tâche, contraignant ses trois fils à un dur et dangereux labeur. Malgré de nombreux déboires, Volturno s'acharne à en perdre la raison, entrainant sa famille dans son délire, et semant la confusion dans le village.

1930. Du désastre issu de l'idée fixe de Volturno, seul Marzio a échappé. Après les combats de la grande guerre, dans les tranchées de la campagne française, il est devenu violoniste concertiste. Son renom grandit dans l'Italie Mussolinienne naissante. Ofelia s'est enfuie, chassée par l'oppression de San Catello. Marzio apprend son lourd secret, auquel il est mêlé. Et, finalement, il croise de nouveau, dans les rues de Milan, le chemin du "Monsieur", l'expert en minerais.

La vie de Marzio a été une suite de choix. A-t-il fait les bons ? D'autres se présentent/se présenteront à lui, seront-ils heureux ?! … "Chi non vuol ascoltare, gli imparerà a propie spece" (qui ne veut croire aux leçons apprendra à ses dépens).



Ce livre est le premier d'une trilogie (cf. "La légende Belonore" sur ce même site).

Philippe Cartese, que je découvre, est un excellent conteur, débordant d'imagination ; son histoire est originale, solide, et intéressante. Le récit est habilement construit, alternant différentes époques, retours en arrière, et, finalement, ouverture sur l'avenir, en points de suspension. Le style est fluide et plaisant, parfois d'une beauté poétique (description du concert à la Scala), et le vocabulaire riche*, saupoudré de mots italiens et expressions lombardes.

Le "Virtuoso ostinato" est un roman de passions et de vie, un chant d'espoir et de détresse, chargé d'émotions de toutes sortes. Un roman dur comme la terre lombarde, mais flamboyant comme ses montagnes.

Un livre à lire.



* on pardonnera à l'auteur quelques erreurs, hélas communes, comme l'emploi de "achalandé" pour "approvisionné", ou "dentition" pour "denture"…
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Marseille Noir

Ça fait un petit moment que je n’ai pas lu de nouvelles, ce n’est pas un format vers lequel je vais naturellement dans mes lectures et je devrais peut-être essayer de creuser un peu dans ce sens. J’ai apprécié ce format court qui est propice à sonner le lecteur en peu de pages, en peu de mots.



Si jamais ça vous tente d’en découvrir, je vous conseille ce recueil présenté par Cédric Fabre et édité chez la très recommandable maison d’édition Asphalte. Une maison qui oeuvre pour le roman noir publication après publication tout en traversant les frontières. Le livre fait partie de la collection Asphalte Noir qui contient des recueils de nouvelles un peu particuliers. Le sujet est simple, prendre une ville et laisser cette dernière devenir le personnage principal au fil des nouvelles (autres exemples avec Barcelone Noir et Paris Noir pour en citer deux déjà parus).



Ici les autrices et auteurs du livre sont au diapason avec leur plume, leur approche et surtout leur façon de choisir un thème sur Marseille. Un thème à traiter qu’il ou elle souhaite mettre en évidence (le commerce, le vieux port, l’urbanisme, l’OM, les trafics, les atmosphères, un quartier…). À noter que le rap aurait mérité une place plus importante je trouve. On croisera donc dans ce recueil Christian Garcin, Pia Petersen, René Fregni, Emmanuel Loi, Philippe Carrese, François Beaune, Rebecca Ligheri, Minna Sif, Marie Neuser, Serge Scotto, Salim Hatubou, François Thomazeau, Patrick Coulomb et Cédric Fabre. J’ai eu quelques coups de cœur pour certaines nouvelles évidemment et l’ensemble reste très cohérent et plaisant. Ne ratez pas l’occasion de partir à la rencontre de Marseille à travers une multitude de prismes et sans tomber dans les clichés.
Lien : https://lesmafieuses.wordpre..
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Marseille Noir

Marseillais d'adoption et définitivement Marseillais de coeur j'ai apprécié ce recueil de nouvelles qui pour la plupart retracent bien l'ambiance de la ville que j'aime.

Le reproche que je lui ferais néanmoins, outre l'inégalité de la qualité des récits (mais ce n'est qu'un avis personnel) est que toutes ou presque ces nouvelles montrent Marseille sous l'angle du banditisme, de la délinquence, de l'insécurité. Si comme je l'ai écrit plus haut l'ambiance y est, à mon goût, bien retranscrite, pour le lecteur non déjà conquis par cette vile, elle de quoi effrayer.

Mais peut-être est-ce le but ? ;-)
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Enclave

« Ils sont partis ce matin »

Le livre de Carrese commence ainsi. On comprend assez vite que « ils » sont les allemands, que nous sommes dans un camp de travail que la fin de la guerre approche. Ils sont partis, et ils ont fait en sorte que les prisonniers ne puissent pas quitter le camp tous les accès ont été minés. En fait ils restent prisonniers.

Les captifs sont libres, leurs geôliers sont partis, mais sont incapables de comprendre ce que cela va changer dans leur vie. Ils sont oisifs, livrés à eux-mêmes désemparés. Le livre nous raconte comment cette nouvelle vie va devoir s’organiser ; les repas, le temps de la journée, se chauffer…

Et bien sûr, une voix s’élève, plus forte que les autres plus décidée aussi…

Peu à peu l’auteur met en évidence la difficulté de vivre en société, de recréer une société, surtout quand toutes les volontés ont été laminées, que toute humanité a été enlevée à chacun.

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Tango à la romaine

L'actualité du moment vous stresse et l'envie de se changer les idées se fait ressentir ?

Laissez - moi vous inviter dans la découverte de ‘Tango à la romaine' de Philippe Carrese. Certes, les événements n'ont rien de joyeux mais faites confiance au talent de Philippe Carrese qui réussit à alterner avec habilité le tragique et le comique.

L'action se passe en Italie, plus précisément à Rome en 1967. le groupe ‘Potere Rosso' a tout préparé et passe à l'attaque. Mais l'attentat programmé tourne mal et la vie d'une famille atypique est ainsi bouleversée.

Divisé en plusieurs chapitres, le roman nous présente divers protagonistes. Ce sont des personnages intéressants et hauts en couleur qui nous font découvrir des situations drôles.

J'ai beaucoup aimé le personnage de Zeffirino. Sa manière d'agir malgré l'étrangeté de la situation, m'a beaucoup amusée. Une petite pensée aussi pour Maria Gianlupino.

En dire plus, ce serait gâcher le plaisir de la découverte. Mais si vous êtes curieux, quelques pages sont visibles gratuitement dans la présentation du livre.

Vous l'avez sûrement compris, je ressors conquise de ce ‘Tango à la romaine'.

En un mot : Magique !

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Une belle histoire d'amour

Jean-Dominique, appelé aussi Pindur (un surnom donné par des amis musiciens) aurait pu devenir une gloire dans le milieu artistique. Mais la vie et les aléas familiaux en ont voulu autrement.



Il végète dans un petit café-restaurant-dancing tenu par Max et sa mère Massima. Autre employé, P.H., le cuistot culturiste. Jusqu’au jour où Gisèle déboule dans la vie de Max et va tout changer.



Pindur essaie de narrer une belle histoire d’amour à Lucas, son interlocuteur qui veut que le conteur aille droit au but. Mais Pindur ne peut s’empêcher de digresser car pour bien comprendre ce qui s’est déroulé en un peu plus d’une journée, il lui faut aller retrouver des souvenirs qui s’imbriquent, pas forcément comme un puzzle, mais étagent l’édifice de cette histoire.



Alors cette histoire d’amour dégénère. De ballet romantique elle évolue en carnage et road-story effrénée et mouvementée autour de Marseille.







Difficile à raconter comme ça, à brûle-pourpoint, et c’est bien pour cela que le narrateur s’emberlificote souvent et que Lucas a de la peine à suivre cette histoire échevelée.



Ne vous fiez pas non plus à la quatrième de couverture qui ressemble à un poème à la Jacques Prévert.



Disons simplement que ces évènements sont décrits d’une façon totalement loufoque, un peu à la manière de San-Antonio (période des années soixante) et que Philippe Carrèse y déploie une verve, une faconde toute méridionale, et un humour ravageur.



Une histoire d’amour comme on n’aimerait pas en vivre mais à la lecture de laquelle on prend un immense plaisir. Une réussite de plus à mettre à l’actif de Philippe Carrèse, même si personnellement j’avais plus apprécié son précédent roman, Une petite bière pour la route chez le même éditeur.







Les lecteurs ne connaissent peut-être pas Philippe Carrèse comme romancier, mais ils ont peut-être suivi la série Plus belle la vie, puisqu’il en était l’un des réalisateurs.






Lien : http://leslecturesdelonclepa..
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Tue-les, à chaque fois

Il était une fois trois vigiles. L’un se prenait pour Superman, l’autre pour Hulk, le troisième pour Zorro.



Virés pour violence envers des clients du supermarché où ils étaient employés, ils n’ont qu’une solution, se reclasser. Patrice Martinez, alias Zorro, se voit très bien dans le rôle du justicier masqué, déclenchant une guerre des gangs qui laisse des traces, ou s’instituant le vengeur des petites gens. Il veut embrigader ses copains, mais cela ne se déroule pas comme il voudrait.



L’inspecteur Ronaldi, un policier obèse qui ne compte plus ses triples, voire quadruples mentons, et j’en passe, associé au jeune marié Fabien, est chargé d’enquêter sur le meurtre d’un propriétaire de bar dont les barmaids fidélisent la clientèle en servant les seins nus.



Un V comme vengeance est tagué non loin du corps et ses soupçons se dirigent vers Franky le Clown, truand local, lequel est en bisbille avec Stef la Méduse, autre patron d’une mafia locale.







A partir de cette trame simple, avec Marseille en toile de fond, Philippe Carrèse brosse avec humour des personnages, qui au fur et mesure que l’intrigue avance, se révèlent plus ou moins déjantés.



L’épilogue, moral, est en contraste avec l’humour qui baigne dans ce roman. Le duo Ronaldi-Fabien pourrait ressembler au début à l’association Laurel et Hardy et l’on se prend à sympathiser avec ces deux flics, l’un bourru, l’autre quelque peu naïf jusqu’au moment où…



Philippe Carrèse retourne peu à peu la situation et l’on ne peut qu’approuver le final de cette histoire.






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Enclave

L'homme est un animal... Même dans les pires endroits il y en a toujours un qui veux prendre le dessus sur les autres et reproduire les actes et méthode de leur ancien bourreau.

Superbement écrit

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Le successeur

Le retour de Jésus en l'an 2000 un pur délire....
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Trois jours d'engatse

Philippe Carrèse avait le don de transformer les descentes aux enfers en situations tragicomiques.
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Tango à la romaine

Alors que je ne connaissais aucun livre de Philippe Carrese, j'ai téléchargé ‘ Tango à la Romaine ' avant de partir en vacances, sans me poser de questions. Et ce fut une magnifique découverte.

Je me suis beaucoup amusée avec les situations humoristiques et les personnages, même si parfois un retour en arrière s'impose pour retrouver le fil de la lecture.

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