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Critiques de Philippe Krhajac (41)
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Le souffle des hommes

Ce jour où il me faudra être un autre



Second roman ambitieux, Le souffle des hommes suit Phérial dans ses multiples vies, de l'orphelin au comédien, du Serbe au Français, du veuf au père. Avec à chaque étape, l'envie de savoir enfin qui il est vraiment.



C’est par un désastre que s’ouvre le second roman de Philippe Krhajac. L’auteur d’Une vie minuscule (disponible en Folio sous le titre Un dieu dans la poitrine) y raconte la mort de la Yougoslavie. Après un conflit déclenché en 1991 et des milliers de mort, nous sommes au moment où l’OTAN décide d’intervenir, au printemps 1999. Pour Phérial et Danie, sa compagne, la situation devient beaucoup trop dangereuse. «Dans la fumée des décombres, les hommes courent à leur perte en tenant leurs bras arrachés. La fureur des bombes démolit la Serbie et Belgrade en feu laisse monter la sourde plainte de tous ces visages n’ayant pas cru que la punition finirait par arriver.»

Le couple décide de fuir en passant par Novi Sad. C’est là que les médecins vont diagnostiquer la présence d’un éclat d’obus dans la tête de Danie. Aussi décident-ils de gagner au plus vite la France pour des examens plus approfondis. Un nouveau déchirement pour Phérial l’orphelin qui n’avait retrouvé sa famille qu’en 1990, après de longues recherches. Français et Serbe, il s’était découvert une mère aujourd’hui exilée à Francfort. Une mère qu’il va retrouver pour lui annoncer le décès de son frère et de sa belle-sœur et la peur que lui cause la blessure de Danie.

Guilé, son ami et confident, lui conseille alors de veiller sur elle et de «faire son théâtre». Car il rêve d’une carrière d’acteur et de comédien.

Second rêve qui va se briser avec le décès de Danie, car dès lors il est en mode survie. Il se contente de petits boulots et avance dans la vie sans vraiment savoir pourquoi. Car ce nouveau drame le ramène à ces années d’enfance «bafouées, solitaires, tout comme l’ont été celles de ses petits camarades. Petits camarades chétifs d’alors, désœuvrés, promenés en train, en ambulance, d’un établissement à un autre, d’une famille à une autre, avec cette particularité de n’avoir pour elles, tortionnaires d’enfants, absolument aucune identité. Cette solitude, sans cesse... et qui fut mise à terre, envahie, violée, piétinée.»

Ce n’est qu’après sa rencontre avec Alice qu’il pourra reprendre le cours de sa vie, relancer sa carrière, essayer de refermer ses blessures et tenter de comprendre comment il a pu être abandonné, lui qui se jette à corps perdu dans la paternité.

Cette histoire «d’enfant perdu, de mère cherchée puis trouvée, cette histoire sans chichis, sans fées, si cruelle dans ses vérités» est bouleversante. En fouillant cette quête d’identité, Philippe Krhajac nous propose une intense réflexion sur ce qui fait un homme, construit son histoire. À fleur de peau, avec un cœur qui ne demande qu’à aimer.


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Le souffle des hommes

Merci à Babelio et sa Masse Critique du mois de Janvier 2023, ainsi que les éditions Belfond pour l'envoi du livre « Le souffle des hommes »de Philippe Krhajac, un auteur jusqu'alors inconnu et dont ce fut une belle découverte.



Construit en trois temps (L'origine des feux ; le déclin; Pas à pas, l'ascension) d'intensité inégale, le roman raconte l'histoire de Phérial en tout début des années 1990 (et après la chute du Mur de Berlin) jusqu'à nos jours.



Né en France de parents yougoslaves 24 ans plus tôt, Phérial ne connaît que très peu son pays d'origine, quant à son père, on ne lui en parle qu'au passé. le souffle des hommes est à chacune des étapes de sa vie, cet élément clé qui va lui permettre de rebondir, faire face à de nouveaux défis. Car l'histoire de ce jeune homme n'est pas simple : parti découvrir sa famille en Yougoslavie, il découvre avec effroi le retour de la guerre sur le sol européen, un conflit qui lui ôtera la vie de son amour de toujours. Mais par la suite, une nouvelle rencontre aboutissant aux joies de la paternité tout comme la passion pour la scène le changeront.



Malgré son caractère naïf et léger, le personnage de Phérial reste attachant tant sa quête d'identité est prégnante en lui. Une identité qui reste le fil conducteur tout au long du roman.
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Une vie minuscule

A l'âge de quatre ans lorsqu'un enfant se retrouve placé dans un orphelinat, va t'il mener une vie minuscule ?

A l'âge de quatre ans, jugé enfant difficile au comportement instable nécessitant une prise de calmant, un enfant va t'il mener une vie minuscule ?



Non Phérial, ta vie ne sera jamais minuscule dans ce château bordé de séquoias que l'on appelle orphelinat. Entouré d'une myriade d'enfants de tous âges et de sexes opposés, c'est là que tu vas grandir avec tes compagnons du même acabit. Balloté de famille en famille, tu devras te méfier de certains adultes qui t'entraineront sur la mauvaise pente entre l'alcool, la fumée et le sexe, celle qui t'aura fait connaître le bruit du trousseau de clés de la prison, pour vols et délits en tous genres. Mais c'était pour de faux n'est-ce pas Phérial ? Les familles d'accueil, tu les as bien connues, des bienveillantes aux plus sordides. Tu seras même abusé, ce qui laissera une empreinte indélébile dans ton coeur d'enfant blessé que tu tenteras d'enfouir au plus profond de ton être. Mais chaque fois qu'elle refera surface, tu sombreras dans le néant, dans de ce que tu imagines être une vie minuscule, qui t'oppresse et t'étouffe.



Ta rencontre avec Danie sera déterminante. Danie ton ange gardien ne t'abandonnera jamais. Non, pas une vie minuscule pour toi Phérial, quand bien même tu crois toucher le fond, que tes membres t'abandonnent comme l'ont fait tes parents. Une douleur brulante t'envahira, te fera divaguer, tu te penseras fou : Bienvenue chez Madame Lecoeur qui te sera d'un grand secours.



A Vingt et un an, libre de ta destinée, tu te chercheras, tu t'essayeras à différents métiers, mais un seul te passionnera : le théâtre dans lequel tu excelleras. Tu deviendras toi, Phérial, marchant sur le fil tangible d'une vie que tu imagines si minuscule, jusqu'à la chute suprême, désespérée, douloureuse. Et c'est à ce moment que ta mémoire déroulera un mauvais film, dans lequel les questions fuseront sur ton passé. Papa, maman... Qui suis-je ? Pourquoi m'avez-vous abandonné ? Mais la vie Phérial, la vie réserve parfois bien des surprises...



Ce roman de Philippe Krhajac est la quête désespérée du jeune Phérial pour tenter de connaître la vérité sur la raison de son abandon, écorché par les aléas d'une vie instable, balloté trop souvent dans des familles d'accueil avec son cortège d'abus dont certaines ont usées trop souvent.



Un récit qui se veut malgré tout lumineux pour le jeune Phérial, dont la vie qu'il pensait minuscule, le mènera sur le chemin d'une vie Majuscule.
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Une vie minuscule

Le titre du roman de Philippe Krhajac évoque le titre de ce recueil de nouvelles de Pierre Michon « vies minuscules » dans lequel l’un des personnages confesse que « Les choses du passé sont vertigineuses comme l’espace, et leur trace dans la mémoire est déficiente comme les mots : je découvrais qu’on se souvient. »

Philippe Krhajac, dont j’ai reçu le roman dans la perspective de la rencontre organisée avec lui par Babelio et les éditions Flammarion, écrit dans cette veine.

Le petit Phérial Chpapjik, autrement dit l’auteur lui-même, 4 ans en 1970, abandonné par ses parents, ou orphelin, on ne sait rien de lui au début du roman, est accueilli dans un orphelinat.

Dès les premières lignes du roman, le lecteur est pris par la narration « Dans l’encadrement d’une fenêtre, la silhouette d’une machine gigantesque qui soulève des masses de matière, une grue peut-être. Le soleil si fort à l’extérieur, plonge la pièce dans une obscurité singulière. Allongé dans un lit d’enfant, enfant moi-même, je regarde, la lumière, la grue qui s’agite avec force, les matières dans les airs, le noir de la pièce. »

Philippe Krhajac réussit à faire parler l’enfant de 4 ans, Phérial, sans que jamais n’interfère dans sa parole celle de l’auteur devenue adulte.

Sa vision de l’orphelinat est celle du petit Phérial qui y arrive, seul, après avoir vu ses camarades de voyage « dispersés dans ces campagnes du monde français ».

Interrogations de l’enfant livré à un monde où les parents de substitution malgré leurs efforts, pour ceux qui consentent encore à en faire, ne parviendront jamais à capter la confiance des enfants « J’ose rien dire, personne n’ose rien dire du tout, on ne sait plus vraiment si c’st nous qui figeons le silence ou si c’est le silence qui nous fige. »

L’écriture de l’auteur évite l’écueil du je envahissant, elle renvoie le lecteur à ses propres souvenirs, ses craintes d’enfant, sa difficulté à comprendre le monde des adultes, son incapacité à comprendre quel comportement il doit adopter. « Donc, voilà surement à quoi ça sert les adultes : à bien parler pour les enfants. »

Le petit Phérial suit un parcours hallucinant, de l’orphelinat à l’orphelinat via plusieurs familles d’accueil dans lesquelles il s’adapte souvent à son corps défendant. « (…) à l’ombre, tranquille loin des discussions des adultes, je m’initie à la vitesse de l’hirondelle et à la roue increvable du génial Mille Bornes avec Christophe, devenu sur le champ mon vrai demi-frère. »

Il a conscience de ses différences, lorsque le jour de la rentrée des classes au collège, il avoue à son camarade de classe africain « Moi aussi je viens d’un autre pays. T’as qu’à voir, je m’appelle Phérial Chpapjik. »

Sans pleurer sur son propre sort, Phérial nous emmène par la main dans sa progression vers sa vie d’adolescent puis d’adulte, guidé par la pédagogie abrupte et sans complaisance de ses parents d’adoption, comme Marie-Janine, « Chez moi pas de drogue et pas de fous. Si t’as les nerfs, t’a qu’à désherber la terrasse, couper les troènes et promener les chiens. Te voilà renseigné sur ton programme d’aujourd’hui »

Le roman est aussi une chronique de la France des années 1970 et 1980. Il se déroule dans des petites villes du centre de la France, Sancerre et son club des Remparts, Nevers les HLM de la cité des Deux Mille, Bourges et sa maison de la culture.

Dans ses déambulations Phérial acquiert les certitudes de ses différences mais seule la rencontre avec Danie va le conduire à rechercher ses véritables origines.

Le livre décrit la quête de Phérial jusqu’à sa réalisation comme acteur.

Découverte d’un jeune auteur qui, avec ce premier roman, place la barre très haut.

Un seul bémol, mais c’est mon côté pinailleur qui fait des siennes, à la page 192, je n’ai pu m’empêcher de remarquer des erreurs dommageables pour les amateurs d’apéritifs anisés :

Le Ricard additionné de sirop de menthe est un perroquet (et non une mauresque qui est un Ricard additionné de sirop d’orgeat) ; Le Ricard additionné de grenadine ou de fraise est une tomate et non un perroquet.

Allez en paix et ne pêchez plus…

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Une vie minuscule

On entre dans la vie de Phérial lorsqu'il a quatre ans. Son passé déjà lourd de chagrins lui vaut quelques "étiquettes": grande prématurité, nervosité, colères qui le mènent dans un établissement pour orphelins " en régression". Et puis de rencontres en familles d'accueil, de joies en désespérances, d'horreur absolue vécue dans le secret,Philippe Krhajac nous emporte dans une histoire de vie. Une formidable envie de vivre et beaucoup d'amour reçu et donné. Et voici que Phérial Chpapjik devient adolescent, puis homme et finalement va, avec l'aide de "bonnes fées" trouver sa dignité et sa façon à lui de s'affirmer au monde. Un très beau premier roman, écrit avec simplicité et poésie.
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Un dieu dans la poitrine

Phérial, d'origine yougoslave, est orphelin. Le roman commence avec son arrivée dans un orphelinat pour enfants à problèmes; apparemment il a été maltraité par une famille d'accueil. Grâce à ses copains, il reprend confiance et découvre l'amitié, la solidarité, les petites joies de l'enfance. Mais on le juge prêt à retourner en famille d'accueil. Il en connaitra trois: un couple modeste mais bienveillant, dont la femme, prête à l'adopter et à le traiter comme son fils, devra renoncer en raison de sa maladie; dans la seconde, on le traite apparemment bien, mais il sera abusé par l'homme "qui aime beaucoup les enfants". Nous entrons, avec malaise, dans le point de vue de l'enfant qui subit comme si c'était normal ces abus, qui le marqueront. Enfin, il se retrouve dans une famille alcoolique qui va le faire devenir délinquant puis prisonnier. Phérial avance ainsi dans la vie, hanté par le manque de sa mère, n'ayant aucune information sur son histoire personnelle. Il pourrait sombrer complètement, mais il va rencontrer une passion, le théâtre, et trois femmes qui vont l'aider: son éducatrice, Mireille, qui l'accompagne dans son accès à son dossier personnel, Mme Lecoeur, sa psy, puis Danie, son amoureuse, pleine de vie et d'humour. Grâce à elles, Phérial va renouer avec son histoire, son origine, et arriver à avancer... un récit à la première personne, où le point de vue évolue, de l'enfant de 4 ans au jeune adulte de 20... un récit touchant, marquant, pour finir optimiste. Un hymne aux enfants perdus et à ceux qui, dans le domaine social et dans la vie, peuvent les appuyer
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Une vie minuscule

« J’ai l’impression que quelqu’un va surgir derrière ces gros nuages gris et confus, que cette présence rode et va m’apparaitre. Je veux disparaitre. Qu’elle s’en retourne les mains vides. Et pourtant, je me dis que je ne dois pas la rater. Mais aucun son ne semble pouvoir sortir de ma bouche, regardez bien … » la photo de Robin Skjoldborg illustrant « une vie minuscule » , introduit parfaitement le récit de la vie de Philippe Krhajac, enfant yougoslave abandonné en 1966 sous le patronyme de Pherial Chpapjik.



Le scénario classique abandon d’enfant, calvaire, résurrection, qui a déjà servi de trame à des milliers de livres et quelques chefs d’oeuvres (Dickens, Hugo, Hector Malot) offre ici un poignant hommage aux personnels de l’Assistance Publique, incarnés par les belles figures de Madame Mireille et Madame Lecoeur, et nous emmène au fil des familles d’accueil de Madame Liliane à Tonton Lacroix et aux Procrons, dans un long chemin de croix où Pherial sera abusé par un pédophile, perverti par Jojo, entrainé dans la délinquance vers la prison et où Maria, son amie, sera pendue.



Doté d’un « Dieu dans la poitrine », Phérial découvre avec enthousiasme BOURGES et son théâtre (cher à André Malraux) et entama sa rédemption au contact des répertoires de Marivaux, Cervantes, Molière et Shakespeare …



Aidé par la communauté serbe exilée en France, Pherial retrouve sa Maman et ira avec elle jusqu’à Berlin abattre la rideau de fer …un happy end que ni David Copperfield ni Rémi, ni Romain Kalbris n’ont connu.



Très lucide, l’auteur décrit parfaitement la pente finale qui mène de la pornographie à la pédophilie mais j’ai regretté qu’il commette lui même une brutale peinture des supplices que Tonton Lacroix puis Jojo lui ont infligé car Philippe Krhajac est il certain que ses pages ne seront pas le déclencheur d’autres crimes ?



A cette grave réserve près, cette « vie minuscule » est un chef d’oeuvre bouleversant qui évoque d’une part l’accueil des mineurs clandestins abandonnés par leurs familles et d’autre part les abus vécus par nombre d’enfants. Au moment où le législateur envisage de produite en grande série des Phérials en légalisant la GPA, et en abaissant l’âge de la majorité sexuelle, le témoignage de Philippe Krhajac est particulièrement opportun.



Aucune vie n’est « minuscule » car dans chaque poitrine bat un coeur de Dieu et je remercie infiniment l’auteur et Flammarion , son éditeur, de nous offrir cet acte d’espérance exceptionnel.
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Une vie minuscule

Très belle découverte que ce roman. Le thème est dur, réaliste mais aussi très optimiste. Le héros, malgré toutes les embûches, décide de vivre, ce qui fait de ce roman une belle leçon d'humanité. L'écriture est fluide, simple et efficace. La narration est rythmée par de petits chapitres nerveux, ce qui colle parfaitement au héros.

Un petit bijou poignant parmi les sorties de livres de ce début d'année.

A lire absolument.
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Une vie minuscule

Une vie minuscule est un roman, ouvertement présenté comme de large inspiration autobiographique. Il retrace la vie de Phérial, enfant de l’Assistance Publique, de la petite enfance jusqu’au début de l’âge adulte.



Je ne vais pas revenir longuement sur la teneur de l’histoire : l’orphelin, balloté d’orphelinat en familles d’accueil qui n’ont pas toutes vraiment la vocation ; l’insouciance de la petite enfance balayée très vite par les injustices administratives, jusqu’au pire, jusqu’à la révolte, jusqu’aux velléités d’autodestruction ; le sentiment d’abandon qui jamais ne fait défaut, puis l’acceptation, l’espoir ; et puis l’incroyable solidarité qui mène enfin au meilleur, et à la résilience.



Un parcours de vie qui ne peut pas laisser indifférent.

Le roman est écrit à la première personne, et de ce fait je l’ai trouvé très immersif.



J’ai aimé les chapitres et leurs titres évocateurs, parfois des sections très courtes, comme un petit poème, ou longues, dilatées, pesantes.

Souvent le style est comme un reflet de ce qui est raconté : Haché et oppressant quand ce qui est raconté est à la limite de l’indicible, une écriture ronde aux tournures de phrases enveloppantes pour traduite la douceur de vivre et la bienveillance, ou encore un ton sec et brusque quand par exemple le jeune Phérial se retrouve dans une famille d’accueil dénuée de toute empathie.



J’ai eu du mal à entrer dans l’histoire au tout début. Le style que j’ai trouvé un peu décousu de la période de l’orphelinat m’a déroutée. Finalement je pense que c’était volontaire de la part de l’auteur, afin que le lecteur soit aussi désorienté que le petit garçon dont il lit le récit. N’empêche que le premier quart du livre m’a semblé laborieux.



Je n’ai pas toujours été réceptive aux brèves envolées philosophiques, parfois poétiques, qui, disséminées tout au long de l’ouvrage, tombent - parfois - un peu gauchement dans le récit. Mais il s’agit peut-être d’illustrer aussi cette envie du narrateur de s’échapper de sa propre vie.



J’ai aimé les chouettes portraits de femmes, brossés très simplement, en filigrane, de ces bonnes fées qui veillent sur le petit puis le grand Phérial.



Un bon premier roman, qui révèle une vraie sensibilité, une plume fine et vive. On peut espérer que Philippe Krhajac ait encore beaucoup de choses à raconter.



J’ai reçu cet ouvrage dans le cadre de l’évènement-rencontre organisé par Babelio. Merci.

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Une vie minuscule

Livre reçu dans le cadre de la rencontre avec l'auteur Philipe KRHAJAC dans les locaux de Babelio - Donc d'abord je remercie les éditions Flammarion et Babelio, ,bien sur de m'avoir sélectionnée.



Phrérial se raconte, tout d'abord à l'orphelinat, il as 4 ans, la découverte avec les autres enfants, la vie en collectivité, il as même une petite copine, Catherine, la vie se passe jusqu'au jour ou il part dans sa première famille d'accueil.



Il est placée dans la famille FROIDEFOND, il y a un enfant de son âge, Christophe, la maman boite, et elle est atteint de la sclérose en plaque, il est heureux, il revit, mais le placement familiale ont décider, de ne pas le laisser dans cette famille, car il considère que pour une femme malade, s'en est de trop.



Donc Phrérial iras dans une autre famille : Les LACROIX, les gens sont plutôt âgées, et le père de cette famille, fait subir des attouchements sexuels, quand la pression est trop forte, Phrébial s'évanouit. Et un jour la famille en as marre, donc il le reconduit a une autre famille, Mr et Mme PROCRONS de la cité deux mille, la il va découvrir l'alcool et le trafic en tout genre, jusqu'à se retrouver en prison.



Phrérial finiras par trouver sa voie : la comédie, et aussi l'amour, mais du voir une psychothérapeute, pour pouvoir arriver mettre fin a ses démons, et retrouveras même qu'il est vraiment.



Histoire très touchante, parfois très triste, parfois hilarante, c'est un peu la vie, j'ai beaucoup aimer la plume de l'auteur, on sent que c'est autobiographique, que c'est son histoire, ça donne encore plus de sens au récit, et aussi que le corps s'est parler quand il as trop mal, évidemment, on s'attache a ce petit bonhomme mais aussi aux gens qui l'ont vues durant tout ses années et ont tout faire pour le comprendre - Sublime livre sur l'enfance et le pourquoi de savoir d'où il vient pour pouvoir évoluer et grandir

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Une vie minuscule

Août 1070. Phérial, quatre ans, enfant abandonné et maltraité par sa famille d’accueil, est transféré à l’orphelinat. Un superbe château, entouré d’un parc et de trois séquoias qui le ravissent. Il y sera heureux pendant quatre années.



Balloté d’une famille à l’autre, il sera naturalisé français, apprenant ainsi son origine yougoslave. Chez les Liliane, il sera traité avec tendresse, chez les Lacroix, il sera abusé par le père de famille. D’autres familles suivront, avec la délinquance et la prison ...



La rédemption viendra de sa découverte de la Comédie, pour laquelle il se passionnera. Enfin, il finira par retrouver la trace de sa mère.



Ce premier roman très intimiste, écrit sans pathos mais avec une désarmante sincérité, ne laisse certainement pas indifférent ! À découvrir !
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Un dieu dans la poitrine

« Une vie minuscule » est le titre sous lequel s’est fait connaître ce roman, semi-autobiographique selon les dires de son auteur Philippe Krhajac, devenu « Un dieu dans la poitrine » chez Folio. Changement de titre intéressant qui déplace le point de vue, et fait passer du récit de vie à hauteur du petit garçon qu’est Phérial Chpapjik à une revendication d’énergie créatrice et vitale.



Nous suivons la vie de cet enfant de l’Assistance publique -nous sommes dans les années 1970 et 80- qui passe de l’orphelinat en familles d’accueil successives, bien différentes, et qui demandent des facultés d’adaptation importantes. Nous vivons les émotions de cet enfant qui grandit, parfois plus que malmené, qui se révolte quand son malaise parvient à s’extérioriser, mais est aussi attachant et trouve de « bonnes fées » pour le faire grandir. Par ses yeux, nous découvrons le monde, et l’observons avec lui. Les rencontres sont marquantes, en bien ou en mal, riches pour certaines, pleines d’enseignements... jusqu’à celle d’un « cousin », déterminante, celui qui a (aussi) un « dieu dans la poitrine ». Savoir qu’une part d’autobiographie s’est glissée dans le récit fait vraisemblablement que le lecteur est perméable différemment aux émotions, ayant parfois l’impression de lire un témoignage, dont la poésie cherche à dépasser les traumas.



Ce roman, qui dit un vécu difficile, voire insupportable, est plein d’optimisme. Le ciel, les étoiles, la beauté de la nature reviennent régulièrement. Il montre et démontre les ressorts que les êtres humains peuvent avoir en eux, affirme l’importance des rencontres et de l'accompagnement, humain bien sûr, mais pas seulement, car la littérature aura son rôle à jouer. Une très belle découverte réalisée dans le cadre du Prix des lycéens Folio 2019/2020.
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Un dieu dans la poitrine

Un livre, deux titres : « Une vie minuscule » et « Un dieu dans la poitrine » en version poche. Un premier roman bouleversant qui raconte l’histoire de Phérial Chpapjik, qui a quatre ans se retrouve dans un orphelinat. A quatre ans, on ne garde pas beaucoup de souvenirs d’avant, seulement quelques images flous… Il y a déjà au fond de sa poitrine, un désir profond qui ne le quittera pas : retrouver un jour sa maman.

Après l’orphelinat, il y aura les familles d’accueil, certaine aimante et bienveillante, d’autres indifférente et parfois monstrueuse.

Une enfance volée, une adolescence difficile, tumultueuse, avec toujours dans la poitrine, une absence et des silences… Et quel avenir ?

Malgré la maltraitance, l’échec scolaire, il y a quelques belles rencontres comme des soleils dans la vie : Madame Mireille et Madame Lecœur, éducatrice et assistante sociale.

Ce roman est largement inspiré de la vie de l’auteur. Il nous replonge dans les années 70 et 80.
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Une vie minuscule

Phérial a été abandonné à la naissance par sa mère et se retrouve à l'orphelinat. Il raconte ses souvenirs de ce passage à l'orphelinat, les copains d'enfance, le passage devant le médecin, l'éducatrice. Puis il connaîtra successivement 3 familles d'accueil. Là où il se sent bien, il ne peut pas y rester. Ailleurs, il va vivre l'enfer mais chaque fois, il accepte, allant jusqu'à mimer les habitudes de vie de ces gens et devient un pur délinquant. On se demande alors comment il peut s'en sortir et c'est ce qu'il explique dans la troisième partie. Finalement, c'est l'enthousiasme et son désir de vivre qui va l'emporter, envers et contre tout.

Je trouvais l'écriture très belle mais je ne réussissais pas à m'émouvoir sur ce roman. Je me disais que c'était trop d'horreur pour un seul enfant : impossible. Je percevais pourtant certaines vérités, notamment sur la vie à l'orphelinat. j'ai eu la chance de rencontrer l'auteur avant d'avoir lu entièrement le roman (ayant reçu le livre un peu tardivement, deux jours avant la rencontre...). Et là, révélation. L'auteur a vécu le pire, c'est son enfance qu'il raconte (en partie, puisqu'il est passé en fait par 12 familles d'accueil...). J'ai donc changé mon regard sur ce roman que j'ai terminé avec beaucoup d'émotions. L'entretien avec Philippe Krhajac s'est aussi conclu par une belle leçon de vie : "On a toujours le choix de nos vies, Sylvie ..."

Merci à Babelio, à l'éditeur et à l'auteur pour ce beau témoignage. J'attends la suite avec impatience.
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Une vie minuscule

Une vie minuscule fait partie de ces livres qui vous chavirent, et qui vous donnent très fort envie de croire qu’au bout de tout chemin chaotique, il y a l’espoir.



Dans ce premier roman, qu’on suppose très largement autobiographique, le comédien Philippe Krhajac nous raconte l’histoire de Phérial, petit orphelin maltraité qui va rejoindre un orphelinat pour enfants en régression affective et sociale. Du haut de ses quatre ans, Phérial a déjà subi la violence des familles d’accueil et connaîtra le long parcours, en ces années 1970-80, des enfants de l’assistance publique. Phérial, petit garçon abandonné, adolescent trimballé de famille d’accueil en famille d’accueil, qui cherche désespérément l’amour.

Mais comment se construire quand tout ce qu’on connaît n’a pas grand chose à voir avec, et que l’on doit apprendre à composer avec la violence, avec l’abus sexuel, avec les familles d’accueil sans amour, et qu’au fond de soi on a qu’une attente, l’amour d’une maman?



« Assez des mamans sans mains, sans coeur, et des papas en paille



Phérial rencontrera ses bonnes fées, qui ne seront pas des mamans, mais qui l’aideront chacune à devenir quelqu’un, un garçon en colère qui ne s’évanouira plus pour échapper aux situations de mise en danger, un garçon abusé qui réussira à damer le pion à son bourreau, un garçon intelligent en échec scolaire qui trouvera sa voie dans le théâtre, un fils qui espèrera si intensément, si rageusement retrouver sa maman que peut-être…



Je me suis littéralement laissée engloutir par le récit, envahie d’une émotion complètement maternelle pour ce petit Phérial.

Je suis toujours très remuée par l’enfance abîmée, l’enfance qu’on vole, l’enfance qui subit l’injustice.

Peut-on imaginer ce qu’est être orphelin? Ne pas avoir de père, de mère, de bras qui vous enveloppent, de foyer qui vous rassure, de Noël en famille, de vacances chez des grands-parents.

Mais Phérial ne se plaint jamais, même quand il arrive à l’orphelinat, même quand on l’en retire pour le placer dans une famille d’accueil, puis dans une autre, et encore une autre. Son seul luxe, quand il n’en peut plus, c’est de quitter ce monde en s’évanouissant.



Etre orphelin, ce n’est pas seulement ne pas avoir de parents - c’est également ne pas avoir d’identité, ni d’histoire familiale et le besoin irrépressible de comprendre ce qu’on a pu faire de mal pour être abandonné.



« Si un jour je retrouvais ma mère, est-ce que j’aurai la force de lui dire: « Pourquoi m’as-tu abandonné? »



Une vie minuscule parle de cette quête, celle de la mère, et celle, indispensable pour se construire, de l’identité.

C’est en ce sens un vrai roman d’apprentissage, empli de l’énergie incroyable de son narrateur, et auréolé d’une véritable poésie. L’écriture est délicate, sensible, rythmée - parfois, on retient son souffle, comme Phérial qui raconte très vite ce qui est si difficile à dire.

Philippe Krhajac fait tout passer avec une aisance naturelle et charismatique.

Le titre qu’il souhaitait pour son roman n’a pu être retenu pour des raisons « conjoncturelles », mais il était rayonnant: Un dieu dans la poitrine, (sa) «libre interprétation du mot grec « enthousiasme » »

Et c’est exactement comme cela qu’on imagine Philippe Krhajac, divin, exalté, avec en lui une rage de vivre puissante qu’il est allé puiser dans son histoire.


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Un dieu dans la poitrine

Enfant de l'Assistance publique passé par douze familles d'accueil, Philippe Krhajac est comédien. Un dieu dans la poitrine est initialement paru chez Flammarion sous le titre Une vie minuscule. Il lui aura fallu dix années pour écrire ce roman semi-biographique qui a été boudé par certaines maisons d'édition parisiennes jusqu'à ce qu'un heureux hasard tende alors la main à l’auteur rouennais. C'est en demandant à une éducatrice spécialisée de relire son manuscrit que ce dernier a terminé entre les mains d'une éditrice chez Flammarion. Décidément, la vie est une succession de rencontres ponctuée de rendez-vous manqués.



Phérial a quatre ans lorsqu’il est placé dans un orphelinat. Loin de se douter que le chemin sera périlleux, il traverse sa réalité d’enfant abandonné en se jouant comme il peut du cortège des misères sans fin, des familles d’accueil, des éducations aux mille règles, mille abus, mille mensonges. Ne perdant jamais de vue son désir profond : retrouver peut-être, un jour, sa maman, il avance sans relâche et au cours de ses péripéties rencontre trois femmes d’exception. Trois fées, n'est-ce pas d'excellent augure pour que l'enfant puisse devenir le fils du père, le fils de la mère puis l'homme qu'il doit être ?



Récit initiatique des temps modernes, Un dieu dans la poitrine est un premier roman dans lequel la poésie, portée par une magistrale fureur de vivre, gifle tour à tour déception et tristesse. Comment grandir, se construire lorsqu'on a été abandonné, lorsque l'histoire ne cesse de se répéter et que l'angoisse de l'abandon s'installe ? Comment faire confiance aux adultes lorsque ces derniers volent ce que l'enfance a de plus précieux : l'innocence ?



N'allez pas vous imaginer que ce récit est d'une noirceur plombante, il est tout l'inverse. En effet, toute la force de Un dieu dans la poitrine tient au fait qu'il aborde des sujets tels que la maltraitance, l'enfance bafouée par la perversité des adultes, sans haine, sans colère et sans jugement. Un dieu dans la poitrine est un roman poignant, teinté d'une violence susurrée, ponctué de touches poétiques, d'humour et de bonheurs fugaces. Ajoutez à cela une bonne dose d'optimisme et vous vous retrouvez avec un roman sincère et lumineux. Un dieu dans la poitrine est un véritable hymne à la vie.



Côté écriture, point de sentimentalisme mièvre. Philippe Krhajac a préféré allier cruauté et humour, ce qui enveloppe son récit d'une touchante pudeur.



Un dieu dans la poitrine est un premier roman à découvrir !


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Une vie minuscule

J'ai découvert ce livre en participant à la rencontre littéraire avec Philippe Krhajac organisée par Babelio.

C'est un premier roman vraiment réussi. L'écriture est légère, poétique, le livre est très rythmé grâce à l'utilisation de courts chapitres.

L'histoire de Phérial, petit garçon orphelin de 4 ans que nous allons voir grandir et passer de famille d'accueil en famille d'accueil est très touchante. Se côtoient le meilleur de l'être humain (3 femmes vont être des repères forts dans sa vie) comme le pire (comportement ignoble de certains personnages).

Phérial observe, s'adapte, et fait preuve d'un formidable optimisme malgré les multiples épreuves rencontrées...

Ce qui est remarquable c'est l'enthousiasme et le désir de vivre et d'aller de l'avant qui se dégagent des pages, sachant que ce roman est "semi autobiographique" comme le dira l'auteur durant la rencontre. Pourtant le sujet est sensible et l'auteur dénonce également le système en place qui fonctionne très mal et fait perdre le peu de repères que ces enfants peuvent avoir.

Une belle découverte littéraire, deux autres romans sont prévus pour lui faire suite et j'ai hâte de les découvrir.

Merci à Babelio et aux éditions Flammarion.
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Une vie minuscule

La bonne étoile de Phérial a mis du temps à se montrer. Ce petit bonhomme au nom imprononçable grandit en étant "trimbalé" de structure d'accueil en nombreuses familles où l'éducation, les rencontres et les mésaventures ont bien failli avoir raison de lui, de son destin. Sauf que l'attention bienveillante de Mme Mireille omniprésente dans les déconvenues ; l'écoute attentionnée de Mme Lecoeur qui sans répondre à ses questions apaise et guide ses pas ; et Danie son amoureuse énergique et discrète vont lui faire reconnaître et suivre sa voie. Et s'il est à Berlin au moment de la destruction du mur,....le symbole fort révèle une lumière bien particulière pour lui.

Un livre plein de sensibilité, de confiance et d'espoir malgré un parcours chaotique et pour le moins semé d'embuches.

J'ai hâte de rencontrer l'auteur maintenant..... !!

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Une vie minuscule

Philippe Krhajac pour son premier roman livre une histoire semi-autobiographique. Sortie en 2018 sous le titre "Une vie minuscule", il revient en poche chez Folio le 2 mai 2019 sous le titre "Un dieu dans la poitrine". Dès les premières lignes, je me suis attachée à ce petit garçon perdu. Il grandit assez vite avec de nombreuses interrogations sur son identité. Mais aussi par rapport aux relations avec les familles qui sont rarement bienveillantes. Je me pose la question sur les valeurs des familles d'accueil qui voit dans ces enfants de l'argent que des êtres à aimer. Pourquoi s'étonner que beaucoup deviennent méfiants envers l'être humain. Cette défiance ne s'écrit pas avec un Je envahissant. Le récit s'écrit avec subtilité où le lecteur devient un confident. Lors des moments les plus difficiles comme les abus sexuels de tonton Lacroix, pas de descriptions précises. La suggestion suffit à nous faire comprendre l'horreur des situations. Son témoignage n'est pas seulement une histoire personnelle mais aussi un portrait de la France avec la fermeture des grandes usines, la centralisation, le communautarisme, les mouvements migratoires.... Les références à des auteurs comme Hugo, Marivaux, Molière... montrent que leurs mots indémodables savent toucher le coeur des gens qu'importe leur monde. Comme ces femmes à travers l'histoire qui dépasse le cadre de leur métier pour aider et soutenir Phérial . Elle l'aide à prendre confiance en lui. Grâce à cela de l'optimisme émane au fur et à mesure que l'on tourne les pages. 
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Une vie minuscule

Ce livre est un très très beau livre qui vous raconte le parcours d'un petit bonhomme abandonné à l'assistance publique. Mais ici pas de cliché juste de la sincérité plein pot. On assiste au témoignage du parcours d'un brave. Le lecteur reste debout comme le petit garçon qui se relèvera de chaque syncope même dans la tragédie la plus terrible. Il est vivant et prouve de bout en bout que les gens biens resteront plus nombreux que les mauvais mais ils font tout simplement beaucoup moins de bruit. Lisez ce livre, il n'est jamais mièvre, jamais moralisateur, la seule chose facile est la beauté de l'écrite. Chaque personnage est un être vivant, au point de pouvoir en deviner l'odeur, la chaleur ou la froideur.
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