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Critiques de Philippe Labro (581)
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''On a tiré sur le président''

"On a tiré sur le président " c'est la phrase que toute l'Amérique a prononcée le 22 novembre 1963.

Philippe Labro témoigne d'un événement qu'il a vécu en direct. En effet, ce jour là, il se trouvait aux États-Unis pour la télévision française. A l'annonce de l'attentat, il se précipite à Dallas.

Il va ainsi, par exemple, nous décrire l'atmosphère du commissariat de police où Oswald est interrogé. Il nous décrit également finement la personnalité de Kennedy.

Pas de scoop, ni de nouvelles théories, juste le récit d'un témoin privilégié présent sur place seulement quelques heures après le drame. Récit authentique et passionnant.
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''On a tiré sur le président''

La phrase éponyme fut la première phrase à jaillir lorsque les gens ont repris leurs esprits, en ce 22 novembre 1963, alors que le Président américain John Fitzgerald KENNEDY traversait Dallas (Texas) pour y prononcer un discours. Appréciant le beau temps et les bains de foule, il avait ordonné de décapoter la voiture et avait imposé ses conditions aux services de sécurité qui l’entouraient. Il sera assassiné d’une balle dans la tête, mais l'assassin présumé sera tué à son tour, laissant une Amérique sans réponse à ses interrogations.





« Trois coups. Du feu. La mort. La tragédie. Et bientôt, la phrase qui serait la plus prononcée à travers l’immense espace américain : The President has been shot. On a tiré sur le Président. »





Si, depuis cette date, notre monde a connu d’autres types de « ruptures historiques » comme les nomme l’auteur, celle-ci reste unique pour la raison suivante : « Dans le cas de Dallas, deux éléments dominent ces autres dates clés : cinquante ans plus tard, un doute plus ou moins raisonnable subsiste et la question : « qui a tué le Président et pourquoi ? » n’a cessé d’être posée, engendrant une culture, une industrie de la conspiration et du complot qui n’a cessé de se développer ».





A l’époque, Philippe LABRO était un jeune journaliste de 26 ans couvrant l’évènement pour France Soir. En 2013 il publie « On a tiré sur le Président » pour honorer le cinquantième anniversaire de cette mort. Il y raconte ce grand moment de sa vie journalistique : les coulisses de l’enquête qui a suivi, une atmosphère bouillonnante, les réactions à chaud de la population - qui ont d’ailleurs conduit au meurtre de l’assassin de JFK dans les locaux de la police, et sous les yeux médusés des médias de l’époque. Avec l’auteur, nous prenons la température de la ville, pénétrons certains milieux privilégiés et interrogeons des témoins ou intellectuels. C’est un récit enrichissant qui rappelle comment et pourquoi JFK a été un grand Président.





Il nous décrit l’ébullition, l’attente médiatique dans les couloirs de la police, les rebondissements de l’affaire. Il aborde aussi longuement les hypothèses que la police, le FBI, les journalistes, la commission Warren, mais aussi chaque citoyen américain a pu échafauder pour expliquer cet évènement inédit et brutal. Pour « combler les vides que la réalité propose » et expliquer l’inexplicable. Coïncidences, théories du complot, accusations, démentis, on replonge dans les jours qui ont suivi cette date funeste. Mais c’est avec le recul des années de réflexions que Philippe LABRO nous expose les faits, les interrogations et les thèses parfois romanesques qui ont suivi. Loin de relancer le débat sur les explications sensationnelles que l’on a pu vouloir trouver à cet acte, il revient simplement sur cette page de l’histoire en hommage à celui qui s’est avéré être un grand Président.





Il profite donc de l’exercice pour nous parler de l’Homme JFK comme de sa Présidence. Et si j’ai apprécié ces rappels historiques, j’ai également aimé les nombreuses références culturelles qui jalonnent son texte, toutes expliquées simplement et appelées à bon escient à titre d’illustration. Connaissant mal cette période, j’ai pris plaisir à en apprendre un peu plus par quelqu’un qui était sur place et ne cherche pas à affirmer son point de vue sur la vérité. Comme il le dit d’ailleurs, à l’ère de la totale transparence, si une vérité nouvelle et inébranlable avait dû voir le jour, ce serait déjà fait.





Avec lui, il faut donc « accepter qu’un acte de violence hasardeuse, commis par un obscur insatisfait, pouvait anéantir un Président des Etats Unis d’Amérique » même si « c’est admettre un monde chaotique, désordonné, ce que redoutaient tous les Américains de l’époque ».





« Personne n’accepte, en effet, qu’il y ait dans la vie « la tragédie sans la raison » (…). J’accepte la tragédie sans la raison. Je fais ce pari. A mes risques, mais sans grand péril. Si une autre vérité que celle-ci n’a pas surgit, c’est qu’il n’y en a pas. Ou alors s’il y en a une – je me serais trompé, ce n’est pas très grave - elle est tellement énorme qu’elle déstabiliserait et détruirait tellement la base du système démocratique américain qu’on l’a enfouie pour toujours – dans les tombes des dix mille protagonistes de cette histoire, ce roman, le plus grand roman américain. Dix mille tombes. Dix mille secrets. Dix mille mensonges. Aucune vérité, sauf celle de l’irrationnel. »


Lien : http://onee-chan-a-lu.public..
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''On a tiré sur le président''

Dans ce récit remarquable, revivent des moments stupéfiants. Un ouvrage excellent, qui s’ajoute à cent autres inspirés par un homme entré de son vivant dans la légende.
Lien : http://www.lalibre.be/cultur..
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''On a tiré sur le président''

A l'origine, j'ai acheté ce livre un peu en désespoir de cause. Je n'avais pas particulièrement envi de me plonger dans une énième théorie du complot sur l'assassinat de John Fitzgerald Kennedy. Mais voila, ce n'est qu'en salle d'embarquement que je me suis aperçue que j'avais oublié mon livre! Et la perspective de passer ce déplacement éclair qui allait me faire passer plus de temps en transit que dans la vraie vie, sans un livre à portée de main, était insupportable! Que voulez-vous, quand on n'a pas de tête, on se retrouve avec "On a tiré sur le président" -:D



En fait, plus qu'une énième théorie du complot sur la mort du président, nous sommes plutôt en présence d'un livre-souvenir. Philippe Labro, à l'époque tout jeune journaliste, a été amené à couvrir les événements en direct pour le compte de France Soir. C'est son vécu et son ressenti des événements, qu'il nous fait partager en nous transportant dans les coulisses de l'assassinat de JFK, la folie ambiante, ses rencontres avec les acteurs clés ou secondaires de cette affaire (dont certains portraits sont truculents), les débuts tumultueux de l'enquête.



Aussi incroyable que cela puisse paraitre (pour moi!), cette lecture s'est avérée plaisante et distrayante. Oui, oui, vous avez bien lu, distrayante. Quand l'auteur raconte l'onde de choc que l'assassinat de JFK a déclenché, les soubresauts, l'affolement, l'émoi, l'effervescence de ces journées, on s'y croirait. Quand il décrit la meute des journalistes fourmillant dans les commissariats, on s'attend presque à voir policiers, journalistes et interpelés à siroter une bière ensemble, un vrai show. Quand il nous rappelle le monde sans portable ni internet, on ne peut s'empêcher de sourire. Et quand il dépeint l'ambiance, les mentalités et les mœurs du Texas des années 60, c'est tout simplement SA-VOU-REUX !

Ha… ♪ Dallas… ton univers impitoyable ♫ (Pour mémoire, Dallas est la ville ou JFK a été tué)



Évidemment, l'auteur nous expose aussi ses convictions: l'hypothèse d'un tireur unique et par conséquent le rejet d'une théorie du complot. Il s'appuie pour cela - comment dit-il déjà? - sur "son intuition raisonnée"(!), fruit de ses investigations qui se sont poursuivies pendant des années et basée sur l'existence de preuves tangibles. Mais son intention n'est pas de réécrire l'histoire. Si vous souhaitez lire une analyse sérieuse et complète de toutes les théories et contre théories qui existent sur le sujet, passez votre chemin. Ce livre s'adresse plutôt à ceux qui ne connaissent pas bien, ou pas du tout le contexte de la mort de JFK et qui voudraient en savoir plus sans prise de tête. Et apparemment aussi à ceux qui comme moi, sont blasés de ce sempiternel martelage médiatique (????).



Publié en 2013 à l'occasion du 50ème anniversaire de la mort de JFK, c'est aussi un livre- hommage dans lequel il dresse en dernière partie un portrait du président plutôt intéressant. Pas forcément objectif, mais à découvrir.



Bref, en ce qui me concerne, un livre-surprise qui apporte un angle de vue différent sur les événements. A lire pour les anecdotes et les descriptions des différents protagonistes de l'affaire, ainsi que, et surtout, pour l'esprit des EU des années 60. Mais gardez en tête que ce livre est avant tout un ressenti. Et c'est probablement ce que j'ai, à titre personnel, le plus apprécié dans ce livre. Philippe Labro est indéniablement un conteur.



La prochaine ouverture des archives est apparemment en 2017 ! Je doute qu'elles mettent en lumière la moindre révélation sur l'assassinat de JFK mais ce dont je suis hélas quasiment sure, c'est qu'une nouvelle vague de publications et théories déferlera… " Un secret, ça se découvre et s’explique. Un mystère, cela perdure, et cela fascine."



Et le mystère JFK est loin d'avoir fini de faire parler dans les chaumières…. la preuve par cet avis (!).



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''On a tiré sur le président''

Le 22 novembre 1963, le président des USA, JF Kennedy meurt assassiné.

L’affaire semble simple, un homme seul armé d’un fusil, ayant laissé sur place toute une série d’indices est l’assassin. Mais, il sera lui-même abattu dans les bureaux de la police texane par un petit proxénète local.

Aussitôt, des théories de complot apparaissent et vont dans tous les sens. Chacun a sa petite idée.

Plus de cinquante ans sont passés, et le rappel de la mort de Kennedy réveille les sous-entendus, les interrogations, …

Philippe Labro, jeune journaliste français à l’époque était sur place et nous raconte ce qu’il a vu, vécu, ressenti, ses interrogations.

Il fait un portrait du Président, de son entourage, des « complotistes ». Il garde des interrogations mais présente sereinement son analyse. Document intéressant.

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''On a tiré sur le président''

Pour quelqu'un comme moi qui n'y connaissait rien à ce moment bien tragique de l'Histoire, ce livre est très intéressant, car il retrace de manière objective les évènements tels qu'admis officiellement.

En revanche, là où le bas blesse, c'est que l'édition livre de poche nous promet un témoignage de quelqu'un qui était sur place, à Dallas le 22 novembre 1963.

Que nenni, Monsieur Labro n'était pas à Dallas ce jour-là mais à New-York.

Néanmoins, il sous-entend (dans le résumé, quatrième de couverture) avoir assisté à l'assassinat de Lee Harvey Oswald. Non plus.

Je suis donc un peu déçu de ce demi-témoignage.

Le livre n'en reste pas moins intéressant tant il décrit si bien l'importance de l'évènement et l'incompréhension totale qui régnaient à Dallas les jours suivants l'assassinat de JFK.
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''On a tiré sur le président''

Je pense que le récit est véridique mais fragmentaire .Peut être Oswald est l’auteur du crime mais qui confirme que personne n’est au courant de ses machination et fermer les yeux pour le laissé faire .La mort du président Kennedy arrangeait pas mal de monde .les texans pro Johnson avec sa politique sans humanité et dur envers la guerre du Vietnam .on déduit deux appréciations antithétiques

En outre même sans Oswald il aurait rencontré la mort avec son grand corps malade .Présentement avec la contrariété de la transparence qui ondoie sur la politique des états unis d’amerique .il y aurait de chances mini de voir Feu Kennedy accéder a’ la magistrature extrême des êtas unis pour deux facteurs suivants

A/ Raisons médicales

B/Sa passion excessive pour les femmes a’ vrai dire On ne compte plus les politiciens éjectés du monde politique pour un écart sentimental. DSK est le parfait exemple. Bill Clinton, l’un de ses disciples, avait lui aussi failli sauter sur une histoire de sexe avec une certaine Monica.

Pour conclure mon humble avis .C’est un roman intéressant et fascinant qui nous plonge d’une manière littérale au cœur de cet évènement historique avec des témoignages palpitants .

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''On a tiré sur le président''

Il est 12h30, heure locale à Dallas, Texas, USA, le 22 novembre 1963… trois coups de feu. La mort. La tragédie : On a tiré sur John Fitzgerald Kennedy (JFK), on a tué le 35ème président des Etats-Unis !

Lorsque tombe l’information, Philippe Labro est en reportage au sein de la prestigieuse université Yale, dans le Connecticut. Sur ordre de la direction du journal « France-Soir », pour le compte duquel il travaille, il devra changer de programme et se rendre sans délai à Dallas afin de couvrir l’évènement : l’histoire la plus invraisemblable de l’Amérique !



Pour rédiger ce récit historique, l’auteur s’est référé à ses carnets de notes de l’époque, ses comptes-rendus, ses lectures d’ouvrages et ses nombreux entretiens avec différentes personnalités ayant joué un rôle pendant les années Kennedy. Ces témoignages authentiques combinés à sa présence sur les lieux peu après le drame, lui ont permis de retracer, avec minutie, la chronologie des faits puis de développer ses arguments, après avoir mené sa propre enquête auprès de témoins clés de l’assassinat.



Dans ce livre, Philippe Labro conjugue deux talents : l’expertise du journaliste ainsi que les qualités rédactionnelles indéniables de l’écrivain. De nos jours encore, la vérité sur cette affaire demeure cachée : Cuba ? CIA ? Mafia ? les scénarii les plus farfelus sont toujours évoqués, nourrissant un peu plus l’industrie du conspirationnisme. Jusqu’à quand va-t-on perpétuer le secret qui entoure la mort de JFK ?

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''On a tiré sur le président''

De cet attentat, le plus fameux de la seconde partie du XXe siècle, l'écrivain tire aujourd'hui un livre qui frappe par sa précision [...] En écrivant "On a tiré sur le président", il livre moins un récit qu'une radioscopie de l'Amérique
Lien : http://www.lefigaro.fr/livre..
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''On a tiré sur le président''

« On a tiré sur le Président » va revenir sur ce 22 novembre 1963 à Dallas et l’auteur, jeune journaliste à l’époque du drame est présent aux USA, va revenir sur ce jour et les jours d’après.

Nous raconter ce qu’il a vu, entendu en tant que journaliste, nous peindre la société américaine de l’époque.

J’ai été attiré par le résumé du livre, en me disant « Très bien, l’auteur y étais » même s’il a mis plus de 50 ans pour écrire son histoire. Je ne cherchais pas à savoir qui est le coupable, Oswald, complot, peu m’importe, je voulais juste « sentir » ce moment, connaitre les sentiments des témoins, en savoir plus sur l’ambiance.

Un peu déçu, car hormis un récit à la gloire du clan Kennedy, je n’ai pas été immergé dans les Etats Unis des années soixante après l’assassinat de JFK.

Après la dernière page tournée, mon sentiment était « Et alors, pourquoi avoir écrit ce livre ? »

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''On a tiré sur le président''

Un livre très inégal et décousu. Les parties écrites sur le vif, ou rédigées à partir de notes prises, sur le vif sont excellentes. On y retrouve le remarquable écrivain doté d'un exceptionnel sens de la description dès lors qu'il s'agit des Etats-Unis. Certaines pages sont réellement superbes et on aurait pu, dans la même veine, en lire beaucoup d'autres. Et puis il y a des passages très plats sur l'attentat, sur les thèses de Labro. On est plus proche d'André Kaspi que de l'auteur de l'étudiant étranger...

Le livre déçoit donc globalement au fur et à mesure et l'on se dit que l'on aurait pu l'arrêter en chemin pour ne pas gâcher le début prometteur que l'on avait dévoré.
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''On a tiré sur le président''

ne tirez pas sur moi :merci d'avance
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''On a tiré sur le président''

Voila un livre qui ne m'a pas laissée indifférente:j'ai appris une multitude de choses sur Kennedy et j'ai trouvé que Labro est un portraitiste hors-pair.Quelques mots d'anglais parsèment ce récit et j'ai trouvé ça très distrayant et instructif,original.

Je vous recommande ce récit passionant.
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''On a tiré sur le président''

Philippe Labro porte un regard très fin sur la personnalité de Kennedy [...] JFK était aussi cet homme qui pensait et parlait de la mort chaque jour. Labro établit autour de lui une mosaïque passionnante.
Lien : http://culturebox.francetvin..
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''On a tiré sur le président''

Philippe Labro a vécu presqu’en direct cet attentat, et aussi presque par hasard. Il était en fait le seul journaliste français présent aux Etats-Unis (avec le correspondant de l’AFP) même s’il n’était pas directement à Dallas.

Dans ce livre, écrit bien des années après l'événement, très réfléchi, mûri est le fruit de nombreuses recherches, de nombreuses rencontres aussi bien sur place dans les locaux de la police que plus tard dans une sorte de quête de la vérité.

Il nous livre ainsi des faits, des situations racontées par les témoins et certains acteurs de l’époque, sans prendre vraiment parti.



J’ai aimé ce côté documentaire mais aussi ces témoignages, cette analyse emprunts de connaissance, mais aussi d’humilité face à cette situation hors du commun.



« The président has been shot » : C’est le titre du bouquin et tout part de là. La suite est une enquête menée par un homme sérieux, honnête et qui sait se remettre lui aussi en question.

C’est un très bon livre d’enquête sur un événement dont tout le monde a entendu parler et qui a certainement contribué à modifier notre environnement. En bien ? En mal ?

A chacun de se faire une idée.

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''On a tiré sur le président''

Nouveau titre lu dans le cadre du Challenge de A à Z avec Philippe Labro, et une déception avec ce titre. Pour une fois, j’avais décidé de sortir de ma zone de confort et d’aller vers un essai, celui de Philippe Labro qui raconte l’assassinat de JFK (il était aux États-Unis à cette époque-là).



Autant j’ai aimé en apprendre sur le contexte, sur cette effervescence qui a suivi la mort du président, sur ce côté journaliste de l’ancienne heure, quand Internet ne permettait pas encore la circulation de l’information en quelques secondes, autant le côté moi, je très nombriliste m’a paru pesant et assez prétentieux (même si la quatrième de couverture ne ment pas en disant que c’est vraiment l’auteur qui raconte la façon dont il a vécu, de l’intérieur, cet événement majeur dans l’histoire des États-Unis au XXe siècle).



Ça m’a plus énervé qu’autre chose, on a l’impression que l’auteur se contemple rêveusement en écrivant. Attention, je ne remets pas du tout en cause son travail de journaliste (on voit que Labro s’est énormément documenté) mais vraiment le côté auteur + « son » Kennedy.



Une déception donc que ce titre.
Lien : https://therewillbebooks.wor..
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''On a tiré sur le président''

Ce livre peut-être intéressant pour quelqu'un qui ne connait rien de l'affaire... Mais mis à part les quelques passages sur Jack Ruby qui peuvent être intéressante, le reste est très très vide. L'auteur rejette la théorie du complot, pourquoi pas mais ne creuse pas vraiment plus loin. Même si l'auteur était sur place quand ça s'est passé, on ne sent vraiment le journaliste d'investigateur, mais juste le petit reporter qui se contente de raconter ce qu'il voit. Même si ce n'est pas trop mal écrit, quelle déception, avec un sujet aussi complexe, on pourrait au moins creuser un peu loin les théories et les contres théories. Le livre de Marc Dugain (La malédiction d'Edgar) dans registre complètement différent est beaucoup plus intéressant si vous voulez en savoir plus sur J.F. Kennedy...
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''On a tiré sur le président''

De loin pas le livre â conseiller pour les curieux qui souhaitent aborder cet événement historique puisqu'il s'agit là d'une chronique extrêmement subjective écrite par un auteur-journaliste que le sens des proportions n'étouffe pas...

Pour se rendre compte à quel point l'auteur est totalement acquis à la cause de l'homme JFK, il faut parvenir au chapitre 23 (p. 185) et lire - éberlués - la dithyrambe lunaire étirée jusqu'à l'écoeurement qui est faite de cet homme politique que Labro pare de toutes les qualités possibles ! (ex. p. 192 : [...] Un essaim de femmes bourdonne autour de ces bêtes de sexe [il évoque une photo des frères Kennedy en maillot de bain sur une plage]. Elles paraissent extasiées, elles ne sont pas toutes des teenagers, il y a des mères de famille dans ce groupe, cette floraison béate et ébaubie, prêtes à les caresser, les toucher. Prêtes, à la limite, à s'agenouiller pour leur faire, surtout à lui, quelque faveur buccale ou manuelle.").

Non pas que je sois une grenouille de bénitier, mais dans le genre argument définitif, constructif et digne d'un analyste politique éclairé, ça se pose là...



L'auteur porte aux nues jusqu'à la nausée cet homme sous toutes ses coutures et c'est définitivement ce qui a gâché ma lecture et m'a fait sauter nombre de ce genre de paragraphes béats.



Pour le reste, Labro nous fait bien comprendre que les théories complotistes sont l'oeuvre de déficients mentaux (Jim Garrison a droit à son chapitre où un fabuleux costard lui est taillé en bonne et due forme...) et tant pis pour la logique physique de base vue dans le petit film de Zapruder : chez Labro, quand une personne reçoit une baffe, ou un projectile quelconque, la tête est projetée vers l'avant...

Je ne suis de loin pas le gogo qui gobe toutes les théories fumeuses qui gravitent autour de l'assassinat de Kennedy, mais à ce stade là de réfutation de la logique basique, je trouve ça aussi malhonnête que les tenants des complots les plus farfelus.
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''On a tiré sur le président''

Philippe Labro, jeune journaliste envoyé spécial pour France Soir était aux USA au moment de l'assassinat de JFK. 50 ans plus tard il nous livre ses souvenirs de ce moment clé resté présent dans la mémoire collective internationale. Mille fois revues et corrigées, les théories du complot des plus absurdes aux plus intrigantes n'ont cessé de nourrir ce fait tragique.

L'auteur ne réécrit pas l'histoire, il n'a d'ailleurs aucune prétention de nous apporter des éléments nouveaux. Il fait tout simplement un exercice de mémoire, à son image : sobre et intelligemment construit.

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''On a tiré sur le président''

Il ne s'agit pas ici d'une énième enquête sur la mort de Kennedy, même si l'auteur s'affirme clairement non-partisan de la thèse du complot. Sur ce point il n'apporte rien.

En revanche c'est un livre qui aurait pu s'intituler "Kennedy et moi" : le vrai sujet du livre - que le titre ne dit pas - est le rapport affectif (en l'occurrence admiratif) et intellectuel que Philippe Labro entretien avec JFK.

L'intérêt du livre est là, et ce n'est pas mince, car le mythe Kennedy fut partagé par toute une génération.
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