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Critiques de Philippe Roucarie (13)
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De Menet à Neuvialle - Les Ponts maudits

Dans un premier temps, je tiens à remercier Babelio et toute son équipe pour m’avoir fait découvrir cet auteur.



Je ne résiste jamais à un polar et encore moins lorsque celui-ci se passe chez mes ancêtres paternels, en Auvergne. Je n’ai pas lu le premier tome, Les Disparues du Lac de Menet, ce qui n’est pas bien grave car ce roman peut se lire indépendamment mais je vais me le procurer car j’ai bien aimé le style de Philippe Roucarie. On est de suite plongé dans l’ambiance, dans les lieux, dans le patois local. On est en Auvergne, on fait partie de l’histoire et on recherche le coupable avec le lieutenant Bertin, on interroge les gens des alentours…



J’ai aimé ce roman car il nous fait découvrir des pans de culture régionale. Mais je l’ai également apprécié car sa fin n’est pas attendue, elle donne aussi à réfléchir. La quatrième de couverture parle « d’une étude humaine ». Effectivement, il s’agit bien plus de cela que d’une enquête classique. Et c’est également ce qui fait le petit plus de ce livre.



En même temps, cela ne m’étonne pas car les éditions Créer produisent des ouvrages de qualité. Pour ceux qui sont habitués à me lire sur le blog, le nom des éditions doit vous parler puisqu’il s’agit aussi de l’éditeur de Martine Hermant, dont la plume m’enchante.
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La chasse rouge

Après un départ un peu poussif et conventionnel, on se laisse prendre par l’enquête.

Après la dernière guerre, un groupe d’amis appartenant à la même société de chasse se retrouvent régulièrement. Mais un jour, l’un d’eux est retrouvé mort dans la forêt.

Et ça ne s’arrête pas là.

Une enquête commence, menée par un commissaire particulier, solitaire, complexé, consciencieux, acharné.

L’écriture est soignée, très classique, le style descriptif, le rythme lent, mais ça convient assez bien à cette époque et à la situation.

Les personnages sont bien cernés bien qu’on se sente un peu en manque d’informations à leur sujet.

Il manque peut-être un petit peu de peps à tout ça, mais c’est un roman plutôt bien construit à l’atmosphère particulière qui se lit avec plaisir.



Un grand merci aux éditions Créer et à babelio

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Fenêtres sur vie

Voici un titre qui exprime avec force la réalité de cet ouvrage.

Comme on ouvre, au matin, une fenêtre sur le monde qui nous entoure, ce livre ouvre des fenêtres sur des fractions de la vie d'un homme riches d'expériences diverses et donne à réfléchir sur des rencontres des événements et des personnes croisées, appréciées ou au contraire détruisant l'oeuvre entreprise sans moyens mais avec une volonté inébranlable dans l'obligation du service à l'égard de ceux qui lui étaient confiés.

Fils d'un paysan brisé par la 1ère guerre mondiale, Philippe Roucarie passera son existence à remonter des pentes sans autre aide que son courage et sa volonté de réussir.

Tour à tour instituteur, puis professeur de sport, poursuivant l'entraînement dans la prestigieuse équipe de rugby d'Aurillac, militaire, au moment du reflux allemand puis finalement administrateur dans l'Éducation nationale, et voué à remonter des établissements dont personne n'aurait voulu.

Ces fenêtres sur vie, résument une existence riche.
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Le Cheire des anges

Ce livre figurait tout en bas de ma PAL et même si les romans du terroir ne sont plus vraiment ma "tasse de thé", il fallait bien qu'un jour je m'y plonge si je veux la faire diminuer...

La dernière phrase écrite dans "Le Cheire des Anges" le résume parfaitement : " La naissance les avait rassemblés, la jeunesse les avait unis, la vie venait de les séparer."

L'histoire de ces trois garçons, nés le même jour, dans un petit village d'Auvergne, au lendemain de la grande guerre aurait pu être sympathique si elle n'était pas desservie par une écriture que je qualifierais "d'alambiquée" (dans le genre "vieillotte"). Des phrases que j'ai dû relire deux fois pour en comprendre le sens, des personnages que l'on ne situe plus car l'auteur finit par tous les appeler "le Petit" (même si c'était l'habitude à la campagne, ça ne facilite pas les choses.), tout cela a fait que j'ai décroché au milieu du livre.

Certains bons moments du début, assez anecdotiques,me restent quand même en mémoire, notamment l'accouchement des trois mères au même instant. Imaginez les allers-retours du médecin du village entre les trois maisons en pleine nuit (et oui, on n’accouchait pas à la maternité à cette époque !). La partie du roman relatant l'enfance des garçons est aussi savoureuse, surtout leur entrée à l'école et la découverte de la lecture qui va sceller leur amitié. Dommage qu'après, cela se soit gâté avec le passage à l'adolescence et à l'âge adulte.
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Le paradis du grand loup blanc.

Philippe ROUCARIE. Le paradis du grand Loup blanc.



A la fin de la guerre, le narrateur quitte son Aveyron, au volant d’une Simca d’occasion. Il tombe en panne dans un village proche d’Aurillac. Cependant le garagiste du coin lui propose de réparer son véhicule. Pas de problème, notre narrateur va s’installer et prendre pension dans l’unique hôtel restaurant. Il visite le village, tombe sur une petite chapelle datant de l’époque romane. Près de cette édifice religieux, une tombe recouverte d’herbe, portant une inscription à moitié effacée : « Californie ». Qui repose sous cette dalle ? Assise dans l’herbe, une vieille personne garde ses chèvres.



Cette vieille femme va satisfaire la curiosité du naufragé de la route. Jeune fille, amoureuse de François, son père la marie d’office à Fernand de Chante Miale. A l’époque c’est la tradition, les filles ne peuvent refuser un époux, surtout si ce dernier a des biens. Et Fernand possède un moulin et un pré. Quelle aubaine pour le père ! De plus, une bouche de moins à nourrir. Quelle cupidité !



François a promis de revenir chercher son amie lorsqu’il aura fait fortune, sera riche. Et c’est sa quête de la richesse que la vielle chevrière conte à notre narrateur. Quelle périple pour parvenir à ses fins. Il quitte le massif Central, vit à Paris des mois et des mois afin de se constituer un pécule pour payer son billet de la traversée de l’Atlantique. Son rêve partir à la recherche de l’or en Amérique. Pas à pas, nous suivons notre héros. Que la route est longue et semée d’embûches pour extraire de la poussière dorée et les pépites. Nous avons de belles descriptions des diverses étapes de ce long voyage. Nous sommes à la fin du XIXème siècle, lorsque François se met en route pour l'eldorado. Les transports avec les chariots tirés par les chevaux ne sont certes pas très confortables et ils durent de longs mois : il faut faire face aux aléas climatiques, aux reliefs variés rencontrés, de vastes plaines, des montagnes plus ou moins élevées, des collines, traverser des rivières, etc..... Les États-Unis accueillent des migrants afin de peupler leur pays .



Les tempêtes qui se succèdent sur l’océan, nous donnent le mal de mer. Et la traversée du continent nord américain n’est pas de tout repos. Nous sommes encore sur un continent quasi désertique, peuplé d’ethnies indiennes. Ces dernières n’accueillent pas chaleureusement les convois des colons. Un récit épique de cette ruée dans un eldorado difficile à atteindre ; Combien d’hommes courageux sont partie faire fortune dans ces montagnes et combien ont été ensevelis dans les galeries construites à la hâte ! . Nous faisons partie de cette grande colonie qui va peupler les états centraux des États-Unis. Les attaques des convois sont légions. Cette narration devrait plaire aux ados. Il y a des indiens, des bandits de grand chemin, la ruée vers l’or, tout pour satisfaire la curiosité des jeunes en recherche d’aventures. Fortune faite, notre aventurier tiendra-t-il sa promesse, revenir au pays chercher sa bien-aimée ? Il y a de l'amour mais également de l'amitié, de l'entraide, de la fraternité. Mais la jalousie, la convoitise, l'envie sont également présentes. Bonne journée à tous et belle lecture.

(14/04/2023).


Lien : https://lucette.dutour@orang..
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Les maîtres du temps

C'est un beau témoignage sur la vie d'autrefois
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La chasse rouge

J’ai reçu ce roman par l’opération « Masse critique » et cela a été pour moi un bonne surprise de découvrir cet auteur.

J’ai bien aimé le cadre, l’époque et les personnages.

L’histoire se situe peu d’année après la guerre de 40 comme le résume une des premières phrases « La guerre était finie. Le monde commençait à penser ses plaies et n’avait pas encore jugé de ses erreurs !…

Les restrictions qui avaient pesé si lourd au lendemain de la libération ne laissait plus qu’un souvenir que le temps commençait à effacer. On pouvait espérer commencer à revivre avec l’insouciance qui avait précédé le conflit !…

Il serait temps d’en juger l’inconscience, mais la serait la charge du lendemain !... »



Les souffrances morales et physique subies pendant la guerre, les renoncements ont marqué les personnages qui trouvent avec la chasse une occasion de se retrouver entre homme dans la nature et surtout autour d’un repas délicieux préparé par Amanda la femme du garde forestier.

Cette ambiance entre hommes est très bien rendue

Après la découverte du corps de l’un d’entre eux tué d’une balle lors d’une chasse entre en scène un drôle de commissaire . D’un milieu modeste, Lampin a été poussé dans les études par un enseignant qui souhaitait se faire remarquer en « sortant » un bon élève.

Lampin est un enquêteur curieux, obstiné, convaincu que le coupable se trouve dans le groupe de chasseur. Il va flairer le milieu un peu comme un Maigret, s’infiltrer auprès de chacun des chasseurs qui viennent de milieux différents mais ont payé cher le droit de chasser.

Si l’intrigue est classique, le roman est très bien bâti avec de belles scènes de nature et une peinture très réussie de cette époque un peu particulière ou chacun souhaite enterrer les petites compromissions du temps de la guerre et retrouver la douceur de vivre dans la paix.

Par contre, j’ai été déçue sur la chute car il me semble qu’il manque d’indice et de suspense.

Je n'ai pas du tout été gênée par le style comme je le vois dans une autre critique et je constate que j'ai été déçue par la fin tandis qu'une autre personne trouve le livre sauvé par la fin. On fait un bon lecteur à nous deux !!!



Un bon moment de lecture pour moi, plus pour l’ambiance que pour le coté polar.
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De Menet à Neuvialle - Les Ponts maudits

Polar régional, De Menet à Neuvialle nous transporte en Auvergne où Jeannot est retrouvé mort près d'un moulin. Le lieutenant Bertin est chargé de l'enquête sur le meurtre de ce pêcheur émérite et enfant du pays apprécié de tous mais il est difficile d'obtenir quoi que ce soit de ces habitants qui se méfient comme de la peste de cet étranger venu poser des questions sur l'un des leurs. La méfiance et le silence est pour eux le seul moyen de garantir la paix. Mais Jeannot n'est que le premier à mourir trop jeune.

Le lecteur fait le tour de patelins si proches les uns des autres qu'ils pourraient former un ensemble, la culture et les paysages sont largement décrits par l'auteur, on entre ainsi facilement dans cette région qui m'est totalement inconnue. Cette enquête sur des meurtres d'enfants du pays se tourne davantage sur une enquête autour d'un mode de vie, une enquête sur des habitudes et des caractères humains pas toujours facile à comprendre.



Une découverte intéressante moins attirante par son intrigue que par l'exploration de l'âme humaine et la conquête d'une terre inconnue.
Lien : http://stemilou.over-blog.co..
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De Menet à Neuvialle - Les Ponts maudits

DE MENET A NEUVIALLE : LES PONTS MAUDITS.

PHILIPPE ROUCARIE.

Merci à la masse critique Babelio de son cadeau.

Tiens , un petit thriller régional et auvergnat qui plus est !

J'ai découvert plein de richesses: Le Pont De Menet est proche de chez moi, construit par Gustave Eiffel !

Jeannot , l'enfant du pays est retrouvé mort près d'un moulin en pêchant des truites. Nous continuons notre visite de l'Auvergne, trois autres meurtres auront lieu.

Je vous laisse découvrir l'intrigue ...

Je me suis retrouvée en enfance, avec le patois (dialecte auvergnat).

Ce roman est la suite Des Disparues du lac Menet: je vais me le procurer .

QUELQUES MOTS SUR L'AUTEUR :

Philippe Roucarie est né le 20 septembre 1923 à Levallois- Perret, il passe son enfance à Saint Étienne de Chomeil , dans le Cantal. Après sa démobilisation en 1946, il devient instituteur
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La chasse rouge

Aussitôt reçu, aussi tôt lu. J'ai sélectionné ce titre, sur un coup de tête, à la dernière masse critique et j'étais ravie de voir que j'étais retenue pour le recevoir et donner mon avis.

Il est assez court mais le style a rendu ma lecture bien laborieuse. Premièrement, l'utilisation de la ponctuation reste un mystère pour moi. Une bonne partie des phrases se terminent par un point d'exclamation suivi de points de suspension. En parlant de points de suspension, il y en a à foison et c'est très dérangeant. Je n'ai jamais lu de Philippe Roucarie, je ne sais pas si ça fait partie de sa plume mais je n'adhère pas.

Ensuite, l'histoire avance très lentement. J'ai eu de grands moments d'absence pendant ma lecture, rien n'arrivait à capter mon attention.

Pour autant, ça n'a pas été mauvais mais ce sont les dernières pages qui sauvent le tout pour moi. La découverte du meurtrier, la raison, l'explication. Voilà pourquoi je ne le note pas moins que la moitié.



PS : J'ai été très touchée par le mot de la maison d'édition. Même si ce n'est pas grand chose, c'est toujours mieux que le livre simplement empaqueté et envoyé pour une critique.
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Fenêtres sur vie

Philippe Roucarie nous livre, avec « Fenêtres sur vie, » un ouvrage autobiographique qui a une dimension philosophique. De sa vie d’enfant à nos jours, l’auteur nous décrit une part importante de son existence sociale. Ce hussard de la République s’est mesuré à la vie, comme on peut le faire avec une maîtresse inconstante et cruelle, mais également belle et sensible. De son enfance à sa retraîte professionnelle et bien au delà, la communauté des hommes l’a passionné. L’auteur nous dépeint la jeunesse pauvre mais très rarement délinquante d’une civilisation rurale aujourd’hui disparue.

Cet écrivain est pudique, à l’opposé d’une société et d’un temps où l'on vous parle plus volontiers de votre vie sexuelle que de votre nez. Cet ouvrage, au contraire du bling bling et du paraître délivre, probablement à l’insu de l’auteur, un message sans équivoque :"Il n’y a de vie qui vaille que dans le fait de relever les défis que l’éxistence vous délivre". Enfin les dernières pages du livre, consacrées à l’édition, sont dures mais également criantes de vérité.

A noter cependant que le style souffre parfois du cheminement de la pensée de l’auteur et demande une lecture peu précipitée contrairement à celle d’un roman de gare.

J’ai aimé.


Lien : http://daniel.tiple@orange.fr
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Fenêtres sur vie

Prendre son envol à 20 ans dans la vie active en pleine guerre de 39-45, n'est pas chose aisée. Pourtant Philippe Roucarie ne va jamais baisser les bras, avec courage et dignité pendant ses années de mobilisation, puis jeune instituteur, il nous le montre dans les postes successifs auxquels il va devoir faire face et diriger, depuis de petits villages isolés et perdus dans la montagne, où les habitants sont encore traumatisés par la guerre, en passant par un village de la mine, un monde qui lui est totalement inconnu, et jusqu'à La Rochelle, où il va réaliser des merveilles, il ne capitulera devant aucun obstacles.

Tout au long de cet ouvrage, il nous montrera qu'il apprend à connaître l'homme avant de s'imposer, et surtout partager, épanouir et respecter. Sa force ne sera jamais la punition, mais le partage.

Son immense amour de la nature qu'il connaît bien, et le sport qu'il pratique avec énergie, seront sa force et son remontant dans les épreuves.

Doté d'une grande sensibilité, et en même temps d'une force de caractère à ne pas abandonner, il va se heurter aux inévitables mesquineries et jalousies, et saura faire face devant toutes les épreuves que la vie lui inflige.

Cet ouvrage qui va du tragique, et de tous les soleils qu'on rencontre dans la vie en passant par l'humour dont Philippe Roucarie ne manque pas, nous entraîne tout au long des pages dans un monde dur, violent, mais aussi profond, sensible, et attachant, dont on ressort rempli d'énergie pour affronter nos propres épreuves.
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Le paradis du grand loup blanc

De l'Auvergne aux mines d'or de l'Ouest Américain (en passant par Paris, le Havre, Cork, Boston...), ce roman est un voyage. Mais ce n'est pas uniquement de lieu en lieu qu'il nous transporte. C'est aussi dans les renoncements, les efforts, les chagrins, les doutes, les résolutions et les joies d'un homme simple : un jeune berger qui n'a rien, sinon son courage... et une promesse.

Les péripéties de sa quête sont racontées dans un langage plein d'humanité, à la fois vivant, sensible, coloré, parfois amusant, souvent émouvant.

Et à force de sympathie pour ce pauvre bougre qui s'acharne à avancer, on en vient à s'inquiéter pour lui. Et on se demande si cet ancêtre de l'auteur parviendra à survivre au travers de toutes ces difficultés. Bon, je sais, la réponse est contenue dans la question.
Lien : http://sebastienfritsch.cana..
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