Pierdomenico Baccalario

Toi, tu es courageux, Lem. Tu l’as toujours été, répondit le Contrôleur en regardant les étoiles avec un sourire. Et toi, Finally, tu es une belle âme. Malgré toute la laideur du monde dans lequel tu as grandi, malgré la pauvreté, les moqueries, ton travail… tu es restée sensible à l’harmonie, à la beauté…

Depuis qu’elle avait quitté la Gare Grise, son billet de train froissé dans sa salopette, elle avait peur. Il lui était arrivé des tas de choses, certaines incroyables et d’autres horribles, mais une petite partie d’elle restait encore tapie dans un coin, terrorisée. Elle avait toujours redouté que ce voyage prenne fin d’un moment à l’autre. Que quelqu’un la rattraperait et la ramènerait nettoyer les quais à l’aide de sa vieille serpillière rongée aux mites.

Mortimer avait le regard perdu dans les flammes du poêle. Il leva les yeux sur les hommes qu’il avait entraînés dans cette mission polaire. Les muscles tendus et une pierre à la place de l’estomac. Mais il n’avait pas faim. Il avait soif, surtout. Soif de vengeance.

Les motivations de celui qui cache un trésor restent un mystère. Je crois que le plus difficile, pour lui, c'est de réussir à se le cacher à lui-même. C'est indispensable, s'il ne veut pas se faire avoir. Il ne suffit pas de creuser un trou, de tout mettre dedans et de s'en aller. Il lui faut laisser une trace. Et je ne saurais pas dire à quel moment du processus se déclenche le désir de la laisser, ni comment on décide de sa nature, une carte, une légende, une rime, un message codé dans une bouteille - quel beau récit. Néanmoins je sais que ça arrive.
C'est humain. Peut être parce que la véritable aspiration de ceux qui cachent un trésor est d'être découverts, à l'instar du trésor.

- Une carte ! Argh,argh,argh ! C,est étrange ! aboya le vieil homme en se rasseyant un peu mieux sur son trône. Ça doit être mon jour de chance, aujourd'hui. Et quel genre de carte ?

- Si ce n'est pas une bonne piste, ça !
- Une piste large comme une autoroute, mon chéri, confirma Veena.
Laszlo posa une main sur l'épaule du bijoutier.
- Et vous savez ce que nous faisons lorsque nous tenons une piste, mon cher Alphonse ?
Celui-ci secoua la tête, perplexe.
- Nous la suivons jusqu'au bout ! répondit Marcus avec un grand sourire.

Alors non seulement c'est un fantome invisible

j'ai choisi cette phrase car je trouve que c'est un peu bête de dire que un fantôme est invisible car pour moi tout les fantômes ont invisibles

jordan-m 5eme4

Au bout d’un mois de travail à peine, on m’avait déjà licencié. Parfaitement ! Même si le révérend Prospero n’avait pas employé
directement le mot « licencié », et qu’il avait essayé de me faire croire que j’avais bien travaillé, le fond des choses était que je ne pourrais plus être facteur à Applecross.
– Viens avec moi, mon garçon..., commença-t-il en posant la main sur mon épaule pour m’accompagner doucement, alors qu’en fait il me poussait. Allons parler à Jules, tous les deux.
Le problème du révérend Prospero, c’est qu’il ne s’apercevait pas qu’il me poussait, il ne se rendait pas compte de sa force. Il mesurait presque deux mètres, avait un regard enflammé et parlait d’une voix forte, de celles qui n’admettent pas de réplique.

Jason souleva le bateau avec précaution et le tendit à Rick.
Une plaquette en cuivre sur le socle mentionnait : Nefertiti's Eye, "l'Œil de Néfertiti".

Ma mère disait que les morts sont uniquement ceux qui ont perdu la curiosité de venir voir de temps en temps ce que font les autres.

Quand on court pieds nus la nuit, même l'été, l'herbe est aussi froide que des aiguilles de glace.

Voici le matériel qu'Ulysse Moore m'a prié de vous transmettre. Au cas où vous souhaiteriez le publier, notre seule exigence est que le nom d'Ulysse Moore soit bien visible sur la couverture et que l'ordre des manuscrits soit respecté.

- Et quel est le problème ?
- Mais Aiby ! Les arbres ne poussent pas en une seule nuit !
- Remarque, hier, il a plu, observa-t-elle.

J'avais toujours pensé que le destin était très lâche. Je le voyais comme un monsieur malveillant qui multipliait les coïncidences, pour son compte, afin de vous faire croire que les choses arrivaient par hasard, alors qu'il avait déjà décidé de tout.

ARAIGNEE REPARATRICE
L'araignée réparatrice est le dernier Outil Mécanique conçu par le miniaturiste persan Omar Ich'bin-Kayann. La collection originale comptait 40 automates minuscules, chacun étant instruit dans un art mécanique différent, mais elle fut perdue pendant le sac d'Ali-Baba...

BOUTEILLE D'ENCRE D'OR
La bouteille d'encre d'or permet d'envoyer en toute sécurité des courriers réservés. L'adresse du destinataire change sur l'enveloppe selon les inclinations et les connaissances géographiques du facteur, afin de rendre la distribution plus rapide.

Pour se rendre à la Boutique des Lily, allez à l'extrême nord de l'île Unie, sur la côte déclinante. Cherchez la maison aux murs flamboyants dans la baie des Oeufs de Pierre, en face des autres îles.
Ne demandez pas de renseignement ou la Boutique se cachera pour se protéger...

M.Lily reprit:
-Nous te laisserons seul, parce que l'Eau des Songes n'a d'effets que si on est seul. Quand on est seul, on rêve. Nous partirons, et lorsque nous reviendrons à l'aube, tout sera arrangé.

-Tu est fou!
-C'est ce que m'a dit aussi l'Homme Vert. Il a ri, a ramassé ses cartes, sans me montrer ce qu'il avait, lui. Il a siffloté et a conclut : "Elle avait raison, cette chipie d'Adèle, quand elle m'a dit que je ne m'ennuierais pas dans ce village. C'était une belle partie, Finley McPhee, vraiment une belle partie. Ce n'est pas pour cette fois, alors je m'en vais. Mais ne t'inquiète pas, je crois que nous rejouerons.

C'est le diable qui, la nuit, sort de terre. Avec sa fourche, il pourchasse tous ceux qui s'aventurent dans la forêt avant de les dévorer !