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Citations de Pierdomenico Baccalario (114)


— Messieurs les Gardiens, bonjour ! les salua Maruk sans même songer à s'incliner à son tour. Mes amis et moi devons rencontrer le Grand Maître Scribe dans ses appartements.
Le plus grand des deux, un homme sec comme une tige de roseau, s'éclaircit la voix et haussa dédaigneusement les sourcils :
— Je suis désolé, jeune fille, mais la règle n° 32 nous empêche, moi et mon apprenti, d'exaucer votre requête.
Le deuxième gardien, plus petit et plus enrobé, secoua la tête, navré.
Maruk prit un air renfrogné :
— Et en quoi consiste-t-elle, cette fameuse règle n° 32 ?
— A ignorer les enfants.
Les mains sur les hanches, Maruk le défia :
— Oui, mais, moi, je suis la fille du Grand Maître Scribe !
Le gardien plissa les yeux pour mieux l'observer et feignit la stupeur :
— Dans ce cas, veuillez m'excuser ! Cela ne m'autorise pas pour autant à vous laisser entrer.
— Je ne comprends pas...
— Règle n° 4 : sécurité. On attend la visite du Pharaon d'une minute à l'autre. Or, c'est la pagaille ici, aujourd'hui ! Nous, les gardiens, on doit ramener l'ordre. Les gens insistent pour entrer, mais nous avons reçu des instructions très précises. Règle n° 12 : personne n'entre dans la Maison de Vie jusqu'à nouvel ordre.
Son acolyte leur fit un signe de la tête exprimant son impuissance.
— Pourtant, vous n'aviez pas l'air de vous tuer à la tâche..., riposta Maruk, faisant allusion à leur petite pause derrière les statues.
L'apprenti esquissa un sourire et fut immédiatement réprimandé par un regard noir de son chef.
— Quoi qu'il en soit, mes amis et moi devons rejoindre mon père, fit Maruk, entêtée.
— Oui, bien entendu... Les appartements du Grand Maître Scribe... Le problème, ma chère enfant, c'est que, d'après la règle...
— Je me fiche de votre règle ! vociféra la jeune fille, à bout de nerfs. Je veux voir mon père !
Le grand gardien se frotta les mains, hautain :
— Naturellement. En revanche, tes amis ne peuvent pas accéder à la Collection.
— Expliquez-moi donc ça !
— C'est la règle n° 12 : personne n'entre jusqu'à nouvel ordre.
— Mais c'est moi qui vous l'ordonne !
— Dans ce cas..., grommela le gardien. Pépi, vas-y, dis-le-lui !
— Règne n° 8, déclama l'apprenti : tout visiteur doit présenter un laissez-passer. N'est-ce pas, Mykérinos ?
— C'est ça, confirma son collègue, satisfait.
Maruk fulminait. Elle se retourna vers Rick et Jason, qui n'avaient pas encore dit mot :
— Ils sont toujours aussi pointilleux !
Elle revint à la charge :
— Vous avez raison : mes amis n'ont pas de laissez-passer. Franchement, s'ils en avaient un, les autoriseriez-vous à me suivre jusque chez mon père ?
Les deux cerbères se mirent à marmonner entre eux, évoquant règles et règlements. Ils finirent par se mettre d'accord.
— Oui, plus rien ne s'y opposerait, annonça Mykérinos.
— Aucune règle ne l'interdit, précisa Pépi.
— Parfait ! s'exclama Maruk. Une dernière chose ! Dites-moi : où peut-on se procurer ces fameuses autorisations ?
— Règle n° 41 : il suffit d'en faire la demande auprès d'un gardien, répondit du tac au tac Pépi.
Mykérinos le mitrailla du regard.
— Très bien ! Alors, auriez-vous l'amabilité de fournir deux laissez-passer à mes amis ?
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— Vous n'allez pas recommencer avec vos élucubrations de citadins ! Un bateau, ce n'est pas un joujou. Le piloter demande des connaissances, du talent, de la force... et de la chance. Et nous, on n'a rien de tout ça.
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— Et tu y crois, toi, au type qui trouve vingt personnes prêtes à ramer de l'Angleterre jusqu'en Égypte ? Moi pas. Sans compter que, même s'il les avait trouvées, on en aurait entendu parler sur toutes les chaînes de télé !
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— Où est-ce qu'on est tombés, Jason ? demanda Julia après un nouveau silence.
— Comme ça, à vue de nez, je dirais qu'on a atterri dans la piscine privée de la Villa Argo !... Un peu difficile d'accès, sans doute, mais... quel raffinement ! Éclairage naturel aux lucioles, barque de plaisance viking, plage perso... Un peu à l'ombre, c'est vrai, mais enfin...
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Les mots résonnaient encore dans sa tête : il savait parfaitement que les enfants avaient été choisis au hasard. Mais il n'y avait guère eu d'autres possibilités. C'étaient eux, ou Mlle Newton !
— Laisser faire le hasard peut parfois se révéler la meilleure solution, marmonna le vieux jardinier en sortant de la Villa Argo.
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-[...] Je suis né le 29 février, incroyable, non ?
Une secousse électrique traverse la chambre. [...] L'air vibre silencieusement, puis devient immobile et froid.
Sheng saisit les étoiles en verre soufflé. Mistral retient sa respiration, assise au pied du lit.
Harvey éprouve une curieuse impression, il s'assoit et lance :
-Énorme, n'est-ce pas ?
Mais sa voix manque d'assurance.
-Vous ne trouvez pas ça étrange ? Le 29 février !
-Moi aussi, je suis né le 29 février, dit Sheng à voix basse en se tournant vers lui. [...]
-Je n'y croit pas, dit Mistral. [...] Moi aussi !
Les mains de Sheng se raidissent entre les fils de la lampe.
-Ça alors..., murmure-t-il, C'est... une coïncidence démente.
[...] Elettra ne croit pas aux coïncidence. [...] Parce qu'elle aussi est née le 29 février.
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Je me frottai les yeux, et commençai à distinguer plus nettement ce qui m'entourait. J'étais dans un salon minuscule aux murs tapissés de livres. Les étagères étaient en bois rouge, de même que le plancher et le plafond, et elles débordaient de volumes multicolores. Les objets les plus disparates étaient disséminés ici et là : un éléphant en cuir avec des boutons à la place des yeux, un petit sac argenté d'où sortaient des bouffées de fumée, un nautile en cristal, un petit soldat de plomb qui marchait d'un pas rythmé d'un bout à l'autre de la librairie, le portrait d'une femme très élégante qui baillait de temps en temps et faisait la grimace.
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J’avais l’impression que ma vie avait été ficelée dans un petit paquet, et que seule Aiby pouvait en denouer la ficelle.
Or ca ne me plaisait pas. Ca ne me plaisait pas parce que, meme si je me sentais manipulé, je m’amusais beaucoup. J’avais peur et, en meme temps, j’etais fasciné. Je croyais a la moitié de ce qu’elle m’avait raconté et j’imaginais le double de ce qu’elle ne m’avait pas encore avoué.
J’etais vraiment ente ses mains. Et, le pire, c’était que, meme si ca ne me plaisait pas, au fond, ca me convenait tres bien.
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Le réel n'est qu'un voile. Les contrées du rêve nous ouvrent les portes d'une vie sans limite.
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On s'est cassé la tête à résoudre toute sorte d'énigmes: des écritures impossibles, des phrases au sens caché, des serrures bloquées, des pierres tournantes...
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- N'Est-ce pas fantastique? On est dans le noir dans une maison perchée sur une falaise, au cœur de l'orage, et avec un message secret à déchiffrer. Qui craignait de s'ennuyer à Kilmore Cove?
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Un Voyageur imaginaire n'est pas un voyageur qui fait semblant d'effectuer un voyage. C'est un voyageur qui voyage pour de vrai dans un lieu imaginaire.
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D'après sa mère, c'était seulement lorsque l'on cessait de n'en faire qu'à sa tête pour prendre également les autres en compte que l'on devenait adulte.
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(...) comment choisir ce dont il faut se souvenir ? Il n'existe pas de règle. Les poètes disent qu'on se souvient de la beauté, de l'amour, des sentiments ou de la douleur. Les peintres gardent le souvenir des couleurs et de la nuit. Les musiciens, celui des sons, y compris le plus fort de tous, celui de notre cœur. Peut-être, finalement, est-ce cela le secret : se souvenir de son propre cœur et de ce qui le fait battre plus vite.
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Où l’on découvre qu’à la fin d’une histoire, une autre peut toujours commencer.
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Jacob bondit en avant d'un coup sec. Elettra court en retenant sa respiration jusqu'au bout de la corniche. Le temps de s'en rendre compte, elle est déjà dans le vide. Cela dure une seconde qui paraît éternelle. Elettra pousse un cri. Elle a l'impression d'être dans un tourbillon de lumières.
Puis Jacob Mahler libère les deux jeunes filles, qui tombent le long des parois verticales de la tour Jim Mao attachées entre elles par des lambeaux de tissu couleur pétrole.
Elettra se voit la tête en bas dans les miroirs du gratte-ciel. Mistral chante encore.
Quatre secondes.
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Malarius Voynich analysait et étudiait, lisait, regardait, écoutait. Puis il cherchait systématiquement à détruire les choses qu'il avait lues, regardées, écoutées.
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Si je perds le blanc au chêne aux hameçons,
Au sapin jumeaux de l'aide je retrouve.
Noire est la maison des mille appels
Qui disent: l'indigo indique le repaire!
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Je me dis que la seule différence entre une école et une prison, c'est qu'avec un peu de chance on peut sortir de prison en moins de cinq ans.
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Cette somnolente campagne écossaise s'était transformée pour moi en une espèce de parc d'attractions à sensations fortes, où je risquais continuellement ma vie, où se réveillaient des Géants Errants, où des Hommes Verts sortaient des bois.
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