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Citations de Piergiorgio Pulixi (191)


Bonne question : pourquoi s’imposait-elle ça ? Pour elle, ce métier n’était pas une mission, comme il semblait l’être pour Vito. Il n’avait rien de romantique. Ce n’était pas un moyen de compenser le mal par la justice, comme le faisaient croire les téléfilms policiers. C’était seulement un travail difficile et mal payé. Rien de plus.
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- Tu as l’air triste.
- Je le suis, dit-il.
- Pourquoi ?
- Plein de choses… C’est compliqué, la vie des adultes.
- C’est pour ça que je ne veux pas grandir. Je veux être comme Dorian Gray. (p. 213)
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Elle se demanda s’il était humainement possible de lire tous ces livres en une seule vie, apparemment oui. Strega était quelqu’un qui vivait les livres : on voyait sur leur dos les marques d’usure d’un lecteur avide. (p. 75)
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— Vous vous interrogerez sur les raisons de cette injustice. En réalité, c’est presque la norme. Les tribunaux devraient être une institution fiable. La loi devrait protéger les citoyens contre toute forme de violence perpétrée par un individu usant de sa force. Ça, c’est en théorie. Mais aujourd’hui, la loi ne défend que l’ordre établi, l’État, et ce en gravant dans le marbre les injustices et les inégalités, en discriminant des catégories sociales sans défense, en foulant aux pieds la dignité humaine et en anéantissant des victimes. Ce n’est pas une question de justice ou d’injustice. Mais seulement de pouvoir. Qui détient le pouvoir détient aussi la justice.
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Préfet ou questeur, pensa Eva. Voire quelqu'un d'encore plus haut placé.
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Eva découvrit très vite que le temps s'écoulait différemment sur l'île : il était dilaté, distendu, discontinu - surtout devant la mer et ces immenses prairies de ciel turquoise -, suspendu dans une atemporalité qui déteignait sur ses habitants. Par rapport à Milan, c'était comme si les gens évoluaient au ralenti, et cette façon de profiter de la vie dans le calme, sans toujours penser à quelque chose, lui plut immédiatement.
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Si on lui avait demandé quel mot décrivait le mieux son travail d'enquêtrice, Mara Rais aurait répondu : l'attente. Bien sûr, une enquête pouvait réserver quelques minutes sporadiques - plus rarement des heures- d'action et d'adrénaline, mais quatre-vingt-dix-neuf pour cent de son travail était constitué de temps morts, de paperasse, de café infect, de planques interminables et d'attentes exténuantes. Ce qui, pour un caractère pragmatique et impulsif comme le sien, représentait une torture kafkaïenne.
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Ce n'est pas tant ce que tu vois. La vraie difficulté, c'est d'apprendre à trouver un moyen de vivre avec.
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En Sardaigne, le culte des défunts et le respect envers les âmes des morts, qu’elles soient bonnes ou mauvaises, sont vieux comme le temps. Il faut savoir que, depuis l’époque nuragique, il y a cette croyance très forte sur l’île selon laquelle la mort ne représente pas la fin de la vie, mais seulement de la vie telle que nous la connaissons.
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En Sardaigne, le culte des défunts et le respect envers les âmes des morts, qu'elles soient bonas ou malas, bonnes ou mauvaises sont vieux comme le temps.
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Piergiorgio Pulixi
La terre de la colline,recouverte d'arbustes, semblait transpirer le givre et répandre dans l'air les parfums du maquis : une fragrance rendue plus vive et plus fraîche par l'odeur piquante de la mer.
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Tous les policiers en ont au moins une: une affaire non résolue qui les empêche de dormir, qui continue de les tourmenter pendant des années, qui les réveille au milieu de la nuit, tailladés par la culpabilité, en proie à des rafales de souvenirs et d'images indélébiles. Et sont qui sont trop jeunes pour en avoir une en héritent d'un officier expérimenté. Comme un passage de témoin. Un pacte pour étouffer les démons du passé, apaiser les fantômes et pouvoir mourir en paix, sans regret pour tout ce qu'on aurait pu faire et qu'on n'a pas fait.
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Ce n’est qu’en devenant mère que tu comprends à quel point tu es imparfait en tant qu’être humain.
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Eva se laissa aller à penser que certaines personnes étaient des digues. Mais pas dans une acception négative. Des digues qui, d'un regard, d'un mot, ou même par leur simple présence, te permettaient de te glisser dans ton propre torrent existentiel, sans débordement, sans qu'un élan sentimental soudain te submerge d'un trop-plein de vie, de cœur, de larmes. Des digues. Pour que le courant ne perde pas de sa force. Des digues; Pour garder le regard fixé vers l'horizon de ses désirs.
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Elle l'ignorait encore, mais c'était comme si elle avait subi une transfusion lymphatique : l'obsession de Barrali l'avait contaminée.
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Êtes-vous sûrs que vous aimez vraiment ce que vous aimez, de tout votre cœur ?
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Vaincue par cette certitude déchirante, Dolores cessa de résister aux chimères de l'obscurité et s'abandonna aux marées carnivores de la nuit.
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Le secret pour ne pas vieillir est de vivre chaque jour en essayant d'être toujours à la hauteur de ses rêves. Le déclin commence quand tu cesses de rêver, quand tu n'as plus le désir et que tu te laisses porter par le courant.
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C'était son problème. Les cadavres au sol, les lacérations, la brutalité des coups de couteau qui avaient profané la peau, tout était comme une partie de lui . Il était immergé dedans . Le mal s'insinuait dans tous les fibres de son être,se mêlait à son sang . Il percevait la douleur et le désespoir des victimes, et leur chant, dans son esprit, formait désormais un choeur assourdissant.
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Pendant des millénaires, le rythme de l' homme avait été scandé par le tempo de la nature. Les Ciriacu, comme la plupart des paysans improvisés, avaient cherché à imposer leur propre tempo : ils se levaient tard, ensemençaient sans la moindre rigueur, négligeaient les troupeaux, agressaient les potagers et les vignes avec des produits chimiques, changeaient de semences du jour au lendemain et, au bout de quelques années, les champs fertiles dont ils avaient hérité devinrent aussi arides et stériles que leurs coeurs et le bétail mourut peu après de maladie et d' incurie.
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