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3.8/5 (sur 50 notes)

Nationalité : Canada
Né(e) à : Lauzon,Québec , le 08/05/1942
Biographie :

Poète et dramaturge, Pierre Morency fait des études classiques au Collège de Lévis en 1963 où il anime le théâtre étudiant de 1961 à 1964. Il obtient une licence ès lettres de l'Université Laval en 1966.

En 1967, après quelques années d'enseignement et d'activités théâtrales, il décide de vivre de sa plume et devient auteur et chroniqueur radiophonique à Radio-Canada. Il y écrira plus de deux cents textes radiophoniques, de même qu'une série de soixante émissions portant sur les oiseaux.

Il donne également de nombreux récitals de poésie au Québec et à l'étranger et publie dans les revues Liberté, Hobo-Québec et Odradeq (Liège). En 1976, il participe à la création de la revue Estuaire. En 1989, il a amorcé, avec L'Oeil américain, la publication d'une série d'ouvrages sur ses expériences de naturaliste.

En mars 1993, il est reçu Chevalier de l'Ordre des Arts et des Lettres de la République française.


un auteur du même nom: Pierre Morency, physicien.
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Source : /lapoesiequejaime.net
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Bibliographie de Pierre Morency   (14)Voir plus

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Citations et extraits (27) Voir plus Ajouter une citation
Le plus dur de ce monde est dans l’être
Exilé d’un rêve de clarté.
L’amour est sans demeure à qui
N’a pas inventé sa voix et sa mesure.
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Votre mesure dans le temps est cet amour
Où l’un avec l’autre vous êtes sur terre
Pour accomplir un ouvrage au goût humain
Et puis partir en saluant ce qui s’en va et ce qui vient.
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Je t’écris

Par la bouche des branches où des oiseaux fleurissent
par les mille niches du silence
et par la peau du lac tendue comme un tambour
je t’appelle et te crie

Dans la corne brouillée de ce matin qui monte
dans le porte-voix du petit soir de sept heures
et par le corridor exsangue des rues mortes
je t’appelle et te crie

Par toutes les eaux blanches à l’orée des champs mûrs
par la proue et la poupe des îles
par les paumes pressantes de l,air
je t’appelle et te crie

À travers les grilles briseuses de mon corps
à travers mes fenêtres abouchées au ciel d’eau
la tête séparée par les larmes du cœur
je t’appelle et t’écris…
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Les mots

Les mots
fruits de nos feux dans l’âme
tournoieront dans les remous de l’eau
avec le bruit noyé des hélices

nous ne verrons plus qu’une tache blanche
qui bouge

rien qu’un amour subtil au ventre de la vague
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ELLE PLEUT
C’est elle, rien qu’elle. Et ce n’est pas une fille de grands chevaux qui frappe du talon pour se monter. Elle ne passe pas son temps à se calculer, à jouer la dernière carte pour ravir. Ni armeline, ni volcan, mon amour. Elle ne masque pas, elle pleut. Elle ne figure pas, elle pleut. Son regard en est un qui s’attarde aux cotés limpides de vos déchirements, son regard dure tranquillement quand on le fixe. Mais jamais elle ne darde. Femme accueillant et le puit et la lampe, elle déverse.Et elle s’avance, chargée de tous les souffles, elle plonge, refait immanquablement surface au centre mouvant de ma vie. Ici on ne sèche pas, on ne peut plus tarir.
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Devenir sage n'est pas vieillir. Vieillesse n'est pas sagesse. C'est couler qu'il faut, laisser couler le temps au plus profond de soi, couler dans la lumière de chaque instant qui nous est donné. Rester jeune comme la pierre. Rester jeune comme l'arbre qui, plein de racines, pousse, se défeuille, se renfeuille, fleurit et donne ses fruits au meilleur de la saison. Construire, chanter et passer comme l'oiseau, cela est rester jeune. Et se laisser couler vers le grand fleuve, puis avec lui couler : voilà le contraire de vieillir. Les fleuves ne vieillissent pas.
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Pour endurer l’horrible poids
Qui menace chacun de nos pas
Sur ce domaine où es chances prolifèrent,
Il suffit parfois de boire un peu de poésie
Et de plonger ses yeux dans l’épaisseur du matin.
Pas nécessaire de saisir la clé des champs
Ni de s’amincir en de vertes espérances.
La mer qui nous convie est une mer de feu.
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Tout cela a commencé, voici quinze ans déjà, par un pique-nique à la pointe orientale de l’île d’Orléans, là où l’accès au fleuve est rendu hasardeux, en juillet par une immense batture chargée de joncs, de foin de mer et de riz sauvage. Le lieu où nous nous trouvions était paisible, préservé.(...) Dans l’après-midi, au cours d’une promenade au bord du fleuve, j’aperçus cachée dans les arbres et à demi enfouie sous les hautes herbes, une petite cabane rouge qui servait de camp de chasse. Je ne savais pas encore que cette maisonnette de bois rond allait devenir un des lieux importants de ma vie.
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Tout au fond

Tout au fond dedans moi les mots se sont couchés
Sans parfum ni couleur la palette est séchée

Dedans moi tout au fond se sont couchés les mots
Comme une source more le verre n’a plus d’eau

Les mots son étendus sans vie au fond de moi
Tel un endroit blessé mon amour reste coi

Abattus morts les mots dedans moi tout au fond
Je ne puis même dire la peine qu’ils me font
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Stop ! Arrêtez ! Je sais ce que vous pensez :
« Dans la vie, il faut travailler dur. »
« Dans la vie, on ne peut pas tout avoir. »
« Dans la vie, on doit planifier. »
« Dans la vie, il faut se protéger. »
« Dans la vie, il faut éduquer ses enfants. »
« Dans la vie, il faut faire des économies. »
« Dans la vie, bla bla bla… »
En repassant sans cesse ce refrain dans votre esprit, vous finissez par y croire vraiment. Le pire, c’est que vous semblez en être fier !
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La Faute ...😉

" Déjà il rêvait d'une thébaïde raffinée, à un désert confortable, à une arche immobile et tiède où il se réfugierait loin de l'incessant déluge de la sotise humaine ".

Déja, plutôt que déjà
Incessent, plutôt que incessant
Sottise, plutôt que sotise
Tébaïde, plutôt que thébaïde

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