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Citations de Pierre Pouchairet (211)


La présence de lumières les réconforta. Ils furent surpris et rassurés par la foule. On n'allait pas les tuer devant autant de témoins. Une cinquantaine de jeunes, des garçons et des filles qu’ils connaissaient, étaient là. Ils buvaient de la bière, des couples se roulaient des pelles comme s’ils se préparaient à célébrer une grande fête.
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- Dis-moi, tu devrais jeter un œil sur ton passeport, tu crois que t'as quinze ans pour te fringuer comme ça ? C'est quoi ce pantalon militaire et ce sweat à capuche... Te manque plus que la casquette ! T'es devenu chanteur dans un groupe de rap ?
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Trouver un responsable de la SNCF n'était pas une mince affaire
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Dans le dédale des rues de ce quartier, véritable labyrinthe, ils ne seraient pas suivis et se seraient évaporés avant que les forces de sécurité ne réagissent.
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S’il était encore là, c’est parce que Dieu l’avait décidé et voulait lui offrir une deuxième chance… C’est envers lui qu’il se sentait débiteur. En cachette, pour se racheter, il priait. Un acte qu’il ne pratiquait pas auparavant et auquel il ne connaissait pas grand-chose. Grâce à Internet, des sites spécialisés, YouTube, c’est en autodidacte qu’il apprenait les bases de sa religion et savait maintenant les règles de la prière musulmane. Ses recherches l’avaient poussé plus loin, il avait pris conscience que la religion pouvait être un moyen de canaliser sa violence au profit d’une VRAIE cause.
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Le jour commençait à poindre et le soleil, en se faufilant au travers des stores, soulignait de traits lumineux la chambre de Dany Cohen. Quand son portable se mit à sonner et à vibrer sur la table de nuit, il était profondément endormi, couché en travers du lit, et mit du temps à réagir. Ce n’est que lorsque l’appareil tomba sur le marbre blanc, qu’il commença à bouger, et allongea un bras pour chercher à tâtons son Nokia. Le nom de Guy Touitou était affiché. Cela acheva de le réveiller. À cette heure-là, un jour de shabbat, c’était forcément important.
—Tu dors ?
La voix tonitruante et pleine d’entrain, ainsi que l’accent pied-noir à couper au couteau, lui firent lever les yeux au ciel. Malgré les années, il peinait toujours à se faire à l’hyperactivité de son collègue.
— Non, connard, je faisais du repassage…
— Un jour de shabbat, je ne te crois pas, c’est interdit.
—Téléphoner pour faire chier les gens aussi.
— Ben oui, fallait pas être flic si tu voulais être tranquille tes weekends. Sors de ton pieu. Je serai en bas de chez toi d’ici un quart d’heure, on a du boulot.
— C’est quoi ?
— Du lourd ! Toute une famille décimée dans une colonie à côté de Shkhem.
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Ce que j'aime dans ce pays, par rapport à la France, c'est qu'on ne nous emmerde pas pour les délits de faciès...Ici, c'est quand on ne contrôle pas les arabes qu'on ne fait pas son boulot ! 
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Ce que j'aime dans ce pays, par rapport à la France, c'est qu'on ne nous emmerde pas pour les délits de faciès...Ici, c'est quand on ne contrôle pas les arabes qu'on ne fait pas son boulot ! » (Guy, flic israélien)
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Ces nanas qui savent ce qu’elles veulent l’attirent autant qu’il les déteste, peut-être par qu’elles challengent son égo de mâle dominant. Si elle finit dans son lit, même s’il a le sentiment de l’avoir draguée, c’est elle qui l’aura décidé.
(…)
Elle s’attendait à cette réaction. Elle a devant elle le cliché parfait du mâle frimeur et sûr de lui. Il ne devrait pas être difficile à manipuler.
(pp. 274-275)
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Parfois, la justice a des logiques difficiles à suivre. Léanne préfère laisser tomber. Lorsqu'elle quitte le bureau du substitut, elle se demande si c'est elle qui ne comprend rien à la société, ou la société qui devient folle.
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Jouer la sale conne a l'avantage d'être reposant.
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Nouvelle nuit sans sommeil. La vague de colère qui submergeait Léanne Vallauri ne retomba pas. Furieuse comme jamais, traits tirés, mâchoires serrées, elle n'était pas à prendre avec des pincettes et s'exprimait en aboyant, un moindre mal puisqu' intérieurement elle hurlait de rage contre tout le monde et plus particulièrement contre elle. Quelle imbécile de les avoir laissés seuls et d'avoir fait si vite confiance !
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À son arrivée, Martine était occupée avec une cliente, belle femme. Le poids mort par excellence, jugea Louis en la regardant. Encore une qui ne doit concevoir la vie que sur un divan à la maison ou à faire du shopping. La femme s’admirait dans une robe mettant en valeur des formes qui devaient moins à la nature qu’à l’adresse d’un chirurgien. L’orgueilleuse l’ignora et cela ne le troubla pas. Il s’en foutait, et elle le lui rendait bien. Son ex lui envoya un visage exprimant autant la surprise que l’inquiétude, il était peu habituel qu’il vienne à l’improviste. Elle lui fit signe qu’elle n’en avait pas pour longtemps et il décida d’attendre à l’extérieur en fumant une cigarette. Pas longtemps. Tout de même une bonne demi-heure, pas pour rien au vu des deux sacs qui pendaient au bras de la cliente, de l’autre elle tenait déjà son iPhone 7 et commença une conversation bruyante : « Ma chérie, j’ai fait des folies, mais c’est magnifique... » Il la regarda s’éloigner en se disant que Martine avait du courage de supporter ce genre de greluche. Il n’aurait jamais pu être commerçant.
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Elle lui fit signe qu’elle n’en avait pas pour longtemps et il décida d’attendre à l’extérieur en fumant une cigarette. Pas longtemps. Tout de même une bonne demi-heure, pas pour rien au vu des deux sacs qui pendaient au bras de la cliente, de l’autre elle tenait déjà son iPhone 7 et commença une conversation bruyante : « Ma chérie, j’ai fait des folies, mais c’est magnifique... » Il la regarda s’éloigner en se disant que Martine avait du courage de supporter ce genre de greluche. Il n’aurait jamais pu être commerçant. 
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 À son arrivée, Martine était occupée avec une cliente, belle femme. Le poids mort par excellence, jugea Louis en la regardant. Encore une qui ne doit concevoir la vie que sur un divan à la maison ou à faire du shopping. La femme s’admirait dans une robe mettant en valeur des formes qui devaient moins à la nature qu’à l’adresse d’un chirurgien. L’orgueilleuse l’ignora et cela ne le troubla pas. Il s’en foutait, et elle le lui rendait bien. Son ex lui envoya un visage exprimant autant la surprise que l’inquiétude, il était peu habituel qu’il vienne à l’improviste
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Pour la majorité d’entre eux, dans cet univers morne et triste, la police était clairement l’ennemie. Avec le chômage, les jeunes désœuvrés plongeaient dans la drogue, les plus malins comme dealers. Ici, la réussite sociale passait par s’imposer dans la bande, et régner par la violence…
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Dans une équipe bien rodée, chacun savait ce qu’il avait à faire. Les « professionnels de la mort » se partageaient naturellement le travail.
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– Deux gosses assassinés et « Allahu Akbar » inscrit en arabe, qu’est-ce que c’est que ce truc ?
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Antoine Bayon, patron de la Crim’. L’homme avait la réputation de faire trembler les jeunes commissaires. Ce grand flic « à l’ancienne » connaissait par cœur le moindre dossier, aimait discuter avec les enquêteurs et traîner tard dans les couloirs. Sa mémoire d’éléphant s’amusait à prendre en défaut ses collaborateurs aux méthodes moins rigoureuses.
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Gyrophare et sirène hurlante, après avoir remonté la rue de Rennes jusqu’au boulevard du Montparnasse, le véhicule longea l’hôpital Necker, rue de Sèvres. Le capitaine Hervé Legal leva le pied aux abords de l’entrée réservée au public. Le commandant Patrick Girard fit un geste de la main :
– Continue, c’est plus loin.
La voiture parcourut encore une centaine de mètres.
– Là !
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