Pierre Thiry

Un titre étrangement évocateur, une écriture soignée et originale, un mélange des genres…

Valse froide de Pierre Thiry, un recueil de nouvelles autoédité.

Trois textes inspirés de trois poèmes écrits par l’auteur, développements potentiels, expériences littéraires, invitation à l’imaginaire…



Que vous inspire la valse ? Pour moi, c’est une danse en couple à trois ou cinq temps au cours de laquelle on tourne sur soi-même tout en évoluant plus ou moins vite selon le tempo ; je pense aussi à un style musical. Plus péjorativement, la valse indique des mouvements ou des changements pas toujours désirés ; on parle aussi de valse-hésitation… Envoyer valser, c’est éconduire ou projeter au loin…

La première nouvelle qui donne son titre au recueil frappe par son écriture circulaire autour des deux destins tragiques d’une mère et de sa fille.



Êtes-vous à l’aise avec les figures de style ? Si je vous dis métonymie, me répondrez-vous synecdoque ou hypallage ?

La seconde nouvelle est un étrange portrait féminin, celui d’une certaine Lia Métonymie, une femme envoûtante qui entraine dans son sillage poétique un narrateur ébloui.



Aimez-vous, comme moi, les mises en abymes ? Le troisième texte nous parle d’écriture, d’inspiration, de palimpseste… J’avoue avoir beaucoup ri après m’être écorché les yeux sur la longue note de bas de page ! Pierre Thiry a non seulement beaucoup de style, mais aussi un certain humour.



Ce petit recueil illustre et interroge la création littéraire de manière singulière et insolite. Il est savoureux !


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Trop bien, ce petit bouquin ! En trois nouvelles, Pierre Thiry a su m’emmener dans un univers à la fois poétique et moqueur ! La première nouvelle, éponyme, souffle une ode à la nature et à la musique sur un fond dramatique, la deuxième, « Lia Métonymie » vous emmène sur un pas léger de danse dans des voyages éthérés et littéraires (avec un joli clin d’œil au premier récit !), et la dernière, « La Plume rebelle », prend des allures de fabliau des temps nouveaux.



« Sous ses yeux, un homme était étendu, un cadavre, froid dans la matinée froide. C'était un sinistre matin d'hiver glacial. Alors elle regardait dans le ciel les nuages mimer la valse de Berlioz. Pourquoi ce cadavre était- il étendu dans cette prairie ? La petite fille l'ignorait, mais elle était résolue à enquêter pour l'apprendre. » Cette petite fille, c’est Eve, que l’on retrouve adulte, artiste- plasticienne. Cette jeune maman contemplative est en admiration devant sa petite fille de quatre ans tout en se questionnant ; saura-t-elle la protéger des drames de la vie ?



« Ce jardin est splendide. Des effluves de beauté imprègnent le décor. Tu entres dans un univers romanesque. Tu passes au travers d'épisodes qui te débordent. Soudain, au milieu du parc, un livre qui traîne t'attire. Est- ce l'objet de tes rêves ? » Est- ce ici la métonymie adressée au lecteur, tenant l’objet de ses rêves dans ses propres mains ?



« Il était beau, Léon. Il avait de la prestance, de l'aisance, de l'assurance. Quand il passait, elles gloussaient toutes. » Sacré Léon ! Il m’a bien fait sourire celui – là ! Même s’il finit en cocotte, on va encore longtemps parler de lui !



Au final, un recueil savoureux, à lire pour un moment 100% plaisir !

A chacun ses cent sonnets. Pierre Thiry s'est lancé dans l'aventure et publie à son tour ses sansonnets...



Nous avons là affaire à de vrais exercices de style. L'auteur fait preuve sur certains sonnets d'une belle intelligence d'écriture avec de jolies trouvailles. J'ai particulièrement apprécié "L'araignée", un pastiche vraiment réussi de notre bon ami La Fontaine, ou encore "Ophélie", qui a un fond très puissant. Et la référence à Ozoir-La-Ferrière dans l'un d'eux m'a bien amusée, moi qui ai bossé sept ans là-bas (salut aux amis du 77 !).

Les cent sonnets sont néanmoins inégaux en qualité, beaucoup affichant toujours les mêmes mots pour rimer, certains usant d'onomatopées pour combler (traduction : je n'ai pas compris l'intérêt de ces sonnets-là), d'autres abusant un peu trop à mon goût des jeux de sons, quand d'autres encore ont une histoire pas très aboutie.

Mais s'il y a bien une vérité, c'est qu'un recueil de poèmes de peut pas être d'une qualité égale dans son intégralité (même notre ami Baudelaire avec ses Fleurs du Mal ne convainc pas sur tous ses poèmes). Pierre Thiry n'échappe pas à la règle mais nous propose un travail ponctué de brillantes réalisations.

Enfin, j'aimerais saluer l'auteur qui, étant auto-édité, travaille énormément à la promotion de son livre.
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"Cette histoire nous mène de Poligny dans le Jura à la vallée de la Seine, en passant par Chalon-sur-Saône, Les Baléares et la Thrace occidentale"



Ce roman captivant est une aventure littéraire qui mélange subtilement amour, aventure et enquête policière.



Son intrigue unique m'a séduit. En effet, il m'a rappelé les œuvres telles que "Odile" de Raymond Queneau ou encore "Nadja" d'André Breton, que j'ai eu l'occasion de lire lors de mes études. Un aspect m'a marqué, c'est le fait que je ne me suis pas attaché à un seul personnage.



Ce texte est une œuvre à part entière, à découvrir sans aucun doute. Il s'apparente presque à un projet littéraire, avec une dimension poétique et une belle écriture qui rappellent les écrivains d'autrefois.



J'ai adoré les multiples passages qui nous transportent dans des domaines variés tels que l'art, la culture, la mythologie, les voyages et la musique. Ce récit est à la fois enrichissant et artistique.



Cependant, il n'est pas aussi simple à appréhender qu'il n'y paraît. Bien que je l'aie lu en deux fois, je suis convaincu que j'aurais pu le terminer en une seule séance de lecture, tant le rythme est soutenu.



Au premier abord, tout peut sembler décousu voire étrange, mais au fil des pages, on réalise que chaque élément est minutieusement calculé et parfaitement construit. Pour une fois, les moments où l'auteur nous parle ne m'a pas dérangé.



En résumé, ce roman est un bijou littéraire qui ne manquera pas de captiver les amateurs de récits inhabituels dans notre belle langue française. Je vous recommande cette œuvre unique &#xNaN



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📚 "Le Polycarpe arpenteur"

✍ pierre_thiry_ bodfrance

Très tôt, j'ai pris plaisir à lire de la poésie. Ce genre littéraire me procure de nouvelles richesses qui approfondissent mes connaissances et inspirent mon écriture. J'ai beaucoup appris sur la poésie grâce à Pierre Thiry, qui mène la danse avec sa plume, construit des messages poétiques, répand plein de réflexions et instruit ses lecteurs.

Après avoir lu et exploré les sonnets dans ses livres précédents. Son nouveau recueil de poèmes, Cinquante-deux reflets, traite de triolets, qui sont définis comme des poèmes à forme fixe composés de huit vers sur deux rimes. Il diffuse une fois de plus sa passion pour l'écrit dans une mise en scène poétique et émouvante, conviant à nouveau les lecteurs à se pencher sur le sens de chaque discours.

La préface intrigante de Christian Robert, auteur de Fables et de nouvelles, ouvre la porte à l'exploration du livre. Comme je le répète souvent, Pierre Thiry a l'art de jouer subtilement avec les mots.

Quatre sections aux thématiques distinctes sont consacrées aux triolets et nous invitent à analyser le sens de chaque poème. Dans cet art de la fiction que nous propose l'auteur, paysages, images, et personnages défilent au fil des chapitres.

Les triolets ont un rythme et coulent en douceur à travers les pages. Les mots se rencontrent, résonnent et créent un embellissement musical qui s'entrelace avec le déroulement du poème à venir. L'imagination de Pierre Thiry est perceptible, tournoyant les extraits après nous avoir fait sourire et surpris comme à son habitude. Les mots composés nous révèlent un jeu de mot musical parfois malicieux et ironique. C'est comme regarder un film où le décor se mélange et les teintes tourbillonnent à travers les scènes. C'est à notre tour d'innover, de façonner et de définir ces poèmes vibrants.

Les connotations, les messages et les rimes de la plupart des triolets sont constitués de mystères que nous arrivons à déchiffrer. le silence, L'art se parfume, Des mots qui rusent, Celle dont la bravoure superbe ont suscité en moi beaucoup d'émotions et de réflexions. Je vous invite à lire dès maintenant ce recueil de poésie et à découvrir vos triolets favoris.

Le format de ce livre est pratique pour le transporter dans son sac et le consulter dans un jardin ou sur une terrasse ensoleillée, en sirotant une bonne tasse de café pour s'imprégner des mots et signaux véhiculés par l'auteur. Que vous soyez amateur ou passionné de poésie, Pierre Thiry saura vous captiver par ses poèmes vibrants et colorés, écrits avec habileté et dynamisme.

Valse froide est un recueil de trois nouvelles emportant son lecteur vers des horizons inconnus !



Par le biais d’inspirations culturelles, comme La Symphonie fantastique d’Hector Berlioz ou le célèbre Boléro de Maurice Ravel, Pierre Thiry propose trois histoires -aux tons et finalités différents- qui attisent notre curiosité et éveillent nos sens.



Si la première nouvelle, Valse froide, est la plus sombre et tragique, j’avoue avoir été particulièrement charmée par la seconde, intitulée Lia Métonymie, que j’ai trouvée lumineuse, drôle et intrigante, tout en profitant du voyage parisien sur les traces de Baudelaire. La Plume Rebelle, troisième et dernière nouvelle, séduit par la tournure rocambolesque de l’histoire (ainsi que par la note de bas de page n°44 qui constitue une œuvre à part entière au sein de cet ouvrage !).



Si je confesse n’avoir pas forcément saisi les multiples références littéraires (et autres) qui jalonnent les différents récits, j’ai été fortement impressionnée par l’imagination ainsi que par la qualité de la plume de Pierre Thiry, en prose comme en vers.



Ainsi, Valse froide, ouvrage atypique dans ma liste de lecture (essentiellement composée de romans) est une invitation bienvenue à la créativité, à la songerie, à la fantaisie ; une ouverture sur le monde et les autres ; une pause intellectuelle ; enfin, un voyage aux confins de notre imagination et de notre richesse intérieure.



Un grand merci à Pierre Thiry pour la confiance témoignée en ayant partagé ce recueil avec moi !

La poésie est un genre littéraire, qui a des définitions différentes selon les poètes. Cependant, c'est un art qui nous fait souvent remettre en question sa véritable description. Pierre Thiry nous interroge sur le sens de cette ode à la beauté dans son nouveau recueil de poèmes Fastueuse tempête féconde . Il nous livre sept chapitres de dix-sept sonnets écrits en heptamètres , se dit d'un vers de sept pieds , pour comprendre le mystère de l'art poétique.

Auteur et animateur d'atelier d'écriture , Pierre Thiry nous plonge dans sa propre réflexion . Il écrit de la poésie dans une cadence musicale et rythmé , plus précisément des sonnets. Ce style d'écriture est constamment animé et renouvelé. Par conséquent, l'auteur aime la relation symbiotique des mots qui riment. Par ailleurs , la préface rédigée par L'ENCABAC , ( nom de plume d'une poètesse ) reflète le talent de Pierre Thiry. C'est un sculpteur de mots !

Derrière chaque chapitre se développe un jeu de mots avec des thématiques diverses. Un assortiment structuré de sorte à nous partager les émotions plus ou moins vives de Pierre Thiry. de nature oulipienne ou en hommage à Mohammed. B un jeune guinéen poète , l'auteur suit un mouvement mélodieux et poétique. Au gré de sa plume , nous le suivons dans un flottement harmonieux et musical.

Nous pouvons lire les sonnets à notre guise et les trouver plus ou moins coloré, romantique, sensible ou idéal. Pierre Thiry nous permet d'apprécier plus ou moins librement chaque sonnet et d'en comprendre le sens en fonction de notre perception. Il nous laisse utiliser notre imagination pour définir la poésie.

Bien que tous les chapitres aient un rythme de lecture spécifique et agréable. le sixième chapitre a particulièrement retenu mon attention. J'ai perçu une tempête de mots savoureuse . A ce propos, je souhaite partager avec vous le neuvième sonnet .

Sonnet 9 Bruissement

C'est d'un bruissement que naît le poème.

Le texte déroule un détour de mots.

D'abord,il murmure en pianissimo

Quand il se déploie , il joue du morphème.



Le public est là , dans l'étonnement.

Il attend qu'un bruit sauvage tricote

Cette tragédie tirée d'Aristote

Où des naufragés , en frissonnement,

Etreignent la frénésie du lecteur.

La forêt verdit , devient le prompteur

Qui fait basculer l'imagination.

Humour,amour,émus coeurs qui frissonnent

Sont jeux d'artifices ou feux de consonnes

Silhouettes prestes…disparition…



Ce recueil de poèmes est une tempête de mots, posant de nombreuses questions sur le sens de la poésie et apportant de nombreuses réponses.


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Sansonnets ou cent sonnets ? , c'est comme vous voulez .

Aussitôt expédiés , aussitôt savourés , triturés , étudiés , prononcés à voix haute , murmurés comme un secret dans une oreille amie .

Ces sonnets à moi adressé m'ont enchanté, épaté , au cours de quelques journées , donné le sourire et l'envie , le désir soudain de jouer avec les mots , de jongler avec ces amis fidèles que sont les mots .

Pierre Thiry l'auteur m'a gentiment proposé son livre et bien entendu je n'ai pas pu résister , moi , l'amoureuse des livres mais aussi des mots , ce n'est pas tout à fait la même chose , ici , point de romans mais des petits textes d'inspiration variée , composé comme nous dit l'auteur dans la vie de tous les jours , et moi je les ai lu attentivement , me rendant compte que derrière cette légèreté il y avait un travail considérable, mais aussi travail bien agréable pour l'auteur dont on sent la passion pour la très belle langue française , langue à qui il joue des petits tours de magie pour notre plus grand bonheur , c'est donc un plus qu'un livre , un autre cadeau que nous fait l'auteur , un grand partage , il nous offre la possibilité de nous y mettre à notre tour avec sa recette des dernières pages .

J'ai aimé ces sonnets , il y en a quelques uns que j'ai préféré , dans le nombre cent , on a le choix .

Ce n'est pas le genre de livres que je lis habituellement, j'ai même changé ma façon de lire pendant quelques heures , je lis très très vite , ici j'ai pris mon temps , savouré ces sonnets comme une délicate friandise .

Un grand merci à l'auteur Pierre Thiry pour cet agréable moment de lecture , pour ces textes qui donnent envie d'être lus et relus comme je le disais plus haut , à voix basse ou à voix haute , je me suis retrouvée en train d'en lire certains à voix haute .

Et oh ça me donne envie de lire les autres écrits de l'auteur , bien envie de connaître cette fois , les romans de l'auteur .

Une très belle découverte dont je parlerai autour de moi .....

Pierre Thiry est un auteur qui m’a été conseillé par ma femme et dont je n’ai jamais eu l’occasion de lire ses écrits auparavant. Au-delà d’être un homme de lettres, avec une excellente culture littéraire, c’est une personne qui a un grand cœur et qui aime le partage comme le témoigne son gout pour l’animation d’ateliers d’écriture ou son sens de valorisation de la langue française.



Je commence donc cette chronique en le remerciant de sa confiance et pour nous avoir offert un exemplaire dédicacé de son dernier livre : « Sansonnets, un cygne à l’envers » (mars 2015, edition BOD)



Ce titre assez singulier résume une idée : le plaisir de manier les mots sans limite afin de réussir à fabriquer une âme qui sera le souffle de vie de chacun des sonnets dont est composé ce recueil. C’est donc dès la couverture que le ton est donné. Il sera décalé… ou en concordance … Tout dépendra de vous et de votre angle d’analyse (si ce n’est pas clair, je vous renvoie vers la jolie photo du cygne et de son reflet).



Apprêtez-vous à pénétrer un univers où se mêlent les figures de style les plus émérites de la poésie contemporaine et dans lequel les lettres de l’alphabet sont comparables à des marmots espiègles se chamaillant pour un bout d’acrostiche.



Avertissement pour le lecteur ingénu: Une fois passé les deux préfaces, et après avoir pris un bon départ, il faudra veiller à ne pas faire la course car pour pouvoir les apprécier, les 100 sonnets ne se lisent pas d’un trait. D’ailleurs ce ne serait pas rendre hommage à l’auteur que d’expédier en deux heures, ce qui est le fruit de plusieurs journées de réflexion et d’écriture.



Pierre Thiry en se faisant plaisir, nous fait plaisir également. Et c’est bien là la réussite du poète. En effet, je me suis surpris à lire et relire certains de ses poèmes car la sonorité et la richesse des rimes ont eu sur moi un écho éclatant, en concordance avec ma vision de la poésie.



« Sansonnets, un cygne à l’envers » est un projet maitrisé de bout en bout par son auteur.



Pour conclure, je dirai qu’écrire un sonnet, n’est pas donné à tout le monde. C’est un exercice d’équilibriste en deux quatrains et de deux tercets pour les artistes de haut vol qui n’ont pas froid aux yeux et qui savent chuter avec élégance.

Pierre Thiry est un virtuose. Il assemble les mots comme d'autres assemblent les notes. Et la partition composée par Pierre Thiry dans ces sonnets qu'il nous offre est remarquable.



Humour et légèreté sont au rendez-vous. Ces cent sonnets sont tous plus pétillants les uns que les autres et nous entraînent, d'un air guilleret, dans un monde parfois fantaisiste mais, surtout, extrêmement réaliste. Pierre Thiry s'attaque gentiment aux maux de notre époque (obsolescence programmée et surabondance de technologies (dans Innovation), nous parle culture (dans Maryline et la grenouille, Ce que pense Gustave du Pont Gustave-Flaubert : il en perd le goût du thé, C'est leste Ernest, ou encore Le flic et la rouquine) ; il y en a pour tous les goûts !



Vous savez déjà que je joue du violoncelle ? Je voue une admiration éternelle à Mstislav Rostropovitch et à Pablo Casals (un de mes chats s'appelle d'ailleurs Pablo) et à la façon dont ces deux musiciens manient l'archet avec nonchalance.



J'éprouve le même genre d'admiration pour Pierre Thiry. Il est le Rostropovitch de la littérature contemporaine : il assemble les mots avec tellement de talent, que l'on a l'impression que ses textes "coulent" de son stylo, comme les notes coulent des archets de Rostropovitch et Casals. Et pourtant, la musique comme la littérature demandent beaucoup de travail. Mais on l'oublie à la lecture de ces sonnets, car Pierre Thiry nous transporte dans un univers littéraire qui semble aller de soi et qui nous séduit d'emblée.



Dernier élément à relever : la qualité du vocabulaire utilisé. Sansonnets, un cygne à l'envers à cela en commun avec tous les ouvrages de Pierre Thiry : quand on ouvre un livre de cet auteur, on sait que l'on va retrouver une qualité qui manque parfois dans certaines oeuvres contemporaines.



Merci Monsieur Thiry de m'avoir proposé de découvrir cette nouvelle merveille ! Merci pour vos mots, toujours si beaux et qui donnent l'envie d'un jour maîtriser la langue française aussi bien que vous. Et, enfin, merci pour la recette : je la testerai un jour, c'est promis.

"C'est un livre très inspiré et on sent que Monsieur Thiry aime la littérature et les contes, mais aussi les mots au sens large[...]"
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*** Un tableau poétique de mots d'une grande splendeur***



Je remercie Pierre Thiry pour sa gentillesse, et de m'avoir fait confiance en m'envoyant son R.O.M.A.N. (Rapide Objet Manipulable Aimant Naviguer) en Service Presse par le biais de SimPlement Pro.



Le titre interpelle : Le Polycarpe arpenteur, mais qu'est-ce donc ?

Le Polycarpe arpenteur est un objet mystérieux, poétique, une machine complexe et perfectionnée de technologies, son créateur devant faire face à de très nombreuses exigences. Exigences et secrets inconnus du grand public. Quand on parle du Polycarpe arpenteur le public y voit juste : un Voilier, un superbe navire construit pour un célèbre compositeur. Ce dernier s'appelle Philoxène Schapksa.



Écologistes engagés, Philoxène et Sophie Shapska voulaient un navire tout en poésie et musical, un outil de navigation répondant à leurs critères pour la création artistique et afin de parcourir le monde pour donner des récitals.

Alors que le couple se trouve à Alexandroûpoli, ils font la connaissance de Elzbieta Gurnlang et Valche Eugnal. Ils viennent de se marier et embarquent à bord du Polycarpe arpenteur. Ce qui aurait dû être une magnifique croisière tourne au drame.

Il y aura alors une enquête policière.

Dans cette tourmente fantastique et romanesque, l'officier de police Jason Samonthrakhis, sera confronté à des retournements de situations et des accélérations imprévues.





Quel voyage !

J'ai réussi à m'évader grâce aux mots d'une grande et rare splendeur. La poésie tout au long des pages n'est pas en reste de ce bien être littéraire. Certes, Pierre Thiry raconte son histoire avec une écriture douce et sculptée, c'est une très belle histoire philosophique, mystique et fantastique en même temps.

J'ai eu l'impression de me retrouver dans une intrigante aventure à la Jules Vernes et Tim Burton, un succulent mélange qui peut que ravir le lecteur.



Et, afin de savourer pleinement ma lecture, je me suis mise à rêver, à rêver de lire ce R.O.M.A.N. dans un lieu atypique.

Je suis assise sur un banc, dans un potager. Il fait chaud, très chaud, c'est la canicule. Autour de moi, malgré la chaleur étouffante, les laitues sont alignées et vertes, les tomates réchauffées par le soleil ardent ne demandent qu'à être dégustées. Dans ce potager, il y a du sable, j'y enfouis de moitié mes pieds nus, c'est agréable pour continuer ma lecture. Non, loin une femme sur un banc chante, elle joue du théorbe, c'est magnifique. Puis, se cachant derrière les plants de tomates, un homme l'observe. Je ne voit pas son visage, il a un chapeau de paille. Il a chaud. Il semble captivé par la jeune femme, il est troublé par la sensualité de la musicienne ...

Je dois absolument savoir qui est cet homme. Pour cela je dois aller jusqu'au bout du roman de Pierre Thiry.



Comme moi, laissez- vous aller à cette magnifique découverte littéraire.

Bon "vent" à ce R.O.M.A.N. qu'est Le Polycarpe arpenteur.

Je voulais en premier lieu remercier Pierre Thiry pour l’envoi de ce recueil de nouvelles que j'ai trouvé poétique. L'auteur à travers ses différents récits nous fait voyager dans le monde des rêves. On replonge en enfance tant nous avons l'impression de lire un conte.

J'ai été touché par « Valse froide », « Lia Metonymie » et intrigué par « La plume rebelle ». J’ai aimé découvrir la plume de cet auteur qui verse à la fois dans le comique et le tragique ce qui reflète une certaine maitrise des mots, à mon sens. J'ai beaucoup apprécié les poèmes intercalés entre chaque nouvelle. J'ai été frappé par l'originalité de cet auteur qui à travers ses histoires m'a fait réfléchir.

Un bon moment de lecture !

Attention poète !! Sansonnets, un cygne à l'envers est un recueil de poésie. Alors oui, aime t'on encore la poésie ?? Pour ma part je suis assez classique dans ce domaine ...Et si je dois citer un poète qui me touche alors je vous dis William Butler Yeats. Un poète Irlandais.



Revenons à Pierre Thiry car je m'égare. Cet auteur n'est pas un simple poète puisqu'il a écrit 2 romans et un conte pour enfant. Ce livre est donc un recueil de sonnet (poème comportant 14 vers).



Pour faire un beau sonnet suffit-il de lier

Quatorze vers selon les conseils de Soullier ?

Charles Soullier est plus qu’un simple cordonnier,

Il est même exigeant sur le rythme des pieds,

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Voila un auteur qui s'amuse, prend plaisir avec les mots, abordant divers thèmes. Et loin du classicisme des poèmes appris à l'école, il y a une certaine légèreté et fraîcheur dans cet exercice pourtant très rigoureux.



Alors vous prendrez bien un petit vers ??


Lien : http://lesciblesdunelectrice..

Cinquante-deux reflets de Pierre THIRY



Préface de Christian ROBERT



— Poésie —



Tout commence par une préface qui nous met agréablement en appétit, une véritable ode au talent de Pierre THIRY.



Ensuite, place à la poésie avec ce petit recueil de poèmes, décomposé en quatre chapitres de chacun treize triple-triolets (le contenu d’un vers se retrouve répété trois fois). Mais faisons fi des explications savantes et découvrons cet ouvrage.



Enfin ! Un écrivain qui redonne à la langue française ses lettres de noblesse, pas d’anglicismes, que nenni ! De belles formules, des mots triés sur le volet avec lesquels Pierre Thiry jongle avec talent.



Miroitements ; Décors ; Danses, rythmes ; Aux risques du vent : quatre chapitres qui abordent des thèmes différents mais tous avec des mots qui pétillent, qui claquent, on voyage, on sourit, Pierre Thiry fait miroiter des rythmes, des idées, des images, des songes. Il joue avec les mots, nous surprend, nous émerveille et arrive même à enchanter les tableaux graphiques !



N’hésitez pas à accentuer la scansion, à déclamer à voix haute, le triolet permet une répétition qui souligne l’essentiel et les images s’impriment dans la rétine, leur chant fait résonner les cordes vocales autant que celles du cœur. Tout prend vie à la lecture des poèmes, les personnages, les objets, les lieux, les saisons…



Vous trouverez mon avis dithyrambique

Mais j’ai savouré ces vers avec gourmandise

Dans ce petit recueil fantastique

Chaque mot est comme une friandise



Pas de tristesse en refermant ce petit livre qui pourra vous accompagner des années, il suffira de temps en temps de piocher dans ses pages pour se délecter d’un petit triolet.



Je termine sur ce cri du cœur : Bravo, Monsieur THIRY, chapeau bas !



À lire avec une coupe de Champagne rosé (pour le pétillant) et des biscuits à la cuiller (pour le moelleux) avec une petite couverture en molleton (pour la douceur).



Mon compte Instagram : @la_cath_a_strophes

La princesse Elodie vit dans un beau château avec un chien un peu fou fou et une aide ménagère avec un trouble obsessionnel-compulsif du rangement. Comment gérer chacun d'eux, elle qui s'amuse des bêtises d'Augustin mais apprécie quand même que les choses soient à leur place ?



Je n'ai pas pour habitude de lire des contes pour enfants, même si j'ai commencé à en acheter pour mon neveu. Dur dur, je trouve, de trouver des choses à la fois amusantes et bien construites à un prix correct ! Ne trouvez-vous pas révoltant de payer 10€ et plus un livre qui ne compte même pas 100 mots et dont parfois les illustrations ne justifient pas le prix à elles seules ?? Suis-je la seule à penser ainsi ???

Non je ne m'égare pas, j'en viens à notre princesse de Zèbrazur et l'ouvrage de Pierre Thiry. C'est un joli conte sympathique tout à fait adapté aux jeunes enfants et qui se lit agréablement aussi par les plus âgés. Un conte long, bien construit, avec une bonne répartition entre images et textes sur un joli papier glacé, et surtout à un prix honnête et très respectueux au regard du contenu. En bref, tout à fait le genre de livre pour enfant que je recherche pour le neveu en question !

Les zygomatiques adultes se soulèveront occasionnellement, les enfants auront vraiment de quoi être captivés.

Je ne suis pour ma part pas trop fan des dessins, ni des noms à rallonge utilisés (les jeux de mots et sons ne sont pas forcément évidents et essentiels au récit), mais j'ai apprécié cette lecture atypique pour moi, et je n'hésiterai pas à la proposer à mon neveu entre ses 3 et 5 ans.

Je salue une nouvelle fois l'auteur qui travaille toujours beaucoup à la promotion de ses ouvrages.
Lien : http://livriotheque.free.fr/..

Merci à Pierre Thiry de m'avoir renouvelé sa confiance pour me faire découvrir son nouvel ouvrage: "La Princesse ELodie de Zebnazur et Augustin le chien qui faisait n'importe quoi.



Texte poétique à la typographie agréable, qui s'adresse contrairement à sansonnets un cygne à l'envers, à un jeune public.



Petit album à format carré, l'ouvrage a la particularité d'être autant un album qu'un livre de coloriage. Certaines illustrations sont restées en noir et blanc comme une invitation à l'enfant de s'approprier le livre et l'histoire en y laissant sa propre empreinte.



Les personnages sont drôles avec cette princesse au nom à rallonge et le chien Augustin qui fait n'importe quoi.

Les situations sont cocasses. La princesse vit dans un château où la gouvernante fait régner l'ordre avec un peu trop de zèle (les biscuits sont rangés avant la fin du goûter !) et où elle subit les bêtises du chien Augustin parfois très drôles ou embêtantes (pas pratique de mettre une robe pleine de miettes).



Les thématiques abordées sont intéressantes (le rangement et la liberté, le faire n'importe quoi) sans être moralisatrices.

Ramsès au pays des points-virgules est né du défi que se lance Sigismond pour épater Alice, sa nièce malicieuse : pour cela, il a décidé d’inventer de toute pièce une histoire écrite par Jérôme Boisseau, un auteur imaginaire... Tout commence lorsque Sissi sort un matin chercher un oeuf pour faire des pancakes. Elle rencontre dans la rue Ramsès II, qui va l’entraîner dans une aventure des plus cocasses... Pierre Thiry puise ses inspirations de sources multiples : entre la mythologie égyptienne, Alice au pays des merveilles, Boris Vian, Jean de Lafontaine, Sherlock Holmes, Jeanne d’Arc ou le Chat botté, je vous défie de trouver le lien. Peut-être n’y en a t-il pas ? En tous cas, personnellement je n’en ai pas trouvé et c’est cela qui fait l’originalité de ce récit déjanté, où l’on a l’impression de déjà connaître les personnages. Ce qui est évidemment faux. Ce qui est certain par contre, c’est que cette Fiction pour tous les lecteurs de dix à cent-dix ans est agréable à lire et que sa découverte se prête parfaitement à cette période de Noël...



Je tiens tout d’abord à m’excuser auprès de l’auteur pour ce billet tardif : pour des raisons que je n’expliciterai pas (ce serait tout simplement inintéressant), j’ai tardé à lire cette fiction (mais ne dit-on pas mieux vaut tard ?). J’espère que Pierre Thiry ne m’en tiendra pas rigueur et je le remercie d’ailleurs vivement de m’avoir proposé la lecture de son ouvrage.



Pour en revenir à Ramsès, je dirais que cette fiction, ainsi qu’elle en a la vocation, est parfaitement recommandée à tous les lecteurs de tous les âges, pour un peu qu’ils aient un brin de fantaisie. L’univers de l’auteur a des visages multiples et les références (tout du moins celles que l’on croit) sont incontournables mais la singularité du récit est bien la façon dont l’auteur les a assemblées, la manière dont il se les est approprié et l’empreinte toute personnelle qu’il insufle à son texte (même si j’ai parfois trouvé cela chaotique). Ce livre m’a parfois fait sourire, il m’a souvent décontenancé, mais ce que je retiendrai, c’est que tout au long de la lecture, on est pris au dépourvu. Bref, Ramsès est un OVNI littéraire à découvrir par tous les curieux... Je me demande d’ailleurs si l’écriture de Ramsès n’est pas inspiré des ateliers d’écriture que Pierre Thiry anime ? Peut-être pourra t-il me le dire ?
Lien : http://livresacentalheure-al..

J'ai beaucoup aimé ce livre. D'abord c'est très drôle, ça nous replonge dans les contes de notre enfance et en même temps il y a beaucoup de rebondissements et l'on ne cesse de se demander comme le livre va se terminer. Vraiment je le recommande.

Tout d'abord, cet ouvrage est magistralement préfacé par l'écrivain Robert Vincent alias Christian Robert de son vrai nom.



Depuis l'édition, en 2009, de son premier roman farfelu et exquis  "Ramsès au pays des points-virgules" Pierre Thiry a su convaincre ses lecteurs de l'efficacité de ses textes grâce à son imagination débordante et délirante pour leur plus grande satisfaction.



Puis, en publiant ce nouveau recueil de poèmes intitulé "Cinquante-deux reflets", l'auteur a su de nouveau puiser auprès de ses sources d'inspirations créatives, semblant infinies, une œuvre foisonnant de dizaines de triolets déclinés en quatre mouvements : Miroitements ; Décors ; Danses, rythmes ; Aux risques du vent.



N'hésitez pas à vous lancer dans l'aventure de ces différents paysages, de virevolter parmi les âmes humaines, les personnages et les cadences  poétiques de Cinquante-deux reflets !