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Critiques de Project Itoh (55)
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Harmonie

Voilà un roman bien intéressant qui au travers d'une dystopie originale, dans laquelle le monde est aseptisé et uniformisé, dénonce en fait l'évolution du Japon après la deuxième guerre mondiale. Le peuple japonais s'est alors privé de toute individualité au profit de la communauté pour rétablir ordre et grandeur à l'empire nippon.



Roman original à mi-chemin entre science-fiction et philosophie, il interroge sur la place de l'individu dans la société et des limites à la privation de la liberté pour le bien et la stabilité de la vie.
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The Empire of Corpses, tome 3

J'ai tout de suite été charmé le dessin, que j'ai trouvé très élégant, très agréable. Même si certaines planches donnent parfois l'effet d'être un peu vide.

Il y a de bonnes idées dans cette série. L'histoire est assez riche, voir complexe, et on ne s'ennui pas, les 3 tomes sont vraiment rempli d'action.

Je ne m'y attendais pas, mais l'auteur utilise beaucoup d'autres noms très connus de la littérature (Frankenstein, Nautilus, Watson...). Et ils sont plutôt bien intégrés à l'histoire proposé.



Malheureusement et malgré ces points positifs, j'ai trouvé que tout allait vite, trop vite. On n'a finalement pas le temps de bien visualiser l'univers proposé (qui franchement sur quelques tomes de plus aurait vraiment pu être davantage exploité), de bien comprendre les enjeux de l'histoire, et encore moins de s'attacher aux personnages.

Globalement, une lecture distrayante qui m'a fait passer un chouette moment, mais avec laquelle je n'ai ressenti aucune émotion, et que j'oublierai assez vite.
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La machine à indifférence et autres nouvelles

J’ai fortement hésité sur la note : 3 ou 4 ? Je sens que j’ai lu quelque chose d’intelligent, d’engagé, de bien écrit, mais malheureusement beaucoup de choses m’ont échappé, et je n’ai pas pris de plaisir à cette lecture. Au final, j’ai décidé noter mon ressenti, dont celui d’échec, après lecture. En clair, je pense que c’est un bon livre, mais pas pour moi.



C’est en partie ma faute, car il me manquait beaucoup de billes pour tout appréhender correctement.



Contrairement à mes attentes, les nouvelles de ce recueil de textes japonais n’ont rien à voir avec le Japon, ne s’y déroulent pas, et auraient même pu être écrites par des auteurs d’autres nationalités. Je l’avoue, je m’attendais aux clichés de la vie urbaine de Tokyo et des cerisiers en fleurs… et j’en avais envie.



C’est une déception, et en même temps je suis positivement étonnée d’une telle ouverture de la part des auteurs Japonais : les nouvelles se déroulent notamment en Afrique et en Chine, et sont fortement inspirées des situations politiques et sociales du Rwanda, de l’Afrique du Sud, et du Xinjiang en Chine (où vie la communauté Ouighour).



Comme je le disais plus tôt, je manquais de connaissances sur ces sujets, que je ne connais que de manière superficielle. Je suis donc certaine que pas mal de choses m’ont échappé, mais au moins cette lecture m’aura poussée à faire des recherches pour essayer de mieux comprendre. J’ai parfois eu du mal à saisir de quel côté étaient les protagonistes.



La préface et la postface apportent des éléments de compréhension importants.



C’est globalement très sombre, et réaliste : la guerre est quasi omniprésente. Bullet, la plus courte nouvelle, sort un peu du lot par son humour.



Malgré la réputation des auteurs sélectionnés, je regrette l’absence d’autrices dans ce recueil (j’ose imaginer qu’il en existe, même si la situation des femmes au Japon n’est pas la même que la nôtre en Europe).



Cette lecture n’était manifestement pas pour moi, mais je ne doute pas qu’elle intéressera les connaisseurs de SF japonaise ou SF tout court d’ailleurs.

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Harmony, tome 1

J'ai adoré ce manga. Cette œuvre est une adaptation d'un roman de Satoshi Itoh, et il existe d'ailleurs d'autres de ses livres qui ont été adapté en manga. C'est un livre d'anticipation qui parle de ce que pourrait être un monde soit disant idyllique pour certain, ce vers quoi l'on tend d'ailleurs actuellement, l'éradication de toutes les maladies. L'absence de la peur de tomber malade ou de mourir. Éteindre le profond instinct de peur et donc de survie qui fait de nous des êtres humains. Beaucoup de questions existentielles sont soulevées et on se prend à réfléchir avec l'auteur et les personnages. Je rafole de ce type de contenu. Pour ne rien gâcher, les dessins de Minato Fumi sont magnifiques. Je vais finir de savourer tranquillement la suite de la série, c'est réellement une pépite !
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Genocidal organ, tome 3

Conclusion de cette trilogie du génocide. L’ennemi est connu. Il est localisé. Les troupes d’élite américaines partent en chasse. Avec Clavis à leur tête, ils capturent John Paul. Et accessoirement d’autres dirigeants corrompus. Mais le retour ne va pas se dérouler comme prévu.



Ce dernier tome s’ouvre à nouveau, après les habituels cauchemars de Clavis mettant en scène sa mère dans des états de décomposition variés, sur une scène d’action. On démarre sur les chapeaux de roue en pleine opération de récupération de l’ennemi numéro un. Toujours le même mode opératoire : la petite équipe est envoyée dans ses vaisseaux végétaux qui se détruiront une fois posés. Puis, ils se fraient un chemin jusqu’à leurs cibles sans faire de détails. Même si, comme cela était prévu dans le précédent volume, les adversaires rencontrés sont des enfants transformés en soldats. Pas de pitié : massacre garanti. Encore une fois la question : peut-on aller au-delà de l’horreur quand on a un but à atteindre ? Le dessin est efficace et tragique à la fois : on ne peut s’effacer devant le meurtre de ces jeunes guerriers fanatisés. Cette violence institutionnalisée est-elle acceptable au nom du bon droit ?



Car si ce tome fait la part belle à l’action, avec ses pages rapidement tournées, ses scènes aux lignes acérés marquant la vitesse, il continue la réflexion à propos de ce génocide ancré en nous, selon John Paul, et de ce que nous sommes prêts à faire pour défendre notre mode de vie. Le héros est américain, rappelons-le. Il tue au nom de l’American Way of Life. Mais est-ce le seul modèle ? Est-ce le bon modèle ? Et, par conséquent, est-il légitime d’aller de l’autre côté de la planète, sur un territoire étranger, sans demander aucune permission, afin d’abattre un homme qui ne correspond pas à nos critères ? Avouez que cette question est toujours d’actualité. Qui peut se permettre d’être juge et partie ? Certains, persuadés de leur bon droit, de la vérité qu’ils pensent détenir, s’arrogent le droit de décider pour d’autres. Et cela peut sembler légitime. Même à moi ?



Je ne vais pas épiloguer plus longtemps sur cette réflexion et vous laisser vous faire votre propre opinion. La fin de ce manga est certes convenue mais suffisamment forte pour perturber le lecteur. Qu’aurions-nous fait à sa place ? Que faisons-nous à notre place ?
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Genocidal Organ, tome 2

John Paul : l’ennemi à abattre. Celui que Clavis Shepherd et son groupe ont raté lors de leur mission précédente (Genocidal Organ 1). Cet homme au visage inconnu qui semble posséder un pouvoir phénoménal : là où il passe, le chaos dévaste le pays, la mort et la désolation règnent en maitre. Qui est-il ? Quel est son but ?



Heureuse surprise, ce deuxième volume est beaucoup plus riche, beaucoup plus dense que le précédent. Dans le tome 1, les auteurs mettaient en place les personnages et l’univers, sombre et macabre : des héros, sortes de machines à tuer, sans conscience apparente. Mais un leader fragilisé par des rêves de plus en plus forts et perturbants, où sa mère, cadavre écorché, lui servait de guide. On retrouve ces parenthèses oniriques et cauchemardesques dans cet opus.



Mais on découvre aussi où veulent nous emmener les auteurs. Car, pour retrouver John Paul, les équipes américaines envoient Clavis à Prague. C’est là que vit une ancienne maitresse de l’assassin recherché. Elle enseigne le thèque lors de cours particulier à son domicile. Pendant les discussions qu’elle a avec Clavis, Project Itoh met en avant, pour l’invalider, la théorie de Sapir-Whorf qui veut que le langage peut influer sur les individus et leur comportement. On retrouve cette idée dans les célèbres Langages de Pao de Jack Vance et Babel 17 de Samuel R. Delany. Mais ici, l’auteur va plus loin. Selon lui, et selon John Paul, le cerveau reconnaît une grammaire du génocide. Si on place les bons mots au bon endroit dans les textes entendus par une population, on peut déclencher un massacre. Et c’est ce que fait ce brillant chercheur. Là encore, comme dans « La Machine à indifférence », l’auteur nous conduit dans la part sombre de nos sociétés, avec les génocides et autres massacres difficiles à comprendre vus de loin tant ils sont intenses et violents.



La société décrite par Project Itoh est très centrée sur la surveillance. On ne paye plus du tout en espèces, mais avec un scan des empreintes de la main. Le moindre déplacement est enregistré, vérifié. La vie privée disparaît au profit d’une probable sécurité : le terrorisme a réussi à instiller cette peur suffisante pour que la population américaine abandonne ses secrets en espérant, en échange, ne pas subir d’attentat. Réflexion sur le prix que l’on est prêt à payer pour ne pas risquer d’accident. On peut aller plus loin avec le principe de précaution. Beaucoup d’entre nous sont prêts à céder énormément si on nous promet que nous pourrons mener notre vie sans drame inattendu. C’est en partie le discours de John Paul quand il compare les États-Unis et l’Europe, où la surveillance est moins drastique et où, dans certains bars, on peut encore utiliser des billets de banque. Cela me rappelle ma lecture actuelle, IA 2042 de Kai-Fu Lee et Chen Qiufan, qui évoque les progrès futurs de l’intelligence artificielle et les conséquences, plutôt bénéfiques selon eux, de ces améliorations. Toujours la même question : qu’est-on prêt à abandonner pour obtenir quel bénéfice ?



Nous sommes au cœur du récit et Genocidal Organ monte en puissance. Ce deuxième tome m’a conquis et convaincu de terminer, non par obligation, mais par choix, cette trilogie. Même si j’ai toujours du mal avec les mentons proéminents des personnages (dès qu’ils sont de profil, je tique), j’apprécie le scénario riche, les dessins dynamiques et la variété des plans qui rend l’histoire encore plus passionnante. J’attaque le 3.
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Genocidal organ, tome 1

Une troupe d’élite américaine est envoyée pour tuer un haut responsable. Mais certains membres finissent par se poser des questions. Et tout ne se déroule pas comme prévu. Le chef de la mission, Clavis Shepherd, est de plus en plus envahi par des visions macabres.



On est mis dans l’ambiance dès les premières pages. Dès le premier dessin. Clavis Shepherd est dans le noir. Et il y restera. D’ailleurs, peut-être cela vaut-il mieux. Car, quand la lumière se fait, il est entouré de cadavres en décomposition. Il marche littéralement au milieu de corps. Ensanglantés. Incomplets. Mais ce n’était qu’un rêve. Cet Américain est un fait le chef d’un groupe d’exception, appartenant au Département I. Les membres de cette section sont spécialement choisis et préparés pour tuer sans se poser de question. Ils ne doivent en aucun cas se laisser envahir par le doute. Aucune remise en question n’est possible pour que les missions soient correctement effectuées. Car elles sont terriblement dangereuses. Mais primordiales.



Vraiment ? Car le but de ces incursions en terres étrangères est de tuer des personnes réputées nocives pour le pays et le monde. En les éliminant, les quatre hommes, avec leurs visages d’anges et leur mentons fiers, sont censés protéger les sociétés stables et respectueuses des droits de l’homme. Pourtant, comme le fait remarquer un personnage, voilà des mois, voire des années que cette section opère et le monde est-il meilleur ? Pas si sûr. La géopolitique n’est pas faite que de blanc ou de noir. Le gris est la teinte la plus répandue. Et Clavis commence à s’en rendre compte.



Comme le montre la scène d’ouverture terriblement marquante et efficace, ce jeune « héros » se met à douter de l’intérêt de ses missions, de son rôle exact. C’est plus l’accumulation des cadavres, des morts, plus ou moins horribles, qui domine à présent. Sa mère, défunte, le guide dans son voyage entre les mondes : celui des vivants et celui des disparus. Ces questions vont venir progressivement perturber une mécanique fluide. Et Clavis ne semble pas le seul à montrer des signes de raté. Alex, un autre membre du commando, agit de façon étonnante. De quoi tout cela est-il le signe ? Il va me falloir lire la suite pour le découvrir.



Le scénario est l’œuvre d’un auteur que j’ai découvert grâce à La Machine à indifférence, la belle anthologie parue en 2021 à l’Atelier Akatombo. Dans la nouvelle éponyme, on était déjà en pleine guerre, épaulée par la technologie. Project Itoh, de son vrai nom Satoshi Itô, mort jeune (34 ans) en 2009, semblait préoccupé par ces monceaux de cadavres, cette mort omniprésente. Son cancer y était peut-être pour quelque chose.



Genocidal Organ est une trilogie, entièrement publiée, ce qui est sécurisant quand on commence la lecture d’une série. J’ai apprécié la lecture de ce premier volume, sombre et envoûtant à la fois. Même si j’ai été un peu gêné par le dessin des visages, au début (avec les casques, j’avais un mal fou à différencier les quatre membres de l’équipe d’intervention), j’ai vite apprécié l’efficacité des cadrages, le dynamisme des scènes d’action, le découpage des planches. Entre le manga (pour l’utilisation des traits) et la B.D. européenne pour les visages, peut-être. En tout cas, je vais de ce pas lire le deuxième volume. Histoire de comprendre ce qui se passe dans ces têtes, dans ce monde noir.
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La machine à indifférence et autres nouvelles

La première remarque que je tiens à formuler est que je ne m’attendais pas du tout au contenu de ce que j’ai trouvé dans ce recueil. Pour moi, science-fiction spécifiquement japonaise implique des histoires qui se déroulent a minima au Japon. Hors, la majorité des personnages qu’on croise ou qu’on suit viennent d’autres pays et souvent même pas des pays d’Asie. Le Japon est présent en arrière plan, via un personnage secondaire, une société ou une invention, hormis dans la dernière nouvelle où c’est un peu plus clair. Je ne dis pas que les auteurices japonais·es ne peuvent pas écrire des histoires qui se passent ailleurs, comprenons-nous ! Simplement, je m’attendais à autre chose.



La seconde est que le recueil devient de plus en plus cryptique, frustrant et insatisfaisant à mesure qu’on avance dans sa lecture. Si la première nouvelle est selon moi d’une grande qualité, les suivantes vont en dégringolant, du moins à mon goût, ce qui est assez dommage.



La troisième est dernière est que ce recueil ne contient que des auteurs masculins. J’ai du mal à croire qu’il n’existe aucune femme autrice au Japon qui écrive de la science-fiction et je trouve dommage qu’elles ne soient pas représentées au sein de cet ouvrage. Je ne veux pas tout réduire à une question de genre et je sais que le Japon souffre de graves problèmes en matière de sexisme, toutefois cette masculinité est plutôt dommage.



Si le recueil commençait très bien, il a perdu en intérêt au fil de ma découverte. Je ne regrette pourtant pas de m’y être penchée car j’ai pu m’essayer à la lecture de science-fiction nippone et apprendre le principe de real fiction.
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Harmony, tome 1

En découvrant ce manga, j’ai été conquise par la couverture et le résumé et je peux vous dire que ce premier tome a été à la hauteur de mes attentes, car j’en ressors avec un coup de coeur qui me donne envie de me procurer la suite.



Peut-être est-ce parce que je ne lis pas assez de romans ou de mangas de SF ou alors ce manga est vraiment une petite pépite. J’ai trouvé l’intrigue vraiment bien ficelée et super originale.



Je me suis laissé entrainer dans cette société post apocalyptique et je n’ai pas vu la fin arriver, oui je sais vous me direz un manga ça se lit vite, mais quand même certains nous prennent aux tripes plus que d’autres.



Je me suis énormément attachée à Tuan et j’ai été touchée par les idées que l’auteur a injecté dans ce premier tome. Cette histoire de suicide collectif m’a juste très intriguée, tout comme ces particules implantées qui peuvent permettre de contrôler la santé de chacun.



L’histoire est très vite installée et peut vous sembler complexe mais, rassurez-vous le lecteur a le temps de s’adapter tant le sujet est bien maitrisé. J’ai l’impression qu’il y a tellement à dire sur ce premier tome et en même temps, j’ai si peur de vous en dire trop que je vais vous laisser découvrir cet univers par vous-même.



Les graphismes sont, quant à eux, très réalistes et nous permettent de nous immerger encore plus loin dans l’univers et dans la vie des personnages.



Bref, ce premier tome est une véritable réussite et si vous aimez les univers riches, vous ne serez pas déçus foncez.


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Harmony, tome 3

Un tome avec des rebondissements. L'histoire se précise et devient de plus en plus intéressante au fil des tomes. J'ai apprécié la lecture de ce tome qui questionne les valeurs, la résistance à une idéologie dominante. J'ai coutume de dire que les mangas peuvent constituer une ouverture aux questionnements de société et cela amuse beaucoup. Je conseille la lecture de celui-ci pour comprendre que par le manga parfois tout est dit en quelques pages.
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Harmony, tome 2

Le deuxième tome est plus captivant que le premier. L'histoire s'est nouée et se poursuit désormais avec un rebondissement majeur : la remise en cause des valeurs qui fondent la société.

Le rythme est plus soutenu et me semble moins éparpillé que le premier tome. J'ai hâte de lire la suite.
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Harmonie

À la suite de catastrophe, l’espèce humaine est devenue une denrée rare et protégée. Chaque habitant dispose de nanobots qui scrutent en permanence l’état de santé. Fumer, boire et tout autre excès pouvant réduire la durée de vie sont prohibés. Contrevenir entraîne un isolement en séance de moralisation.

Sujet on ne peut plus d’actualité.

Jusqu’au jour où des « terroristes » parviennent à déjouer le système.

Une vision futuriste pleine de sens et qui fait réfléchir sur les vraies valeurs de la vie : sommes-nous prédestinés à une pensée commune, un « uniformisme » dictatorial dans lequel nous ne serions qu’un troupeau de brebis à l’esprit égaré ?

L’écriture est fluide, riche, et la première ligne accroche de suite.
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La machine à indifférence et autres nouvelles

J'ai lu les deux premières nouvelles apathique, sans rien éprouver ni pour celle qui donne son titre au recueil, ni pour celle à laquelle fait référence l'illustration de couverture. J'ai tout oublié de la troisième, à peine refermée. Pareil pour la quatrième. Pareil pour la cinquième et dernière. C'est finalement la préface - signée Denis Tallandier, l'un des traducteurs et anthologiste - et la postface - que l'on doit à Takayuki Tatsumi, professeur et critique littéraire - que j'ai lues avec le plus d'intérêt.

L'article complet sur Touchez mon blog, Monseigneur...
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La machine à indifférence et autres nouvelles

La Machine à indifférence est une anthologie de nouvelles de science-fiction japonaise contemporaine. Les cinq récits qui composent ce recueil, marqués par l’influence de la New Wave et du Cyberpunk, traitent de thématiques telles que la réalité virtuelle, les dégâts des guerres sur les populations, mais aussi les paradoxes temporels.

Mes nouvelles préférées sont La Fille en lambeaux, La Machine à indifférence et Les Anges de Johannesburg.

Je vous recommande vivement cette première anthologie de SF japonaise, et j’espère de tout cœur que ce ne sera pas la dernière !

Chronique complète et détaillée sur le blog.
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La machine à indifférence et autres nouvelles

Quand on parle de cyberpunk japonais en Europe, les premiers titres qui viennent à l’esprit sont Akira, Ghost in the Shell ou d’autre anime et mangas. Et pourtant, la littérature nippone classique de science-fiction s’intéresse aussi au genre. Preuve en est avec le recueil, La machine à indifférence et autres nouvelles, paru aux éditions Atelier Atakombo ce mois-ci.

Celui-ci regroupe cinq nouvelles de cinq auteurs japonais du XXIe siècle qui sont toutes dans le genre cyberpunk. Toutes assez sombres et semblant a priori aussi émotives que des programmes informatiques, elles finissent par s’incruster dans l’esprit du lecteur pour le forcer à réévaluer sans cesse ses biais. Et l’inciter à une relecture ponctuelle de l’un ou l’autre des textes pour en apprécier toute la saveur. Et chose étrange, aucune ne se passe au Japon et pour celles où des Japonais sont présents, ce sont des personnages très secondaires.

La première, La machine à indifférence qui donne son titre au recueil est signée Projet Itoh, pseudonyme de Satoshi Itō dont le roman Cette histoire est pour toi est publié en français chez le même éditeur. Inspirée à la fois par le génocide au Rwanda et La machine à différence de William Gibson et Bruce Sterling, cette nouvelle met en scène un enfant-soldat qui subit un traitement particulier avant de le réinsérer dans la société à la fin de la guerre. Autant dire tout de suite que le traitement ne sera pas une réussite.

La deuxième histoire, Les anges de Johannesburg de Yūsuke Miyauchi, imagine une Afrique du Sud à l’abandon où les tensions raciales ont certes changée de formes, mais restent toujours présentes dans la société sur un fond de déchéance économique et de violence. L’histoire suit le parcours parallèle de deux orphelins et de gynoïdes tombant tous les soirs d’un immeuble. Laquelle de leurs trois existences est la plus vide de sens ?

Bullet de Toh EnJoe relève plus d’un exercice de l’esprit autour d’un paradoxe temporel que du pur cyberpunk (si ce n’est pour le monde dans lequel l’action se déroule) : que se passe-t-il quand le futur et le passé se croisent, et qu’un obstacle vient s’intercaler pour empêcher la collision ?

Battle Loyale de Taiyō Fujii n’est pas sans rappeler Le Malak de Peter Watts ou La Stratégie Ender d’Orson Scott Card, avec ses abeilles tueuses et ses abeilles soldats. Quand la guerre et le terrorisme ont été automatisés pour laisser la main à des intelligences artificielles, que faut-il faire pour de nouveau se battre à la loyale ? Attention, cette nouvelle est la plus longue du recueil et peut laisser une impression étrange pour qui connaît le passé commun de la Chine et du Japon, mais c’est également l’une des plus intéressantes dans sa logique même.

Enfin, La fille en lambeaux de Hirotaka Tobi est presque classique dans sa façon d’interroger la frontière entre monde réel et monde virtuel, et de se demander ce qu’est être humain. Mais son personnage clé, Kei Agata, est un tel phénomène que l’histoire en reste inoubliable.

Après ces textes forts, la postface plus académique qui repositionne chaque auteur dans sa place au sein de la littérature japonaise permet de souffler et de revenir doucement dans notre réalité.
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La machine à indifférence et autres nouvelles

L’Atelier Akatombo est une maison d’édition spécialisée dans la traduction d’ouvrages japonais. En ce mois de mai, elle a ainsi décidé de publier la première anthologie de science-fiction japonaise traduite en français intitulée La Machine à indifférence et autres nouvelles. On y trouve cinq nouvelles d’auteurs japonais. Le livre est publié dans leur collection Science-fiction. La préface est signée Denis Taillandier et Takayuki Tatsumi se charge de la postface. Les traductions sont de Tony Sanchez et Denis Taillandier.



Si c’est bien des auteurs japonais qui ont signé ces textes, j’ai été un peu surprise qu’aucun des 5 textes ne se déroulent au Japon, même si certains ont des liens avec le pays. C’est un peu déroutant mais c’est bien de science fiction qu’il s’agit, de la vraie, et de la bonne.



Le premier texte est celui qui donne son titre au livre, La Machine à indifférence et il est signé Project Itoh. C’est un texte assez sombre mais très bien écrit et avec des thématiques fortes. L’histoire se déroule au Krippendorf, pays d’Afrique dans lequel une guerre civile vient de se terminer. Elle a été marquée par la haine entre Xemas et Hoas qui a fait de nombreux morts, dont la famille du narrateur. A la fin de la guerre, le pays espère se remettre rapidement et oublier cette haine, décidant ainsi de mélanger les 2 ethnies dans les mêmes écoles. Mais des années de guerre ont marqué les esprits et on ne s’enlève pas la haine aussi facilement surtout quand elle est là depuis des années. C’est pourquoi une ONG essaye de changer les choses grâce à une machine à indifférence qui grâce à des nanomachines permet de voir les choses différemment, ou plutôt indifféremment en gommant la perception des différences. Mais est-ce réellement la solution? Comment vivre avec son passé et l’oublier totalement? Cette nouvelle est très réussie, parlant du poids de l’histoire, du colonialisme, des traumatismes des guerres.Un très beau texte, très juste et bien écrit.



La seconde nouvelle, Les Anges de Johannesburg de Yusuke Miyaushi, reste en Afrique dans un contexte de guerre civile, mais à Johannesburg. Steve est noir et Sheryl est blanche, ils se connaissent depuis qu’ils sont orphelins et qu’ils s’entraident pour survivre dans une ville ravagée par le conflit. Ils habitent dans un immense immeuble d’où ils observent chaque soir des robots féminins se jeter du haut du building. Ces robots sont en fait des divas qui ont été conçus pour divertir, mais la guerre a fait échoué ce projet. Sans avenir, ni personne à qui se rattacher, elles se jettent dans le vide. Mais un soir, l’impossible se produit puisqu’une des gynoïdes semble demander l’aide de Steve et Sheryl. Le début du texte est un peu long, mettant en place le contexte d’une ville en proie à la violence puis la suite devient nettement plus intéressante.



Bullet de Toh EnJoe est le texte le plus court de cette anthologie. Elle parle de paradoxe temporel et de voyage dans le temps. Jay est fou amoureux de Rita, une jeune femme un peu étrange qui voue une passion aux armes à feu, passant son temps à tirer. D’après Jay, Rita aurait une balle dans la tête tirée par un meurtrier du futur. C’est là que tout se complique et les paradoxes temporels se mélangent pour donner une histoire assez incroyable mais plaisante à découvrir.



Direction la Chine avec Battle loyale de Taiyo Fujii avec l’histoire d’un développeur de jeux vidéo qui va soudainement se retrouver la cible de terrifiantes abeilles tueuses qui sont en fait des drones armés. Le texte est le plus long du recueil, sans doute trop long. Le début du texte contraste beaucoup avec le reste, le début parle de jeux vidéos alors que la suite bascule dans le conflit, l’espionnage et la politique en Chine. C’est intéressant mais plutôt déroutant.



La dernière nouvelle, La Fille en lambeaux de Hirotaka Tobi parle de réalité augmentée et de réalité virtuelle. Le titre vient d’un jeu créé par une femme à l’apparence repoussante et dotée d’une mémoire exceptionnelle basée sur les sens lui permettant de se souvenir d’absolument tout depuis ses plus jeunes années. Elle va rencontrer une jeune scientifique en intégrant une équipe travaillant sur une réalité virtuelle d’un nouveau jour utilisant tous les sens. La relation entre les deux femmes va se transformer. Les thématiques du texte sont très intéressantes, parlant de notre rapport à la réalité, de possession, de désir et de volonté.



La Machine à indifférence et autres nouvelles est ainsi une anthologie qui permet de découvrir la science-fiction japonaise sous différents aspects. Les thématiques sont nombreuses, les textes nous font voyager et nous questionner. On ne peut que saluer l’initiative de l’Atelier Akatombo et on espère découvrir d’autres auteurs de science-fiction japonaise.
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La machine à indifférence et autres nouvelles

Akira, vous connaissez. Ghost in the Shell aussi. Et l’univers nippono-cyberpunk de Blade Runner ou de Neuromancien également. Mais citer un écrivain japonais de SF, cela devient plus difficile. À part quelques spécialistes, capables de lire directement la langue de Mishima ou de Sōseki, nous sommes peu à vraiment connaître cette part de la production de l’imaginaire : les œuvres littéraires japonaises de SF parviennent peu en France. Heureusement, la jeune maison d’édition de l’Atelier Akatombo comble progressivement cette lacune. Elle a pour ambition de nous faire découvrir la littérature dite de genre (polars, SF, érotique) issue de l’archipel nippon. La Machine à indifférence est une anthologie de cinq nouvelles qui nous propose un instantané, une vue partielle mais attirante de ce qu’un lecteur de SF japonais peut lire au XXIe siècle.



Une technologie omniprésente

Dans les cinq textes qui composent cette anthologie, même les plus ancrées dans le réel, apparaissent des machines issues d’une technologie supérieure à la nôtre ou des phénomènes inexplicables actuellement. Traitement qui permet de modifier la perception dans « La Machine à indifférence » de Project Itoh (qui date de 2012) ; androïdes produits en série et qui tombent du ciel dans « Les anges de Johannesburg », de Yūsuke Miyauchi (2013) ; balle de revolver qui voyage à rebours du temps dans « Bullett » de Toh EnJoe (2007) ; armement extrêmement perfectionné (et donc extrêmement meurtrier) dans « Battle loyale » de Tayiō Fujii (2017) ; puce qui permet d’accéder directement à la personnalité dans « La Fille en lambeaux » de Hirotaka Tobi (2006).

Les progrès techniques sont parfois annexes, simple élément de décor, parfois centraux. Dans « La fille en lambeaux », tout l’environnement est différent que celui que nous connaissons, tant les réalités augmentée et virtuelle ont pris de l’importance. Les habitants sont en contact permanent avec elles. Et pas seulement avec la vue. Car l’innovation de l’équipe que nous suivons permet de sentir, d’entendre, de toucher des objets virtuels. Bref, d’enrichir le monde dans lequel nous vivons, au point de ne plus savoir réellement ce qui est vrai. Vous êtes allergique au gluten ? Vous pouvez tout de même avoir l’impression, la sensation d’en manger. Mais sans les désagréments qui lui sont adjoints. Pratique, non ? Mais inquiétant, car on finit par ne plus savoir ce qui est réel. Et cela va plus loin, avec la puce qui enregistre les « esprits » des gens, leurs souvenirs, leurs sentiments, leurs sensations. Cet enregistrement, s’il parvient à la conscience sous forme d’avatar, devient-il une personne différente de son original ? Est-elle une personne à part entière ? On peut penser à Pekin 2050, de Li Hongwei (récemment paru aux éditions Picquier), qui aborde en partie ce thème.



Une SF mondiale

Une chose qui m’a surpris quand j’ai entamé (et poursuivi) la lecture de ce recueil, c’est la localisation des histoires racontées. Je m’attendais à visiter un peu le Japon. Que nenni ! Point ! Nullement ! Deux textes se déroulent en Afrique, un troisième en Chine. Quant aux deux autres, le lieu est sans importance et les histoires pourraient se dérouler partout. Un peu frustrant, ce choix de textes internationaux, mais révélateur d’une ouverture sur le monde de la SF nippone. L’Afrique, donc, qui apparaît comme une terre de violence, où les peuples s’affrontent, se torturent, se tuent, sans que l’on imagine la moindre solution possible à ces conflits. « La machine à indifférence » (titre qui fait référence au célèbre texte de Bruce Sterling et William Gibson, La Machine à différences, qui date de 1990) imagine un moyen technologique : suite à une opération, les combattants sont incapables de reconnaître l’ethnie à laquelle appartiennent les personnes qu’ils croisent. Ils n’ont donc plus de raison, a priori, de s’en prendre à eux. Qu’ils soient Xemas ou Hoas, plus de différence ! Donc plus de conflit ? Tout n’est hélas pas si simple. Ce texte présente un bel exemple de SF tournée vers le monde que nous connaissons, dont on tire les fils pour aller plus loin et s’interroger sur ce qui nous entoure, ce qui ne fonctionne pas, ce qu’on pourrait améliorer. L’auteur s’inspire de façon assez transparente du conflit qui a déchiré le Rwanda et il nous propose un récit sensible mais sombre.



Une SF tournée vers l’actualité (plus ou moins proche)

Comme je viens de l’écrire, « La machine à indifférence » fait référence au Rwanda. « Les Anges de Johannersburg », eux, sont bien ancrés dans l’Afrique du Sud et sa division entre différents groupes ethniques ou autres. L’histoire, très belle bien qu’assez dure, a pour cadre un pays ravagé, dévasté, partagé entre diverses factions. Le quotidien des personnages principaux est pleinement tributaire de cette situation politique désastreuse. Et chacun essaie de s’en sortir avec les moyens du bord. L’auteur ajoute une note poétique avec un thème familier au Japon (j’en profite pour signaler une préface de Denis Taillandier et une postface de Takayuki Tatsumi, suffisamment courtes pour être lisibles, mais suffisamment longues pour apporter de nécessaires mises en perspective et de capitales références culturelles… que je distille en partie dans cette chronique) : la chute de robots humanoïdes (ce qu’illustre la couverture du livre). Cette pluie quotidienne apporte quelque chose de singulier et de magique, évocation « surréaliste » et belle. Même si l’effet ne dure pas et si on découvre rapidement la terrible réalité qui l’explique.

« Battle loyale » (le jeu de mot du titre est en partie justifié) évoque, lui, les conflits en Chine. Les Ouïghours (dont j’ai parlé récemment en chroniquant le livre de Sylvie Lasserre, Voyage au pays des Ouïghours) sont au centre d’une guerre terroriste. Radicaux islamistes luttant contre l’oppression du pouvoir central, mais avec une violence et une injustice flagrante ; abeilles tueuses, en fait, des drones miniaturisés et perfectionnés capable d’encore plus de dégâts, de meurtres. Malgré le côté imaginaire de la nouvelle, beaucoup de points entrent en résonance avec la situation tendue que nous connaissons actuellement. Et des pistes sur la possible fin des guerres. Un texte qui fait, comme les autres, réfléchir à notre monde.



Ce recueil a été pour moi une grande découverte. J’étais, comme beaucoup je pense, gorgé d’images « classiques » du Japon. Ces nouvelles m’ont offert un panorama plus riche, plus divers, plus intéressant surtout de la production littéraire de SF contemporaine japonaise. J’espère vraiment que l’Atelier Akatombo poursuivra dans cette voie et nous offrira d’autres livres du même niveau. Merci à eux pour cette lecture !
Lien : https://lenocherdeslivres.wo..
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Harmony, tome 1

J'ai passé un super moment de lecture avec ce manga que je trouve très original! L'intrigue est vraiment prenante et intéressante, j'avais peur de la complicités de celle-ci au début de ma lecture mais j'ai été vite rassuré quand tout m'a était expliqué au cours des pages! J'ai hâte de voir comment va évoluer ce manga et de voir où nous mène cette intrigue ! Parce qu'en effet je reste sur ma faim avec ce premier tome! Mais c'est une bonne nouvelle cela signifie que je veux lire la suite !
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Harmony, tome 4

Ainsi se conclue cette série marquante, qui nous pousse à la réflexion sur notre monde mais nous pousse également à faire notre introspection...
Lien : https://www.manga-news.com/i..
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Harmony, tome 2

Ce second tome est beaucoup moins confus que le premier. Le scénario est plus solide et l’intrigue est enfin bien définie. Les transitions sont plus lisibles.

Après le rythme est assez lent avec par moment, surtout à la fin, des longueurs dans le texte freinant une certaine fluidité nécessaire dans ce type de scénario où on s’attend à davantage de rebondissements.

Les illustrations sont encore mieux définies et il est plus aisées d’apprécier les nombreux détails dans certaines scènes.

La fin donne en tout cas l’impression d’un 3eme tome encore plus abouti...
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