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Citations de Rachel Vincent (76)


Deux mois, trois semaines, cinq jours et quatre heures, avant que mon interdiction de sorties ne soit levée. Deux mois, trois semaines, cinq jours, trois heures, cinquante-neuf minutes et cinquante-quatre secondes. Cinquante-trois secondes… Cinquante-deux secondes… Compter les heures, moi ?
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« C’était trop ! Je sentis la moutarde me monter au nez et lui claqué la porte à la figure. Poussant un glapissement, Sophie retira sa main d’un geste vif, juste à temps pour éviter de se faire écraser quatre doigts. Je serrai le poing sur le polo de mon uniforme avant de le jeter sur la couette, à l’endroit où son petit derrière de danseuse avait laissé son empreinte en creux. »



« … Il me serra dans ses bras et, à l’intensité de sa voix, je devinai le mouvement désormais familier de ses prunelles.

- Nous avons une éternité devant nous. Le temps de faire tout ce que nous désirons. D’être qui nous désirons être.

Le temps. Pour Nash, c’était là l’essentiel. Comme pour mon père. Alors, enfin, j’ai compris. Ma vie ne m’appartenait pas à moi seule. Ma mère était morte pour m’en faire le don. Et peu m’importait ce qu’il pouvait arriver : à présent, j’étais résolue à mériter son sacrifice… »
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Je vois que la Mort n'a pas tué ton sens de l'humour
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- Nous avons promis de ne pas..., lâchais-je.
A ce moment-là, il vint me rejoindre dans le lit et je fis courir mes mains sur son ventre. Je ne pouvais pas m'en empêcher.
- C'est toi qui as promis, pas moi. En plus je lui ai dit que je commettrais certainement d'autres erreurs. Là où je ne me trompe pas, en tout cas, c'est pour mes mains, en ce moment : j'ai les mains à la bonne place.
- Ton cœur, corrigeai-je. On dit "J'ai le cœur à la bonne place."
- Peut-être, mais mes mains encore plus.
Je ne pouvais que le confirmer.

Kaylee à Tod p403
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-Où est ton amoureux ?
-Il travaille
[...]
-Et ton amoureuse à toi, elle est où ?
- A lit.
-Dans le tien ?
- Ouais, admit-il
Un instant, le souffle me manqua, surprise par le creux qui s'était formé dans ma poitrine-une douleur fantôme des plus inattendues.
-C'est bien ce que tu voulais, non ? Que je sorte avec elle pour pouvoir t'oublier ?
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La semaine où j'avais découvert ma nature de banshee — la semaine la plus éprouvante de ma vie —, Nash et Tod m'avaient expliqué les règles du business de la Mort. Apparemment, chaque être humain venait au monde avec une date de péremption, fixée dès la naissance — un peu comme les denrées alimentaires dans les épiceries. Le rôle des Faucheurs consistait à veiller à ce que cette date soit respectée, puis à collecter les âmes des défunts et à les emporter pour les faire recycler.
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- Tu es assez intelligent pour devenir quelqu’un d’important. Sauf que tu aurais eu du mal à le faire quatre pieds sous terre, a-t-il dit avec un haussement d’épaules. Quand tu es mort, je me suis rendu compte que la chose la plus importante que je pouvais faire dans ma vie était de m’assurer que tu pouvais continuer à vivre la tienne.

- Tu te la pètes grave ! s’est exclamé Nash.

Puis il s’est jeté dans les bras de son frère, et cette longue étreinte fraternelle, une étreinte qu’ils auraient dû partager depuis longtemps, m’a fait monter les larmes aux yeux — c’étaient les premières larmes de joie que je versais depuis des lustres.
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-Je ne veux pas lui faire plus de mal que nous ne lui avons déjà fait, Tod. J'ai dit à Sabine que si elle accordait de l'importance à notre amitié, elle garderait ça pour elle ?
- Parce que vous êtes amies, maintenant ?
- Si ça peut empêcher d'étaler notre vie privée devant tout le monde, alors oui, nous sommes amies.

Kaylee à Tod p.306
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Pour ma part, je me moquais bien de l'argent. A mon avis, en posséder un peu ne faisait que pousser les gens à en vouloir davantage. Et, du reste, j'aimais bien nos vieux meubles d'occasion. S'il m'arrivait de renverser quelque chose dessus, personne n'en faisait toute une montagne et, du coup, je n'avais pas besoin de me priver de grignoter dans le séjour, devant la télévision.
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Puis je retombai brutalement sur terre, avec un bruit sourd à faire voler les rêves en éclats.
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Puis, reportant le poids de mon corps sur la jambe gauche, je laissai ma jambe droite s'envoler et lui décocher un pleine poitrine un violent coup de pied. Marc partit en arrière avec un gémissement étouffé. Son talon alla heurter un cageot de bois abandonné au bord du trottoir. Lourdement, il tomba les quatre fers en l'air sur un carton détrempé.
- Faythe! gémit-il. C'est moi....
- Je sais bien, que c'est toi ! dis-je en le rejoignant, les mains sur les hanches. Pour quelle raison crois-tu que je t'ai frappé?
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Vous croyez quoi ? Que les gens se promènent en se répétant en boucle : « Je suis un terrible monstre venu d’un autre monde pour mettre un bazar d’enfer dans le vôtre. Oups, pourvu que personne ne lise dans mes pensées… »
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- Je te l’avais dit ! lui a-t-il murmuré à l’oreille.
J’ai éclaté de rire. Evidemment, qu’il avait deviné ! Il avait probablement perçu ma présence à l’instant même où j’avais posé le pied dans le monde des humains.
- Quelle plaie, ces nécromanciens ! ai-je plaisanté. Vous nous gâchez tout le plaisir de la surprise !
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- Kaylee Cavanaugh!
On m'appelait? Je sursautai et me tournai vers le tabouret situé à ma gauche. Mon regard rencontra alors les yeux les plus fascinants que j'aie jamais vus. Comme hypnotisée, je demeurai perdue malgré moi dans la spirale de leur iris, dont les couleurs pulsaient au rythme de mon propre cœur. Et j'eus le plus grand mal à reprendre mes esprits, et à envisager, rationnellement, que le regard de mon voisin me renvoyait simplement des éclats de lumière tourbillonnante jetés par les spots du plafond.
Alors seulement je vis qui j'étais en train de dévisager.
Nash Hudson. Oh, mon Dieu! Je faillis vérifier que l'enfer n'avait pas gelé sous mes pieds, figée comme j'étais. C'était à croire que j'avais quitté à mon insu les limites de la discothèque et basculé dans la quatrième dimension, celle où Nash Hudson me souriait, et à moi seule.
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— Sans blague ? On t'a vraiment mis dans un cercueil ?
— Pas longtemps, marmonna-t-il. Mais la question n'est pas là, Kaylee.
Mais bien sûr, où avais-je la tête ? Il n'était question que d'une star de la pop privée de son âme qui envisageait de se suicider. Voyons, Kaylee, un peu de sérieux.
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Sourcils froncés, je la considérai avec hardiesse.
- A compter de maintenant, le service des réclamations, c'est nous, et si vous déclinez notre offre de collaboration, nous continuerons sans vous. A ce stade, vous êtes celle qui a le moins à offrir !
Madeline pinça les lèvres, fulminant de colère, et Sabine partit dans un grand rire.
- Nom d'un chien ! La mort te va bien, Kaylee !
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Ça ne veut rien dire, protestai-je. Il est sans doute venu ici sans y penser, par réflexe ou par habitude.
- (Sabine) Non, Kaylee.
Décontenancée par le chagrin que je lisais dans ses yeux, je m’accrochai de plus belle à la main de Tod.
- (Sabine) Il savait parfaitement ce qu’il faisait. Tu es son choix, Kaylee. Moi, je ne suis qu’une habitude.
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Il avait englouti la moitié de son gâteau - moins une ou deux bouchées que j'avais réussi à caser dans mon estomac - lorsqu'une ombre se profila sur notre table. Je levai les yeux ; un jeune homme se tenait debout devant la chaise vide à ma droite. II portait un Jean délavé trop large et un T-shirt blanc à manches courtes. Mais pas de veste. Son expression farouche n'arrivait pas à durcir sa bouche séraphique ni ses yeux bleu clair surmontés d'une crinière blonde et bouclée.
Nash ne releva même pas la tête.
Je jaugeai discrètement l'inconnu, puis suivis son regard vers les flacons jetables de sel et de poivre posés au milieu de la table. Supposant qu'il voulait les emprunter, je tendis la main vers la salière, lorsqu'il empoigna la chaise vide et s'y laissa tomber, croisant ses bras nus sur la table devant lui.

- Qu'est-ce que tu veux? grogna-t-il d'un si bas et si grave que je n'aurais jamais cru possible qu'une telle voix puisse sortir d'une bouche aussi angélique.

Nash prit son temps pour mastiquer avant d'avaler, puis repoussa son assiette.

- Des réponses.

Je dévisageai le blond avec incrédulité.

- Quoi, c'est toi le Faucheur ?
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- Eh bien, à quoi ressemble-t-il, ce fameux Tod ? A un squelette tout blanc rôdant furtivement, enveloppé dans une grande cape noire avec une capuche ? Il porte une faux ? Parce que, à mon avis, il doit provoquer une panique monstre dans l'hôpital !

Nash prit ma main et m'entraîna vers la sortie. Le bruit de nos pas résonnait de façon sinistre.

- Kaylee, franchement... Est-ce que tu cours après les cortèges funèbres vêtue d'une longue robe sale, les cheveux flottant au vent, toi ?

Je fis mine de me fâcher.

- Tu m'as encore suivie !

Il leva les yeux au ciel.
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Ira-Tu es drôlement futée, petite furie. Mais, dis-moi, pourquoi ton âme ne t'appartiendrait-elle pas?
Kaylee-Parce que je l'ai donnée a quelqu'un...
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