Les 400 pages de ce livre, se lisent d'une seule traite, et j'avoue que j'ai apprécié cette lecture légère, sans prise de tète, sans exigence de style raffiné. Du moins, certains personnages ressemblent à certains de nos voisins ou de nos collègues de bureau. Bien qu'il y ait des longueurs qui, par moment m'ont dérangé, des dialogues vains presque inutiles, mais le rythme, lui, vous fera aimer ce livre! C'est à la fois drôle, enthousiasmant et réaliste, et avec sa petite philosophie, le plus souvent, c'est au loin qu'on croit retrouver le bonheur sans se rendre compte que parfois le bonheur sommeille juste à nos pieds!
Un petit moment de détente vraiment agréable!
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Sous la direction d’India Desjardins, ce sont une quinzaine d’écrivains et d’écrivaines qui se sont prêté(e)s au jeu d’écrire une nouvelle sous le thème de la FEMME. Bien que ces nouvelles soient plutôt inégales en termes de longueur et de qualité, j’ai somme toute passé un bon moment en compagnie de ces auteurs. Presque tous les sujets y passent : Eve dans son Jardin d’Éden éprise de liberté et d’indépendance, la maternité, l’amour décliné à toutes les sauces, les femmes carriéristes, les femmes au foyer… Mention toute particulière à Marie-Julie Gagnon, avec sa nouvelle d’une fille qui mène une double vie technologique. Je n'avais lu de Gagnon, et j'ai de suite accroché à son style. Dommage que sa nouvelle ait été si courte. À Marie Hélène Poitras aussi, avec une écriture sans censure sur deux destins tragiques et écorchés qui finissent par se trouver. Mais mon coup de cœur est sans surprise : la nouvelle signée par mon chouchou Patrick Senécal… un monde de femmes bouleversé par l’arrivée d’un homme. Un brin surréaliste, mais avec une signature propre : meurtre et sang, bien évidemment ! Un vrai petit bijou de nouvelle et je salue l’audace de Desjardins de l’avoir mise dans ce recueil.
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La collection III de Québec/Amérique, que je découvre avec cet essai intimiste, regroupe des récits où on a demandé à des auteur(e)s d’élaborer autour de trois souvenirs les ayant marqués. Les deux parents de Rafaële Germain - des personnalités médiatiques bien connues au Québec et aujourd’hui décédées – ayant souffert de troubles cognitifs sévères, c’est tout naturellement qu’elle a choisi d’explorer les thèmes de la mémoire et de l’identité, et de leur imbrication. Elle évoque les années de jeunesse de sa mère, la relation qu’elle avait avec ses parents, leur déni de la maladie… Pour reprendre ses mots : « Que veut-on garder de ce que le monde a déposé en nous ? » et « … que saurions-nous de nous-mêmes sans les récits qui nous entourent ? » Sans concession en même temps qu’avec pudeur, cet essai aux jolies envolées poétiques remplit son mandat de nous faire réfléchir sur ce qui nous constitue.
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Recueil de nouvelles littéraires ayant pour thème les repas. Malheureusement, j'ai eu l'impression de lire uniquement des descriptions de repas et très peu d'histoires... C'est très vite devenu lassant, même si ça m'a ouvert l'appétit. C'est peut-être le thème qui n'est pas mon préféré, mais je n'ai vraiment pas vu l'intérêt de ces nouvelles.
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Ce roman appartient à un genre que je lis assez peu, mais comme on me l'a recommandé et que je travaille dans le monde du livre, je me suis mise sur son cas. Ce roman, qui a vraiment l'une des pires couvertures que j'ai vue, est un Chick-Lit québecois et en tant que tel, traite essentiellement d'histoires de coeur, de petits drames quotidiens, où l'alcool coule à flot et où le langage parfois vulgaire côtoie l'humour caustique. S'il y a quelques passages attendrissants, quelques passages amusants qui m'ont fait rire, dans l'ensemble, c'est prévisible et légèrement déjanté. Amusant de constater que les personnages de Chick-lit vivent autant de situations loufoque, souvent causé par une certaine maladresse, qu'elle soit kinesthésique ou verbale, sans parler des beuveries innombrables, des nombreuses baises ( sans détails, merci bien!) et du fait que ces personnages semblent ne pas avoir de travail. Ou du moins, s'ils en ont un, ils ont beaucoup de temps libre et pas trop de préoccupations.
Chloé, protagoniste de ce roman, ressemble donc beaucoup au peu de Chick-Lit que j'ai lu: fêtarde, extravertie mais timide, aimant les livres et les chats, sensible parfois un peu trop, craint beaucoup le jugement des autres, pratique la baise sans engagements, a une naïveté relative et bien sur, est jolie. C'est le personnage typique de ce genre de roman et c'est un peu embêtant, car ça ne laisse pas place à une grande variété de personnalités autre que celui-là. C'est un peu comme en Jeune Adulte, avec la typique "jeune-fille-spéciale-ambivalente-amoureuse-je-ne-sais-pas-que-je-suis-jolie". Ça manque de diversité.
Néanmoins, bien que peu marquée par le sempiternel archétype de la jeune femme libéré-mais-au-fond-pas-tant-que-ça qu'est Chloé, j'ai beaucoup aimé la présence de Marcus, drag-queen jamaïquain sensible, drôle, gay et empathique. le cliché type du drag-queen, mais tout de même, un personnage attachant qu'on se plait à imaginer.
Et Antoine. Ah, Antoine, l'archétype du beau brunet désinvolte qui ne s'attache à personne sauf à la protagoniste sans le savoir. À moins d'aimer ce genre de personnage masculin, ce qui n'est pas mon cas, Antoine est vraiment ennuyeux. Sans doute parce que des comme lui, il en pleut dans les histoires où le personnage principal est une fille, que ce soit en Jeunesse ou en Adulte. C'est le gars mystérieux qui ne s'attache pas, le gars si beau qui joue les distants, mais qui séduit tout ce qui bouge et qui, accessoirement, ne semble pas avoir de vie autre que de courir les filles et les bonnes bouteilles ( donc une job pas claire en background, pas de hobbies, pas d'amis). Un Casanova, quoi.
En fait, je trouve les personnages secondaires plus humains, mieux réussis que les deux principaux, beaucoup trop déjà-lus/déjà-vus.
D'un point de vue de la forme, ça se lit bien, je ne dis pas le contraire, mais ce sont les mêmes choses que j'ai vu dans les autres romans de Chick-Lit: des soirées arrosées entre amis plus ou moins matures, des sorties dans des bars, des partys de famille et toutes les humiliations subséquentes, les bitcheries entres ami(e)s, les complications amoureuses, les crises de la trentaine ( ben oui, ça existe), l'existentialisme amoureux, une petite dose de philosophie parentale et de psycho-pop bon marché, avec en prime quelques considérations intergénérationnelles.
Il y a un passage qui est assez "humain" et c'est celui sur la fausse-couche. On retrouve alors les deux sœurs qui se vide le cœur et se confie l'une à l'autre. Un petit moment touchant.
Le propre de ce genre de littérature semble être son côté "mondanités de classe-moyenne" avec des personnages féminins plus audacieuses que le commun des mortelles, sensibles et romantiques au demeurant, mais le problème est qu'il faut faire partie de cette catégorie de filles justement mondaines pour se reconnaitre. Donc, si ce peut être "amusant", à mes yeux, c'est surtout immature et compliqué pour pas grand chose. L'humour est ce qui permet de passer un bon moment, selon moi, car ce roman ne m'aura guère mené plus loin.
Il y a beaucoup de "sacres" et en ma qualité de québecoise, je tiens à dire que ce n'est pas généralisé comme le suggère ce roman.
Du point de vue de l'histoire, dans me répéter sur ce qui se passe ( beuveries, sorties, soirées, etc) j'ajoute que c'est un scénario "très commode", dans lequel Chloé retrouve le garçon de ses rêves d'adolescente, puis découvre que son ancien Fuck Friend et meilleur ami ne l'a peut-être pas "friendzoné" comme il le suggère et bingo! Nous avons un autre triangle amoureux. Au fond, plus je découvre la Chick-Lit, plus j'ai l'impression que c'est un mélange de fantasmes, de nostalgie et d'Harlequin modernisé. Non pas que c'est mauvais, mais c'est un genre en soi qui s'adresse à un public en particulier dont je pense ne pas faire partie.
Cependant, voici ses points forts de la Chick-Lit québecoise: écriture simple, axé sur le plaisir et les émotions, qui traite de sujets actuels propres au Québec, dans un langage familier, sans grandes figures de styles, sur des personnages qui ont un peu trop de temps libre. Pas de prises de tête, pas de prose,beaucoup de crêpage de chignon et angoisses existentielles.
Et une fin super prévisible.
Ah, mais au moins Marcus m'aura fait beaucoup rire.
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Dans le style histoire pour filles je trouves qu'on ne fait pas mieux.
C'est sur, c'est un roman de filles.
Tout de même des fois ça fait du bien de lire un livre facile qui nous fait rire.
Les hauts et les bas de l’héroïne sont parfois risibles, parfois drôle et parfois ils nous ramène au ridicule de nos propres péripéties.
Mais c'est léger. C'est l'histoire d'une célibataire, de ses amis et de leur quête de l'amour. Girly? oui mais agréable à lire.
C'est comme un plaisir coupable et amusant.
Moi, j'ai adoré.
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Assembler treize nouvelles d'auteurs différents autour d'un thème commun peut générer un chef-d'oeuvre ou carrément foirer lamentablement. Ici nous ne sommes pas dans ces extrêmes mais j'avoue que globalement je suis plutôt déçu par ce recueil, d'autant plus que plusieurs auteurs/eures de renom y ont participé. C'est généralement assez léger, bien que des thèmes comme la démence, le retour au pays, la mort et autres thèmes aussi jojos y sont abordés. Quant à la bouffe, on salive parfois mais elle est assez étrangement presque absente de certains textes. J'ai trouvé que les deux Géneviève, Brouillette et Lefebvre, se démarquaient par leur originalité; c'est assez peu.
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Chloé a déjà eu une aventure avec Antoine, un coureur de jupon, mais lui ne voulait pas s'engager. Ils deviennent amis mais après plusieurs années à changer d'amant, Chloé souhaite trouver l'amour. Elle revoit Simon, ancien camarade de classe. Il est parfait et Chloé tombe amoureuse de lui, mais à la longue il lui manque quelque chose...
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Wow ! Mais quel beau roman. À la fois rigolo, touchant et cru, il est parfait pour une petite lecture d'été. Je l'ai dévoré en 2 jours sans vouloir m'arreter.
Ça montre très bien a quel point on peut avoir notre perle, notre trésor tout près de nous sans le voir, jusqu'au jour ou on se rend compte que nous l'avons peut-etre perdu. Comment faire pour le retrouver? Réapprendre a séduire pour retrouver le bonheur et être encore mieux.
C'est bien un roman québécois avec ses sacres et les expressions de jeunes adultes. Roman très léger, il parvient à nousquestionner et a regarder autour de nous pour voir ce que nous avons comme relation.
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J'ai eu beaucoup de plaisir à lire ce roman de type "chick lit"...Je lui accorde la note de 3 pour différentes raisons... Tout d'abord, l'auteur nous fait rire beaucoup, il y a de bon passage, par contre, je n'ai pas aimé l'usage à répétition de certains termes du type : la-fille-pas-cool, etc...Je n'ai rien contre le langage québécois, au contraire... parfois elle les place très bien surtout quand sa soeur Audréanne utilise les termes comme :"genre, où les phrases qu'elle répond en interrogatif alors que ça devrait être plutôt en affirmatif (pour nous situer dans notre époque au niveau du langage des ados). L'histoire est bien fignolée cependant, il y a beaucoup de remplissage, des lignes en trop, autrement dit, qui n'ajoute rien à l'histoire...Brefs, un beau moment léger entre 2 romans, ça m'a fait rire, j'ai accrochée (à mon grand étonnement) mais je sens que Rafaël Germain est une auteur remplis de talent mais non exploitée... elle est un peu paresseuse dans son écriture, je suis sûr qu'elle pourrait faire mieux... J'attends quand même son prochain romain, j'espère qu'elle me surprendra ! ;-)
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Ce court essai propose des réflexions sur le concept de mémoire qui est remis en question par l'avancement, l'envahissement plutôt, des supports technologiques dédiés à la conservation des informations. Le sujet peut sembler rébarbatif mais il n'en rien puisque l'auteure a choisi de l'aborder par de nombreux petits textes simples dont plusieurs s'adressent à son père décédé, victime d'une maladie qui lui a volé ses souvenirs vers la fin de sa vie. L'écriture sensible et parfois touchante trahit l'écrivaine car elle est aussi scénariste et auteure. Cette approche n'ôte rien à la rigueur et au sérieux des explorations qui sont présentées, faisant souvent référence à des sommités en la matière. Juste la façon dont elle présente par exemple “Les barbares: essai sur la mutation” de Baricco prouve amplement sa maîtrise du sujet et la pertinence de ses interrogations. J'ai vraiment apprécié.
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Soutien-gorge rose et veston noir, raconte les péripéties amoureuses de Chloé (qui est la narratrice), Antoine et Juliette, trois meilleurs amis qui s'étaient jurés d'être et de demeurer célibataire. S'étant lassée de ce style de vie, Chloé décide de partir à la recherche du grand amour.
J'ai trouvé ce bouquin assez ennuyant. J'avoue que le résumé n'est pas très convainquant, mais je m'attendais tout de même à un bouquin divertissant traitant d'amour et d'amitié et reflétant la réalité des jeunes adultes. J'ai été très déçue! Le principal problème est que dès le départ, je ne me suis pas reconnue en ses personnages snobs, arrogants, peu sympathiques, ridiculisant les gens qui ne pensent pas comme eux. Ce type de personne me tappe généralement sur les nerfs! Leur attitude face à l'amour et au couple m'a souvent mise hors de moi! Au fur et à mesure de ma lecture, les personnages ont évolués et me sont apparus plus attachants, mais il était trop tard...
L'histoire racontée est assez banale, la fin très prévisible. L'humour de Rafaële Germain m'a rarement fait rire, les situation cocasses décrites tombaient plus souvent qu'autrement dans le ridicule. C'est tout de même un livre qui se lit rapidement, qui a du rythme, car il y a beaucoup de dialogues. Le hic est que certains d'entre eux sont si insignifiants que je me suis surprise à sauter quelques lignes...
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Le déjà-vu le plus pathétique qui soit dans la "littérature pour filles". Le manque de vocabulaire et d'idée est flagrant, les personnages sont totalement insignifiants en plus d'être très peu originaux par rapport aux romans précédents de l'auteure. Un véritable brouillon composé d'anecdotes ennuyantes, remâchées et complètement dépourvues d'intérêt littéraire. La seule raison pour laquelle je n'ai pas abandonné la lecture après les premiers chapitres, c'est que j'avais 30 heures d'autobus à tuer sans autre roman à portée de la main. Sans être des candidats aux prix littéraires, les deux autres romans de Rafaële Germain (Soutient-Gorge rose et Veston noir et Gin tonic et concombre) avaient au moins l'avantage d'être divertissants.
À éviter à tout prix, il y a tellement de bons livres en librairie...
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En fait, je n'ai pas lu tout le livre... Je me suis arrêtée, car je ne me reconnaissais aucunement dans cette histoire, disons-le plate, et même à travers les personnages. Je ne vois tellement pas la vie de la même manière que ces personnages, certains même grossiers. MAIS l'écrivaine a un style d'écriture que j'adore, si au moins elle pouvait écrire des livres plus intéressants. Bref, je n'aime tout simplement pas ce genre de livre.
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Dominique Fortier et Raphaële Germain ont décidé de regarder avec attention le monde qui les entoure afin d’y trouver des petits miracles et cailloux blancs puis de les mettre par écrit afin de les conserver comme des fleurs entre les pages d’un livre.
Malheureusement je n’ai pas trouvé ce livre en librairie et j’ai dû le lire sur ma tablette. Dommage car c’est un livre à tenir dans ses mains, à avoir au fond de son sac ou sur sa table de chevet et à lire au gré de ses envies.
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Oh !! Les critiques sont sévères, mais peut-être justes ! :)
C'est vrai qu'il y a un p'tit côté plutôt pathétique à cette histoire, c'est vrai qu'elle pleure, c'est vrai que ça joue du cliché... mais j'ai tout de même apprécié cette lecture !
Pas un très grand livre, je vous le concède... mais bon... c'était pas SI mal ! :)
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Un roman d'amour plutôt bien fait dans le style avec des personnages sympathiques. Distrayant mais pas inoubliable.
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