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Citations de Rasipuram Krishnaswamy Narayan (41)


Mais n'est-ce pas le rôle d'un poète de poser des questions ? Il ne peut donc pas toujours s'attendre à recevoir une réponse....(p.218)
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Le reste de sa vie [...] ne fut plus qu'un long silence.
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Elle ne peut pas avoir plus de quinze ans. Et c'est devenu l'âge habituel pour les jeunes filles d'aujourd'hui. Actuellement, tout le monde a des idées avancées. Tenez, même dans une famille ancienne et orthodoxe comme celle de Sadasiva Iyer, ils ont récemment marié une jeune fille qui avait déjà quinze ans ! (p. 102)
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- Mais pourquoi un poème aurait-il un sujet ? N'est-il pas suffisant qu'il existe en soi ? (p. 66)
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- Ils sont bien eu nombreux, Monsieur, ceux qui, étant riches, sont épargnés comme vous par la vanité ou le désir de briller.
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Je suis un être humain. Vous autres hommes, vous ne l’admettrez jamais. Pour vous, nous ne sommes que des jouets quand vous êtes d’humeur à caresser, et des esclaves le reste du temps. Ne croyez pas que vous pouvez nous cajoler quand ça vous chante et nous donner des coups de pied selon votre bon plaisir
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L'histoire véridique n'était en aucun cas du roman ni de la philosophie. C'était une science audacieuse. (…) "L'Histoire, comme l'Art, doit être étudiée pour elle-même; et donc, si vous éprouvez pour elle un intérêt durable, ne l'abordez que lorsque vous aurez quitté l'université. (p. 53)
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- Si on considère l'Histoire comme l'inventaire des réalisations humaines, comment ne pas s'apercevoir que la poésie en est une partie intégrante ? Si on doit lire des poèmes quelque part, c'est bien devant une Association historique ! (p. 66)
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Il était fasciné par sa propre voix et à voir, dans la pénombre, tous ces visages enfantins tournés vers lui tandis qu’il parlait, il se sentait pénétré de son importance. Personne n’était plus impressionné par la grandeur de la scène que Raju lui-même
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Je suis arrivé maintenant à la conclusion que rien en ce monde ne peut être caché ou supprimé, c’est comme si on tentait de masquer le soleil avec une ombrelle.
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"Vous me demanderez peut-être pourquoi et à quel moment je suis devenu guide. Pour la même raison qu'on devient aiguilleur, porteur ou chef de gare : le destin en a voulu ainsi. Ne riez pas de mes allusions ferroviaires : les chemins de fer ont tenu très tôt une grande place dans ma vie. Les locomotives, leur vacarme, leur panache de fumée m'enchantaient. Je me sentais chez moi sur les quais, je considérais que le chef de gare et le porteur étaient les meilleurs compagnons qui soient; leurs conversations, qui tournaient autour des problèmes de chemin de fer, me paraissaient des plus enrichissantes. C'est avec eux que j'ai grandi." (Zulma - p.14)
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Ma grand-mère Ammani était une personne affairée. Tout au long de la journée, elle accomplissait les tâches les plus diverses : elle tenait le ménage de ses deux fils et leur faisait la cuisine, elle jardinait, elle conseillait les voisins proches ainsi que les autres locataires qui occupaient le côté cour du vaste immeuble divisé en plusieurs parties où nous habitions ; elle tranchait les différents, étudiait les horoscopes et arrangeait des alliances matrimoniales. A la fin de la journée venait son heure de détente : elle s'asseyait sur une large planche suspendue au plafond par des chaînes puis, tout en commençant de mâchonner du bétel, elle imprimait à la balançoire un léger va-et-vient d'une simple poussée du pied. Cela fait, elle m'appelait à son côté et m'apprenait des chansons, des prières, les nombres et l'alphabet jusqu'à l'heure du souper.
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- Tais-toi, maintenant ! ordonna Ponni. N'interviens pas quand des femmes parlent. Reste sous cet arbre, je t'appellerai quand j'aurai besoin de toi.
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Dans ces menus flacons étaient concentrés l'essence de sa personnalité, le bruissement de son sari, le bruit de ses pas, son rire, sa voix, la lumière dansant dans ses yeux, le parfum de sa présence. Les flacons étaient vides maintenant mais il y flottait encore une flagrance qui, pour un bref instant, combla le gouffre entre le passé et le présent.
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Un repris de justice se retrouve, par une suite de malentendus, propulsé guide spirituel du petit village de Malgudi (invention de Narayan où se situent souvent ses romans). Drôle, caustique, écrit dans une langue vive et poétique aussi, j'en garde un excellent souvenir.
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Aucune question ou réponse ne paraissait s'imposer. C'était assez. La plus grande et durable félicité ne cesserait jamais ; elle ne se retirerait pas ni ne tomberait dans la platitude où finissent la plupart des joies de ce monde.
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Quelle différence y-a-t-il entre une une prostituée et une femme mariée? La prostituée change d'hommes, la femme mariée n'en change pas, mais c'est tout, toutes les deux sont entretenues de la même façon. Oui, il faut que Sumati et Kamala étudient à l'Université et deviennent indépendantes. (…)
Celle qui ne pouvait se suffire à elle-même n'avait pas le droit d'exister."
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Je savais que c'étaient des paroles en l'air, car il était d'un caractère à ne laisser personne en paix. Il aurait dépéri s'il n'avait eu quelque victime à persécuter. Si c'était une connaissance, il l'accablait de sarcasmes. S'il rencontrait un étranger, une figure nouvelle, il demandait avec une brusquerie : "Qui est celui-là ? Vous ne m'avez pas dit son nom !"
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Maintenant amène moi le petit. Je veux le faire jouer la vie a été trop terne, sans lui, dans cette maison.
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Moi aussi je me sentais différent; je n'étais plus le vieux Raju-du-chemin-de-fer et j'aurais bien voulu me dissimuler, comme Rosie, sous un nouveau nom. heureusement, personne ne semblait se soucier de mes affaires, ce qui n'était pas le cas chez mes voisins immédiats, ni des hauts et bas de ma carrière.
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