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Critiques de Rebecca Solnit (66)
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Ces hommes qui m'expliquent la vie

D'abord, on ne peut jamais savoir à l'avance ce qu'une femme sait ou ne sait pas. Donc, il faut arrêter de vous vexer pour peu de choses.



Je n'ai pas aimé ce livre , où l'auteure prône la lutte des sexes.



Personnellement je préfère la compréhension des différences. Les Hommes viennent de Mars, les femmes de Vénus est un nettement meilleur livre
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Souvenirs de mon inexistence

Un livre nécessaire pour faire entendre les voix de toutes les femmes qui ont été vivantes mais inexistantes et violentées dans notre société patriarcale. Rebecca Solnit m'a donné de la force avec ses mots et son parcours de vie de combattante. Merci
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Ces hommes qui m'expliquent la vie

Je trouve l'anecdote de départ intéressante, et je pensais que le livre serait construit autour de ce phénomène. J'y ai retrouvé des considérations féministes un peu trop pêle-mêle, par rapport à d'autres lectures plus "organisées".

De plus, comme il s'agit d'une lecture américaine, j'ai pu me sentir parfois en décalage ou perdue par les références.
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Ces hommes qui m'expliquent la vie

À l’origine mon intérêt pour madame Solnit vient du fait qu’on lui attribue la maternité du concept de mansplaining. Au cas où tu ne saches pas de quoi il est question, ami-lecteur, laisse-moi prendre quelques lignes pour expliquer ce qu’il en est. Ce terme est donc un concept féministe construit avec les mots man – homme – et explaining – explication. Il désigne ces situations – trop courantes – où un homme explique à une femme quelque chose qu’elle sait déjà ou dont elle est experte. Et ce, d’un ton généralement paternaliste ou condescendant. Selon ce que je savais avant ma lecture de Ces Hommes qui m’expliquent la vie, Rebecca Spilnot avait pointé ce phénomène dans un article sur le Net, en 2008. Bref on lui devait beaucoup… Et comme j’aime bien savoir de quoi je parle – à peu près -, j’ai pensé que lire son bouquin serait une bonne idée…



L’essai s’ouvre sur l’article que j’évoquais plus haut, celui pointant le phénomène de mansplaining. Invitée à une soirée, et alors qu’elle a déjà publié sept ouvrages, l’hôte lui demande :



« Alors ? Il paraît que vous avez écrit un livre ou deux ? » (page 11)



Et qu’on ne vienne pas me dire que la question n’était pas condescendante… Bref il finira par lui conseiller un bouquin sur le sujet qu’elle évoquera. Bouquin dont elle est l’autrice… Ouais…



Je dois avouer que Ces Hommes qui m’expliquent la vie n’est pas tout à fait le bouquin auquel je m’attendais et que, sans doute, j’espérais. Il s’agit ni plus ni moins d’un recueil d’articles autour des questions de genre. Je n’ai rien contre les recueils, vraiment, sauf que c’est souvent d’une qualité et d’un intérêt disparates. Rebecca reste toutefois une journaliste pertinente dans sa façon de présenter les faits et les idées. Ainsi j’ai apprécié la manière dont elle explique que les femmes ont toujours un double combat à mener :



"La plupart des femmes luttent sur deux fronts, d’un côté pour une cause donnée, et de l’autre pour avoir le droit de s’exprimer, d’avoir des idées, pour qu’on admette qu’elles sont porteuses de faits et de vérités, qu’on reconnaisse leur valeur, leur statut d’être humain." (page 20)



Elle rappelle aussi, à plusieurs reprises, la prédominance des violences genrées dans nos sociétés :



"Dans ce pays [les USA], une femme est battue toutes les neuf secondes. Pour que ce soit vraiment clair : pas toutes les neuf minutes, mais bien toutes les neuf secondes. […] Au États-Unis toujours, les maris sont également la principale cause de décès chez les femmes enceintes." (page 36)



Hélas, il ne s’agit pas d’une enquête et ces articles ne sourcent aucune donnée. Ces hommes qui m’expliquent la vie reste un bouquin intéressant, et qui m’a fait réfléchir sur quelques points, pourtant, il n’en reste pas moins que, dans ma démarche, il aura été une déception. Il faut rappeler, ami-lecteur, que l’essai de Rebecca Solnit est déjà le onzième que je lis autour des thématiques du genre et/ou du féminisme. Et, au fil des ouvrages, il est logique que je me montre de plus en plus exigeante en la matière...
Lien : http://altervorace.canalblog..
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Ces hommes qui m'expliquent la vie

Ma lecture de ce texte est en demi-teinte. Je ne m'attendais pas à lire plusieurs minis essais autour du féminisme et non pas seulement sur le "mainsplaining". Malgré ça, j'ai appris plusieurs choses sur des articles précis (celui sur D. Strauss-Kahn ou sur la fin des relations patriarcales au sein des couples LGBTQIA+). Néanmoins, j'ai tiqué sur plusieurs choses, je ne suis pas d'accord avec toutes les idées partageaient dans ce texte et c'est pour ça que ma note est si basse.
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Ces hommes qui m'expliquent la vie

Lors d'une conversation anodine Rebecca Solnit parle d'un projet d'écriture qui lui trotte dans la tête depuis quelques temps. Les réactions enthousiastes de ses interlocutrices l'amènent à rédiger un premier article sur le thème dès le lendemain. Dès la publication en ligne ce texte est abondamment partagé sur les réseaux sociaux, tant nombre de femmes s'y reconnaissent. Dans cet ouvrage l'autrice formalise et développe son analyse, mais il s'agit avant tout d'un recueil avec des éléments parfois disparates, ce qui peut laisser sur sa faim car le sujet n'est pas traité en profondeur.



Pour autant le concept est pertinent, puisqu'il s'attaque à la posture de certains hommes, qui ne peuvent envisager qu'une femme en sache autant voire plus qu'eux sur certains sujets. le mâle qui fait son "tout fort" avec les personnes du sexe opposé, en compétition permanente avec ses "homologues" et dont la condescendance est insupportable à vivre. Voici pour la définition de notre "Brice Willus" de pacotille, auteur de la majorité des violences faites aux femmes, des agressions de rue ou domestiques, la source trop souvent encore des persécutions dans les espaces publics.



Si la violence n'a pas de sexe elle est avant tout autoritaire, comme l'illustrent les récentes remises en cause du droit à l'avortement au niveau mondial. Il s'agit donc de réfléchir à la manière dont elle se transmet encore, de manière insidieuse ou assumée, chez les jeunes enfants, en particulier ceux de sexe masculin. La preuve en est que désormais beaucoup d'hommes sont pleinement conscients de ces comportement archaïques, les identifient et n'hésitent plus eux aussi à les dénoncer. Malgré son côté disparate cette étude reste pertinente et, malheureusement, d'actualité
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L'art de marcher

"Comme agir et travailler, marcher exige un engagement corps et âme dans le monde, c'est une façon de connaître le monde à partir du corps, et le corps à partir du monde". Dans L'Art de marcher, Rebecca Solnit retrace la longue histoire de la marche depuis l'avènement de la bipédie et explore ses multiples dimensions à partir du moment où l'acte dépasse le simple cadre utilitaire. Elle met particulièrement en lumière le parallèle entre la marche et l'esprit à travers pléthore de références littéraires parmi lesquelles on n'est pas surpris de trouver Virginia Woolf et l'association entre promenade et flux de conscience. La marche en tant qu'activité culturelle impliquant l'imprégnation du paysage a vraiment émergé au 19ème siècle chez les romantiques anglais, et on en ressent l'effet dans la littérature de l'époque. L'écrivaine en souligne le lien avec une certaine volonté d'émancipation féminine, un moyen de s'affranchir pendant quelques heures de lourdes contraintes sociétales. Sa réflexion extrêmement riche englobe tous les terrains, villes, campagnes, sommets (marche verticale) qui sont autant de matière à analyser à l'aune des évolutions des individus et des sociétés. La liberté de se mouvoir se heurte à l'urbanisation, aux clôtures qui font parfois figure de frontières infranchissables. Enfin, Rebecca Solnit étudie l'acte de marcher en tant que manifestation politique, toujours en lien avec la défense des libertés fondamentales. C'est passionnant, érudit, profond. Et passionnément féminin, voire féministe dans sa façon de réhabiliter toutes celles qui furent pionnières en la matière mais dont les noms sont restés dans l'ombre, les récits de voyages étant la plupart du temps signés par des hommes.
Lien : http://www.motspourmots.fr/2..
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Ces hommes qui m'expliquent la vie

lors que mon mari voulait m’offrir le livre Les femmes travaillent les hommes triomphent la libraire lui a conseillé celui-ci en attendant que l’autre soit disponible.

Au travers de ce recueil d’articles et d’essais, réédité par les éditions Points dans une collection dédiée au féminisme, la journaliste et autrice Rebecca Solnit nous rappelle que la voix des femmes est souvent reléguée au second plan et nous donne quelques clés pour nous aider à mieux lutter contre par exemple ce fléau qu’est le mansplaining (en bon français la mecsplication).

« On commence par vous interrompre lors d’un diner ou d’une conférence, on vous dit de vous taire, on vous menace si vous ouvrez la bouche, on vous frappe parce que vous l’avez ouverte, on vous tue pour vous réduire à jamais au silence. »

Mais ce n’est qu’un point de départ, elle poursuit en nous parlant des violences faites aux femmes, de la culture du viol, des féminicides. Réduire les femmes au silence, c’est les soumettre nous explique l’autrice dans son chapitre « Cassandre chez les pervers », chapitre sur le mythe de Cassandre. Mythe que je connaissais mais que je n’avais jamais compris sous cet angle. Elle nous parle de ces femmes qui dénoncent des violences, des viols et qu’on ne croit pas. Comme l’histoire d’Anita Hill, 1ère femme afro-américaine à avoir porté plainte en 1991 contre un juge pour harcèlement sexuel : « Personne n’en avait vraiment parlé avant. On lui a alors dit qu’elle avait tout imaginé ou qu’elle avait en réalité envie des choses qu'elle dénonçait. On a dit d’elle qu’elle devait être “un peu coquine et un peu salope”. »

Surnommée par la presse anglo-saxonne « la femme qui avait prédit #MeToo », pour Rebecca Solnit le féminisme est un droit civique.

Un essai court nécessaire qui vient enrichir mon rayon d’ouvrages sur le féminisme. A mettre entre toutes les mains.

Si l’envie vous tente d’écouter un podcast sur cet essai : https://www.radiofrance.fr/franceculture/podcasts/l-invite-idees-de-la-matinale/rebecca-solnit-je-ne-m-inquiete-pas-trop-pour-les-hommes-5704129
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Un paradis en enfer

Vous savez, cette idée qu'en cas de catastrophe ou d'effondrement, la foule de gens devient dangereuse? Que les gens se mettent à voler, violer et tuer?



C'est omniprésent dans les films, les séries et les livres. Ces idiots qui profitent de la fin du monde pour... Voler une télévision?



Bien, en fait, on a pas d'exemple historique que ça soit arrivé.



Rebecca Solnit, dans cet essai fait plusieurs analyses de cas : L'Ouragan Katrina, le séisme de San Francisco, les bombardements de Londres, les inondations d'Halifax, etc.



Qu'est-ce qui se passe alors?



Hey bien, les communautés s'entraident. Aussi simple que ça. Les gens qui ont toujours leur maison logent les autres. Ceux avec de la nourriture cuisinent pour tous. Les bars deviennent des lieux communautaires.



Même que les victimes de ces catastrophes gardent habituellement un relativement bon souvenir de ces événements à cause de ce sentiment de communauté et de confiance qui apparaît soudainement entre des gens qui se côtoyaient auparavant dans l'indifférence.



Vous avez peut être entendu parlé de ces cas de vandalisme lors de Katrina? Hey bien bien en fait, il s'agissait de gens qui tentaient de sauver de la nourriture d'une épicerie inondée.



Alors qu'est-ce qui se passe pendant les catastrophes? Le phénomène sociologique nommé "Elite Panic". Les gens puissants, sentant qu'ils ne sont pas en contrôle de la situation, concluent que la situation est hors de contrôle. Leur façon de reprendre le contrôle conduit donc immanquablement à des morts d'autres catastrophes.



Ces gens, coincés sur leurs toits pendant Katrina, sont morts parce que le gouvernement les pensaient trop dangereux pour être évacués.



C'est un excellent livre. Alors pourquoi trois étoiles?



Parce qu'il est extrêmement répétitif. Les digressions, les phrases répétées avec des synonymes, les figures de styles trop fleuries pour redire métaphoriquement ce qui vient d'être dit littéralement.



Je suis convaincu qu'à la base, c'était un article fleuve dans une revue style New Yorker, et que l'autrice a décidé de lui ajouter des pages pour en faire un livre. C'est dommage.
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Cendrillon libératrice

L'essayiste féministe Rebecca Solnit s'aventure assez loin de son genre de prédilection pour proposer une ré-écriture de l'histoire de Cendrillon.



Si comme beaucoup de contes traditionnels, le fond est souvent cruel, c'est malheureusement l'adaptation très clichée de Disney qui nous vient plus facilement à l'esprit. L'auteure nous offre donc une "troisième version" plus adaptée à notre époque qui n'est marquée ni par les normes du 19ème siècle ni par celles de la première moitié du 20ème siècle.



Ce que j'ai trouvé particulièrement intéressant c'est que Rebecca Solnit ne se contente pas d'exploser ce cliché aujourd'hui insupportable de Cendrillon = la boniche de la maisonnée coincée entre la cuisine et le balais et acceptant docilement son sort. En effet l'auteure va plus loin et nous permet de voir toutes les croyances manichéennes trop faciles que les contes traditionnels (et leurs interprétations) ont induit dans nos esprits, non seulement en ce qui concerne le personnage principal mais aussi le prince et les demi-sœurs.

Pour les "plus grands" lecteurs, la postface offre un espace de réflexion supplémentaire. L'auteure nous parle de la genèse de ce projet de réécriture et aussi de l'utilisation des silhouettes conçues par Arthur Rackham , elles aussi empruntes des préjugés d'époque.



Une lecture vraiment enrichissante et loin des idées toutes faites et vérités à l'emporte-pièce sans être dans du ridicule non plus à déconstruire pour déconstruire comme c'est souvent le cas de nos jours. Les éditeurs devraient encourager ce type de projet mesuré avec d'autres textes fondateurs de l'imaginaire occidental.
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Ces hommes qui m'expliquent la vie

Une porte ouverte vers ses autres ouvrages

Je ressors mitigée de cette lecture : l'article d'ouverture file une anecdote très intéressante et qui fait rire jaune, tandis que l'article La boîte de Pandore qui clôt l'ouvrage ne manque pas de profondeur. J'ai également apprécié le passage sur Virginia Woolf. En revanche, la lecture de tous les articles apporte certaines redondances et lourdeurs lassantes. De plus, bien qu'une certaine évolution de la pensée de l'auteure soit visible entre les articles de 2008 et de 2014, une sorte de volonté du conventionnel et de la bienséance pollue les écrits et je me serais passée des paragraphes "notallmen" récurrents.

Les références à ses autres travaux m'ont cependant beaucoup intriguée et j'aimerais me faire un avis plus complet en en lisant quelques uns.
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Ces hommes qui m'expliquent la vie

Un recueil où l'auteure dissèque différents mécanismes de la domination masculine, entre autres la confiscation de la parole des femmes qui m'a beaucoup intéressée.

Rebecca Solnit analyse comment cette parole refusée, interrompue, soupçonnée, contestée, rectifiée, mise en doute, conduit à réfuter la légitimité des témoignages féminins et à leur nier toute crédibilité… avec les conséquences dramatiques que l'on connait.

L'ensemble forme un ouvrage un peu américain, un peu décousu, mais j'ai apprécié l'humour (Ah cette anecdote décoiffante relatée dans le premier article !!), et le ton concret et efficace.

Juste un bémol : cette idée réjouissante selon laquelle le mariage homosexuel, en dissociant le rôle du genre, a remis en jeu l'équilibre des places au sein des couples hétéros méritait d'être développée!

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Ces hommes qui m'expliquent la vie

Voici un essai d'actualité où l'Autrice nous parle de l'influence du patriarcat sur la vie des femmes.



Au travers d'anecdotes personnelles mais aussi de scandales mondiaux, elle met en avant la seconde place qu'occupe les femmes dans la société.



Il est tellement naturel pour un homme de dire aux femmes ce qu'elles doivent faire, comment penser, de les réduire au silence dans certaines discussions.



Ici, elle recentre le débat et invite le sexe féminin à s'affirmer, à oser s'imposer.



Il est cependant très réducteur ( ce qu'elle ne fait pas ici) de penser que tous les hommes sont des salopards, cela dit, on en connaît tous et toutes.



Mais en lisant cet essai, il est aussi aisé de se dire qu'on connaît tous et toutes des hommes merveilleux.



Un petit essai féministe très intéressant, pas lourd et très accessible.
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Ces hommes qui m'expliquent la vie

Il aura fallu attendre le mouvement #Metoo pour que les grandes maisons d'éditions françaises aient un département pour publier des oeuvres féministes et les rendre accessibles au plus grand nombre... de femmes bien souvent.



Ces hommes qui m'expliquent la vie est un recueil de neuf essais courts, parus entre 2008 et 2014 aux Etats-Unis. Pour Rebecca Solnit, la parole des femmes peine à être entendue, que ce soit dans la sphère scientifique comme lorsque les femmes sont victimes de violences physiques graves, comme les viols ou les féminicides.

Un petit livre qui m'a donné envie de lire d'autres livres de Rebecca Solnit.
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Ces hommes qui m'expliquent la vie

Je croyais que ce livre était un essai traitant de la condescendance des hommes envers les femmes, mais il s’agit en fait d’un recueil d’articles. Comme souvent avec ce genre de recueils, la qualité et l’intérêt des textes est très variable. De plus, s’agissant d’articles écrits par une Américaine, ils traitent de sujets dont certains me sont passés complètement au-dessus de la tête du fait de ma méconnaissance du contexte.



L’article sur Virginia Woolf, par exemple, incluait des références qui m’étaient inconnues et j’ai fini par être complètement perdue, au point de passer à l’article suivant sans terminer celui-ci.



Quant à celui sur l’affaire DSK, Rebecca Solnit y fait preuve de presque autant de condescendance à l’égard des femmes françaises que celle qu’elle reproche aux hommes d’avoir à son égard. J’avoue que j’ai été un chouïa agacée, à la fois par la naïveté des remarques qu’elle fait et par l’ignorance que ça suggère.



Dans l’ensemble, ces articles ne manquent pas réellement d’intérêt, mais n’apportent rien de bien nouveau. Peut-être que le fait d’avoir lu ce livre si longtemps après sa première publication en 2014 explique en partie l’impression qu’on ressasse des idées et des réflexions déjà rebattues et que ça a joué sur mon appréciation, mais ça manquait d’approfondissement. J’ai souvent eu l’impression que l’autrice me regardait de haut, de son piédestal d’Américaine sûre de la supériorité de son pays sur le reste du monde, un défaut que j’ai déjà rencontré dans d’autres textes féministes américains et qui m’agace particulièrement.



Globalement peu mémorable et beaucoup trop américano-centré.
Lien : https://bienvenueducotedeche..
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Cendrillon libératrice

Voilà une relecture moderne d’une fable éternelle ! Et si cendrillon … Il y a bien entendu ici toute une série d’idées bien de notre temps qui déboulonnent ce récit classique d’adolescente qui se rend au bal et qui rencontre le Prince charmant. En quelques décennies, les verrous ont explosé et les filles n’attendent plus forcément le garçon qui les sauvera de la solitude pour leur permettre d’avoir des enfants aussi beaux que le couple qu’elles forment avec leur chéri. Pourtant, au début de la présente adaptation de Rebecca Solnit, rien ou peu de choses basculent par rapport au conte archiconnu. L’héroïne entre en contact avec sa marraine, se prépare pour le bal et se lie d’amitié avec le futur souverain, mais décide de garder son indépendance, de ne pas l’épouser et de se confronter à l’existence en suivant ses principes.
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Cendrillon libératrice

ça paraît désuet, voire carrément compliqué comme message à transmettre à des enfants qu’on espère sortir des constructions genrées, hétéronormées et classistes. Et donc ? Voilà Cendrillon libératrice , où Solnit imagine une version gentiment dépoussiérée du mythe.
Lien : https://www.liberation.fr/cu..
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L'art de marcher

En cette journée pluvieuse et morose d'avril, j'ai terminé cet essai dense et foisonnant qui retrace l'origine de l'activité de la marche, le portrait de ses premiers adeptes, les diverses fonctions données au fil des siècles à cette activité ( pèlerinage, défi sportif, manifestation, flânerie oisive ou artistique ).

🔹

Rebecca Solnit livre ici un ouvrage érudit mais accessible où elle expose par-ci par-là ses ressentis personnels et son vécu.

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Certains passages m'ont plus passionnés que d'autres, notamment tous ceux traitant de personnages et personnalités littéraires comme les personnages de Jane Austen ou Virginia Woolf.

🔹

Je ressors de cette lecture avec l'envie de marcher encore et toujours, marcher pour ma santé, pour admirer la beauté des paysages, mais surtout pour rester connectée au vivant et sauvegarder la liberté d'errer.

🔹

Je vous encourage chaleureusement à découvrir ce livre et cette grande auteure engagée à la bibliographie des plus intéressante 😍
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Souvenirs de mon inexistence

Rebecca Solnit est une autrice féministe américaine, qui a connu un succès en France avec Ces hommes qui m'expliquent la vie, développant le concept de mansplaining, qui consiste pour un homme à expliquer, sur un ton paternaliste, des choses à une femme alors que bien souvent, elle les connaît déjà.



Dans son autobiographie, Souvenirs de mon inexistence, elle retrace son parcours et ses influences. Dès son adolescence puis sa vie de jeune adulte, dans les années 70-80, elle expérimente la vie seule, à San Francisco et découvre les inégalités hommes / femmes, les violences de rue et de genre. Avec un certain recul, qui n'enlève rien à la colère et l'épuisement, elle nous conte ses anecdotes que beaucoup d'entre nous ont, un jour, vécu.



Une certaine lumière vient enchanter le récit, celui de la culture. L'art et la littérature ont une place prépondérante dans la vie de Rebecca Solnit et c'est délectable de la lire sur ces sujets, de découvrir des noms qui l'ont autrefois illuminée de leur art.



A travers son regard, c'est le récit d'une époque, de la construction d'une femme qui oscille entre liberté et les restes de carcans dus à sa génération. Un récit féministe sur le parcours d'une femme qui aurait pu laisser tomber mais qui a décidé de se relever et d'aller de l'avant.
Lien : https://topobiblioteca.fr/
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Ces hommes qui m'expliquent la vie

Ce livre regroupe plusieurs articles de Rebecca Solnit. Son titre reprend celui du premier article, le plus connu, dans lequel elle raconte que, lors d'une soirée, elle explique à un homme avoir écrit un livre sur un sujet ; l'homme lui déballe alors qu'un livre important est sorti sur ce sujet et lui fait la leçon... alors qu'il s'agit en fait du livre qu'elle a elle-même écrit !

Les concepts expliqués seront certainement bien connus de toute personne sensibilisée au féminisme, mais peut servir de bonne introduction à celles et ceux qui ne le sont pas.
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