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Critiques de Rebecca Solnit (66)
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Cendrillon libératrice

C'est une jolie revisite du conte de Perrault que nous propose Rebecca Solnit. Une version qui s'adresse à un jeune public, à partir de 8 ans, illustrée magnifiquement par les dessins un peu en ombre chinoise d' Arthur Rackam (1867-1939).



Dans cette version, on retrouve bien Cendrillon, vêtue de haillons à cause des cendres de la cheminée, vivant chez sa belle-mère et ses deux demi-soeurs : Paloma - qui aime coiffer les cheveux très hauts - et Perlita la plus sophistiquée qui aime créer de jolies robes. Cendrillon aime cuisiner et préparer de bons petis plats.



Elle rencontrera sa marraine bleue qui l'aidera à se rendre au bal où elle rencontrera le Prince ... elle quittera bien entendu le bal précipitamment mais le reste de l'histoire est revisité, il parle de liberté, de transformation, de libération.



Une jolie version féministe à mettre dans toutes les mains à partir de 8 ans.



Ma note : ♥♥♥♥♥
Lien : https://nathavh49.blogspot.c..
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Cendrillon libératrice

Merci à Babelio et aux éditions Les Arènes Jeunesse pour cet envoi.

Ce livre me laisse un goût d'inachevé... La partie moderne étant très courte par rapport à la partie relatant l'histoire originelle avec quelques changements néanmoins. Pas d'impératif de temps, pas d'obligation de trouver un mari... Mais une fin de l'histoire vite expédiée et une impression de sauter du coq à l'âne comme s'il manquait des pages...

Les enfants d'une collègue seront certainement contents d'avoir cet ouvrage dans leur bibliothèque car il est très beau !
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Cendrillon libératrice

ça paraît désuet, voire carrément compliqué comme message à transmettre à des enfants qu’on espère sortir des constructions genrées, hétéronormées et classistes. Et donc ? Voilà Cendrillon libératrice , où Solnit imagine une version gentiment dépoussiérée du mythe.
Lien : https://www.liberation.fr/cu..
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Cendrillon libératrice

L'essayiste féministe Rebecca Solnit s'aventure assez loin de son genre de prédilection pour proposer une ré-écriture de l'histoire de Cendrillon.



Si comme beaucoup de contes traditionnels, le fond est souvent cruel, c'est malheureusement l'adaptation très clichée de Disney qui nous vient plus facilement à l'esprit. L'auteure nous offre donc une "troisième version" plus adaptée à notre époque qui n'est marquée ni par les normes du 19ème siècle ni par celles de la première moitié du 20ème siècle.



Ce que j'ai trouvé particulièrement intéressant c'est que Rebecca Solnit ne se contente pas d'exploser ce cliché aujourd'hui insupportable de Cendrillon = la boniche de la maisonnée coincée entre la cuisine et le balais et acceptant docilement son sort. En effet l'auteure va plus loin et nous permet de voir toutes les croyances manichéennes trop faciles que les contes traditionnels (et leurs interprétations) ont induit dans nos esprits, non seulement en ce qui concerne le personnage principal mais aussi le prince et les demi-sœurs.

Pour les "plus grands" lecteurs, la postface offre un espace de réflexion supplémentaire. L'auteure nous parle de la genèse de ce projet de réécriture et aussi de l'utilisation des silhouettes conçues par Arthur Rackham , elles aussi empruntes des préjugés d'époque.



Une lecture vraiment enrichissante et loin des idées toutes faites et vérités à l'emporte-pièce sans être dans du ridicule non plus à déconstruire pour déconstruire comme c'est souvent le cas de nos jours. Les éditeurs devraient encourager ce type de projet mesuré avec d'autres textes fondateurs de l'imaginaire occidental.
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Cendrillon libératrice

Oulala je suis en retard pour faire ma chronique >
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Cendrillon libératrice

Merci à Babelio qui m'a permis de lire ce livre grâce à l'opération masse critique.



Ce livre offre une belle version moderne de ce conte que l'on ne présente plus.



Tout d'abord, la présentation est magnifique. Les dessins sont en ombre pour laisser le champ libre à l'imagination du lecteur et surtout très épuré. Cela permet de mettre au centre l'écrit et les citations du texte, reprises pour accompagner les images.



Concernant l'histoire, plusieurs aspects m'ont plu. En premier lieu, la place donnée au libre arbitre, à l'autodétermination. Ce que j'ai apprécié, c'est le fait que tous les personnages sont concernés. Les animaux peuvent décider de leur avenir, tout comme le prince, les demi-soeurs et Cendrillon.



Puis, le fait que Cendrillon change de nom pour se débarrasser de sa condition de "souillon" est aussi très symbolique et j'ai aimé cet aspect.



Enfin, le message transparaissant au travers du récit et expliquant que l'on n'a pas besoin de magie pour changer les choses et que la marraine la Fée est en chacun de nous est un très bel espoir donné aux enfants.



Pour terminer, j'ai trouvé que ce livre faisait écho au dessin animé Cendrillon 2, dans lequel elle tente d'abord de se couler dans le moule de la princesse oisive mais ne s'y épanouie pas. Je ne sais pas si ce clin d'œil est volontaire mais je l'ai apprécié.
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Cendrillon libératrice

Voilà une relecture moderne d’une fable éternelle ! Et si cendrillon … Il y a bien entendu ici toute une série d’idées bien de notre temps qui déboulonnent ce récit classique d’adolescente qui se rend au bal et qui rencontre le Prince charmant. En quelques décennies, les verrous ont explosé et les filles n’attendent plus forcément le garçon qui les sauvera de la solitude pour leur permettre d’avoir des enfants aussi beaux que le couple qu’elles forment avec leur chéri. Pourtant, au début de la présente adaptation de Rebecca Solnit, rien ou peu de choses basculent par rapport au conte archiconnu. L’héroïne entre en contact avec sa marraine, se prépare pour le bal et se lie d’amitié avec le futur souverain, mais décide de garder son indépendance, de ne pas l’épouser et de se confronter à l’existence en suivant ses principes.
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Ces hommes qui m'expliquent la vie

Je ressors de ce court essai malheureusement assez mitigée. Si le sujet ne manque pas d’intérêt, j’ai malheureusement trouvé que l’ensemble manquait un peu de profondeur. La faute au format, qui nous présente une suite d’articles assez courts se fondant principalement sur les réflexions de l’autrice. On apprend tout de même des éléments étonnants ou révoltants, comme le mariage dramatique d’Edna O’Brien, ce qui rend l’ensemble agréable à lire grâce à l’esprit et l’humour de Rebecca Solnit. J’ai cependant trouvé qu’il y avait énormément de Not all men, ce qui m’a sorti de ma lecture et m’a rappelé à quel point il faut prendre des pincettes même quand on parle de viols ou de violences systémiques de peur de passer pour d’affreuses misandres. Mais je pense que ce court récit est bien adapté aux personnes qui connaissent peu les mécanismes de la domination masculine ou souhaitent avoir une courte introduction aux problématiques du féminisme moderne.
Lien : https://lageekosophe.com/202..
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Ces hommes qui m'expliquent la vie

Ce livre regroupe plusieurs articles de Rebecca Solnit. Son titre reprend celui du premier article, le plus connu, dans lequel elle raconte que, lors d'une soirée, elle explique à un homme avoir écrit un livre sur un sujet ; l'homme lui déballe alors qu'un livre important est sorti sur ce sujet et lui fait la leçon... alors qu'il s'agit en fait du livre qu'elle a elle-même écrit !

Les concepts expliqués seront certainement bien connus de toute personne sensibilisée au féminisme, mais peut servir de bonne introduction à celles et ceux qui ne le sont pas.
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Ces hommes qui m'expliquent la vie

Ces femmes qui m'expliquent le monde dans lequel – malheureusement parfois - je vis.



8 mars, jour isolé, dérisoire mais indispensable pour la célébration DES droits DES femmes (bah oui, ces pluriels sont importants ; bah non, ça n'est pas de l'ordre du détail). Une occasion pas comme une autre de mettre en valeur un de ces livres sur le sujet qui me donnent à apprendre et à réfléchir. Et sans gloriole ni arrière-pensée moralisatrice, de rappeler l'importance qu'ils ne soient pas lus que par des femmes.



Ainsi de Ces hommes qui m'expliquent la vie, de Rebecca Solnit, traduit par Céline Leroy, paru chez L'Olivier il y a quatre ans et réédité il y a peu chez Points dans une collection dédiée au féminisme. Un recueil d'articles et d'essais de l'époque. Mauvaise nouvelle : il n'a pas pris une ride ! Bonne nouvelle : il infuse toujours autant !



Et notamment chez les hommes : « Dans ce nouvel épisode de la guerre contre les femmes, il est stimulant de voir que beaucoup d'entre eux comprennent ce qui se passe, se sentent concernés ». Pas faux. Et pour commencer à se sentir concerné, il convient de s'instruire et de se documenter. Donc de lire.



Lire Solnit par exemple, pour se rappeler combien la verbalisation des idées et concepts a fait progresser les esprits. « C'est l'histoire du féminisme, qui a toujours tenté de nommer et de définir, pour parler et être entendu ». Alors Solnit nomme : le mansplaining, la culture du viol ordinaire « à la maison » ou ailleurs, la violence genrée, les droits reproductifs, les féminicides, l'ontogénèse des crimes sexuels, la Coupe du monde des idées…



C'est clair, profond, documenté et renforcé par l'intérêt des chapitres à double lecture, écrits au début avec la spontanéité de l'époque, et complétés pour ce recueil d'ajouts rédigés avec la force du recul. Pour par exemple, tenter de mieux comprendre le tournant constitué par le crime d'horreur un jour commis dans une suite new-yorkaise par un de ces hommes qui dictait sa conduite au monde ; ou, autre exemple, comment la force d'un simple hashtag #YesAllWomen a pu déchaîner les foules et réveiller les consciences.



Avec en prime les photos évocatrices d'Ana Teresa Fernandez, il faut lire Solnit. Et les autres. Et pas que le 8 mars. Et pas que les femmes…
Lien : https://www.instagram.com/p/..
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Ces hommes qui m'expliquent la vie

Livre sur le "mansplaining" ou, en français, le "mecspliquer", composé de plusieurs articles dédiés par l'auteure à ce sujet. Oserais-je avouer que je ne connaissais pas ces concepts, là où, bien heureusement me direz-vous, ils étaient parfaitement connus de mon fils de 21 ans ? Ce qui m'a semblé tout à fait rassurant et encourageant.



En revanche, pour ceux ou celles qui sont aussi ignares que moi, voici une lecture intéressante, qui apparaîtra sans doute un peu répétitive vu la succession d'articles, mais qui pourrait servir de rappel ou d'éperon bienvenu.
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Ces hommes qui m'expliquent la vie

Enfin traduit en français, ce texte se retrouve en introduction de Ces hommes qui m'expliquent la vie, un recueil de chroniques sur la violence faite aux femmes, le sexisme, les arts et la littérature.
Lien : http://www.lapresse.ca/arts/..
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Ces hommes qui m'expliquent la vie

Féministe, revendicatif et engagé !



Un recueil d’articles brillants, pointus et parfois drôles qui sentent l’exaspération de l’impatience. Le monde et les mentalités changent, heureusement, mais il reste tant de travail et d’inégalités.



Les articles abordent différentes facettes, et du coup, c’est parfois redondant. Mais il est aussi bon de dire et redire !
Lien : http://noid.ch/ces-hommes-qu..
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Ces hommes qui m'expliquent la vie

Il aura fallu attendre le mouvement #Metoo pour que les grandes maisons d'éditions françaises aient un département pour publier des oeuvres féministes et les rendre accessibles au plus grand nombre... de femmes bien souvent.



Ces hommes qui m'expliquent la vie est un recueil de neuf essais courts, parus entre 2008 et 2014 aux Etats-Unis. Pour Rebecca Solnit, la parole des femmes peine à être entendue, que ce soit dans la sphère scientifique comme lorsque les femmes sont victimes de violences physiques graves, comme les viols ou les féminicides.

Un petit livre qui m'a donné envie de lire d'autres livres de Rebecca Solnit.
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Ces hommes qui m'expliquent la vie

lors que mon mari voulait m’offrir le livre Les femmes travaillent les hommes triomphent la libraire lui a conseillé celui-ci en attendant que l’autre soit disponible.

Au travers de ce recueil d’articles et d’essais, réédité par les éditions Points dans une collection dédiée au féminisme, la journaliste et autrice Rebecca Solnit nous rappelle que la voix des femmes est souvent reléguée au second plan et nous donne quelques clés pour nous aider à mieux lutter contre par exemple ce fléau qu’est le mansplaining (en bon français la mecsplication).

« On commence par vous interrompre lors d’un diner ou d’une conférence, on vous dit de vous taire, on vous menace si vous ouvrez la bouche, on vous frappe parce que vous l’avez ouverte, on vous tue pour vous réduire à jamais au silence. »

Mais ce n’est qu’un point de départ, elle poursuit en nous parlant des violences faites aux femmes, de la culture du viol, des féminicides. Réduire les femmes au silence, c’est les soumettre nous explique l’autrice dans son chapitre « Cassandre chez les pervers », chapitre sur le mythe de Cassandre. Mythe que je connaissais mais que je n’avais jamais compris sous cet angle. Elle nous parle de ces femmes qui dénoncent des violences, des viols et qu’on ne croit pas. Comme l’histoire d’Anita Hill, 1ère femme afro-américaine à avoir porté plainte en 1991 contre un juge pour harcèlement sexuel : « Personne n’en avait vraiment parlé avant. On lui a alors dit qu’elle avait tout imaginé ou qu’elle avait en réalité envie des choses qu'elle dénonçait. On a dit d’elle qu’elle devait être “un peu coquine et un peu salope”. »

Surnommée par la presse anglo-saxonne « la femme qui avait prédit #MeToo », pour Rebecca Solnit le féminisme est un droit civique.

Un essai court nécessaire qui vient enrichir mon rayon d’ouvrages sur le féminisme. A mettre entre toutes les mains.

Si l’envie vous tente d’écouter un podcast sur cet essai : https://www.radiofrance.fr/franceculture/podcasts/l-invite-idees-de-la-matinale/rebecca-solnit-je-ne-m-inquiete-pas-trop-pour-les-hommes-5704129
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Ces hommes qui m'expliquent la vie

Un recueil où l'auteure dissèque différents mécanismes de la domination masculine, entre autres la confiscation de la parole des femmes qui m'a beaucoup intéressée.

Rebecca Solnit analyse comment cette parole refusée, interrompue, soupçonnée, contestée, rectifiée, mise en doute, conduit à réfuter la légitimité des témoignages féminins et à leur nier toute crédibilité… avec les conséquences dramatiques que l'on connait.

L'ensemble forme un ouvrage un peu américain, un peu décousu, mais j'ai apprécié l'humour (Ah cette anecdote décoiffante relatée dans le premier article !!), et le ton concret et efficace.

Juste un bémol : cette idée réjouissante selon laquelle le mariage homosexuel, en dissociant le rôle du genre, a remis en jeu l'équilibre des places au sein des couples hétéros méritait d'être développée!

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Ces hommes qui m'expliquent la vie

Ce qu’on ne dit pas quand on ne parle pas de genre



De ce riche recueil de textes féministes, je ne souligne que certains éléments.



« notre statut de femmes nous rendait poliment inaudibles, sauf qu’à vrai dire nous n’avons jamais cessé de l’être, inaudibles ». Rebecca Solnit aborde avec plein d’humour, « ces hommes qui m’expliquent la vie », les dissertations masculines « les yeux fixés sur l’horizon flou et lointain de leur propre autorité », le genre de la confiance « aussi absolue qu’agressive des ignares », l’arrogance et le doute, « douter raisonnablement est un bon moyen de se corriger, de comprendre, d’écouter et de progresser, mais le doute à trop haute dose paralyse … l’excès de confiance produit des crétins présomptueux », les tons catégoriques, la violence pour faire taire, « La plupart des femmes luttent sur deux fronts, d’un coté pour une cause donnée, et de l’autre pour avoir le droit de s’exprimer, d’avoir des idées, pour qu’on admette qu’elles sont porteuses de faits et de vérités, qu’on reconnaisse leur valeur, leur statut d’être humain », l’espace de la parole des uns et de la fermeture pour les autres, « Le but était d’aborder ces divisions qui ouvrent un espace aux hommes d’un coté en le fermant aux femmes de l’autre, un espace où parler, être entendu, avoir des droits, participer, être respecté, libre et humain à part entière »…



L’autrice parle du continuum « qui va de la petite misère sociale à la mort violente e passant par le silence forcé », du traitement des viols et des meurtres « comme un incident exceptionnel », des violences faites aux femmes jamais présentées politiquement du coté « de droits civiques ou de droits humains », de ceux qui considèrent qu’ils ont le droit de tuer, des assassins jamais désignés comme hommes, de contrôle, « le barrage érigé par certains hommes dans leur désir de contrôler les femmes », des droits des violeurs et des procès des victimes…



Je souligne les réflexions sur le FMI, « Elle s’appelait Afrique. Lui France », « Elle s’appelait Asie. Lui Europe », la conception fondamentaliste du libéralisme économique, « Elle s’appelait Afrique. Lui FMI », « Elle s’appelait Sud. Il s’appelait Consensus de Washington », le refus de traiter l’autre comme un être humain, le déni des droits les plus basiques, le droit à l’intégrité physique et à l’autodétermination… Un texte complété par la « compensation financière » versée par DSK à Nafissatou Diallo (En complément possible,Christine Delphy : Pourquoi la recherche d’un « accord » avec Nafissatou Diallo est un aveu de culpabilité de DSK).



Rebecca Solnit analyse aussi le mariage pour tous, la « grand-mère araignée », la représentation picturale, « Il la couvre comme un drap, comme un linceul, comme un écran. Elle n’existe pas séparément », l’architecture mobile de l’enfermement, le dire et la révolte, « La capacité à raconter sa propre histoire, par des mots et des images, est déjà une victoire, déjà une révolte », des écrits de Virginia Woolf, « Woolf libère le texte, l’imagination, le personnage fictif, puis exige cette liberté pour nous-mêmes, et surtout pour les femmes », (en complément possible, Virginia Woolf : Une chambre à soi), l’avenir sombre et « la meilleure chose pour un avenir », les rues arpentées, la tyrannie du quantifiable, une boussole pour se perdre, Cassandre « condamnée à prédire l’avenir précisément et à ne pas être entendue », les cercles concentriques du silence, l’insuffisance du non pour les hommes, l’écriture de l’histoire par des femmes, le viol conjugal et le sexe dû aux hommes, le pouvoir du langage, « On peut utiliser des mots pour enterrer le sens ou l’amener au jour », Pandore et ce qui est resté dans la jarre : « l’espoir », ces révolutions qui n’ont jamais été ce que nous croyons qu’elles étaient…
Lien : https://entreleslignesentrel..
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Ces hommes qui m'expliquent la vie

La guerre faite aux femmes commence par leur interdire de parler. Les hommes, explique R. Sonit, se réservent le droit d’expliquer. C’est un trait constitutif de nos cultures, qui conduit aux pires formes d’agression sexiste.
Lien : http://www.laviedesidees.fr/..
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Ces hommes qui m'expliquent la vie

Une lecture très intéressante. Sorte d'historique de la place de la femme dans la société.

Quelques longueurs et répétitions qui m'ont fait mettre ce livre sur pause plusieurs fois. Mais malgré tout, l'analyse faite sur la situation des femmes y est très fine. Une lecture à mon sens indispensable si l'on veut comprendre le féminisme et ouvrir les yeux ce monde patriarcal.
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Ces hommes qui m'expliquent la vie

Ma lecture de ce texte est en demi-teinte. Je ne m'attendais pas à lire plusieurs minis essais autour du féminisme et non pas seulement sur le "mainsplaining". Malgré ça, j'ai appris plusieurs choses sur des articles précis (celui sur D. Strauss-Kahn ou sur la fin des relations patriarcales au sein des couples LGBTQIA+). Néanmoins, j'ai tiqué sur plusieurs choses, je ne suis pas d'accord avec toutes les idées partageaient dans ce texte et c'est pour ça que ma note est si basse.
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