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Critiques de Régis Delpeuch (98)
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Le bêtisovore

Théo s’ennuie quand il est tout seul à la maison, alors il fait des bêtises et se montre très créatif ! Mais un jour, son papa, après une bêtise monumentale, l’envoie dans sa chambre où il devra séjourner jusqu’au lendemain matin. Théo trouve une occupation qui lui évitera de trop s’ennuyer (sa chambre n’est pas son terrain de bêtises favori), il crayonne sur une feuille et donne vie à un monstre poilu… un bêtisovore !!! Un bêtisovore glouton, extrêmement glouton, Théo va devoir redoubler d’efforts pour nourrir son nouvel ami, fournir des bêtises en qualité et en quantité…



Je vous rassure, il y a une morale à cette histoire ! Je n’ai pas encore testé ce livre auprès des enfants mais je pense que cette histoire devrait leur plaire, les enfants sages seront horrifiés pas les bêtises exposées dans ce court roman, les plus dynamiques question bêtises vont adorer, en espérant que la chute puisse les empêcher de passer à l’action ;-))))



Ce livre est l'oeuvre d'un professeur des école et d'une illustratrice qui ne manqua pas d'humour !





Personnellement, je le placerais dans la pile des livres pour enfant qui n’aiment pas lire histoire de leur montrer qu’on peut s’éclater en lisant.

Niveau de lecture 7 à 9 ans.
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L'enfant d'Oradour

Un petit roman bien écrit et bien fait, le drame d'Oradour y est présenté avec sincérité mais en évitant les scènes les plus trash si j'ose dire . Une page d'histoire qu'il ne faut pas éviter , une biographie touchante et tragique . A conseiller aux plus jeunes.
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Les 4051 de Pitchipoï

« – C’est quoi et c’est où Pitchipoï ?

– Pitchipoï, c’est, comment dire, un lieu imaginaire. On le chante dans une comptine populaire du folklore yiddish. C’est au bout du bout du monde et si on croit, tout y est merveilleux. » (P114).



Pauvres enfants ! À travers le récit d’une jeune stagiaire assistante sociale, Marie-Louise, qui les suivra de Pithiviers à Drancy, on assiste à la rafle du Vel’ d’hiv, aux déplacements entre les différents camps de transit, à la séparation des hommes, des femmes et des enfants… à l’état d’esprit de ces pauvres gens. Ce roman a beau être pour les plus jeunes, il n’en reste pas moins qu’il peut être lu par tous. Se rendre compte, ne pas oublier… il n’y a pas d’âge pour cela.



Merci à Netgalley et aux éditions Scrineo. Quelle pépite !
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L'ortogafeur

Léa se désole, elle, d’habitude si douée pour la dictée, ne parvient plus à écrire sans faire de fautes d’orthographe ! Et toute la classe semble contaminée par ce fléau, la maîtresse hurle, se fâche, explose, Léa en tombe malade… et puis un Jeudi (jour de la dictée, Léa aperçoit une créature qui parle derrière elle et se perche sur son épaule, il s’agit d’un ortogafeur qui souffle les erreurs aux enfants et qui efface les lettres dans les cahiers avec la gomme qu’il possède au bout de la queue… Notre héroïne va s’attaquer au problème…



Un petit roman sans prétention, qui ravit les jeunes lecteurs, qui les initie au suspens.



Certaines illustrations doivent être observées de près, mais là je n’en dis pas plus !



Histoire de sourire, j’ai envie de me demander si l’auteure aimait ses institutrices, car il semblerait qu’elle veuille les faire passer pour d’affreux dragons… sauf peut-être une nouvelle enseignante qui arrive … quoique … A bien y regarder…

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L'enfant d'Oradour

Hier, j'évoquais la vie de Robert Hébras. Aujourd'hui, ce sera celle de Roger Godfrin, seul enfant ayant pu échapper au massacre d'Oradour-sur-Glane.



Ce récit s'adresse à la jeunesse et Régis Delpeuch y retranscrit avec justesse et sobriété les faits historiques vécus par ce garçon âgé de 7 ans et demi.

Roger vient de Charly en Moselle. Bon nombre d'habitants ont dû quitter leur ville sous la pression des Allemands. Ils se réfugient à Oradour-sur-Glane, bourgade paisible près de Limoges, loin des tourments de la guerre.



Si Roger parvient à avoir la vie sauve, ce jour-là, c'est parce que son père lui avait toujours dit de se méfier des Allemands et qu'il préfère écouter ce conseil plutôt qu'obéir à son maître d'école qui doit les emmener au Champ de foire et à ses deux grandes sœurs qui préfèrent y retrouver leurs deux parents.



Roger fuit et ne verra pas le massacre perpétré par les soldats de la Waffen SS. Il n'entendra que les explosions et les coups de feu. Blessé, il sera recueilli chez des amis dans un hameau voisin, et n'aura de cesse de savoir ce qu'il est advenu des siens.



Avoir la vie sauve c'est une chose, être le seul survivant de sa famille en est une autre. Roger n'aime pas être considéré comme le petit héros d'Oradour. Il préfèrerait tant rester dans l'anonymat, ne pas être orphelin et pouvoir jouer avec ses sœurs, son petit frère et ses amis.



Ce qu'il s'est passé dans ce village est insoutenable. Ce roman permettra aux plus jeunes d'appréhender ce drame du point de vue d'un personnage auquel ils peuvent s'identifier et sans être confronté aux atrocités subies.



Je ferme cette page tragique de l'Histoire avec ce dernier livre mais les meurtres et meurtrissures causées par la folie guerrière ne pourront et ne doivent pas s'oublier.
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En scène

De Régis Delpeuch, j'avais bien aimé étudier avec mes élèves ( il y a une vingtaine d'années), Rififi au collège et Rififi à Sarlat.

J'ai également l'habitude de mettre en scène des pièces de théâtre avec des enfants de 9 à 11 ans.

C'est pour ces deux raisons que je n'ai pas hésité une seconde lorsque j'ai vu l'ouvrage En scène proposé par la masse critique jeunesse.



Les deux pièces et saynètes proposées par la Collection Lecture en tête des éditions Sedrap sont accessibles pour des CE2 et des CM1.

Elles sont plutôt amusantes et rythmées et abordent les thèmes de la différence, de la tolérance et du harcèlement.

Ma préférée traite du racket. Elle s'intitule Boule au ventre et correspond bien à des situations problématiques que l'on peut trouver dans les établissements scolaires.

Chacune des deux pièces se veut à la fois dramatique et positive car la situation initiale présente un héros qui se fait malmener par d'autres enfants mais bien heureusement, les gens de son entourage lui apporteront une aide précieuse qui amènera les harceleurs ou racketteur à réfléchir sur leur mauvais comportement.

Ces pièces me paraissent également faciles à mettre en scène et la distribution des personnages est plutôt équilibrée.



J'ai moins adhéré aux saynètes du petit théâtre de Nasreddin. Elles sont très courtes et la chute qui se veut humoristique ne m'a pas forcément amusée à chaque fois.



Je remercie les éditions Sedrap pour l'envoi de ce livre et du fichier de l'élève permettant de faire une lecture plus approfondie en classe.

Et merci à l'équipe de Babelio, bien sûr !
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L'enfant d'Oradour

Un roman jeunesse bien écrit, sans voyeurisme poussé, pour raconter ce massacre d’Oradour-sur-Glane du 10 juin 1944.

L’histoire vraie de Roger Godfrin, seul enfant rescapé qui ne doit sa survie physique qu’à sa désobéissance. Je précise physique car jusqu’à sa mort en 2001 son esprit sera peuplé de cauchemars où ils revoient ses parents, frères, sœurs et amis. Une approche en pudeur pas évidente à transcrire mais que l’écrivain a su maîtriser, mieux que cette critique en tout cas.
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L'enfant d'Oradour

Pour ma très grande honte, ce n’est qu’il y a une dizaine d’années que j’avais appris, par une connaissance, le massacre d’Oradour-Sur-Glane.



J’étais tombée des nues de ne jamais en avoir eu connaissance, malgré les nombreux ouvrages lus sur la Seconde Guerre Mondiale. Il est un fait que j’avais lu beaucoup sur les camps de concentration et le débarquement.



Oradour n’est pas une ville de mon pays, non plus. J’avais connaissance des massacres perpétrés par les Allemands durant la Première Guerre Mondiale, à Dinant (Belgique) : 674 hommes, femmes et enfants avaient été exécutés par armes à feu en différents endroits de la ville, le 23 août 1914.



Des années durant, sur le pont de Dinant, le drapeau allemand n’a jamais flotté, en compagnie des autres drapeaux de l’Europe.



Le 10 juin 1944, 30 ans après, la division Das Reich, assassinait des civils à Oradour, faisant 643 victimes. Un acte abject, horrible, gratuit, perpétré par des soldats armés, face à des civils désarmés, dont les femmes et les enfants entassées dans l’église.



Toutes ces histoires de massacres sont toujours horribles, glaçantes, terribles…



Commencer par un roman jeunesse pour approcher de plus près ce massacre était une bonne idée, cela a évité trop de détails effrayants dans le récit. Après, il sera temps de passer à des récits adultes, mais en attendant, commençons petitement.



Je pensais ce récit romancé, mais non, il est véridique ! C’est la véritable histoire de Roger Godfrin, seul enfant rescapé, grâce à sa désobéissance et sa méfiance des Allemands.



Parfois, désobéir est salutaire. Mais à quel prix ? La vie sauve, oui, mais orphelin…



Ce court roman prend le temps de nous présenter l’histoire de la famille Godfrin, chassé de Moselle (village de Charly), par les Allemands, qui la voulaient uniquement peuplée d’allemands, puisqu’ils avaient repris l’Alsace-Lorraine.



Arrivés en tant que réfugiés à Oradour, leur vie va être agréable, en France libre, sauf qu’ils ne savaient pas qu’ils se trouvaient au mauvais endroit… Mais ça, personne ne le savait à l’avance !



Le massacre, nous n’y assisterons pas, puisque nous suivrons les pas du jeune Roger, courant à perdre haleine, se demandant bien ce qu’il se passe dans le village et se retrouvant, blessé, à rester dans l’ignorance durant de nombreux jours.



La couverture n’est donc pas correcte dans le sens où Roger n’assiste pas à l’incendie de l’église après l’explosion.



Ce qu’il s’est passé exactement, il l’apprendra après et sa vie restera peuplée de cauchemars.



Nous aurons juste droit à sa mère, se trouvant avec la population sous la menace des nazis, demandant de pouvoir rejoindre ses enfants, situés un peu plus loin qu’elle, à un soldat de la Das Reich parlant parfaitement le français. Putain, ça fait toujours plus mal au bide, même s’il lui répond qu’il est un enrôlé de force…



Ce récit est tout en délicatesse, sans trash, tout en pudeur, sans verser dans le voyeurisme. Des adultes sont plus à même d’affronter de telles horreurs, pour les enfants, il vaut mieux éviter des détails horribles.



Comme Roger, ils ne seront pas les témoins directs de la barbarie humaine et nazie.



Un cahier explicatif à la fin de l’ouvrage donnera un peu plus de détails.



Un bon début pour commencer… Un roman tout en émotion et en délicatesse, malgré le sujet traité.


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Les 4051 de Pitchipoï

Voici mon retour de lecture sur le roman pour ados : Les 4051 de Pitchipoï de Régis Delpeuch.

Ce roman raconte l'histoire vraie d'enfants juifs victimes de la rafle du Vel d'Hiv à travers la voix de Marie-Louise Blondeau, assistante sociale stagiaire de la Croix-Rouge.

​On suit, en alternance et chronologiquement, plusieurs personnages ayant existés.

Notamment une famille juive raflée tous ensemble ; une mère avec ses enfants ; des enfants raflés sans leurs parents ; les militaires allemands en charge d'organiser la rafle : Dannecker et Röthke ; le responsable de la Préfecture de Police chargé des Questions Juives ; des gardiens de la paix.. parfois des zélés.. et même un gardien de la paix bouleversé (PetitJean) qui sauve une famille juive qu'il a arrêté le matin même.

Des personnages qui se croisent dans ce camp et qui m'ont bouleversés car même si c'est romancé ; le fait qu'ils aient existés et la finalité font froid dans le dos.

Certains passages sont difficiles à lire et m'ont mis les larmes aux yeux à de nombreuses reprises.

Les 4051 de Pilchipoi ont existés, tous ses enfants ont été dans les camps de Pithiviers et Drancy avant d'être envoyés à la mort..

Pour qu'ils n'imaginent pas aller vers la mort (ce que les adultes craignaient, sans y croire totalement..) ces enfants étaient persuadés d'aller à Pitchipoi, un endroit imaginaire chanté dans une comptine populaire du folklore Yiddish.

C'est un roman hyper poignant car il relate l'arrivée des raflés du Vel d'Hiv au camp de Pithiviers avant leur transfert à Drançy, leur vie dans les camps, les départs, la séparation avec les parents..

Le parcours de Marie-Louise, assistante sociale stagiaire, fait froid dans le dos. Elle est très jeune, elle m'a touché en plein cœur. Ce qu'elle vit est épouvantable, elle n'a pas signé pour ça ! Elle ne pouvait pas imaginer vivre un truc aussi horrible. Je ne sais pas comment j'aurais réagit à sa place.

En fait, si vous avez vu l'excellent film La Rafle, ce roman aura un goût de déjà vu, A par que dans le film, on suit une jeune infirmière et ici une jeune assistante sociale.

Mais autrement, les deux sont très proches, il y a des similitudes car ils évoquent les mêmes faits.

Comme je suis fascinée par cette période, par ces évènements, le fait que ça me fasse penser au film ne m'a pas dérangé.

Il est tellement important de parler de ce passé pas si lointain à nos jeunes que ce n'est pas dérangeant que le sujet ai déjà été traité au cinéma, au contraire. Pour le devoir de mémoire, c'est capital :)

L'auteur explique bien aux lecteurs que les familles ont été raflées non pas par des allemands mais bien par des français, ce qu'on a tendance à oublier alors que ce fût la réalité. Certains étaient très antisémites, fiers de leur rôles. Tandis que d'autres obéissaient à contrecoeur, et essayaient même d'aider les familles.. en évitant de se faire prendre sous peine de représailles !

L'épilogue, qui se déroule en 1949, m'a beaucoup émue.

Et à la fin, il y a un dossier très complet qu'il est important de lire et faire lire aux ados.

Les 4051 de Pilchipoi est un roman (mais pas que..) bouleversant de par son écriture et ce qu'il relate. J'ai été bouleversé par Marie-Louise et les personnes rencontrées ici.

Je ne peux que vous inviter à le découvrir vous aussi, quel que soit votre âge. Comment a t'on pu faire un truc pareil à des familles, des enfants.. Je ne le comprendrais jamais..

Ma note : un énorme cinq étoiles, évidemment.
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Vous ne nous séparerez pas

Je ne fais pas partie de ces gens qui, après avoir lu un livre sur la Seconde Guerre Mondiale et les camps de concentrations, estime avoir tout lu. Chaque livre lu m’a toujours donné envie d’en savoir plus.



Quitte à ce que certains ne soient jamais terminés d’être lus et finissent dans le freezer.



Qui dit littérature jeunesse, dit récit plus soft, si j’ose dire ce terme, maintenant que j’ai terminé cette lecture. Non, il n’est pas soft, mais je dirai qu’il est moins descriptif dans les horreurs que d’autres.



Le fait qu’il soit destiné à la jeunesse fait aussi que beaucoup de mots sont expliqués en bas de page (ce qui ne fait pas de mal à l’adulte que je suis) et il y a un carnet explicatif en fin d’ouvrage. Le genre de carnet qui ne sera jamais lu par des révisionnistes ou de ceux qui trouvent que le maréchal était un brave homme…



Ce roman est en fait la véritable histoire de Sarah Lichtszejn et sa mère Maria, arrêtées une première fois durant la rafle du Vel’ d’hiv’, où il n’y avait pas un seul allemand dans le coin, tout étant organisé par la préfecture française et des gendarmes français. No comment…



Réussissant à s’échapper, elles vivront dans la semi-clandestinité, avant de se faire dénoncer et d’aller à Drancy, puis aux terribles camps d’exterminations que furent Birkenau et Auschwitz… et de terminer par les marches de la mort.



Il y a beaucoup d’émotions dans ce petit livre, beaucoup d’horreurs, aussi, et d’inhumanité. Je me demande comment on peut en arriver là et puis en réfléchissant un peu, j’ai compris qu’on y arrivait très très vite, avant même de s’en rendre compte.



On exécute un ordre, on ne discute pas, on a peur, on se sent le seul parmi la multitude à trouver ça honteux, mais on la ferme, parce qu’il n’est pas facile d’être la seule voix à s’élever. Une famille à nourrir, un emploi à garder, alors on s’arrange avec sa conscience.



Pour d’autres, c’est encore plus simple de considérer les autres comme des sous-Hommes, rabaisser les autres leur permet de s’élever, ils aiment ça. Le pouvoir absolu corrompt absolument. Un autre se dire que s’il n’est pas méchant, il perdra son poste de kapo et un autre, pire que lui, le remplacera et lui perdra ses avantages.



Mais dans ce livre, l’auteur explique aussi que l’inhumanité se retrouve chez les prisonniers, chez les pauvres gens enfermés dans les camps. Sarah, pourtant une gentille fille, obéissante et respectueuse, deviendra, elle aussi, inhumaine, ne s’émouvant même plus des cadavres.



On a beau être dans de la littérature qui s’adresse aux jeunes de +12 ans, il n’en reste pas moins que le récit est glaçant, qu’il vous atteint aux tripes, qu’il vous tordra, vous laissant avec un mauvais goût dans la bouche et des yeux plus brillants.



Je vous avoue que j’étais contente de lire sur la couverture « rescapées d’Auschwitz », même si on n’en revient jamais tout à fait et que les séquelles mentales resteront, surtout que tous ces rescapés n’ont jamais vraiment pu expliquer ce qu’ils leur étaient arrivés, leurs proches ne voulant rien savoir (d’un côté, on peut aussi les comprendre).



Un excellent petit livre autobiographique, non romancé, non fictionnel, qui permettra aux plus jeunes de découvrir les horreurs de la guerre, la taylorisation de ces assassinats et de les sensibiliser à ce que ces genres d’horreurs ne se produisent plus (hélas, elles se sont encore produites, ça ne s’arrêtera jamais).



L’antisémitisme monte de plus en plus et on dirait que ça ne touche personne, ou du moins, que ça touche moins la population que l’homophobie, la grossophobie, le racisme, la xénophobie…



Un peu comme les féminicides, on dirait que tout le monde s’en fout un peu, tant que ça ne le touche pas. Ou alors, c’est encore pire, tout le monde se fout de tout, tant que ça ne le concerne pas.



Un roman jeunesse à lire et à faire lire. Un témoignage émouvant, qui ne sombre jamais dans le pathos et deux personnages forts, celui d’une mère et d’une fille qui n’ont jamais voulu être séparées.


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Graines de liberté

Dans ce livre cd, la conteuse nous guide sur le chemin d'une jeune femme qui, libre comme le vent, voyage de village en village accompagnée de sa flûte et de son carnet.

Comme tout bon conte à répétition, chaque page représente un arrêt synonyme de partage et de convivialité, Pourtant, un jour, alors qu'elle sort sa flûte, elle se retrouve ostracisée par les villageois car elle se trouve dans un pays où les rassemblements sont interdits. Notre conteuse dépasse ce tabou pour et enfrein toutes les interdictions pour partager son art.

Ce conte moderne des éditions Utopique est une vraie pépite, superbement illustré qui traite de manière universelle du thème de la liberté.
Lien : http://www.liresousletilleul..
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Mamie Polar : Temps de chien pour Mamie Jo

Ne pas lâcher une équipe qui gagne....

Voici un quatrième épisode de mamie Polar. On y retrouve Camille- 10 ans - , son cousin Lucas, André leur copain fils du commissaire Duflair, le mal-nommé et bien sûr mamie Jo, 60 ans. Caractère de cochon, râleuse, fonceuse, généreuse, moqueuse ( enfin surtout avec ce pauvre Duflair)

Cette histoire m'a fait penser un peu au club des 5 en plus moderne ( c'est vrai qu'il y a très longtemps que je n'en ai pas lu alors je me trompe peut-être...) Dans cette épisode Mamie Jo est moins caustique mais toujours autant révoltée et déterminée. Avec ses petits-enfants elle va se lancer dans une nouvelle enquête. La recherche d'un clown cambrioleur. Un événement en rapport avec l'actualité viendra un peu perturber l'histoire, mais c'est à peine évoqué.

Comme d'habitude l'histoire se lit facilement et assez vite. La typographie est assez grande, le texte aéré et surligné pour certains mots pour donner peut-être un peu de dynamisme. Pas d'illustration juste quelques rares pictogrammes qui se mêlent au texte.

Je subodore que l'auteur ressemble un peu à Papi mon Chou.... mais c'est juste une idée très personnelle.

Voilà un policier bien agréable à lire, même pour ceux qui traînent un peu les pieds question lecture. Drôle, enlevé, juste un tout petit peu angoissant l'histoire fonctionne bien et mamie Jo ne peut que plaire pour sa personnalité et aventure et humour sont au rendez-vous.



Pour les 8/11 ans.



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Mamie Polar : Coup de chaud pour Mamie Jo

Mamie Jo ne s'essouffle jamais et même la chaleur de la côte d'Ivoire ne l'a fera pas se calmer.

Parti rejoindre son frère là-bas elle se trouvera mêlée à une histoire de trafics. Comme d'habitude avec Camille et Lucas elle fera preuve de perspicacité et rien de l'arrêtera.

J'ai aimé le dépaysement de cette histoire qui donne envie de découvrir ce pays, l'écriture et l'humour de Régis Delpeuch qui sait entraîner le lecteur dans cette aventure trépidante.

Cinquième histoire de cette série on se plait à retrouver les personnages, l'enquête est un peu simpliste mais l'atmosphère du pays bien rendu avec de nombreuses informations.

Un roman facile à lire, la mise en page donne du dynamisme à l'ensemble et puis décidément l'auteur sait captiver son lecteur.

Une super mamie à suivre sans modération.( pour les 9/10 ans)



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Le tableau magique, tome 2 : Ça chauffe sur ..

Ce livre fait partie d’une série que je trouve très réussie. Elle tient à la fois du roman d’aventures, du conte, mais elle donne aussi matière à réflexion. Il est un roman d’aventures, tout d’abord, parce qu’il envoie trois élèves et leur maîtresse sur la banquise, et ce n’est pas de tout repos, ils pourront constater par eux-mêmes dans quel état elle se trouve, et comment vivent les Inuits. Il est un conte parce que c’est par le biais du nouveau tableau interactif que les élèves peuvent voyager. L’on sait que, souvent, le matériel scolaire peut être sujet à défaillance, là, nous avons vraiment atteint un très bon niveau de bizarrerie. Oui, il serait tentant de le renvoyer à l’envoyeur mais… autant s’en servir, non ? Et les élèves, débrouillards, ne manquent pas d’humour. S’il est un personnage qui en manque peut-être, c’est le directeur, mais cela peut se concevoir, parce que diriger une école est tout sauf facile. Ce que les élèves ont vécu sur la banquise, le dossier final permettra aussi d’ouvrir un questionnement sur l’écologie, sur ce qu’il est possible aussi d’entreprendre pour que les choses changent enfin, et je me dis que les personnes qui feront découvrir ce livre à leurs enfants, à leurs élèves, seront forcément sensibilisés à l’écologie, et auront à cœur de transmettre ce désir de faire bouger les choses.

A découvrir !
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Vous ne nous séparerez pas

L'histoire, vraie, est glaçante. Sarah et sa maman ont vécu l'horreur des dénonciations, des rafles, des camps... Un témoignage de plus n'est jamais de trop. D'autant qu'il est complété par un dossier pédagogique très complet.



En revanche, je regrette le style de ce roman. Il y a de nombreuses répétitions, c'est très explicatif et lourd. Cela m'a amenée à me demander à qui s'adresse ce livre. Car s'il n'est évidemment pas question de taire les horreurs vécues, il y a un écart entre le style enfantin et le contenu à réserver aux plus grands (à partir du CM2 selon moi).



L'histoire est très forte, et j'ai eu le sentiment que l'émotion du témoignage avait quelque peu dépassé l'auteur.
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Rififi au collège

Jérémy, 9 ans ,arrive en 6ème et sympathise avec le principal, Mr. lerôme. Ensemble ils mettent au point A.Q.P.T1 (à quoi penses tu 1), un programme qui permet de lire dans les pensées des autres. Un jour quelqu'un vole les pots de colle et comme le programme A.Q.P.T1 était caché dessous.....

J'ai aimé ce livre car il est facile à lire, les personnages sont marrants et les noms des professeurs ont des rythmes. (Mr G. Encorfin)
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L'enfant d'Oradour

Il est désormais assez rare de voir chroniqués sur eTemporel des romans jeunesse pour les moins de 12 ou 13 ans. Mon fils a grandi et nous ne partageons malheureusement plus nos lectures. Cependant, L’enfant d’Oradour, de Régis Delpeuch, est un cas à part, tout simplement parce que ma belle-famille est originaire du Limousin, à exactement 25 km d’Oradour-sur-Glane, et que j’ai déjà eu deux fois l’occasion de me rendre au centre de la mémoire d’Oradour et dans les ruines de l’ancien village.



Situé à une vingtaine de kilomètres au nord-ouest de Limoges, Oradour était un bourg rural paisible. Le samedi 10 juin 1944, alors que les actions de la Résistance se multiplient suite au Débarquement, les Allemands décident d’une opération répressive qui servira d’exemple. Sous prétexte de fouiller le village à la recherche d’armes, ils rassemblent la population sur le champ de foire. Les hommes sont alors mis de côté, puis sommairement exécutés. Les femmes et les enfants sont enfermés dans l’église, laquelle est ensuite détruite à coups d’explosifs. 643 personnes sont massacrées, le village est pillé et incendié.



Voilà pour l’Histoire, avec un grand H. L’enfant d’Oradour nous en fait le récit du point de vue de Roger, 8 ans. Déporté en 1940 de Charly, en Moselle, jusqu’au village d’Oradour avec sa famille, le jeune garçon y avait reconstruit sa vie jusqu’à ce fameux 10 juin. Lorsque les Allemands rassemblent tout le monde au champ de foire, il prend la fuite sans réfléchir, seul, ses sœurs refusant de le suivre pour rejoindre leurs parents. Roger Godfrin sera le seul enfant survivant au massacre, et c’est son histoire que Régis Delpeuch a choisi de raconter aux plus jeunes.



C’est un récit court et triste. L’auteur nous épargne les scènes les plus difficiles, le jeune Roger en fuite n’ayant pas assisté aux exécutions, juste entendu le bruit des explosions et des coups de feu. Pourtant, c’est aussi une lecture pleine d’émotion, tant on perçoit le désarroi de ce jeune garçon issu d’une famille nombreuse, qui se retrouve seul du jour au lendemain de la pire des façons. Un enfant qui sera ensuite considéré comme un héros alors qu’il donnerait tout pour conserver l'anonymat et retrouver sa famille.



Un roman jeunesse sans voyeurisme, mais au contraire plein de pudeur pour raconter l’un des drames de la Seconde Guerre mondiale. À la fin du livre, un cahier explicatif retrace plus avant la destruction d’Oradour-sur-Glane. De quoi permettre aux plus jeunes de découvrir, relativement en douceur, cette part très sombre de notre Histoire.
Lien : https://etemporel.blogspot.c..
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Quand Marcel et ses amis découvrirent la grot..

L'histoire romancée de la découverte des peintures préhistoriques dans la grotte de Lascaux par quatre adolescents . Le récit est adapté aux jeunes dès 9-10 ans. Le style fluide, le vocabulaire simple permettent de se plonger dans cette aventure sans difficulté et d'en comprendre le contexte particulier. Par contre, les descriptions des différentes peintures sont difficiles à appréhender sans support illustré: dommage qu'un cahier avec quelques reproductions n'ait pas été inséré au texte: cela donne un résultat un peu frustrant et trop abstrait pour des enfants. A conseiller donc en complément d'une recherche documentaire ou d'un cours d'histoire en 6ème.
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Quand Marcel et ses amis découvrirent la grot..

Un coup de chance, du flair et de la curiosité : voilà qui a mené Marcel, dit Bagnard, à la découverte de la grotte de Lascaux. C'est en voulant récupérer son chien Robot tombé dans un trou, que le jeune garçon découvre une excavation. Immédiatement il pense à la légende de la région : un souterrain conduisant au château de Montignac qui cacherait le trésor des Templiers. Il n'en faut pas davantage pour le motiver à revenir explorer le sous-sol.



C'est ainsi qu'en compagnie de trois amis il découvrira de fantastiques animaux peints sur les parois : fascinés, les jeunes garçons cherchent à poursuivre tranquillement leur exploration mais rapidement, leurs mouvements sont remarqués et éveillent la curiosité. Peu à peu, tout le village, ou presque, s'intéresse à leurs recherches...



Ce récit reprenant la découverte de la grotte de Lascaux, à travers le regard de ses jeunes découvreurs, se lit comme un roman d'aventures: le hasard bienvenu, la descente avec des moyens de fortune, le secret, les ruses pour décourager les journalistes, les tours de garde, ... Tout cela entoure d'une nappe de mystère et de charme les dessins que nous décrit si bien Régis Delpeuch. Le récit est drôle, vivant : à la suite de Marcel et ses camarades, j'ai moi aussi découvert les trésors de Lascaux grâce à une lampe à carbure.



Si les jeunes explorateurs de Lascaux font maintenant partie de l'Histoire, à l'époque, les temps n'étaient pas faciles. En effet, on l'oublie souvent tout à l'effervescence de l'événement mais en toile de fond, la guerre est bien présente et vient séparer les quatre amis. En fin d'ouvrage, une interview des "inventeurs" de Lascaux nous relate d'ailleurs leur destin depuis leur extraordinaire découverte. Une juste conclusion. Quelques pages renseignent également sur les manières de rendre Lascaux accessible au grand nombre depuis sa fermeture en 1963. Un petit bout d'Histoire à partager en famille !
Lien : http://nahe-lit.blogspot.be/..
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Le tableau magique, tome 3 : Pas de quartie..

Nous retrouvons les personnages des tomes 1 et 2 du tableau magique, si ce n’est que dans ce troisième tome, ils n’avaient pas prévu de partir à l’aventure. En effet, tout trois gardent le secret sur les pouvoirs de ce tableau, qui doit passer aux yeux des autres pour un banal tableau numérique (vous me direz, c’est déjà beaucoup !). Seulement, ils ne pouvaient imaginer que quelqu’un dessinerait sur le tableau, et que ce quelqu’un serait le directeur. Quelle idée aussi de dessiner un bateau pirate, même si c’est la journée du « parler pirate » et même si l’on est fasciné par les pirates.

Voici donc nos trois héros embarqués sur un bateau pirate bien malgré eux, celui d’un des plus célèbres pirates de tous les temps. Non, pas Jack Sparrow, Edward Teach, plus connu sous le nom de Barbe-Noire, un pirate qui n’a jamais fait de cadeaux à personne. Pourquoi en aurait-il fait ? Il était pirate !

L’histoire est bien construite, mouvementée juste ce qu’il faut. Les illustrations m’ont presque donné l’impression de lire une bande dessinée plutôt qu’un roman de littérature jeunesse, et ce n’est pas plus mal : de jeunes lecteurs ou de « petits » lecteurs ne pourront qu’apprécier cet ouvrage. J’ajoute qu’un personnage secondaire prendra une place inattendue dans la résolution de l’histoire. Lequel ? Chut ! Il est assez bavard comme cela.

A la fin de l’ouvrage, un dossier permet non seulement de faire quelques jeux (je trouve que cela se perd dans les éditions jeunesse) mais aussi d’en savoir plus sur les pirates.
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