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Critiques de Revue Gore des Alpes (30)
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Gore des Alpes, n°13 : Delirium

Bien souvent, les rêves dans les romans de gare mal fichus servent de cache-misère aux soucis de l’auteur pour trouver une fin à leurs abracadabrantesques délires. Mais là, non. C’est pas Inception mais c’est un peu cul, un peu valaisan, pas assez gore et plutôt drôle.



Un détective privé à la recherche d’infos sur une ancienne disparition mystérieuse, huit beautés marchandes de leurs charmes au Dolly Pop.



Une histoire qui n’est pas sans rappeler celle du célèbre portrait d’Oscar le Sauvage.
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Gore des Alpes, n°8 : La fête de la Vicieuse

Un livre auquel on pourrait donner 5 étoiles ou qu'on jette au caniveau après trois pages. C’est le genre qui veut ça et dans ce sens, bravo, c’est parfait !



Du pur gore grotesque avec des montres, des punitions divines, des curés vicieux, du sang et de la tipaille, du surnaturel dans une sorte de pulp gothique moderne avec le Valais pour décor.



C’est drôle, de mauvais goût, pas toujours très bon, mais c’est court et réjouissant
Lien : https://www.noid.ch/la-fete-..
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Gore des Alpes, n°10 : Hirochimio mon amour

Premier auteur français à participer à l’aventure du gore made in Switzerland, Nicolas Millié à placé son roman sous le signe du savant fou. Et dans le genre scientifique bien frappadingue, son docteur Grandiot se pose là. Digne successeur des Frankenstein et autre Jekyll, il ajoute à la mégalomanie de ses illustres prédécesseurs une bonne dose d’intégrisme religieux. Cela le conduit à se livrer non seulement aux expériences les plus douteuses mais aussi à recourir aux protocoles les plus extrêmes et les plus douloureux. L’abominable bonhomme entend en effet faire souffrir ses cobayes afin de leur rappeler que leur séjour terrestre est, ou devrait être, une vallée de larmes.

Une bonne partie du roman se déroule donc dans son laboratoire où deux hommes et une femme subissent non seulement ses traitements délirants mais aussi les sévices de son homme à tout faire.

Suite de la chronique sur mon blog :


Lien : http://sfemoi.canalblog.com/..
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Gore des Alpes, n°18 : Buffet de campagne

Hommage à la pulp lit. des 50’s, le but n’est visiblement pas de faire de la sophistication, du style et des phrases. Il faut de l’horreur, du sexe, de la viande, du mystère, du légendaire, du cracra avec une bonne grosse dose d’autodérision.



Et là, c’est assez réussi. C’est pas top-top (même un peu nul) mais c’est drôle, exactement dans la cible et pas trop mal foutu avec des pages inintelligibles à qui ne goûte pas au patois savoyard et quelques pépites mémorables.



L’histoire d’un souffreteux à Megève où l’on mange de si bonnes charcuteries…



Le gore des alpes, une très sympa collection !
Lien : https://www.noid.ch/buffet-d..
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Gore des Alpes, n°19 : Gore de mer

Pour les vacances d’été à la plage, le Gore des Alpes avait publié un recueil de nouvelles en 2022. Avec des pépites et… ma foi, du moins sanglant.



Mais quand c’est bon, c’est très ! C’est la valse au cracra sans tabous avec du sexe (parfois en plusieurs morceaux), des viandes et des fluides de toutes sortes et origines…



Oui, les bords de mer sont parfois putrides



Pour les amateurs du genre, l’occasion de rire de l’excès
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Gore des Alpes, n°1 : La chienne du Tzain B..

Après avoir bien ri avec La fête de la vicieuse de Philippe Battaglia dans cette même collection, j’avais pensé à une pépite sortie d’une mine aux joyaux tous merveilleux. Hélas, cette chienne, premier numéro du Gore des Alpes, ne m’a guère convaincu.



Une histoire contée par le nain d’un potentat Valaisan qui passe son temps à engrosser les filles de ferme et… accidentellement sa soeur. Un récit avec des gros chiens qui dévorent des enfants.



Malheureusement, le récit manque de fluidité et le scénario de consistance. Les Tz’ lassent bien vite et les incessantes interruptions donnent droit à des pages d’énumérations aussi agaçantes qu’anecdotiques.
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Gore des Alpes, n°1 : La chienne du Tzain B..

Pulp my Switzerland ! Ou quand nos traditions sont assaisonnées de zombies, de sexe et d'hémoglobine.



Philippe Battaglia, directeur de cette nouvelle collection littéraire, est un grand enfant. Quand on lui souffle l'idée d'écrire sur notre petit pays à la manière des Pulp, il sait immédiatement qu'un nouveau jouet vient de s'ajouter à sa panoplie. Alors il contacte des auteurs reconnus, un graphiste de talent et l'aventure peut commencer. Gore des Alpes voit le jour et pour être certain que le public ne se trompe pas, les trois premières publications tapent fort, très fort !

La chienne du Tzain Bernard – La Robe de béton – Les intoxiqués



C'est quoi un Pulp ? Les Pulp Magazines font fureur dans les États-Unis des années 50. Petites brochures peu chères à fabriquer et à l'achat, elles vous contes des meurtres, de nouvelles de fantasy, de science-fiction ou encore quelques romances. Les Pulp sont le pop-corn du roman. On plonge dedans et plus rien ne compte tant que le paquet n'est pas terminé. Ça croustille, ça agace et le salé délicieux de ces petits grains vous rend accro. Publication un peu cheap, elles inventent pourtant tout un univers qui leurs est propre. Reconnaissable immédiatement par leurs couvertures colorés et papuleuses, elles rencontrent un succès immédiat au près du public. Bon marché et très vite lues, elles proposent des textes souvent violents et décadents. Lire du Pulp c'est un pied de nez à la morale et à la grande littérature. Mais ne vous y trompez pas, si l'offre est bon marché, les contenus sont de qualités et publient des auteurs comme Raymon Chandler, Robert Bloch, Ray Bradbury ou encore Dashiell Hammett.

Même Philip K. Dick et Frank Herbert se frottent à l'exercice du Pulp. Si ces nouvelles se lisent vite, certains héros resteront dans nos mémoires tels que Tarzan, Conan ou Zorro !



Philippe Battaglia et son équipe rendent un hommage de bout en bout à cette culture et le font avec brio. Ludovic Chappex signe des couvertures parfaites qui redonnent vie à ce graphisme particulier dans la lignée des grands illustrateurs tel que Walter Popp, Virgil Finlay ou encore Norman Saunders. Couleurs, traits, grain, stéréotypes, tout y est et c'est délicieux ! Les auteurs donnent tout, revisitent notre imaginaire collectif sans censure ni contraintes (sauf peut-être celle de surenchérir dans le gore pour notre plus grand plaisir)



Gabriel Bender, célèbre valaisan lyrique, cynique et impertinent nous livre un conte macabre avec la Chienne du Tzain Bernard. Il rend hommage aux premières œuvres de la littérature gothique dans un style épique qui rappelle les fictions polissonnes de l’Ancien Régime. L’auteur interroge et met en lumière les liens interlopes du clergé avec l’argent et le pouvoir, donc avec le sexe. C'est transgressif, décadent et irrévérencieux, autant dire que je trouve cela jouissif. Gabriel Bender s'est amusé à écrire ce texte et cela se ressent à chaque page. Éclats de rire et grognements honteux ne manqueront pas de vous accompagner dans cette lecture palpitante!



Olive, artiste suisse polymorphe ou polyforme vous emmène en terre genevoise pour un récit sombre et sardonique. Sexe, drogue et abus en tous genres, le quotidien genevois est le même pour tous, criminels ou nantis. L’auteur passe au scanner un système corrompu jusqu’à la moelle, au mépris des conséquences. C'est étrange, noir, définitivement punk et d'un nihilisme de toute beauté !



Philippe Battaglia n'allait certainement pas manquer l'occasion d'ajouter un texte a cette collection. La Robe de béton plonge le lecteur dans le quotidien des ouvriers du barrage de la Grande Dixence. On y découvre les conditions de vie effroyables, la boue, le froid et les accidents, la perte d’un ami ou d’un père et leur résurrection. Battaglia jette un regard lucide et sans concession sur le traitement réservé aux immigrés qui ont fait la Suisse et aux morts-vivants qui la détruisent. Mon grand père a construit les deux Dixence, j'ai tremblé, ri et vibré à cette lecture. Une nouvelle Impertinente, critique et burlesque.



Du jamais vu dans l'édition suisse, Gore des Alpes ravira vos neurones et apporte des couleurs nouvelles à notre folklore : le rouge de hémoglobine, le vert de la putréfaction, le rose de la chaire et le noir de l'angoisse !
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Gore des Alpes, n°18 : Buffet de campagne

Nous sommes en 1938. Le jeune et maladif Romain Naville, journaliste à Genève, est envoyé à Megève pour bénéficier des bienfaits de l’air pur et du soleil pour soigner sa tuberculose. La station Française a su tirer son épingle du jeu dans cette période troublée en attirant de riches personnalités et de grandes familles. Entre les nantis et les gens du cru, l’écart est grand culturellement. Olivia Gerig nous brosse des personnages hauts en couleur, parfois caricaturaux avec leur accent et leurs manières. Venant de la ville et d’une famille de la bonne société, notre héros sera vite décontenancé mais cette expérience sera plus qu’initiatrice. L’histoire se déroulant au siècle dernier, l’auteure genevoise a aussi pris soin de respecter la plume et le style, qui se retrouve en opposition avec le patois des villageois, ce qui donne des dialogues savoureux et cocasses.



La collection Gore des Alpes comporte déjà 18 ouvrages à ce jour. Je lorgne sur ces ouvrages depuis un moment, attirée par les couvertures magnifiquement illustrées. Je n’avais pas encore franchi le pas, un peu apeurée je l’avoue, par l’évocation du côté gore. Certes, je lis beaucoup de polars comportant souvent des scènes pénibles mais le gore est un genre que je connais peu. Quand Olivia Gerig m’a proposé de m’envoyer son roman, j’ai donc eu quelques appréhensions… vite balayées par la qualité du récit et l'intrigue prenante.



J'ai été conquise par ce petit roman ! Je ne peux pas (encore) parler pour les autres opus de la collection mais clairement Buffet de campagne vaut le voyage niveau scènes saignantes mais finalement je m’attendais à bien plus trash ou peut-être que mon niveau de tolérance en découpages d’êtres humains est assez élevé finalement (sur le papier, bien sûr…).



Pour ma première bouchée de Gore des Alpes, c’est une réussite ! Une lecture sanglante que j’ai dévorée !


Lien : https://tasouleslivres.com/b..
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Gore des Alpes, n°9 : Les démons du Pierrier

Gore des Alpes n°9



Les démons du pierrier

Jean-François Fournier



Il est des livres qui mettent en avant des problèmes de société, ce dernier en fait partie.



Des personnages divers, un curé finit à la pisse, des politiques... ben des politiques quoi, des paysans bien con à manger du foin et la jeunesse qui décident de s'insurger contre ces diableries. Mais que fait la police?!? Le tout sur fond de modernité poussive. Le Bien contre le Mal, sorcellerie et satanisme. Les ingrédients sont tous là, sexe, gore et ma foi rock'n'roll aussi... pas dans le sens musical... il n'y a pas que les bluesman qui font des pactes avec le Malin.



L'obscurantisme a encore de beaux jours devant lui.
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Gore des Alpes, n°2 : La robe de béton

Pulp my Switzerland ! Ou quand nos traditions sont assaisonnées de zombies, de sexe et d'hémoglobine.



Philippe Battaglia, directeur de cette nouvelle collection littéraire, est un grand enfant. Quand on lui souffle l'idée d'écrire sur notre petit pays à la manière des Pulp, il sait immédiatement qu'un nouveau jouet vient de s'ajouter à sa panoplie. Alors il contacte des auteurs reconnus, un graphiste de talent et l'aventure peut commencer. Gore des Alpes voit le jour et pour être certain que le public ne se trompe pas, les trois premières publications tapent fort, très fort !

La chienne du Tzain Bernard – La Robe de béton – Les intoxiqués



C'est quoi un Pulp ? Les Pulp Magazines font fureur dans les États-Unis des années 50. Petites brochures peu chères à fabriquer et à l'achat, elles vous contes des meurtres, de nouvelles de fantasy, de science-fiction ou encore quelques romances. Les Pulp sont le pop-corn du roman. On plonge dedans et plus rien ne compte tant que le paquet n'est pas terminé. Ça croustille, ça agace et le salé délicieux de ces petits grains vous rend accro. Publication un peu cheap, elles inventent pourtant tout un univers qui leurs est propre. Reconnaissable immédiatement par leurs couvertures colorés et papuleuses, elles rencontrent un succès immédiat au près du public. Bon marché et très vite lues, elles proposent des textes souvent violents et décadents. Lire du Pulp c'est un pied de nez à la morale et à la grande littérature. Mais ne vous y trompez pas, si l'offre est bon marché, les contenus sont de qualités et publient des auteurs comme Raymon Chandler, Robert Bloch, Ray Bradbury ou encore Dashiell Hammett.

Même Philip K. Dick et Frank Herbert se frottent à l'exercice du Pulp. Si ces nouvelles se lisent vite, certains héros resteront dans nos mémoires tels que Tarzan, Conan ou Zorro !



Philippe Battaglia et son équipe rendent un hommage de bout en bout à cette culture et le font avec brio. Ludovic Chappex signe des couvertures parfaites qui redonnent vie à ce graphisme particulier dans la lignée des grands illustrateurs tel que Walter Popp, Virgil Finlay ou encore Norman Saunders. Couleurs, traits, grain, stéréotypes, tout y est et c'est délicieux ! Les auteurs donnent tout, revisitent notre imaginaire collectif sans censure ni contraintes (sauf peut-être celle de surenchérir dans le gore pour notre plus grand plaisir)



Gabriel Bender, célèbre valaisan lyrique, cynique et impertinent nous livre un conte macabre avec la Chienne du Tzain Bernard. Il rend hommage aux premières œuvres de la littérature gothique dans un style épique qui rappelle les fictions polissonnes de l’Ancien Régime. L’auteur interroge et met en lumière les liens interlopes du clergé avec l’argent et le pouvoir, donc avec le sexe. C'est transgressif, décadent et irrévérencieux, autant dire que je trouve cela jouissif. Gabriel Bender s'est amusé à écrire ce texte et cela se ressent à chaque page. Éclats de rire et grognements honteux ne manqueront pas de vous accompagner dans cette lecture palpitante!



Olive, artiste suisse polymorphe ou polyforme vous emmène en terre genevoise pour un récit sombre et sardonique. Sexe, drogue et abus en tous genres, le quotidien genevois est le même pour tous, criminels ou nantis. L’auteur passe au scanner un système corrompu jusqu’à la moelle, au mépris des conséquences. C'est étrange, noir, définitivement punk et d'un nihilisme de toute beauté !



Philippe Battaglia n'allait certainement pas manquer l'occasion d'ajouter un texte a cette collection. La Robe de béton plonge le lecteur dans le quotidien des ouvriers du barrage de la Grande Dixence. On y découvre les conditions de vie effroyables, la boue, le froid et les accidents, la perte d’un ami ou d’un père et leur résurrection. Battaglia jette un regard lucide et sans concession sur le traitement réservé aux immigrés qui ont fait la Suisse et aux morts-vivants qui la détruisent. Mon grand père a construit les deux Dixence, j'ai tremblé, ri et vibré à cette lecture. Une nouvelle Impertinente, critique et burlesque.



Du jamais vu dans l'édition suisse, Gore des Alpes ravira vos neurones et apporte des couleurs nouvelles à notre folklore : le rouge de hémoglobine, le vert de la putréfaction, le rose de la chaire et le noir de l'angoisse !
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Gore des Alpes, n°21 : Game ovaire

Game Ovaire

Nicolas Millié

Gore des Alpes n°21



Ce tome s'inscrit plus que parfaitement dans la désormais longue lignée des Gore des Alpes. J'ai ri aux larmes plusieurs fois.



Un temple bouddhiste tout ce qu'il y a de plus austère et tranquille se voit perturbé par sa promiscuité géographique avec un groupe lesbien sectaire et complètement déjanté. Dire qu'un livre peut partir en couille, sucette... Non, les deux, est un euphémisme pré pubère. Du gore au travers d'un regard nouveau sur la sexualité des moines, des lesbiennes et des végétaux... zombies ! Comme dans tout bon Gore des Alpes, une réflexion se pose là. Venez vous baigner dans un bukake d'hilarité.
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Gore des Alpes, n°19 : Gore de mer

Gore de mer

Gore des Alpes n°19

Collectif



Second collectif de la série gore suisse très productive.



17 nouvelles gores, drôles, loufoques, burlesques, ubuesques, grinçantes, délirantes, prenantes et toujours absurdes. Bref tout ce que l'on demande au genre rétro Pulp avec une touche très actuelle pour certaines.



Votre livre de plage 2024?
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Gore des Alpes, n°18 : Buffet de campagne

Buffet de campagne

Olivia Gerig

Gore des Alpes n°18



Mais les rires en tournant les pages de ce bouquin! Nous suivons l'enquête d'un journaliste genevois dans une station d'hiver de haut standing, Megève pour ne pas la nommer. Entre les plaisirs de la table un peu spéciaux, des locaux bien dérangés, une mante religieuse et des produits du terroir particulier, on explore les bas-fonds de la vie dans les stations en vue.



La période de l'Entre-Deux Guerres donne une ambiance délicieuse au récit, on salive de suspens et dévorons les pages de ce buffet de campagne. La recette prend bien, vous reprendrez bien une part?
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Gore des Alpes, n°16 : Tunnel pour l'enfer

Tunnel pour l'enfer

Marie Javet

Gore des Alpes n°16



Un gore des Alpes qui donne l'impression de mélanger un fait divers diabolique et un conte suisse des temps anciens.



Nous sommes ici sur un chantier de tunnel transalpin sur le point d'être achevé. On invite la délégation requise pour se genre d'événement, conseillers fédéraux et j'en passe, un peu de magie noire, succubes et autres démons et cette la fête des tripes et la bonne rigolade à la montagne.



Dévoré en deux heures au bord d'une piscine l'été dernier dans un Cap Fun, j'ai eu droit à quelques regards courroucés de mamans bien pensantes qui me voyaient rire devant un livre à la couverture aussi sombre 🤣



Un excellent divertissement très suisse!
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Gore des Alpes, n°15 : Ça sent le sapin

Ça sent le sapin

Gore des Alpes n°15

Collectif



LE cadeau de Noël à offrir aux amateurs/trices de lectures divergentes. 13 nouvelles, proposant des lutins esclavagistes, des extraterrestres vicieux, des champignons parasites, des occultistes nazis, des morts-vivants, des cannibales, du pâté en croûte et des mille-pattes, entre autres.



Oh oh oh le spécial numéro de Noël de Gore des Alpes, avec une bande dessinée pour plus de plaisir sous le sapin.



Offrez local, frémissez global
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Gore des Alpes, n°14 : Monstre soif

Monstre Soif

François Maret

Gore des Alpes n°14



Un post-apocalyptique en Valais, avec un Prince-Evêque tout puissant qui règne sans partage sur le dernier château d'eau d'Europe. Des meutes de loups améliorés au milieu d'un mélange de vieille religion et de nouvelles technologies, de groupuscules armés, des réfugiés suisses allemands et des pirates qui tentent de voler le précieux or bleu.



Clairement dans mon top 3 Gore des Alpes et un petit chef-d'œuvre du genre et tout de force, François Maret est auteur de bd habituellement! Il est impensable de passer à côté de ce must-have du genre. Mais qu'est-ce j'ai ri! Écrire cette chronique me ramène un an en arrière et emplit mon cerveau d'images folles, sanglantes, sexuelles, hilarantes, haletantes, burlesques et subversives, ouais, carrément !



Un chouette cadeau de Noël, comme tous les Gorges des Alpes
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Gore des Alpes, n°13 : Delirium

Délirium

Louise Anne Bouchard

Gore des Alpes n°13



Jérôme vit dans l'excès de l'alcool et du sexe, il perd son job et en temps que journaleux par se refaire une santé en Valais ou les excès continue de faire partie de son quotidien. Enlèvement, séquestration, sévices et autres joyeuseries jalonnent son parcours sur l'enquête du Dolly Pop.



Il s'agit du premier Gore des Alpes qui m'a vraiment mis mal à l'aise. Sinon j'ai adoré naviguer entre delirium et réalité. Un bon livre gore qui touche à des sujets de sociétés parfois tabou.
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Gore des Alpes, n°12 : Le verdict de la tru..

Le verdict de la truite

Nicolas Feuz

Gore des Alpes n°12



Prenez un auteur de polar/thriller, mélangé avec une attirance pour le sang, ajouter une secte, un lac souterrain découvert en 1943 (enfin pas sûr), un policier hallucinant de nullité et vous obtenez de quoi passer un bon moment de pisciculture particulière.



En lisant cette série on découvre une autre facette d'auteurs que l'on pensait connaître et ils pondent un Gore des Alpes et on est plus sûr de rien. Mister Feuz m'avait habitué à des thrillers sombres comme la série avec l'inspecteur Donner, voire très sanglant dans Horrora Borealis, mais là on frise le code. Qu'est-ce que j'ai pu rire en tournant ces pages. Le bouquet final m'a laissé sur le cul... D'hilarité.



Si un polar qui mélange suspens et truites dans un lac souterrain te parle, il ne te reste plus qu'à t'immerger dans ces mots.
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Gore des Alpes, n°11 : Les folles de Morzine

Les folles de Morzine

Gabriel Bender

Gore des Alpes n°11



Explorer la folie avec un auteur aussi percutant dans ses propos que mister Bender me semblait une délicieuse idée. Je ne m'attendais pas à croiser autant de personnages lucides. Pour ce qui est de la folie, elle est omniprésente, tissant sa toile de fond, s'épanouissant telle une fleur au travers de certains protagonistes, dont un québécois démentiel ( facile? Va lire...)



On a du borné, du complètement débile et tout ça sous notre nez, dans notre belle région, qui aurait pu penser une seule seconde que l'on était entouré de fous... Faites attention en lisant ce livre, il paraît que c'est contagieux.
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Gore des Alpes, n°10 : Hirochimio mon amour

Gore des Alpes n°10



Hirochimio mon amour

Nicolas Millié



Quel livre sordide j'ai pensé lors de la première lecture et pourtant les rires, coupables ou pas, se sont enchaînés.



Les sujets de fond sont nombreux, soins palliatifs, euthanasie, séquestration ou encore expérimentation médicale.



Les problèmes de Gilbert seront multiples, à commencer par fuire l'hexagone pour accéder à l'euthanasie et survivre au traitement et au sadisme du professeur Grandiot. Premier livre pour Nicolas Millié dans la collection et il se lâche sans retenue! Un livre qui amène une impression de claustrophobie et un suspens haletant. On frissonne à espérer une fin heureuse... foncé chez ton libraire et enferme toi dans ta cave pour lire ce petit plaisir presque coupable.
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