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Citations de Rob Hart (53)


Techniquement, en tant qu'intelligence artificielle, c'est moi le plus malin de nous tous, précise Ruby depuis le coin où il flotte.
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Je croyais que ces types étaient simplement cupides, en réalité ils sont pires. Ce sont des fanatiques et ils ne croient qu'en leurs certitudes. Ils sont tellement habitués à obtenir ce qu'ils veulent que l'idée même qu'ils pourraient convoiter une chose et ne pas l'obtenir leur paraît inintelligible. Même la lumière et la gravité doivent se plier à leurs désirs.

Conditionnés par leur propre réussite, ils croient ne jamais pouvoir échouer. Et voilà pourquoi ils vont tous nous tuer.
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Je parle de ce qu'ils font, en délogeant les gens de leurs chambres. Ceux qui ne foutent rien et qui ont tous les droits, tandis que ceux qui bossent doivent dormir sur un lit de camp dans un couloir. C'est... Je ne trouve même pas le mot pour décrire ce que c'est.
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En exergue l'extrait d'une préface de Joseph Kessel au roman " Des souris et des hommes " de John Steinbeck :

" Ce livre est bref . Mais son pouvoir est long . L'amitié informe et invincible nouée entre Lennie , le doux colosse innocent aux mains dévastatrices , et son copain George , petit homme aigu , a une beauté , une puissance de mythe . "
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"Cloud n'est pas seulement un lieu de travail. C'est un lieu de vie . Cloud est la solution à tous vos problèmes."
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Dans le jardin des souvenirs,
dans le palais des rêves,
`c’est là que toi et moi
nous nous rencontrerons.
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J’ai pitié de l’homme qui souhaite avoir un manteau pour un prix si bas que celui ou celle qui fabriquera le tissus ou confectionnera le vêtement mourra de faim pour le satisfaire.
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Le deuil est une blessure. Comme toute blessure, cela déclenche une réaction de douleur. Et cette douleur peut être écrasante. Mais les blessures finissent par guérir. Voilà pourquoi le deuil devient de moins en moins douloureux, jusqu’au jour où il n’est plus qu’une cicatrice. La trace ne disparaît jamais, mais la souffrance s’en va. Sauf si ça s’infecte. Alors là, ça ne guérit pas.
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La femme a une voix de jouet couineur coincé dans une benne à ordures .
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_ Tu avais tort.
_ Quoi ?
_ À propos des livres. Nous avons des exemplaires de "Fahrenheit 451". Nous avons "La Servante écarlate". Cloud ne les a pas censurés. C'est juste que personne ne les commande. Ils ne gardent pas en stock les produits dont les gens ne veulent pas. C'est juste... de la logique commerciale, en fait. C'est le marché qui décide.
Ember s'apprêta à rétorquer, mais se ravisa. Quel intérêt ? semblait-elle se dire.
_ Je me doute que ça ne fait pas grande différence, que tu aies eu tort ou non, reprit Paxton. Ce qui est important, c'est que les gens n'écoutent pas. On ne censure pas le message, ce sont eux qui n'ont pas envie de savoir.
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Ember soupira en s'approchant d'eux. « Laissez-moi vous raconter quelque chose à propos de Cloud. C'est nous qui les avons choisis. Nous qui leur avons donné le contrôle. Quand ils ont décidé de racheter les épiceries, nous les avons laissés faire. Quand ils ont décidé de faire main basse sur l'agriculture, nous les avons laissés faire. Quand ils ont décidé de s'emparer des médias, nous les avons laissés faire. Idem pour les fournisseurs d'accès à Internet, les compagnies de téléphonie mobile, nous les avons laissés faire. On nous avait répété que l'on paierait moins cher, parce que Cloud se soucie avant tout de ses clients. Que ses clients formaient une famille. Mais nous ne formons pas une famille. Nous sommes la pitance qu'avalent les grandes entreprises pour devenir encore plus grandes. La seule chose qui continuait à lui faire un peu d'ombre, c'étaient les gros détaillants pour centres commerciaux. Mais les Massacres du Black Friday sont survenus, et les gens ont eu peur de sortir de chez eux pour aller faire leurs courses. Vous croyez que c'était quoi, un accident ? Une coïncidence ? »
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Pourquoi les humains gèrent-ils leurs souffrances en en infligeant à d'autres ?
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C'est le truc, avec la liberté. Elle t'appartient jusqu'à ce que tu l'abandonnes.
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C’était probablement une erreur, mais sur l’échelle des erreurs elle espérait que c’en était une bonne.
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Lorsque les dresseurs d'éléphants capturent un éléphanteau dans la nature, ils l'attachent à un arbre. L'éléphanteau se débat et tire de toutes ses forces pour se libérer, mais la corde est trop solide. Après quelques jours, il abandonne. Du coup, même une fois adulte, l'éléphant pensera que la corde est impossible à rompre. C'est pour ça qu'on voit des éléphants adultes attachés à un arbre avec un bout de corde qu'ils pourraient arracher d'un simple mouvement de patte. On appelle ça l'impuissance apprise. Or ici, tout repose sur le fait que les gens ne pensent pas que la corde puisse céder. Ce qui signifie que la chose la plus dangereuse de toutes pour mon business, ce serait quelqu'un qui saurait combien la corde est en réalité fragile.
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Paxton garda la tablette sur ses genoux, il ne savait pas s’il préférait la voir virer au vert ou au rouge.

Rouge, ça signifierait quitter les lieux et rester en plein soleil à attendre le prochain car, si jamais ils en avaient prévu un. Ça signifierait scruter les petites annonces à la recherche de boulots trop mal payés pour qu’il puisse survivre, ou d’appartements trop chers pour lui, ou en si mauvais état qu’ils en deviendraient vite inhabitables. Ça signifierait se plonger à nouveau dans ce bain de frustration et de mélancolie dans lequel il était immergé depuis des mois, parvenant à grand-peine à remonter à la surface pour respirer de temps en temps.
En comparaison, travailler pour Cloud lui apparaissait presque comme une perspective réjouissante.
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Eh bien oui, je vais mourir.
La plupart des gens vont jusqu’au bout de leur vie, sans savoir quand ils en atteindront la limite. Simplement, un jour, les lumières s’éteignent. Moi, j’ai une échéance.
Je n’ai pas le temps de rédiger mes Mémoires, même si tout le monde me dit que je devrais écrire un livre sur ma vie. Un blog colle mieux à ce que je veux faire, non ? Je ne dors pas beaucoup ces derniers temps, alors ça m’occupera pendant mes nuits blanches.
De toute façon, dormir, c’est bon pour ceux qui n’ont pas d’ambition.
Au moins, comme ça, je laisserai une trace écrite. Je tiens à vous donner ma version de l’histoire, plutôt que celle de types qui essaieront de se faire de l’argent sur mon dos, ou élaboreront des suppositions fumeuses. Mon travail m’a appris une chose : les suppositions sont rarement pertinentes.
J’espère que ce sera une belle histoire, parce que j’ai l’impression d’avoir eu une belle vie.
Vous êtes sûrement en train de penser : « Monsieur Wells, vous pesez 304,9 milliards de dollars, ce qui fait de vous le plus riche des Américains et la quatrième fortune de la planète, donc évidemment que vous avez eu une belle vie. »
Mes amis, là n’est pas la question.
Ou plutôt, pour être plus précis, les deux choses ne sont pas liées.
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_ Et ensuite, quoi ? Vous allez détruire Cloud ? Où les gens vont-ils travailler ? Que feront-ils ? On parle de remettre à plat toute l'économie américaine. Et le marché de l'immobilier.
_ Les gens s'adapteront. Nous ne pouvons pas laisser une compagnie avoir le contrôle total de nos vies. Vous savez qu'il y avait des lois, avant ? Jusqu'à ce que les gouvernements deviennent de plus en plus pauvres, et les entreprises de plus en plus riches ? Ensuite, ce sont elles qui se sont mises à dicter leurs règles. Vous croyez que votre salaire paie votre nourriture ? Votre logement ? Faux. C'est le gouvernement qui le fait. Il subvient aussi à vos soins. Il règle la note pour que vous ayez un boulot, parce que, ensuite, vous votez pour qu'eux gardent le leur. Le système est trop perverti pour être réparé. Il est temps d'y mettre fin, de le mettre en pièces.
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_ C'est le marché qui décide. Ce que je veux dire, c'est que les Américains ont voté avec leurs portefeuilles, et accepté que l'on devienne leur principal point de vente.
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Bon, j'avais raison sur un point. Les milliardaires gentils, ça n'existe pas.
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