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Critiques de Robert Arthur Jr (12)
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Le perroquet qui bégayait

Alors là, on touche aux plus haletants moments de suspense de mon enfance. C'est avec cette aventure des Trois Jeunes Détectives que j'ai découvert la collection, il y a de ça une quinzaine d'années, et j'ai dévoré pratiquement tous les bouquins par la suite ! Moi qui ne suis pas trop fan de polars en général, j'ai tout de suite accroché, mais faut dire qu'avec le maître du supense, le Grand Alfred, je ne pouvais pas être déçue ! Amateurs de trésors bien cachés, d'énigmes insolubles, de recoins secrets, de méchants patibulaires, et d'humour hollywoodien, cette série est pour vous !
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Le perroquet qui bégayait

Quoi ? Depuis toutes ces années je ne vous ai jamais avoué que j’avais une grande tendresse pour ce roman jeunesse et que je le relisais souvent depuis l’époque lointaine de mes 12 ans ?



La dernière fois que je l’avais relu, c’était en octobre 2012, sur le quai de la Gare de Nord à Paris, alors que j’attendais le Thalys qui me ramènerait à Bruxelles.



C’est par le plus grand hasard que je l’avais trouvé dans une échoppe de seconde main et, comme je ne savais plus dans quel carton se trouvait mon édition, j’avais racheté le roman pour l’offrir à ma soeur et en profiter pour le lire puisque je n’avais rien à lire (horreur !) pour mon trajet.



Anybref, c’est toujours un plaisir de relire ce roman qui m’avait bien plu lorsque j’avais dû le lire pour l’école et en plus, j’avais bien réussi l’interrogation dessus, alors que certaines questions de la prof étaient vaches.



Nos trois jeunes détectives ont tout pour plaire : Hannibal Jones est le cerveau du groupe, c’est aussi le plus costaud niveau corpulence, vantard mais malin ; Peter Crentch c’est le sportif du trio, un peu froussard et Bob Andy, lui, c’est l’intellectuel du groupe, celui qui s’occupe du travail de documentation.



De plus, ô bonheur quand on est gosse et qu’on lit ce livre : leur QG est une vieille caravane planquée sous un tas de brol hétéroclites (située au coeur de la brocante du père de Hannibal) et uniquement accessible par plusieurs entrées secrètes !



Mais nom de dieu, c’est le truc rêvé pour les gosses, ça !! De plus, ce super QG est équipée d’un laboratoire et d’un téléphone. J’en ai rêvé, de ce QG…



Alfred Hitchcock leur demande de l’aide afin de retrouver le perroquet bègue d’un de ses amis et cette simple requête va les plonger dans une enquête fantastique sur fond de chasse au trésor.



Les phrase répétées par tout ces perroquets, misent bout à bout, devraient les aider à résoudre cette énigme qui semble bien compliquée !



Certes, c’est de la littérature jeunesse, ce qui fait donc que les gamins seront toujours plus fort que les bandits, qu’ils auront toujours des chouettes trucs à leur disposition pour résoudre leurs enquêtes, ce qui nous rendra jaloux à en crever, nous, les lecteurs lambdas qui ont un jour rêvé de résoudre des énigmes avec une bande de copains.



Mais je m’en fous, parce que je prends toujours autant de plaisir à relire leur aventures et à m’extasier devant un perroquet nommé Sherlock Holmes !


Lien : https://thecanniballecteur.w..
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Le perroquet qui bégayait

Un des plus chouettes livres de la série des Trois Jeunes Détectives. L'énigme à résoudre fait travailler les méninges et est amusante.
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Le perroquet qui bégayait

Le genre de livre qui fait aimer la lecture aux enfants, tout simplement.
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Le perroquet qui bégayait

La série des trois jeunes détectives fait partie, avec Alice et les six compagnons de la croix-rousse d'un morceau de mon enfance.



Quand j'avais dix ans j'essayais désespérément de tous les chiper et je les dévorais dix fois trop vite, ce qui m'obligeais à retourner fouiller les rayons de la bibliothèque pour un dénicher un qui n'avait pas encore été lu... ou reprendre un de mes favoris.



Celui-ci faisait partie de cette catégorie. Je pense l'avoir lu au moins trois fois.

On trouve le même humour que dans les autres de la série, mais je ne sais pas... le coup des perroquets qui déteignent chacun un morceau de l’énigme, l'adversaire des trois détectives... de nombre choses m'avais séduite.



Je recommande la série aux jeune de 10-12 ans, bon moment garanti pour les amateurs d'enquêteurs en culottes courtes.
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Le perroquet qui bégayait

La série « Les trois jeunes détectives » figure parmi mes livres de la Bibliothèque verte préférés. Si Alfred Hitchcock prête son nom à ces romans ; il s’agit en réalité d’un pseudonyme collectif. En revanche, les auteurs font bien intervenir fictivement le célèbre réalisateur dans chaque épisode. Il a souvent le mot de la fin dans les épilogues. Véritable mentor, c’est lui qui confie les enquêtes à nos détectives amateurs. Toute proportion gardée, l’esprit de ces histoires pour la jeunesse est proche de l’œuvre d’Hitchcock (notamment sa série TV « Alfred Hitchcock présente »). En effet, les énigmes apparemment insolubles font intervenir la logique et les solutions sont souvent étonnantes.



Nos héros sont des jeunes californiens très sympathiques. Le cerveau de la bande, Hannibal Jones, est un gros garçon, un peu vantard mais malin. Peter Crentch, le sportif du trio, est un tantinet froussard. Il n'apprécie pas toujours les initiatives d’Hannibal. Enfin, Bob Andy, l’intellectuel du groupe, s’occupe du travail de documentation. Ils se réunissent souvent chez Hannibal sous un monceau d'objets hétéroclites, au cœur d’une brocante où se cache leur Q.G. : une vieille caravane accessible par plusieurs entrées secrètes et équipée, entre autres, d'un laboratoire et d'un téléphone. A noter que les trente-sept titres de la version française sont assez cocasses. J’en possède encore deux : « La mine qui ne payait pas de mine » et le présent livre « Le perroquet qui bégayait ».



La bande est ici à la recherche de plusieurs perroquets et d’un mainate. Ces animaux connaissent par cœur des phrases énigmatiques. Mises bout à bout, elles pourraient désigner la cache d’un butin. Mais, nos apprentis policiers ne sont pas les seuls sur l’affaire…



Bien que destiné à un jeune public, j’ai relu ce livre avec plaisir. Il faut dire que la fluidité de l’écriture, le suspense et les révélations (la nature du trésor, sa cachette…) hissent ce roman jeunesse au niveau d’un policier pour adulte de qualité moyenne.
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Le perroquet qui bégayait

Je trouve ce livre très bien.
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Le perroquet qui bégayait

Le tout premier livre que j’ai lu sans y être forcé. je devais avoir 11 ans...j’ai adoré
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Vingt mystères de chambres closes

Dans la littérature policière, incontestablement ce sont les histoires de meurtres commis dans un local clos, les meurtres impossibles, qui sont les plus fascinantes, les plus étranges, mais aussi les plus difficiles à écrire.



Posée comme un véritable problème, cette histoire doit posséder une solution simple, évidente et paradoxalement farfelue. L’imagination et la créativité sont sollicitées aussi bien par le narrateur que par le lecteur. Le lecteur pris sous le charme essaie de comprendre le comment tandis que le rédacteur qui lui, possède la solution, doit dissimuler celle-ci dans un texte frôlant le surnaturel, l’irrationnel, mais agencé mathématiquement. Comme derrière un écran de fumée.



La banalité n’est plus de mise. Ce n’est plus de l’assassinat considéré comme l’un des beaux-arts, comme l’a écrit Thomas de Quincey, mais l’apanage de l’ingéniosité, l’architecture narrative, la prestidigitation, le talent de conteur. Tout y est mis à contribution.



Roland Lacourbe, en maître de cérémonie exigeant et cultivé, en Monsieur Loyal de la nouvelle, nous présente vingt textes dont les trois-quarts sont inédits en France, qui tous illustrent de façon parfaite combien un auteur de romans policiers, a fortiori dans le domaine du mystère de chambre close, combien un tel auteur doit être maître de son sujet, même dans un pastiche ou une parodie.



N’est pas écrivain qui veut. Raconter une histoire, c’est bien, mais il faut aussi intéresser le lecteur, le capter, le captiver, le retenir. Savoir manier la logique et l’illogique tout en employant l’humour, brasser le tout comme un illusionniste, relève du grand art, mais inspire aussi du respect : respect mutuel entre le lecteur et l’auteur.



Un livre, une anthologie dont le lecteur, même s’il connait les solutions des problèmes, ne se lassera pas, qu’il relira avec un égal plaisir, tel est Vingt mystères de chambres closes. Un livre qui n’est pas uniquement réservé aux amateurs, mais également à tous ceux qui aiment les belles histoires, construites intelligemment, à tous ceux qui possèdent un esprit curieux, qui ont l’esprit mathématique, qui aiment le jeu, la recherche, et surtout à tous ceux qui ne lisent jamais. Une entrée en matière, une ouverture de l’esprit propice à la découverte de romans, par le biais d’histoires courtes mais passionnantes.







Mais que vaudrait cette notule sans exemple concret ?



Je vous propose donc de découvrir quelques-unes des histoires qui composent ce recueil.



Jacques Futrelle, auteur malheureux qui périt en mer lors du naufrage du Titanic, fut l’un des précurseurs du crime impossible et des meurtres en chambres closes. Pourtant dans Le problème de la cellule 13, il s’agit juste d’un défi lancé par la Machine à penser, surnom du professeur S.F.X. Van Dusen, à ses amis. Pouvoir sortir d’une cellule de prison en une semaine alors qu’il est surveillé nuit et jour de l’intérieur comme de l’extérieur, en ne prenant avec lui que quelques objets comme un tube de dentifrice et trois billets de dix et cinq dollars.



Certaines histoires sont ancrées dans le temps, et pour les écrire il faudrait les dater, comme le fait Melville Davidson Post dans Le mystère Doomdorf, au milieu du XIXe siècle. Le thème est toujours d’actualité seule la procédure en est différente, car la technologie est passée par là. Un trafiquant d’alcool frelaté est décédé, enfermé dans sa chambre dans une maisonnette située en pleine campagne. Nul moyen d’accès pour accéder dans la pièce sauf par la porte qui est close de l’intérieur. Un juge et L’oncle Abner, personnage récurrent chez M.D. Post, arrivent sur place et les deux personnages qui les accueillent s’accusent du meurtre. Et pourtant, ils sont innocents.



Célèbre auteur de crimes impossibles, John Dickson Carr, que l’on ne présente plus et dont cette nouvelle, sa première écrite à l’âge de vingt ans, était restée inédite en France, à l’époque de la parution de cet ouvrage. L’ombre du Malin met en scène l’un des personnages favoris de Carr, Henri Bencolin. Il va découvrir le coupable dans une histoire qui pourrait être un tour de passe-passe, et comme l’on dit, y’a un truc. Pourtant tout est logique, il suffit d’un minutage serré dans la réalisation d’un forfait.



Le minutage est aussi à l’origine de Une chute qui n’en finit pas, de Edward D. Hoch, malgré le laps de temps écoulé entre la chute par la fenêtre du président d’une société, qui devait fusionner, et sa réception sur le bitume. Près de quatre heures. Quatre heures au cours desquelles le responsable de la sécurité, va tenter de résoudre ce mystère qui est entouré de brouillard, tout comme l’immeuble où s’est produit le drame.



Même auteur mais histoire totalement différente dans sa conception, L’énigme du pont couvert dont le principal protagoniste est le médecin Sam Hawthorne qui, venu soigner une patiente, se trouve confronté à un mystère apparemment insoluble. Le fils de la maison est parti en voiture à cheval suivi peu après par le docteur et la fiancée catholique du jeune homme, dont la famille professe une autre religion, dans un équipage identique. Il neige mais les traces du boghei s’arrêtent au milieu d’un pont couvert. Le jeune homme, son cheval et son tout-terrain hippomobile ont disparu. Une farce de sa part, ce ne serait pas la première fois qu’il s’amuserait ainsi, mais son corps est découvert quelques heures après, une balle dans la nuque. Humour volontaire ou non, je ne peux résister à signaler cette phrase :



Comme je partais, le shérif Lens entra dans l’épicerie-droguerie de l’autre côté de la rue. Je le rattrapais devant le baril de cornichons.







Dans L'arme à gauche, de Bill Pronzini qui fut un auteur phare de la Série Noire et dont certains romans comportaient des énigmes de meurtres en chambre close, le lecteur entre dans ce qui pourrait être une histoire à connotation fantastique, car le présumé assassin, enfermé dans la pièce où il a perpétré son forfait, nie. De plus l’arme du crime est introuvable.



Enfin, une petite dernière pour la route par l’un des auteurs protéiformes les plus passionnants : Fredric Brown. Un crime à la campagne est bourré d’humour et celui-ci prédomine tellement que l’histoire passe en arrière-plan, ou presque. Mais il existe un point commun entre cette nouvelle et celle de Pronzini. L’indiquer serait dévoiler le ressort de ces deux nouvelles.



Tout ceci n’est sorti que de l’imagination fertile d’auteurs connus ou méconnus, mais parfois la réalité dépasse la fiction comme le démontre Roland Lacourbe dans son article intermédiaire : De vrais crimes en chambres closes.



Chaque nouvelle est précédée d’une notice sur l’auteur et son œuvre, ce qui n’est pas négligeable.




Lien : http://leslecturesdelonclepa..
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Le perroquet qui bégayait

Je l'ai lu quand j'avais une dizaine d'années et j'avais adoré la série!
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Le perroquet qui bégayait

Ah les trois jeunes détectives ! Il me semble que cet ouvrage en particulier est le seul qui soit encore édité car il y a des professeurs de collège qui le font encore étudier aux collégiens. Quelle chance !

C'est un de mes meilleurs souvenirs d'enfance. J'ai adoré partager les enquêtes d'Hannibal, Peter et Bob. J'ai lu et relu et rerelu leurs enquêtes. Il m'arrive encore d'ouvrir un livre de la série de temps en temps car cela va très vite à lire. Je me prends encore à sourire en les relisant.

A faire lire aux jeunes absolument !
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Le perroquet qui bégayait

Oh ben ça fait du bien de rajeunir comme ça !

Une enquête mignonette de derrière les fagots !

Merci M'sieu Hitchcock pour ça !

De la choupineterie et des ptits indices un peu partout, qui te laisse réfléchir un peu pour trouver possiblement la solution.

Bon, nos ptits héros sont plus forts hein, alors on compte sur eux !
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