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Critiques de Robert Doisneau (49)
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Les doigts pleins d'encre

Le poids des mots sensibles,le choc des photos tendres.

Cavanna nous raconte un Paris peut être disparu,un Paris de la campagne,un Paris ouvrier,avec des gosses sauvages, imaginatifs, frondeurs.

Doisneau met de la douceur et de la poésie dans son regard pour immortaliser ces petits poulbots et leur environnement.

Cela fait remonter des souvenirs et c'est bon.
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Palm Springs 1960

Tout comme Doisneau lui-même, on peut se demander: mais qu'est-ce qu'il fout là-bas? L'homme qui photographie les enfants des rues de Paris avec tellement de poésie, ses amoureux, ses chiens errants et le bonheur tout simplement, le voilà dans ce monde complètement artificiel, cette ville de retraités millionnaires bâtie en plein désert californien, et en couleur de surcroît!

Que fait-il là-bas, donc, a-t-on le droit de se demander? Et bien il s'agit d'une commande de Fortune, un magazine d'affaires, voulant illustrer le rêve américain à renforts de belles piscines bleues et de terrains de golf verdoyants sous un soleil de plomb. Mais c'est un peu dépité que le patron de ce magazine devra d'abord faire le tri entre ces photos qui, cumulées, mettent sournoisement mal-à-l'aise... est-ce à cause de ces sourires un peu forcés de sexagénaires en habit du dimanche au bord de leur piscine? de certains regards qui se devinent sur le qui vive entre hôtesses d'une soirée? Ces robes de bal dignes du festival de Cannes agrémentées de fourrure, ces pantalons blancs immaculés sur les greens, ces piscines d'un bleu magnifique dans lesquelles personne ne se baigne jamais, ou encore, tout simplement, ces prises de vue d'une ville fermée sur elle-même en plein désert, avec cette classe sociale riche, blanche et retraitée où tout le monde semble interchangeable, fréquente les mêmes soirées, la même église et conduit les mêmes voitures interminables?

Comme le dit si bien Jean-Paul Dubois dans son admirable préface, ces photos de Palm Spring montrent une société d'une certaine époque, celle des années 60, et d'une certaine idée du bonheur, de l'accomplissement. Aujourd'hui Palm Spring est sans aucun doute bien différente, ne serait-ce que parce qu'elle est devenue une destination touristique LGBT et qu'elle accueille chaque année un festival lesbien.



Dans deux de ses lettres envoyées à son ami Marucie Baquet, Doisneau parle de son écoeurement, trop de piscines vides, trop de chiffes avec trop de zéros dans les conversations, trop de toc, trop de soleil. Il reste fasciné malgré tout par l'amabilité des gens, et surtout par la lumière du soir, incroyable. Sa dernière lettre s'achève sur sa hâte de rejoindre New York.

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Paris

J'ai découvert les photographies de Doisneau grâce à ce livre qui les met bien en valeur, alternant entre grands et moyens formats. Il y règne une certaine nostalgie ou mélancolie sûrement due au noir et blanc. Mais on y retrouve aussi de l'humour et un texte assez percutant et direct Un Paris des années 40/50/60 que l'on ne connaît plus aujourd'hui, un temps révolu mais figé. Un livre à feuilleter pour le plaisir ou à offrir aux amoureux de la ville lumière !
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Les doigts pleins d'encre

Au-delà de la nostalgie de ma propre enfance, ce livre me rappelle cette époque (années 50, moi c'était plutôt 60) son côté insouciant, optimiste.

Il y a chez les deux artistes une tendresse évidente. J'aime le côté vivant de ces scènes, à l'école, dans la rue, dans les terrains vagues.

Les photos sont exceptionnelles de naturel et de vérité, les textes de Cavanna, plein d'humour, rappellent "les Ritals". Un super duo !!
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Les doigts pleins d'encre

Nous sommes toujours fascinés et émerveillés par la main de l’artiste : celle qui tient le crayon du dessinateur, le pinceau du peintre ou le ciseau du sculpteur, celle qui tient la plume ou tape sur le clavier de l’écrivain ou du poète, celle qui compose la musique et celle qui l’exécute pour notre plus grand plaisir… Mais chez le photographe, c’est bien la main qui tient l’appareil, c’est bien le doigt qui appuie sur le déclencheur, mais c’est l’œil qui focalise – c’est le terme adéquat – toute notre admiration. L’œil, c'est-à-dire cette faculté, ce don de pouvoir saisir, à la microseconde près, un instant donné, choisi et voulu. Celui-là et pas un autre. Un poil avant ou après et la photo est ratée – même si techniquement réussie – car l’effet escompté n’y est pas.

Un instant, ce n’est rien, et c’est tout. Le temps se fige et s’arrête. Et du coup, il devient éternel. Puisque cet instant-là, on pourra le revoir, à défaut de le revivre. La photo donne du grain à moudre à la mémoire. C’est ainsi que le photographe est philosophe.

L’instant c’est aussi la règle des trois unités : c’est une action précise, en un lieu précis à un moment précis. Les photos de Doisneau sont datées : années 30, 40, 50 et la suite. On y voit des lieux, des décors, des costumes qui appartiennent à des époques différentes. L’opérateur, même s’il n’en a pas toujours conscience, fait un travail de documentariste. C’est ainsi que le photographe est historien.

Enfin l’instant, saisi dans sa fugacité, est aussi saisi dans sa réalité pleine et entière, sa vérité. Il existe bien sûr des photos truquées, des montages – il existe aussi des faux tableaux -, mais le photographe nous livre une impression première et nous fait partager une émotion. Tendresse, nostalgie, compassion, beauté, espièglerie, insolence, parfois dénonciation ou violence…La photo touche à tout ce qu’il y a d’humain en nous. C’est ainsi que le photographe est poète.

Alors, quand en plus, il s’agit des enfants…

Robert Doisneau (1912-1994) fait partie de ces photographes, avec Henri Cartier-Bresson, Willy Ronis et quelques autres, de ces artistes humanistes qui nous touchent au plus profond de nous-mêmes. Regardez seulement ces clichés intemporels et vous comprendrez ce que je veux dire.

L’autre agrément de cet album est la plume alerte et vivifiante de François Cavanna. Elle épouse l’image avec une telle force, que nous sommes plongés dans l’époque et plus encore, c’est dans notre propre enfance que les deux complices nous entraînent, avec nostalgie et jubilation…

Dans la même collection, sont hautement recommandés (entre autres) : La Ve de famille (Robert Doisneau et Daniel Pennac), Les Grandes vacances (idem)

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Le Prévert

Le Prévert, c'est 19 poèmes accompagnés par des collages colorés et joyeux avec les photos en noir et blanc du poète prises par son ami Robert Doisneau : des poèmes sur la liberté du pas-de-côté, ce surréalisme plein d'humanité, qu'il est toujours bon de relire parce que ça fait du bien de retrouver cette poésie légère et profonde intemporelle.

"Il faut que tout le monde soit poli avec le monde

ou alors il y a des guerres... des épidémies

des tremblements de terre des paquets de mer

des coups de fusil...

Et de grosses méchantes fourmis rouges qui viennent vous dévorer les pieds pendant qu'on dort la nuit."
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À l'imparfait de l'objectif : Souvenirs et ..

J'ai été très déçue par ce livre. J'adore les photographies de Doisneau mais je n'ai pas réussi à lire son livre. Sa façon d'écrire ne me convient pas.. je suis perdue, tout me semble confus alors que je pense que le fond doit être passionnant.. Dommage
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Les doigts pleins d'encre

Filmographie en couleurs de notre enfance cruciale réveillée soudainement par la magie de tons somptueux, noir et blanc

à l image de la nostalgie des jours enfuis

Une part de vérité éternellement fixée sur l'objectif de Doisneau le peintre des atmosphères des périodes importantes de nos vies

Rappels d'importance en fait pour nous faire nous souvenir
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Les doigts pleins d'encre

Voilà un très beau livre, emprunt de cette nostalgie de l'enfance... Cette si brève et cruciale période d'une vie humaine.

Cavanna des Ritals et Doisneau du Baiser de l'Hôtel de ville, unissent leurs incomparables talents respectifs pour offrir cet hymne aux gamins que nous fûmes.

Les gammes somptueuses des noirs, gris et blancs de la photographie de Doisneau illustrent parfaitement la prose vive de Cavanna.

Tendresse et amusement, bobos et bêtises, école et aventure peuplent ce recueil de morceaux d'enfance.

Merci, merci du fond de mon âme d'enfant, à ces deux bons génies disparus.
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Paris

Il n'y a pas grand chose à dire si ce n'est : regarde. Chaque photo raconte une histoire. Le regard est immortel, la vie n'est pas suspendue, elle continue au-delà du champ, elle est retrouvée, enfin trouvée l'éternité.

Chaque cliché est un poème.



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Paris

Doisneau est l'un des plus grands photographes du 20e siècle. Cette sélection de photos nous plonge dans le Paris d''après la seconde guerre mondiale. Bien plus qu'un témoignage de la période, ces clichés sont d'une esthétique incroyable. On ressent l'attachement du photographe pour ces lieux. Du charme en noir et blanc, et beaucoup d'humour. Un livre à offrir.
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Robert Doisneau, un artiste chez les artistes



Dans cette série de portraits in situ, l'illustre photographe Robert Doisneau nous propose une déambulation dans son imaginaire et le lecteur partage sa passion pour l'atelier d'artiste.

Ces photos parues entre la fin des années 30 et la fin des années 70 dans divers magazines et journaux n'avaient pas vocation à être réunies.

Elles nous dévoilent des portraits de Picasso, Duchamp, Braque, Léger, Dubuffet, Le Corbusier, César, entre autres artistes d'exception .'L'appareil photo me rend moins timide, comme le casque du pompier, ça donne du courage", Robert Doisneau

"Jamais je n'aurais eu l'audace de demander du temps à ceux qui l'ont si bien employé." Robert Doisneau

Comment s'est il invité dans leur vie ? Il le raconte à travers quelques textes comme sa rencontre avec Pablo Picasso et les circonstances des clichés réalisés sur le peintre.


Lien : http://www.baz-art.org/archi..
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À l'imparfait de l'objectif : Souvenirs et ..

Ce livre est un recueil de souvenirs, mais aussi de réflexions sur le travail de photographe. Robert Doisneau sait très bien manier la plume, son regard de photographe se pose sur le monde et témoigne de sa grande sensibilité et de son intérêt pour les petites joies et les activités des humbles acteurs du quotidien. Il a une certaine conception de son art, plutôt artisan qu'artiste. Et un peu philosophe aussi.

Issu d'un milieu modeste, ayant quitté l'école assez jeune, il parcourt les rues et les quartiers populaires, voit ce que d'autres ne remarquent pas.

Il sait nous mettre à l'aise, ne joue pas au théoricien, évoque avec simplicité ses rencontres avec Picasso ou Léotaud, sa tendresse pour une France encore paysanne et ouvrière.

Doisneau a un peu le parler de Michel Audiard, sa verve et aussi sa culture.

Il a connu les Halles de Baltard, le Paris de Prévert, de Carné, des péniches et des bus à plateforme, des bonnes soeurs à cornette.

Il nous lègue un trésor, nous offre des paysages à jamais disparus, au temps où on pouvait encore perdre son temps à rêvasser en regardant les passants.

Mieux qu'un témoin, un poète.
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La Vie de famille

Reçu en cadeau pour mes 48 ans , cet album qui mêle les photos de Doisneau et des textes de Pennac , tape dans le mille de ma mémoire. Né en 1948 , je retrouve dans ces clichés noir et blanc tout un pan de mon enfance ; pas tellement dans les photos de mariage car ,étant citadin ,je ne m’y reconnais pas mais dans ces photos sur la vie intime de la famille je retrouve mes jeunes années du moins sur leur face heureuse (ce qu’elle furent , globalement.
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Les doigts pleins d'encre

Robert Doisneau, né le 14 avril 1912 et mort le 1er avril 1994 est un photographe français.

Ce ivre est un petit bijou de tendresse, de poésie et d'humour. Les photos d'écoliers d'après guerre sont magnifiques et touchantes. Une bonne plongée nostalgique dans l'école d'autrefois.
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Photo n° 324S : Spécial Robert Doisneau

Robert Doisneau voit le jour le 14 avril 1912 dans le sud de la banlieue parisienne. Il étudie les arts graphiques et obtient un diplôme de graveur et de lithographe à l’âge de dix-sept ans. L’année suivante, il travaille comme photographe au sein de l’atelier Ullmann. Il y rencontre Pierrette, sa future épouse. Son premier reportage photographique fait l’objet d’une publication dans « L’Excelsior ». Petit succès d’estime qui a le mérite de le faire remarquer par la firme Renault, qui l’engage comme photographe industriel. En 1939, il se retrouve sans emploi. Après la guerre, il se met à scruter son entourage et capte des clichés pris sans mise en scène (ou presque). Il se lie également d’amitié avec Jacques-Henri Lartigue. Ses photographies enthousiasment le public et commencent à être éditées à l’étranger, notamment dans la célèbre revue « Life ».

Aujourd’hui, Robert Doisneau fait partie des photographes français les plus connus dans le monde, grâce à quelques photos intimes comme « Le baiser de l’hôtel de ville », magnifiquement cadrée et sertie d’un noir et blanc impeccable. Même s’il a toujours refusé de se laisser coller une étiquette, ce sont ses prises de Paris qui ont fait sa réputation. On le qualifie d’artiste patient, qui scrute le bon moment et qui fige la tendresse, l’humour ou la nostalgie. Il travaille énormément sur sa ville natale en immortalisant des instants fugaces. De la sorte, on retrouve beaucoup d’instantanés de scènes de bistrot, des portraits de bateleurs, de gamins des rues, d’artistes, de clochards, d‘amoureux. Son œuvre compte des milliers de rouleaux de pellicule.

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Les doigts pleins d'encre

Robert Doisneau (1912-1994) est un photographe français, parmi les plus populaires de l’après-guerre. Il fut, aux côtés de Willy Ronis, d'Edouard Boubat, d'Izis et d'Emile Savitry l'un des principaux représentants du courant de la photographie humaniste française. François Cavanna (1923-2014) est un écrivain, journaliste et dessinateur humoristique français.

Les Doigts pleins d’encre, livre de photos, date de 1989 pour sa première édition.

Quelle bonne idée que d’avoir associé Doisneau et Cavanna pour réaliser cet ouvrage – en fait, comment pouvait-il en être autrement ? Le thème du livre, l’enfance et plus particulièrement les gamins d’une dizaine d’années, dans les salles de classe ou la cour de récréation, à moins que la cloche de la délivrance ayant sonné, ils ne courent dans les rues et les terrains vagues, se livrant à ces jeux qu’on joue à cet âge. A noter qu’il n’y a que des garçons en classe (écoles non mixtes à l’époque) ou même à l’extérieur… Le photographe sait rendre à merveille, dans ce Noir & Blanc magique, l’innocence des gosses. Leurs yeux comme leurs attitudes exprimant la joie, la perplexité, la concentration, la malice. Pour accompagner ces documents – qui se suffisent à eux-mêmes en vérité – Cavanna a écrit un court texte, quelques notes ou réflexions, toujours teinté d’humour et plein d’empathie. Ces deux-là savent y faire pour raviver nos souvenirs et entretenir notre nostalgie.

A chaque fois que je feuillette ce livre, et très souvent quand je tombe sur une photo de Doisneau, je l’examine avec beaucoup d’attention, persuadé que je vais m’y reconnaitre. Ces clichés d’école, me rappellent mon enfance à Paris au cœur des années 50 : la façon dont les mômes sont vêtus, la salle de classe avec les pupitres en bois et l’encrier en faïence, la cour de récré et nos jeux de billes ou autres etc. Tout cela me parle car tout cela je l’ai vécu. Au choc des photos de l’un, le poids des mots de l’autre font de ce recueil photographique, un quasi album photos de famille. Si je ne me retenais, j’en aurais la larme à l’œil…

La seule critique que je pourrais avancer, c’est l’absence de renseignements concernant les photos. Pas de dates de prise de vue, ni d’indication de lieux, les curieux devront tout comme moi faire leurs propres recherches sur Internet. C’est dommage.

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Les doigts pleins d'encre

ROBERT DOISNEAU (1912-1994)



A y réfléchir le saisissant talent de Robert Doisneau plonge ses racines dans un monde pour lequel il a de l'affection. Son regard rayonne de bienveillance...Mais Doisneau ne fait pas que d'exprimer de l'empathie...Son oeil saisit le mouvement...Le mouvement non pas figé mais saisi dans son immédiateté, séquence ultra-rapide s'enchainant immédiatement avec un autre déplacement aussi fugace... Sa photographie l'attrape dans son développement...Le cerveau fait le reste...Il enchaîne, recrée la site de l'action, lui redonne vie.

L'Art photographique (j'imagine que Dominique Larue a un certain nombre de choses à dire là-dessus) peut à l'instar de la peinture académique "tirer le portrait" créer un monde pictural ou (ce qui à titre personnel me fascine littéralement) se plonger dans la réalité pour l'extraiire, la surexprimer et lui redonner vie (Richard Powers, dans son "Trois fermiers s'en vont au bal" dit des choses exceptionnelles sur ce sujet à partir d'une photo d'August Sanders (1876-1964)". En ce sens, Doisneau reconstruit la réalité si fugace par essence dans le quotidien des gestes et des actions.

Enfin le choix des sujets (la vie de tous les jours de gens de tous les jours) traduit le goût pour ce que les femmes et hommes saisis ont de plus évidemment attirants : leurs expressions, sentiments, sensations, activités exprimés tel quel. La vérité en elle-même.

Ici il s'agit des mômes pétant de vitalité dans leur bonheur de vivre et leur boulot c'est à dire l'école. Là je ne suis plus "neutre".Je reconnais ce monde : c'est vraiment le mien, celui de la fin des années 50, début 60 du siècle dernier. Mon école-l'école Michelet, rue du Dr Bauer à St Ouen- mes potes à la vie à la mort, mes instits dont je me rappelle encore du nom, vaillantes et vaillant, sûres et sur de leurs missions, convaincues et convaincu du bien-fondé de l'instruction qu'ils délivraient, les cours de récrés, les bêtises, le foot dans la zone....ça ne me rend pas nostalgique, ça me rajeunit;

Avec un merveilleux texte de Cavanna en introduciton, vous avez un monde entre vos mains.
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La banlieue en couleur

LA LAIDEUR !



Réalisée à la demande de la DATAR (Délégation interministérielle à l'aménagement du territoire et à l'attractivité régionale) ces photos de Robert Doisneau montrent la laideur absolue de la pseudo-modernité telle qu'elle existait dans l'architecture banlieusarde parisienne des années 80...



Robert Doisneau a beau faire...Sa magie photographique ne transforme pas la réalité inerte de ces lieux épouvantablement colorés. Maquiller le laid rend encore plus laid.



Quelle chute aux Enfers ! Cela n'empêche pas les gens d'y vivre...Trente ans plus tard, le délitement s'est installé.Les problèmes se sont transformés en destruction. Pour ce qui est de l'architecture, le désastre avait déjà eu lieu. La preuve sous les yeux...



Bref, berk !
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Bucéphale

Ceux qui connaissent la chanson de Thomas Fersen auront reconnu le titre...

Le texte est ici accompagné par les photos de Robert Doisneau, comme des clins d’œil.

J'aime bien le graphisme de la couverture. Par contre l'ensemble me semble un peu austère pour des enfants. (Mais pourquoi viser un public particulier ?)
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