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Critiques de Roger Seiter (887)
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L'île des oubliés

Ce roman a tout d’un « best-seller » : une intrigue simple et prévisible, un suspens quasi nul, des personnages manichéens : soit gentils et serviables soit méchants et égocentriques, des femmes très belles, aux « immenses yeux en amande, à la chevelure noire et brillante descendant jusqu’à la taille », une bonne dose de malheur pour faire pleurer le lecteur, des histoires d’amour contrariées, une écriture facile, sans relief...Vous aurez compris : je n’aime pas les best-sellers, déjà le mot en lui-même...



Mais je confesse que j’ai été quand même intéressée par ce contexte que je ne connaissais pas : la Crète de 1939 à 1958, et la léproserie de l’île de Spinalonga, où étaient relégués les lépreux afin d’éviter toute contamination. C’est en fait cette description de leur vie qui m’a fait continuer la lecture, sinon, j’aurais abandonné.



Alors, reprenons par le début :

Alexis, une jeune fille anglaise, part en vacances en Crète avec son fiancé afin de dénouer des secrets de famille ; en effet, sa mère, une Crétoise énigmatique et froide, ne lui a jamais parlé de sa jeunesse ni même de ses parents. Arrivée là-bas, elle laisse son fiancé à La Canée et se rend à Plaka, à quelques centaines de kilomètres, village d’enfance de sa mère. Là, elle y rencontre la meilleure amie de sa maman qui lui raconte l’histoire familiale : son arrière-grand-mère, Eleni, a contracté la lèpre et a dû vivre – et mourir - sur l’île de Spinalonga, en abandonnant son mari et ses deux filles à leur destin. Destin mouvementé, certes, mais prévisible, comme je l’ai dit plus haut, vu le caractère de l’une et l’autre des filles.



Les secrets de famille sont donc très vite éventés ; les descriptions de la vie sur Spinalonga, quoique instructives, sont néanmoins toujours les mêmes. On y apprend que l’île a été aménagée par les lépreux et est devenue une sorte de beau petit village, avec boulangerie, école, balcons fleuris, sans omettre l’hôpital, évidemment, qui se modernisera au fil du temps, grâce notamment à l’arrivée d’Athéniens instruits, en 1939. La vie des habitants est rythmée par les décès, mais malgré les descriptions des pauvres estropiés, je n’ai pu ressentir de la compassion, à cause de la forme de la narration qui ne permet pas de s’identifier à qui que ce soit. La recherche médicale y est très présente, et nous assistons à l’administration du remède quasi miraculeux qui aura comme conséquence la fermeture de l’île en 1958 (je précise qu’en ce qui concerne le contexte spatio-temporel, rien n’a été inventé, tout est donc réel).



6/10 donc pour ce roman qui a réussi à capter mon attention tout en provoquant chez moi maints sourires moqueurs, surtout dans la partie qui se déroule de nos jours, à cause de la multitude de clichés, et beaucoup de soupirs agacés.

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L'île des oubliés

Une histoire simple mais profondément émouvante qui nous emporte sur une île où vivent des lépreux. L'histoire est la suivante : une jeune femme et son petit ami font un séjour en Crète et à cette occasion Alexis, la jeune femme décide de visiter le village d'où est originaire sa mère. Mais ce voyage va surtout s'avérer être le moment idéal pour découvrir des secrets enfouis depuis des générations.

Entre découverte d'un pays, d'une culture et des secrets de famille, cet excellent roman nous happe littéralement.

Je me suis passionnée pour cette communauté de lépreux, j'ai eu envie d'apprendre plein de choses sur cette maladie, sur la façon dont étaient traités les malades et ce, il n'y a pas encore si longtemps.

J'ai été totalement immergée dans cette histoire, j'ai eu la sensation de passer tout le week-end sur l'île de Spinalonga.



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L'île des oubliés

Instructive et singulière, c'est l'histoire authentique d'une île crétoise devenue à la fois ghetto, léproserie et microsociété durant toute la première moitié du vingtième siècle (après J-C).



Attachante et plutôt addictive, c'est la saga d'une famille modeste marquée par le destin et la maladie.



C'est enfin, et malheureusement, une narration conventionnelle assortie d'une traduction désespérément médiocre.



Or donc, si tu n'es pas trop regardant(e) quant au style, tu pourras toujours, comme je viens de le faire, emporter ce gentil roman lors d'un prochain voyage au pays des oliviers, histoire de peaufiner l'immersion.



L'île des oubliés n'en reste pas moins une preuve supplémentaire – pour qui en douterait encore – que succès commercial n'est pas forcément synonyme de chef d'oeuvre littéraire.




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L'île des oubliés

Ce roman avait tout pour me plaire. L’histoire d’une famille, les Petrakis, dont deux membres vont être atteints de cette terrible maladie qu’est la lèpre. Tout d’abord Eleni Petrakis dont le mari, Giorgis, pêcheur, assure la navette entre Plaka et l’île de Spinalonga qui accueille toutes les personnes atteintes de la lèpre.



Eleni est institutrice, passionnée par son métier, son mariage est heureux, elle a eu deux enfants : Anna et Maria. Un jour, Giorgis est contraint de l’emmener à la léproserie avec un enfant, Dimitri dont les parents ont caché longtemps la maladie. Sur la rive, une femme Savina Angelopoulos, sa meilleure amie regarde la barque s’éloigner ; à côté d’elle sa fille Fotini, la meilleure amie de Maria.



On va suivre les péripéties de leur installation sur l’île, la lutte contre la maladie les différentes formes que celle-ci peut prendre, le destin qui s’acharne… bref, ce qui aurait pu être une belle histoire s’enfonce de le pathos et rien ne nous est épargné pour faire pleurer dans les chaumières : les destins qui se ressemblent, se répètent, les personnalités un peu trop caricaturales. Anna qui se comporte comme une princesse trop gâtée, insolente, égocentrique à fond, qui laisse toutes les corvées à sa petite sœur Maria, la presque « Sainte » et devinez qui sera la deuxième victime innocente de la Lèpre ?



Le beau mariage d’Anna (traduction : elle épouse un homme très riche alors qu’elle n’a pas de dot) … qui entre dans une famille prestigieuse les Vandoulakis, (on a compris que prestigieux voulait dire riche, et au cas où l’on n’ait pas très bien saisi, l’auteure nous le rappellera à moult reprises) ce qui leur donne le droit d’être méprisants et arrogants. Dans ce roman, les protagonistes sont ou très gentils ou très méchants, il n’y a pas juste milieu, donc caricaturaux à l’extrême.



Il y a des personnages attachants dans ce roman, avec bien sûr Maria qu’on adore (en fait qu’on aimerait adorer) avec la même énergie qu’on déteste Anna, Giorgis qui affronte la vie malgré les coups du sort, résigné par avance, Fotini et sa famille, les médecins qui font ce qui peuvent mais essaient de soulager et de comprendre cette maladie terrible.



Comme l’histoire de la famille se déroule de 1903 à 1957 environ, on a droit au passage des Nazis, une autre forme de lèpre. J’aurais aimé qu’elle parle plus de la maladie, dont on n’apprend pratiquement rien.



Je ne comprends pas pourquoi l’auteure a rajouté un secret de famille pour la génération suivante car elle n’exploite pas cette idée, et Alexis, avec son problème de couple dérisoire ne parvient pas à émouvoir car, si l’auteure est dithyrambique sur la période antérieure à 1957, l’histoire actuelle qui déclenche l’enquête laisse un sentiment de frustration.



C’est le premier roman de Victoria Hislop que je lis, et j’avoue l’avoir lu très vite (page turner) mais j’ai été très déçue car elle avait un sujet en or et elle en fait une bluette, et je n’ai même pas réussi à éprouver de la compassion, de l’empathie.



Pour moi, c’est de la Chick Lit (Littérature pour poussins) mais qui fait penser davantage aux « feux de l’amour », qu’à une fresque littéraire. Parfois, on a même l’impression que Spinalonga est un paradis… Il y a quand même une chose que l’auteure aborde bien, c’est le rejet, l’intolérance dont les gens sains font preuve à l’égard des personnes malades et qui rappellent les heures sombres du SIDA dans les années quatre-vingt.



Je suis gentille, je lui donne une note pas trop mauvaise, car pour une lecture d’été, avec un cerveau embrumé, on n’a pas besoin de réfléchir, on tourne les pages, mais je ne fais pas partie des lecteurs qui l’ont encensée, ce que j’ai par ailleurs du mal à comprendre. Une alternative aux polars pour les vacances. Et j’ai appris quelques mots de grec… et aussi, les rites crétois, les fêtes, l'importance de la religion et de la tradition, viennent relever un peu.



Note : 6 /10



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L'île des oubliés

On m’avait dit beaucoup de bien de ce livre et je n’ai pas été déçue ! C’est le premier roman de Victoria Hislop que je lis et je peux affirmer qu’il fera partie de ma liste de coups de cœur de l’année ! j’ai savouré ce roman grâce à cette multitude de personnages présentés par l’auteur de façon très claire, sans confusion possible, et permettant une analyse psychologique intéressante qu’on se soit attaché ou pas à certains plus qu’à d’autres, l’attitude et les réactions de chacun se comprenant comme la conséquence d’événements marquant dans une vie : Alexis : qui avant toute chose, cherche à connaître ses origines, Anna : celle qui a manqué à un moment de sa vie, de ce qui lui était indispensables : l’amour de sa mère, Maria portée par son dévouement et son abnégation, portrait de cette mère tout aussi dévouée, Giorgis, le courage personnifié, continuant sa route en dépit de sa souffrance, et tous les autres qui évoluent dans un village qui, relativement épargné par la guerre, connut son compte d’épreuves. Tous ces gens forment une communauté dont l’évolution est très intéressante, une communauté de culture crétoise qui livre avec beaucoup de charme des informations tout à fait dépaysantes.

Par ailleurs, Victoria Hislop nous livre une histoire extrêmement bien documentée sur l’histoire de la crête entre 1920 et 1957 , sur l’isolement des lépreux sur l’île de Spinalonga (qui se visite aujourd’hui) sur l’évolution des recherches concernant cette maladie et sur les progrès réalisés grâces aux traitements découverts, sur les différents aspect de ce mal s’insinuant dans le corps des individus, sur le comportement des populations à l’égard des gens qui en étaient atteints.

L’ensemble aisément lisible m’a captivée et j’espère bien augmenter ma PAL de quelques romans supplémentaires de Victoria Hislop.


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L'île des oubliés

A vingt-cinq ans, Alexis est une jeune femme pleine de doutes et de questions par rapport à sa vie. Son histoire d’amour avec Ed, commencée il y a cinq ans, peine à trouver un nouveau souffle et se délite de plus en plus. Quant au voile qui enveloppe le passé de sa mère, il se fait chaque jour plus pesant et l’empêche de se construire…





Profitant d’un séjour en Crète, cette jeune anglaise décide de se rendre à Plaka, un petit village au nord de l’île qui a vu naître sa mère et en face duquel se trouve Spinalonga, une île connue pour avoir été le refuge d’une colonie de lépreux durant la première moitié du XXème siècle. En retournant sur la terre de ses ancêtres, elle espère ainsi résoudre les mystères qui entourent l’histoire familiale. Mais les découvertes qu’elle va faire aux côtés de Fotini, une ancienne amie de sa grand-mère, vont bien au-delà de tout ce qu’elle aurait pu imaginer…





« L’île des oubliés » est une grande saga familiale comme je les aime, avec des personnages forts et attachants, une intrigue très romanesque, empreinte de mystères et de rebondissements et un décor propice aux drames et aux tragédies.





Si l’histoire débute en 2001, avec le personnage d’Alexis, très vite l’auteur nous propulse à la fin des années 30, aux côtés d’Eleni Petrakis, la grand-mère de la jeune femme, au moment où elle découvre qu’elle est atteinte de la lèpre et qu’elle doit quitter son mari et ses deux filles pour aller vivre sur Spinalonga. Loin d’être un mouroir pour malade, la petite île se révèle être un surprenant lieu de vie, plein de charme et de couleurs, dans lequel s’organise une véritable société.





Victoria Hislop brosse un portrait étonnamment lumineux de cette petite communauté qui, en dépit du fléau qui la touche et de son isolement, semble vivre presque normalement. Le récit alterne donc entre Plaka, où grandissent la douce Maria et sa sœur Anna, et Spinalonga où se trouve leur mère. A travers l’histoire de ces trois femmes, c’est vingt ans de l’histoire de la Crète que l’on explore mais aussi le combat et la victoire des chercheurs contre une maladie vieille de plusieurs milliers d’années !





J’ai été enchantée de découvrir cette histoire méconnue et pourtant passionnante ! L’écriture fluide et agréable de Victoria Hislop sert parfaitement l’intrigue et les descriptions foisonnantes et réalistes nous plonge au cœur de paysages magnifiques et odorants. Les ficelles, bien que parfois un peu grosses, s’avèrent efficaces et rendent la lecture addictive et c’est avec regret que je quitte Maria et son père Giorgis… « L’île des oubliés », en plus d’être un témoignage historique poignant, est aussi un très beau roman sur l’importance des racines et de la famille. Une jolie découverte !





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L'île des oubliés

« Elle découvrait l'héroïsme derrière l'humiliation, la passion derrière la perfidie, l'amour derrière la lèpre.

Le voile avait été levé sur tout le passé et les blessures exposées à l'air libre pourraient enfin guérir. » Ces quelques lignes, traduites par Alice Delarbre, écrites par Victoria Hislop, lorsque L'île des oubliés arrive à son terme, rappellent l'essence même de ce roman hors normes, roman qui a obtenu et obtient encore une énorme audience.

J'ai adoré lire L'île des oubliés, texte magnifique, superbe lecture pleine d'enseignements qui m'a beaucoup appris sur la lèpre, le sort des lépreux au milieu du XXe siècle, ce qui n'est pas si loin de nous.

Au cours de ma lecture, j'ai pensé à Raoul Follereau qui avait demandé, en 1954, aux dirigeants des deux plus grands pays du monde (USA et URSS) qu'ils donnent l'argent que coûte un seul bombardier stratégique, ce qui aurait permis d'éradiquer totalement la lèpre de la surface de la Terre. Il n'a jamais reçu de réponse !

J'ai beaucoup aimé l'histoire de cette famille qui débute en Angleterre mai se poursuit ensuite en Crète, à Plaka et sur l'île de Spinalonga. Cette île fortifiée par les Vénitiens puis prise par les Turcs, a servi de lieu de réclusion pour les lépreux de Crète d'abord puis de la Grèce continentale ensuite, de 1903 à 1957.

C'est terriblement émouvant, cela arrache des larmes tellement Victoria Hislop a bien su rendre le terrible arrachement d'un malade aux siens tout en parlant des traditions crétoises où la religion tient une grande place.


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L'île des oubliés

Magnifique roman que L'île des oubliés de Victoria Hislop, livre que je n'aurais sans doute jamais lu si je n'avais fait récemment un séjour en Crète où j'ai pu découvrir ce fameux îlot-forteresse de Spinalonga, situé face à Plaka. C'est là qu'étaient envoyés en exil, coupés du monde, les malades de la lèpre et ceci de 1904 à 1957.

Alexis, jeune anglaise de vingt-cinq ans, curieuse de ses racines, intriguée par ses origines grecques, tente une nouvelle fois d'interroger sa mère. Celle-ci a grandi en Crète, n'a jamais évoqué ce pays et a toujours éludé les questions sur ses parents ou sa famille, se retranchant dans le mutisme.

Cette fois-ci, cependant, sur l'insistance de sa fille, elle va lui remettre une lettre à destination d'une vieille amie d'enfance, Fotin, amie habitant Plaka, son village natal. Elle lui demande de raconter pour elle, à sa fille, son histoire familiale.

Pourquoi Sophia, la mère d'Alexis, a-t-elle si violemment rompu avec son passé ? Alexis a la ferme intention de lever le voile sur la déchirante destinée de ses aïeules et sur leurs sombres secrets.

C'est une histoire passionnante, tant au niveau romanesque qu'historique, qui est justement un bel équilibre entre les relations familiales, le contexte historique très, très intéressant et la culture crétoise dans toute sa diversité.

C'est une intrigue pleine de péripéties qui met en valeur l'amitié, l'amour, le partage, la solidarité, la loyauté mais aussi, malheureusement, l'abandon, l'exclusion, l'éviction, avec toute la cruauté que cela implique.

En résumé, ce roman très émouvant est un véritable plaidoyer contre l'exclusion et l'intolérance et un vibrant hommage à l'amour et à la paix. Il m'a passionné et je le recommande vivement.


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L’île des oubliés (BD)

J'ai bien aimé ce récit qui se passe en Crète et qui concerne une jeune femme voulant en savoir un peu plus sur le passé mystérieux de sa mère. Cela va l'emmener assez loin dans le passé du temps de ses arrières grands-parents afin de suivre tout le parcours.



Il est d'abord question d'une communauté de lépreux qui s'installe sur une île dont le programme est financé par le gouvernement grecque. C'est la fameuse île des oubliés, des exclus de la société. On en apprendra un peu plus sur cette terrible maladie dégénérative qu'est la lèpre. Elle a longtemps été incurable jusqu'à ce que la médecine fasse des progrès.



Pour autant, ces malades ont connu d'autres émotions que le malheur et le désespoir comme en témoigne les ruines de boutiques et lieux de vie.

En l’occurrence, il s'agit d'une adaptation en BD d'un best seller de l'écrivaine britannique Victoria Hislop. C'est élégamment bien mise en image. Les personnages sont beaux et élancés. Les paysages notamment de ces rues de village sont tout simplement magnifiques au soleil de la Crète. A noter une colorisation qui produit des merveilles.

Certes, c'est également une histoire triste, parfois douloureuse et édifiante. Mais on en ressort grandi. Le récit est très bien mené. Il y a un peu d'émotion. C'est prenant et c'est surtout encourageant de voir la volonté et le courage en action à travers certains personnages qui prennent le pas.



Au final, on oubliera pas cette BD qui exprime à la fois l'histoire d'une famille entre amour et passion mais également de malades courageux. Une grande réussite donc, à côté de laquelle il serait vraiment dommage de passer !
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L'île des oubliés

Coup de cœur de l'été 2012. Certes cette grande épopée familiale utilise tous les classiques de ce genre littéraire, des héros au caractère herculéen qui se relèvent toujours, une dose d'adultère, de secret, de tension, de richesse, d'héritage... Mais le tour de force de ce roman est son cadre : l'île de Spinalonga à l'histoire bien réelle. En effet cette saga familiale va servir de toile de fond aux péripéties des lépreux condamnés à vivre coupés du monde sur cette île, des destins brisés de leurs proches, le formidable sacrifice des médecins ne comptant pas leurs efforts et leurs heures pour essayer autant que possible de soulager ces malades, de trouver un vaccin. Victoria Hislop décrit avec brio cette île, je l'avais immédiatement dans mon imagination, me représentant ses rues, ses côtes, ses maisons.

Le point d'orgue de ce livre est le passage sur la seconde guerre mondiale où finalement les lépreux de Spinalogua de part leur "réputation" vont être épargnés par ce conflit.

Un très bon et beau moment de lecture, une évasion totale et en prime une dimension historique qui fait toute la force de ce récit puisque avant de le lire j'avais jamais entendu parler de cette île.
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L'île des oubliés

Je n'avais encore jamais entendu parler de ce livre ni de son auteure avant qu'une amie ne tarisse d'éloges à l'égard des deux. Ma curiosité attisée, j'ai donc acquis ce livre (en "poche" et d'occasion, histoire de ne pas regretter, au cas où...).



Choisir un livre c'est comme se préparer à une fête. Et, peut-être l'avez-vous déjà remarqué, ce sont souvent les fêtes que l'on attendait le plus (le trop...?) dont on ressort avec un sentiment mitigé. Cela s'est, pour ma part, vérifié avec ce livre.



Une ponctuation souvent approximative, de nombreuses répétitions et une certaine redondance dans les tournures de phrases, les descriptions, le pourquoi des événements, ont quelque peu alourdi la lecture de ce roman.



Je n'ai pas trouvé, dans son écriture, ce petit "truc" qui fait que l'on est embarqué sans réserve dans une histoire. Ce petit plus qui fait toute la différence entre un moment agréable et un moment inoubliable.



Lecture agréable, donc - ne serait-ce que par son histoire intéressante - mais dont l'écriture, de mon point de vue, manque notablement de saveur et de style.
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L'île des oubliés

Connaissez-vous Spinalonga ?

Spinalonga est un îlot rocheux situé à quelques kilomètres de Plaka en Crête.

Et savez-vous ce que fut Spinalonga ?

Ancienne forteresse vénitienne, elle fut l'une des dernières léproseries d'Europe. Plusieurs centaines de lépreux vécurent là de 1903 à 1957, organisés en une véritable communauté que l'on ravitaillait régulièrement en eau et nourriture. Les habitants de Spinalonga percevaient également des cotisations sociales et recevaient des soins médicaux.

Ils vivaient comme tout un chacun, ne serait-ce qu'une fois sur l'île, ils ne pouvaient plus en repartir et ils étaient condamnés à y mourir.



Le roman de Victoria Hislop repose pour une grande partie sur le destin de ces hommes, femmes et enfants, atteints de la lèpre. L'auteure y retrace la vie d'une famille vivant à Plaka, dont la mère, atteinte de cette terrible maladie incurable, sera condamnée à quitter son mari et ses filles pour vivre recluse sur Spinalonga.

Tout l'intérêt du livre tient bien sûr à ce contexte historique et particulier. On y apprend comment les habitants s'organisaient et surtout combien ils étaient courageux face à leur cruel destin. On pourrait penser que Spinalonga s'apparentait à un mouroir mais c'était loin d'être le cas. Véritable village où chacun continuait à exercer une fonction, où l'on continuait à vivre « normalement » en dépit de l'épée de Damoclès brandie au-dessus de leur tête mais surtout en dépit du sentiment d'exclusion et d'abandon. Spinalonga, c'était un peu comme une deuxième vie qui s'offrait à eux. Ainsi convenait-il de voir les choses pour ne pas succomber au désespoir.

Ce roman est également intéressant du point de vue médical et avancées du traitement de la lèpre.

Maladie qui fut longtemps incurable, elle transfigurait les malades les rendant, pour certains, monstrueux aux yeux de tous, ce qui n'arrangeait en rien leur statut de « paria ». Pourtant, cette maladie est fort peu contagieuse mais peu en avaient connaissance et rejetaient les lépreux plus que de raison.





Sur cette toile de fond intéressante, on suit la vie romanesque des filles de cette famille. Ça se lit bien, c'est plaisant mais sans plus. J'ai d'abord eu beaucoup de mal à trouver de l'intérêt aux personnages principaux. Ils ressemblent tous, à s'y méprendre, à des personnages de roman-photo. Ce qui est somme toute un peu étrange vu le contexte. Bien sûr les lépreux échappent à la règle...et encore, une des héroïnes atteinte de la lèpre ne développera que très peu les symptômes de la maladie et préservera sa beauté naturelle...

Quant à l'histoire en elle-même, si on fait abstraction du contexte historique, elle s'apparente aux romans à l'eau de rose. C'est agréable, c'est gentillet mais ça manque de saveur.

Espérons que ce roman ne soit pas relégué au rang des « oubliés » (oui le jeu de mot était facile!) mais rien n'est moins sûr !
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L'île des oubliés



Depuis la nuit des temps, la lèpre a été la maladie qui a suscité le plus d’effroi et de révulsion, tant ses effets sont monstrueux : insensibilité des extrémités, déformation des membres, gangrène..

Ce fléau concerne encore malheureusement bien des pays sur notre Terre et le roman « L’île des oubliés » est là pour nous rappeler, qu’il n’y a pas si longtemps, 50 ans à peine, la lèpre sévissait encore en Europe et une léproserie existait sur l’île de Spinalonga, proche de la Crète, dernière léproserie d’Europe qui a été fermée en 1957.

Cette léproserie a accueilli plusieurs centaines de lépreux de 1903 à 1957 ; L’île est maintenant inhabitée mais les touristes peuvent la visiter ; J’ai visité cette île en 2006 et ma stupéfaction fut immense de constater que ce fléau existait encore en Europe au début du 20ème siècle !

Lorsqu’on visite l’île, ou du moins les ruines des habitations des habitants, on est frappé par la « normalité » qui s’en dégage.

Ces pauvres gens frappés de la maladie la plus terrible qui soit, ont tout fait pour garder au moins en apparence une existence « normale » ; Il y avait des boutiques, des artisans, un centre culturel, une vie communautaire importante.

Le roman de Victoria Hislop, romancière anglaise d’ascendance grecque, est un magnifique hommage à cette communauté de malades exclus cruellement de la société.

Dès que les premiers signes de lèpre apparaissaient, le malade était envoyé sur l’île de Spinalonga.

Nul n’en revenait : on vivait à Spinalonga entre lépreux, on y mourait, on s’y mariait parfois, des enfants naissaient et étaient cruellement arrachés à leurs parents s’ils n’étaient pas atteints de la lèpre, pour être adoptés par des familles « saines ».

Le dernier résident de Spinalonga fut le prêtre qui quitta l'îlot en 1962, soit 5 ans après la fermeture de la léproserie, afin de respecter les croyances religieuses de l'Église grecque orthodoxe, dans lesquelles une personne enterrée doit être commémorée à 6 mois, 1 an, 3 ans et 5 ans après sa mort.

Ce roman est l’histoire d’une famille dont deux membres, la mère et la fille, vont être touchées par la lèpre.

L’issue sera fatale pour la mère qui va mourir assez vite. Sa fille en revanche pourra bénéficier des nouveaux traitements introduits après la guerre, à base d’antibiotiques.

A travers cette saga familiale, c’est un bouleversant plaidoyer qui est livré ici : plaidoyer contre l’exclusion et l'intolérance.

La lèpre donnait lieu à des idées fausses : contagion, hérédité.

Cela explique le traitement souvent inhumain réservé aux lépreux.

Le livre se termine sur une belle note d’espoir.

Il a été traduit dans vingt-cinq pays et a été adapté à la télévision grecque.

Il a valu à la romancière Victoria Hislop le Prix de la Révélation Littéraire en Grande-Bretagne.



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L'île des oubliés



« Ce n'était pas une petite tournée de ravitaillement, mais un aller simple vers une nouvelle vie. Une vie dans une colonie de lépreux. Une vie à Spinalonga. »



Victoria Hislop est une grande amoureuse de la Grèce, et lui a dédié l’essentiel de son œuvre littéraire. En découvrant l’existence de Spinalonga, un îlot situé en Crête sur lequel furent expulsés les lépreux pendant une bonne partie du XXe siècle, elle imagine un ouvrage au caractère historique autour de ces malades exclus et de leurs familles



Une histoire qui se passe sur l’île de Spinalonga, tout proche du village de Plaka en Crète. Alexis Fielding, une jeune femme de 25 ans profite d’un voyage en Crète pour se rendre là où sa mère, Sophia, est née et a grandi. Elle rencontre Fotini, une amie de sa grand-mère qui lui raconte l’histoire tragique de sa famille. Sophia a toujours caché à sa fille le décès de sa propre grand-mère sur l’île de Spinalonga, jadis colonie de lépreux ainsi que la raison de son exil loin de la Crète.



C’est en me plongeant dans la lecture de ce roman que je découvris l’étrange histoire de l’île de Spinalonga. Un récit qui a pour objectif essentiel de briser l’image repoussante du lépreux défiguré et estropié de ses membres, muni d’une clochette pour alerter la population et de la préserver de la contagion.



L’auteur nous retrace une tout autre réalité ; les gens, atteints de cette maladie infectieuse et exilés sur l’île, vont trouver la vitalité et l’ambition de fonder une communauté et, comme tout bon citoyen, de participer à la vie du village qui se modernise peu à peu….



Certains passages et dialogues manquent de naturel et de relief. Trop de descriptions répétitives sur un rituel d’accueil d’un nouveau pensionnaire, et d’autres peu édifiantes qui cassent la narration et ne parviennent pas à nous transporter aussi profondément dans l’atmosphère crétoise. Autre bémol, la troisième partie qui se traîne sur le romantisme et petits déboires conjugaux peu passionnants des deux tantes d’Alexis Fielding.



Malgré la gravité et le potentiel émotionnel du sujet, le style est un peu plat et se répand parfois dans le mélo…

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L'île des oubliés

Enfin! j'ai enfin lu que dis-je dévoré L'île des oubliés de Victoria Hislop! J'éprouve toujours une certaine appréhension lorsque je commence un livre qui a reçu des suffrages aussi flatteurs que nombreux . La dernière page tournée je ne regrette absolument pas ma découverte de Plaka petit village de la côte nord de la Crète, de la famille Petrakis et celle de ses amis . La vie sur l'île de Spinalonga , léproserie à ciel ouvert , se confond pour beaucoup avec celle de la famille d'Alexis ,jeune anglaise en voyage en Crête partie à la découverte de son histoire familiale. . Ce fut un voyage passionnant , une découverte à la fois scientifique et humaine . Dire que le traitement de la peste date de moins d'un siècle fait rêver ! comme d'autres lecteurs je me suis surtout attachée à cette partie du roman , les personnages d'Alexis et de sa mère ayant retenu mon attention pour leur rôle de passerelle entre présent et passé ne m'ont guère convaincue . Belle lecture cependant , agréable et en plus instructive que demander de plus en l'occurence !
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L'île des oubliés

"L'île des oubliés" est un roman très séduisant à bien des égards, une belle découverte qu'il serait dommage d'ignorer.

Même si je n'aime pas forcément critiquer des ouvrages sur leur couverture, il faut dire que cette photo bleutée d'un clocher crétois au crépuscule, avec la mer tout autour, invite à un voyage que le roman fait perdurer, avec délices (bon, voilà pour l'aspect superficiel de ma critique).



"L'île des oubliés" est l'histoire d'une jeune femme, Alexis, qui se rend en Crète, le pays maternel, et plus précisément au village de Plaka, pour en apprendre un peu plus sur l'histoire familiale, que sa mère a toujours tue. Elle doit y rencontrer Fotini, un amie de sa mère, mais avant cette entrevue, elle décide de se rendre sur l'île de Spinalonga, située juste en face du village et où on envoyait les Grecs atteints de la lèpre, sans savoir qu'une partie de son histoire y est enracinée...



Deux histoires sont donc enchâssées, une ancienne et une moderne, qui se répondent toutes deux dans toute leur complexité, et qui constituent une saga passionnante et émouvante (pas étonnant que la télévision grecque ait adapté cette histoire en une série de plusieurs épisodes !). Les multiples rebondissements sont tous émouvants, tellement ils sont racontés d'une manière juste.



C'est d'ailleurs ainsi que je me suis laissée surprendre par cette histoire, qui fait la place belle à des thèmes tels que la tolérance, la pugnacité à vivre sa vie, le courage, et finalement la piété familiale : en effet, l'écriture un peu trop simple me faisait craindre une petite bluette, un roman d'amour un peu banal, et en fait j'ai découvert un roman fort, qui submerge son lecteur (j'ai failli écraser ma petite larme) par son univers bien à lui et le pousse à dévorer l'ouvrage, tout en regrettant de le terminer et de laisser ses personnages.

En outre, on apprend beaucoup de choses sur la lèpre, une maladie figurant parmi les plus vieilles du monde et sur laquelle on colporte tellement de clichés par ignorance.



Un beau roman que je vous conseille donc vivement !
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L’île des oubliés (BD)

Voilà un petit moment que j'ai lu le roman de Victoria Hislop, roman que j'avais pourtant adoré mais dont je ne gardais que les grandes lignes en mémoire. Alors quand je suis tombée sur cette adaptation, je n'ai pas hésité longtemps, puisqu'elle me donnait l'occasion de redécouvrir à nouveau cette histoire familiale qui m'avait tant plu. Tout m'est revenu au fil des pages, ça a été un régal que de retrouver Maria, Giorgis, Fotini et tous les autres.



"L'île des oubliés", c'est Spinalonga, une petite île crétoise qui a accueilli de nombreux lépreux pendant plus de 50 ans, dans la première moitié du XXe siècle. D'une manière très romancée et édulcorée, Victoria Hislop nous parlait dans son roman de ce pan de l'Histoire, en nous contant le destin des femmes Petrakis. L'histoire commence avec Elini, institutrice qui a contracté la lèpre et a fini ses jours à Spinalonga, laissant derrière elle son mari et ses deux filles, Anna et Maria. Elle se termine avec Sophia, la petite-fille d'Elini, la fille d'Anna, mais élevée par Maria, cette dernière revenue de Spinalonga quelques années plus tôt. Relations entre sœurs, mariage de raison, secrets de famille, adultère, trahisons et meurtre, et bien évidemment la lèpre et l'espoir d'un traitement, mènent l'intrigue prestement.



Comme dit plus haut, je me suis régalée à redécouvrir cette saga familiale par le biais de cette très chouette adaptation graphique. Roger Seiter et Fred Vervisch ont fait un travail formidable et qui n'a pas dû être facile non plus. L'histoire se déroule sur plusieurs décennies, les événements sont nombreux, les personnages également. Et pourtant, tout est là, ou presque, synthétisé évidemment mais l'essentiel est dit et fait, les différentes personnalités des protagonistes sont bien retranscrites, les paysages et différents décors superbement bien dépeints. Le roman de Victoria Hislop n'est en rien dénaturé.



Les dessins sont très colorés, lumineux et chauds, très "méditerranéens", sachant représenter les paysages grecs avec brio. On se croirait presque en vacances d'ailleurs : le soleil, la mer, l'architecture typique grecque, les îles, le sable, qui égayent un peu le déroulement des événements, souvent tristes et douloureux. Les expressions des visages sont également bien rendus.



Et si je n'avais qu'un reproche à lui faire, ce serait d'avoir dépeint des personnages à la physionomie trop parfaite, trop lisse, ne nous permettant pas vraiment de nous rendre compte de leur âge. Il y a tout de même trois générations, mais on a l'impression que les personnages ont tous plus ou moins le même âge. Ils ne vieillissent pas ou à peine, aucune ride ni aucun cheveu blanc pour les personnes âgées (à qui on ne donne pas 40 ans par ailleurs). Il en est de même pour les lépreux : on se rend à peine compte que certains ont le visage touché, alors que ça nous est bien précisé. En fait, les visages sont bien trop beaux et bien trop jeunes, les corps bien trop élancés, pour que cette petite incohérence, bien que pas si petite que ça, ne passe inaperçue, ce qui enlève un peu de crédibilité à l'histoire.



Mais c'est bien le seul élément qui m'ait interpellée. Le reste est parfait.

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L'île des oubliés

ESPOIR ET HUMILITE



Saga familiale sur trois générations étonnamment criante de vérité. On se laisse « emporter » par l’écriture fine et descriptive de l’auteure qui nous fait découvrir Spinalonga et cette maladie qu’est la lèpre à travers des personnages très attachants et humbles.



Je vous conseille vivement ce roman que j'ai adoré.

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L'île des oubliés

Alexis, une jeune femme en quête de ses racines, débarque à Plaka, village natal de sa mère, en Crète. Elle va y rencontrer une femme qui a connu celle-ci autrefois et qui va lui raconter l’histoire de sa famille sur laquelle sa mère a toujours gardé un voile pudique ou honteux peut-être…



En effet, face à Plaka, au milieu des eaux turquoise, se dresse l’île de Spinalonga qui fut la dernière léproserie d’Europe. Cette île d’aspect paradisiaque servit autrefois à parquer les malades de la lèpre, éloignés des regards et de la vindicte populaire. Une double peine en quelque sorte, ajoutant aux souffrances inhérentes à la maladie, la séparation et l’éloignement d’avec les proches.



A travers trois générations de femmes, cette grande fresque familiale nous relate le destin de cette famille, rongée par les secrets, les drames et la maladie. L’amour est aussi de la partie pour le meilleur et parfois pour le pire…



Victoria Hislop aurait pu nous faire sombrer dans le pathos et le mélodrame le plus larmoyant possible mais il n’en est rien. Au contraire son récit ne tire pas sur la corde sensible et s’avère plein d’espoir et de tolérance. On regrettera cependant un ensemble un peu classique et un certain manque de relief pour en faire une histoire vraiment mémorable.



La lecture de Pulchérie Gadmer et sa façon de prononcer les noms et mots grecs apportent dépaysement et couleur à l’ensemble.



Un grand merci à Babelio et Audiolib pour cette découverte.


Lien : http://bouquins-de-poches-en..
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L'île des oubliés

Ce livre m'a été conseillé par les bibliothécaires de ma ville. J'ai pu constater qu'elles avaient eu raison d'orienter mon choix vers ce sublime ouvrage. J'avais très peu d'infos: une belle couverture, une histoire très belle, et le récit d'une colonie de lépreux. Intriguée, je décide de me plonger dedans.



Comblée, je suis, d'avoir découvert le sort réservé à cette colonie.



Au delà d'une saga familiale passionnante, Victoria Hislop nous emmène en Crète, sur l'île de Spinalonga, refuge forcé de bons nombre de lépreux de 1903 à 1957.



Alexis, jeune étudiante, souhaite découvrir le passé de sa mère. Que cache-t-elle? Que va-t-elle découvrir au cours d'un voyage en Crète, où elle se rend dans le village de ses ancêtres? Elle va y rencontrer Fotini qui va lui dévoiler ses origines.



Un livre chargé d'espoir, d'humilité, avec un message de tolérance face à l'exclusion.





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