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4.05/5 (sur 75 notes)

Nationalité : Venezuela
Né(e) à : Caracas , 1977
Biographie :

Elle naît à Caracas, en 1977, de mère brésilienne et de père vénézuélien. Sa mère professeur de langues, son père architecte. Elle obtient son diplôme en Beaux Arts en 1999 avec les félicitations à l’Institut Universitaire d’Arts Armando Reverón (IUESAPAR), à Caracas. En 2000, elle est en première place pour intégrer le Master en Technologie de l’Image,École de Beaux Arts-UFMG. Elle obtient une bourse de la CAPES (Ministère de l’Education brésilien) et sa dissertation reçoit la mention honorable avec publication conseillée par le jury en 2002.

En 2004, elle déménage à Paris où elle vit pendant sept ans. Pendant ce temps, elle fait la connaissance des commissaires, des collectionneurs et des institutions qui sont devenus de souteneurs de son travail. En 2004 elle gagne le Prix « Signatures », créé par André Malraux en 1959. En 2010, elle réalise l’exposition individuelle sur les maisons de Garcia Lorca, soutenue et financée par le Patronato Cultural Federico Garcia Lorca à Grenade. En 2011, elle participe au 56° Salon d’Art Contemporain de Montrouge sous le commissariat de Stéphane Corréard et obtient le Prix Spécial du Jury
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Zulma a 30 ans / Entretien improbable avec… Rosa Maria Unda Souki / Éditions Zulma


Citations et extraits (18) Voir plus Ajouter une citation
À un moment donné, j'ai levé les yeux. Qui aurait cru qu'un hôtel puisse s'appeler hôtel du Grand Amour en pleine rue de la Fidélité, pas loin du passage du Désir, après la rue Dieu.
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Frida. Frida Kahlo. Magdalena Frida Carmen Kahlo Calderón. À moins que vous ne préfériez l’appeler Friducha, Friduchín, Señora de Rivera, Fisita, Chicua, la Niña Frida ou Frieda. Peut-être est-ce la curiosité qui vous a poussé à ouvrir ce livre, la soif inextinguible d’en savoir toujours plus sur elle. C’est la même soif qui m’a menée pendant plus de cinq ans à me replonger dans son œuvre, à éplucher les archives, les photos, les correspondances, les carnets et tous les livres qui lui ont été consacrés, en quête du moindre détail qui me l’aurait rendue plus proche. Mais c’est à travers sa maison que je l’ai retrouvée sur un mode plus intime.
J’ai pris mes pinceaux, et je me suis mise à peindre son histoire, sa mémoire, sa maison. Une centaine de tableaux et dessins pour ressusciter les odeurs, les couleurs, les sons, les rythmes, les présences, toute la matière de sa vie, de la vie.
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Non, je ne pense pas qu'elle se « détendait » en peignant. Et moi non plus. Lorsque j'ai peint ces tableaux, je me trouvais dans un isolement profond. Mon seul endroit à moi était la peinture, ce n'était jamais un lieu paisible mais celui d'une lutte constante. Une lutte contre moi-même, contre tous et contre tout. 
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Après le drame de l'autobus, l'autre accident de sa vie, disait-elle, c'était Diego. On a tous eu des Diego... Vient ensuite la tâche ardue de se reconstruire. Ramasser les miettes de soi-même, faire des petits mouvements pour retrouver sa dignité. Prendre un bain, se faire une tasse de thé, choisir un livre et faire semblant de lire. S'habiller, sortir, regarder son téléphone, l'éteindre. Allumer une cigarette, contempler l'horizon. Rallumer son téléphone, l'éteindre à nouveau. Entrer dans un restaurant. L'écho d'une parole, d'une main, d'un visage. Recommencer à respirer, se remettre en marche, rentrer chez soi. Regarder par la fenêtre jusqu'à ce que la nuit tombe et s'endormir en se demandant si on arrivera à oublier, ou si c'est nous qui avons été oubliés.
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Décidément, l'eau de la piscine me ferait du bien, faute de mieux.
Elle disait qu'une vie parfaite consiste à prendre des bains et à faire l'amour. Bien résumé ! Mais moi, ça fait des mois que je n'ai pas fait l'amour, sans parler de tomber amoureuse.
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Quelqu'un m'a dit que l'âme met sept jours à rejoindre l'endroit où le corps atterrit. Mais je n'ai pas le temps. J'ai besoin de mon âme, ici et maintenant.
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J’ai toujours voulu écrire une ode à la cigarette, ce petit démon minuscule qui nous sauve et nous pousse vers tant de choses comme il en entrave d’autres, et qui nous empoisonne tout en feignant de nous donner de la vitalité.
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J'ai l'impression de sentir encore toutes les odeurs de notre maison de Guama, le bruissement du vent dans les fougères, nos rires, la musique de la pluie ; mais je n'ai pas oublié non plus l'écho de ses mystères... Si cette maison était belle, elle pouvait parfois être terrible.
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Il y avait là trois hamacs, pour mon frère, mon père et moi, dans lesquels nous nous balancions gaiement en chantant, en racontant des histoires, jusqu'à nous endormir au milieu des lucioles échappées de la rivière qui coulait derrière la maison.
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Si cette maison était belle, elle pouvait parfois être terrible. C'était un paradis, mais aussi une prison, une forteresse. Mon père possédait-il cette maison, ou était-ce l'inverse ? On ne sait pas toujours qu'on est prisonnier.
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