Rosanne Bittner

Je n'ai pas été vraiment séduite par Orages sur la Plaine. L'histoire s'étale sur une douzaine d'années. Un homme et une femme, qui se sont rencontrés au cours d'un périple de reconnaissance dans les grandes plaines, seront amenés à se retrouver (l'autrice nous fait très vite comprendre qu'ils sont destinés l'un à l'autre). Mais auparavant ils doivent mener leur vie chacun de leur côté, surmonter un certains nombres d'épreuves avant d'atteindre ce bonheur alors que tout les sépare.

Il est orphelin sans attache, métis d'origine Cheyenne, changeant de métiers au gré des circonstances, tour à tour éclaireur, fermier, cavalier pour le Pony Express, etc.

Elle est une jeune fille de bonne famille de Chicago, héritière d'une grande fortune du transport ferroviaire bien décidée à développer la ligne de chemin de fer qui reliera l'Est et l'Ouest des Etats-Unis comme le rêvait son père.



Le récit s'étalant sur plus d'une décennie et suivant les deux héros tour à tour, tout se passe rapidement. Trop rapidement à mon goût.

Voilà un roman rouge plus historique que romantique, une histoire véridique à peine romancée donc.

L'auteure, super bien documentée, va nous faire vivre, au travers une héroïne historique, la grande épopée des Mormons.

Du recrutement de nouveaux membres en Ecosse à l'édification de Salt Lake City, capitale mormone de l'Utah, en passant par la traversée non seulement de l'océan Atlantique mais aussi des territoires plus ou moins hostiles qui s'étendent de la côté Est à la côte Ouest des Etats-Unis. Un chemin semé de morts, truffé d'embûches, où les épidémies s'en donnent à cœur joie, où les conditions climatiques sont inhumaines ; un parcours insensé pour un espoir de liberté, une transhumance inimaginable portée par une foi qui transcende tout.

Et si on ajoute à cela, la guerre de Sécession, la guerre du Mexique, la ruée vers l'or et l'explosion de villes champignons comme Virginia City au Nevada, on a entre les mains un super moment d'évasion ;-)

Une lecture riche d'enseignements, un style un peu trop documentaire parfois et il manque, pour moi, juste un brin d'humour pour alléger la tension, la rigueur, la désespérance parfois que l'on retrouve tout au long du roman.

J'ai encore en réserve d'autres livres de cette auteure qui se démarque des classiques du genre, à suivre donc ;-)

Décidément, cette auteure aime les causes perdues. Je l’ai bien aimé, contrairement au précédent « Le Chant de la Louve ». Commençons par un petit résumé de l’histoire : c’est un Roméo et Juliette entre Audra, jeune sudiste persuadée du bien fondé des coutumes du Sud et de l’esclavage ; et Elliot, Yankee à ses heures perdues. Un obstacle moral de choix. Et tout cela se passe pendant la Guerre de Sécession, bien entendu. Chacun ont leurs défauts et leurs qualités. Je dois cependant avouer que le personnage d’Audra m’a semblé plus profond et plus évolutif que celui d’Elliot.



Audra commence en tant que jeune femme, éblouie par les victoires de son père, terriblement naïve. Tout au long du roman, ce personnage va rencontrer embûches sur embûches pour, au final, en ressortir grandie mais pas forcément changée. En effet, à la fin de l’histoire, elle se retrouve cheftaine d’une communauté noire sur les Nouvelles Terres et décide de tous les protéger de hordes de bandits (venus venger les morts de la Guerre).



Elliot, de son côté, garde la même mentalité tout au long du roman et ne se questionne qu’au moment de la mort de Joey, le petit frère d’Audra. Il ne prend pas en compte les arguments – parfois fondés – de la jeune femme.



J’ai eu l’impression à certains moments de me retrouver dans un roman manichéen, dans lequel les nuances de gris n’ont pas leur place. J’ai passé un très bon moment, cependant, à la lecture de ce roman rouge. Rosanne Bittner est un bon écrivain. Elle arrive à retracer des évènements historiques de manière fiable et de rajouter des romances qui ne sont pas simples. C’est agréable quand on a l’habitude des romans rouges « faciles ».

Il n’est pas rare que je n’apprécie pas la lecture d’un roman rouge… Ici, cependant, il avait tout pour me plaire : des indiens, de l’amour et de la magie.



Je n’ai pas réussi à le finir.



L’écriture est sans plus. Cela ne vaut pas les romans de Julie Garwood. L’histoire aurait pu être belle, mais je dois bien avouer que je sentais les ennuis venir, d’où le fait que je n’ai pas voulu le finir. Je ne lis pas un livre pour me sentir mal et cette histoire me rendait mal à l’aise. La mort du loup, tué bestialement par les Blancs, le comportement des missionnaires qui prennent sous leurs ailes Louve Bienfaisante… je n’ai pas du tout aimé.



Ce roman m’a fait me sentir coupable des agissements des Blancs et m’a donné envie d’être née Cheyenne. Je le répète, cependant, quand je lis un livre c’est pour me changer les idées, pas pour me déprimer. Ce livre va rejoindre les autres dans ma boîte « à donner ».

Je suis enchantée d'avoir lu ce roman qui m'a permis, même dans un cadre très romanesque, de faire connaissance avec le peuple et la culture cheyenne.

Du premier chapitre, situé en 1846, au dernier, trente ans passent, trente ans durant lesquels les conditions de vie faites à cette population semi-nomade vont inexorablement se détériorer.

On lit ce roman sans reprendre son souffle, comme on lirait une épopée, car il s'agit bien de l'évocation d'un déclin. L'histoire d'amour, très belle et bien implantée dans son contexte s'imbrique harmonieusement dans les événements historiques. Quand la petite histoire illustre magnifiquement la grande Histoire...

Une inoubliable rencontre.

-> Avis plus détaillé sur mon blog...
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Je suis vraiment contente de cette lecture. Un joli roman sur fond de guerre, de malheur, de règlement de compte et bien évidemment d'amour.



Joline vient de perdre son père et son mari à la guerre. Les malheurs continuent à s'acharner contre elle puisque des bandits ont brûlé tous ses biens. Ne se retrouvant avec rien, elle part en ville pour y trouver refuge.

Elle fait la connaissance d'un homme qui se nomme Clint.

Un homme au passé lourd, qui ne peut vivre parmi la foule

mais qui est venu en ville pour annoncer à son beau-père le décès de sa fille et de son petit-fils tués par les indiens.

Rejeté par son beau-père, l'accusant de la mort de sa fille, Clint ne peut rester 1 minute de plus dans cette ville surtout que les mêmes bandits sont dans cette ville pour les piller et y mettre le feu.

Plus rien à perdre, Joline va lui demander de l'accompagner dans son voyage.



Au début, notre cher Clint ne voudra pas d'une femme dans ses pieds. Une femme ça ralentit.

Puis lui, c'est un homme des montagnes, pas un homme des villes....mais Jo est une jolie jeune-femme qui n'a pas froid aux yeux et surtout bien courageuse...alors, il accepte.



A partir de là, on va suivre un long voyage. Ils vont parcourir les vallées, les montagnes, les plaines, l'hiver, l'été et j'en passe. Il faudra également être sur ses gardes car les indiens ou les bandits ne sont pas très loin.

Tout le long de ce périple, des personnages vont se rajouter au duo ou mourir en les accompagnant pour atteindre cet objectif. Une nouvelle vie. A la conquête du Montana.

Il va se passer beaucoup de choses pendant cette première partie du livre et c'est également là qu'ils vont apprendre à se connaitre, à s'aimer sans se le dire ou se le montrer, et à essayer de parler de ce passé douloureux.

Oui, ce passé douloureux qui est toujours là, ancré en lui comme en elle.



Cette première partie est un peu longue mais on découvre une nana super forte, courageuse, avec un seul but, recommencer sa vie.

Et pour survivre à tout ça et surtout y arriver, elle peut même tuer s'il le faut. Toi ou moi.



Puis Clint, l'homme des montagnes qui connait très bien les indiens.

Il est fort, décrit comme très beau (bien évidement) et surtout son côté passé douloureux fait que l'on s'attache à lui.

J'ai beaucoup aimé sa façon de s'occuper de Joline, très protecteur, très viril, très doux par moment et puis, parfois, il s'éloigne de tout, part des heures pour se retrouver avec lui-même.



La deuxième partie, une fois arrivés au Montana est très bien.

Là, on passe aux choses sérieuses bien. La vrai vie commence.

En tout cas, je vous invite à le lire car c'est un très bon roman et Rosanne Bittner sait tenir en haleine son lecteur.



Je ne me suis pas ennuyée une seconde malgré cette longueur dans les premiers chapitres.


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L’histoire raconte la vie d’Anna Brannigan, jeune écossaise qui quitte l’écosse avec sa mère en compagnie de mormons, en route pour l’Amérique. En chemin sa mère meurt, et c’est ainsi que débute le voyage de sa vie. Elle vivra pendant 13 ans en compagnie des mormons au prix de nombreuses épreuves physiques et morales et d’une belle histoire d’amour.

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J’avoue avoir eu des doutes quand j’ai commencé ma lecture, à propos de tout cette dimension mormone, religion très présente dans l’œuvre. Pour autant j’ai été complètement emballée par l’écriture et par l’histoire. Cette dimension religieuse n’est pas du tout un obstacle et c’est même intéressant à découvrir. L’écriture est fluide et le point de vue externe permet de tout connaître des personnages, qui sont passionnants même si j’en ai détesté certains ( ceux qui l’ont lu ou le liront comprendrons!). Mais s’il y a un bien un personnage que j’ai aimé par dessus tout c’est Anna. Elle est forte, indépendante, déterminée, haute en couleur, en totale contradiction avec les femmes mormones, tout du moins de ce que l’on attend d’elles. Elle est imbattable, d’un cœur pur et fort et j’ai aimé indéniablement sa détermination et force de caractère. Elle n’a besoin d’aucun homme pour vivre sa vie et être heureuse, même si sa folle histoire d’amour nous fait rêver. Ce genre de personnage c’est une vraie pépite dans cette période de la ruée vers l’or!

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Une passion nommée Anna c’est une superbe histoire d’amour, des hauts des bas, des épreuves, c’est une superbe aventure de la vie, pleine de caractère et d’apprentissage. C’est un roman historique puissant. En soit un véritable coup de cœur!

Printemps 1845, Anna embarque en compagnie d'un groupe de missionnaires mormons bien malgré elle pour le Nouveau Monde pour fuir la misère ambiante de Glasgow. Ce voyage qui aurait dû être comme un renouveau va sonner le glas pour cette pauvre Anna...





Contrairement à sa mère, Anna ne faisait pas confiance à ces hommes aux mœurs discutables... Mais le destin va être cruelle avec cette jeune fille qui va se retrouver sans mère durant le traversée. Une épidémie fait rage sur ce bateau qui va la rendre orpheline. Une raison supplémentaire pour en vouloir à ses hommes ! Après tout, si elles seraient restées en Écosse, cela ne se serait jamais produit !





Malgré tout, elle va rester avec les nouveaux immigrants qui l'ont recueillie car à seize ans, sans argent, loin de son Écosse natale, que pourrait-elle faire d'autre ? Se laisser dépérir ? Mourir ? Partir seule à la conquête de l'Amérique ? Elle ne ferait pas long feu, elle le sait, elle est lucide.





Elle fera la connaissance de Charles Mitchell qui lui apportera le bonheur avant qu'il ne doive rejoindre les rangs de l'armée car la guerre fait rage avec le Mexique. Cette liaison aussi brève fut-elle lui a laissé un cadeau et pas des moindres... La jeune demoiselle se retrouve enceinte d'un jeune homme qui est parti faire la guerre pour sa patrie. Il lui a promis le mariage avant de ne la laisser mais reviendra-t-il vivant ou entre quatre planches ?





Elle lui écrit de nombreuses lettres mais elles restent toutes sans réponses... Que va-t-elle faire seule avec un enfant à charge ?





L'auteur nous offre un roman à la hauteur de mes espérances ! On ressent tout le travail qui a été effectué en amont pour nous offrir un roman historique digne de ce nom ! Si au niveau historique, Rosane Bittner est d'une droiture à toute épreuve, il m'a manqué un peu de romance dans ce récit, c'est le seul point négatif que j'ai dénoté.





On parle des mormons dans ce roman, et l'auteur nous décrit toutes les étapes pour en devenir un, pour enrôler des personnes et les rendre comme eux. De l'étape de recrutement en Écosse à l'arrivée dans l'Utah pour faire de Salt Lake City la base centrale des mormons, tout y passe. Mais leur trajet ne sera pas un long fleuve tranquille, loin de là. Ils vont traverser des territoires hostiles qui s'étendent de la côte Est à la côte Ouest des USA.





Il y aura des morts, des épidémies qui feront rage, des conditions climatiques difficiles qui rendra la traversée vers une nouvelle vie, vers une vie vers la liberté, vers le bonheur très difficile, épuisante. Ajoutez à cela la guerre avec le Mexique, la ruée vers l'or, l'apparition de nouveaux États... Bref, on a pas le temps de s'ennuyer ! L'auteur nous en met pleins les mirettes, on a la suit avec avidité tant c'est bien écrit, tant le récit est captivant et fluide !





Tout ça pour vous dire que ce récit est une pépite historique. Le travail qu'a fait l'auteur pour nous offrir un récit juste dans l'imaginaire est saisissante de crédibilité. Le seul point que j'aurai à redire est qu'il m'a manqué un peu de romance...





En tout cas, Rosanne Bittner est un auteur que j'ai pris beaucoup de plaisir à découvrir et je n'ai pas l'intention de m'arrêter en si bon chemin.






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Il m'a semblé intéressant de parler de cette oeuvre de Rosanne Bittner en raison du caractère particulier de la romance présentée dans l'histoire.



Nous suivons les aventure de Louve Bienfaisante, née Eau vive, jeune cheyenne destinée par l'esprit loup à guider son peuple.



L'histoire est fascinante et d'un réalisme troublant, cependant si c'est une histoire romantique que vous cherchez, passez votre chemin car sous couvert d'une vague romance, c'est en réalité une oeuvre quasi-historique. Non pas que cela me déplaise, j'ai toutefois trouvé douteuse l'édition de cette oeuvre dans la catégorie "Aventures et Passions". L'aventure, il y en a certes à revendre, mais pour la passion on repassera et l'oeuvre y gagnerai à être éditée dans une catégorie plus adaptée afin que le publique auquel elle pourrait plaire ne soit pas rebuté par l'image romantique qu'en donne l'éditeur.



Indépendement de cette étrangeté, et bien que déçue par la mise en second plan de l'histoire d'amour (qui ne sert qu'à justifier la présence de quelques paragraphes) je n'ai pas réussi à lâcher le livre avant la toute fin qui, je dois l'avouer, m'a fait verser quelques larmes d'émotion (je ne précise rien, je vous laisse découvrir). J'aurai beaucoup aimé que l'histoire soit réellement romantique plutôt qu'historique (je ne fait pas référence aux Harlequins historiques mais aux livres d'Histoire!), cependant cette oeuvre m'a fait découvrir un mode de vie, et des croyances jusqu'alors trop peu exploités dans les romans sentimentaux à mon goût.



Une oeuvre passionnante qui mériterait d'entrer dans une autre catégorie donc, mais si vous souhaitez du romantisme (dégoulinant ou non) optez plutôt pour une autre oeuvre.
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Le chant de la louve est une romance différente. Le contenu valorise une culture qu'on ne croise pas souvent dans ce type de roman, le cheminement se fait sur plusieurs années, de l'enfance à l'âge adulte de l'héroïne et la fin est spéciale, des éléments qui peuvent vous titiller. La romance en tant que telle ne m'a pas fait chavirer, l'homme dont est amoureuse Louve Bienfaisante a eu du mal à me convaincre. Reste que Louve Bienfaisante est une sacrée héroïne et que ce livre offre un dépaysement garanti.
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Sur un fond de guerre de sécession, de guerre contre les indiens et de conquête de l'ouest, cette romance nous donne une excellente leçon de vie et de tolérance ! Je ne cherche jamais d'attrait "psychologique" dans les A&P (ce n'est pas ce que je leur demande non plus) mais j'ai trouvé l'histoire d'amour magnifique et une héroïne extraordinaire qui m'a fait pensé à Caitlin dans La vallée des larmes de Sonia Marmen. Elle est forte, indépendante et d'une compréhension qui la rendent vraiment hors du commun. Le passé de Clint est horrible et va l'empêcher de ressentir des sentiments trop fort pour Jo. C'est poignant de les voir se retenir de se tomber dans les bras l'un de l'autre.

Il y a quelques petites longueurs pendant la traversée qui ont un peu ralentit ma lecture, c'est pour cela que je ne mettrais que 4 étoiles mais rien de méchants.

Une lecture riche en émotions avec des personnages qui méritent leur statut de héros !

J'ai été ravie de découvrir cette auteure qui m'était avant cette lecture, totalement inconnue. Le résumé me faisait envie et promettait une histoire d'amour plutôt compliquée de par la situation en ces temps-là. Tout commence lorsqu'Anna embarque avec sa mère et un groupe de missionnaires mormons en partance de l'Écosse en direction de l'Amérique. Lors de ce voyage, la mère d'Anna meurt suite à une épidémie qui s'est propagée sur le bateau. Sur ce bateau elle rencontre un jeune homme du nom de Chase Mitchell, sur qui elle va plus tard à nouveau tomber. Une histoire d'amour débute entre ces deux passionnés et il lui promet de l'épouser. Seul souci, une guerre contre le Mexique a éclaté et les soldats américains sont appelés à rejoindre les rangs. Le contexte de ce roman est une grande partie de l'histoire et on sent que l'auteure a dû faire beaucoup de recherches. Personnellement, je ne suis pas une grande fan de guerres et d'Histoire mais dans ce roman, j'ai vraiment trouvé cela fascinant. C'était écrit d'une manière simple et fluide, ce qui permettait une lecture rapide et intéressante. En ce qui concerne l'histoire, Anna va faire un long dure et long voyage jusqu'à Salt Lake City et de son côté la vie de Chase ne sera pas de tout repos. On en apprend aussi beaucoup sur l'histoire des pionniers mormons qui pour ma part était inédite car on peut dire que lorsqu'on nous parle de mormons, les gens ont souvent des aprioris… Plusieurs guerres sont évoquées comme la guerre de Sécession et la guerre du Mexique, on découvre l'Amérique et ces malheurs tout au long du récit. Dans l'ensemble j'ai plutôt bien aimé ma lecture, même si de base on nous présente une romance, le côté historique est très présent. Cela aurait pu me déranger mais ça n'a pas été le cas grâce au style de l'auteure.
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C'est avec plaisir que je vous présente l'une des dernières sorties des Éditions de l'Archipel, lecture que j'ai choisie pour m'évader dans des contrées lointaines et partir à l'aventure dans le nouveau monde tel qu'on l'appelait en 1845, entendez par là l'Amérique.



Anna Brannigan vit en Écosse avec sa mère mais, pour lui éviter de connaître une vie de misère, cette dernière a pris la décision d'embarquer avec des missionnaires pour un monde que l'on dit meilleur. Malheureusement, au cours de ce voyage, la mère d'Anna est emportée par la maladie et la jeune fille confiée aux bons soins du groupe avec lequel elle voyageait. Au cœur de tous ces malheurs, un visage se dessine. C'est celui de Charles Mitchell, soldat de l'armée américaine, qui lui conte fleurette lors des derniers jours de navigation.

Toutefois, Anna enfouit son souvenir au plus profond de son cœur lors de son arrivée à destination. Pris en charge par le chef des missionnaires, elle va se trouver confrontée à une vie rude, rendue encore plus difficile par le statut des personnes chez qui elle a trouvé refuge. Car ce sont des pionniers mormons qui sont persécutés en raison du message religieux qu'ils véhiculent. Mais le destin, toujours aussi facétieux, place à nouveau Charles sur le chemin de la jeune fille. Ils se rendent alors vite compte qu'ils sont fait l'un pour l'autre et décident de s'unir. Hélas, Charles doit rejoindre l'armée pour combattre les mexicains et Anna entamer un long périple qui doit conduire les mormons jusqu'à la vallée du Grand lac salé connue aujourd'hui sous le nom de Salt Lake City.



Je dois vous avouer que j'ai eu très très peur lorsque j'ai débuté cette lecture. Je me suis dit que j'allais avoir une overdose de mièvreries en plus d'une petite oie blanche comme héroïne. Mais cette impression est vite effacée par l'intrigue qui est vraiment intéressante, notamment pour le côté historique et l'exploitation de l'histoire des pionniers mormons qui m'était totalement inconnue. Il est fascinant de découvrir cet exode pour atteindre l'eldorado, exode qui fera tout de même 6000 morts en 20 ans. Mais nous pouvons dire que le pari est aujourd'hui réussi quand on voit la mainmise qu'a les mormons sur l'état de l'Utah et les richesses qu'ils ont accumulé.



Pour les personnages, je le disais précédemment, j'ai eu au départ, une réaction épidermique au sujet d'Anna. J'ai quelquefois tendance à oublier que les femmes n'avaient pas voix au chapitre pour quoi que ce soit à l'époque. Malgré tout, sous le caractère lisse qui semble caractériser la jeune fille se cache une femme qui ne faillira à aucun moment devant les écueils qui vont jalonner sa vie. Charles ne sera pas épargné non plus et on se surprend à espérer que le destin soit plus clément envers nos deux tourtereaux.



Rosanne Bittner nous délivre ici un récit vraiment intéressant qui met en avant une héroïne attachante qui participe à un pan de l'histoire que j'ai rarement vu exploité. Car même si la religion mormone fascine de par son mode de vie et de pensée, il faut bien avouer qu'elle est souvent considérée comme une secte. On sent que l'auteure a fait un énorme travail de recherche pour nous délivrer une histoire au plus près de la réalité. Grâce à une écriture simple et fluide, on se laisse bercer par cette romance qui remplie pleinement son rôle et permet au lecteur de vivre plusieurs moments forts de la conquête de l'ouest américain.

En conclusion, Le destin d'Anna est une lecture que je qualifierai d'agréable même si certains points m'ont fait lever les yeux au ciel, notamment une romance assez convenue.

Le point fort réside pour moi, vous l'aurez compris, du côté historique. Je me suis régalée à parcourir les grandes contrées américaines lors de leur conquête et découvrir ainsi certaines notions historiques que je ne connaissais pas.
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Précédemment édité aux éditions J’ai Lu dans leur collection Aventures et passions, Rosanne Bittner bénéficie d’un petit rafraîchissement et je dois dire que c’est plutôt agréable.

En ce moment, je traverse une mini période me rappelant les temps forts de mon adolescence. Après la redécouverte des mangas, je replonge tout droit dans l’ambiance « Autant en emporte le vent ».



À l’image du « Chant de la Louve » chroniqué il y a de cela déjà plusieurs années, ce livre est bien plus qu’une simple romance historique un peu mièvre.



Elsa est une riche héritière qui n’a qu’un seul but dans la vie : mener à bien le rêve de son père. À quinze ans, Elsa a traversé avec son père, son frère et à l’aide de Nick Travis, un éclaireur, les États pas encore unis d’est en ouest afin de repérer le meilleur tracé possible pour une éventuelle ligne de train transcontinental. La traversée n’a pas été de tout repos, semée d’embûches et de morts. Heureusement, le jeune Nick les a tous gardés sains et saufs. Dès cet instant, des sentiments amoureux sont nés entre Elsa et Nick. Leurs différences trop nombreuses les ont séparés, et chacun a mené sa vie de son côté. Mais le destin a toujours réussi à les réunir.



Les personnages de Nick et Elsa sont peut-être inventés de toutes pièces, mais Rosanne Bittner fait reposer son histoire sur des faits réels. Certains personnages ont réellement existé et ils ont joué un rôle dans la construction de la ligne transcontinentale. On peut donc croiser Abraham Lincoln pas tout à fait président ou Thomas Clark Durant, sénateur et investisseur dans la compagnie Union Pacific Railroad.



La vie des personnages est romancée, mais les faits historiques prédominent. On est donc tout à tour témoin du lobbying exercé par Elsa sur le congrès pour mener à bien la ligne de train, de la guerre de Sécession qui a déchiré l’Amérique du Nord, de l’assassinat de Lincoln et de la conquête de l’Ouest avec la résistance des tribus indiennes natives des contrées sauvages.



La romance entre Nick et Elsa n’est présente qu’en bruit de fond. Les obstacles sur leur chemin sont bien trop nombreux pour être bravés et il faut un temps considérable aux personnages pour venir à bout des difficultés. Les rêves, les promesses et les coutumes régissent en profondeur leur comportement.



Rosanne Bittner montre une nouvelle fois qu’elle maîtrise le sujet, les USA du XIXe siècle n’ont aucun secret pour elle.
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Après la lecture de Divergent et Insurgent, j’étais un peu en manque de romance. Donc je me suis naturellement tournée vers la Collection Aventures et passion de chez J’ai Lu dont je suis fan! J’adore plus que tout la romance et encore plus lorsqu’elle se passe sur un fond historique.



Les éditions J’ai Lu vont rééditer en février 2014 "Le chant de la louve" de Rosanne Bittner et lorsque j’ai vu leur choix de couverture, j’en suis littéralement tombée amoureuse! Par conséquent, je l’ai sorti de ma PAL.



Je m’attendais donc à lire une romance "tranquille" avec en fond historique la lutte des indiens d’Amérique pour garder leur territoire, leur croyance… Mais c’est plutôt un roman historique avec en fond une romance. On est donc assez loin de la classique romance A&P qui se finit en conte de fée "ils vécurent heureux et eurent beaucoup d’enfants". D’ailleurs, il ne faut pas vous attendre à une fin heureuse. Vous êtes prévenu!!!



La biographie de l’auteur précise qu’elle a consacré "une grande partie de sa vie à l’étude des Cheyennes et des Sioux" et cela se ressent. Le roman est très documenté sur les croyances, les us et coutumes, la philosophie des indiens d’Amérique. C’est très intéressant et j’ai pu apprendre beaucoup de choses, peut-être que cela me resservira dans une partie de Trivial Pursuit!



Mais du coup je me suis retrouvée encore une fois frustrée! Et ma jolie romance, où est-elle passée? En arrière plan, encore une fois!



L’auteure nous présente l’héroïne, Louve Bienfaisante, dès sa plus tendre enfance. Je me suis attachée tout de suite à cette petite fille et cela ne change aucunement tout au long du livre. Patte d’Ours m’a plu et m’a déçu tout à la fois. Certains événements ne m’ont pas plu du tout, mais pas du tout. Mais ils sont compréhensibles car ce sont les coutumes amérindiennes. Mais pour la romantique que je suis, j’ai eu du mal à encaisser.



Mon avis est donc plus que mitigé parce que je ne m’attendais pas à la moitié des événements et surtout je voulais une fin heureuse. Mais l’histoire restera longtemps inoubliable, elle m’a marqué au fer rouge. Ainsi, même si le roman ne correspondait pas à mes attentes, je ne pouvais pas m’empêcher de tourner les pages du livre.



En conclusion, si vous cherchez une fin heureuse, passez votre chemin. Mais si vous cherchez une grande épopée avec un gout de tragédie grecque, vous avez trouvé votre livre.
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Un livre poignant et réaliste sur la condition

des indiens d'Amérique. Madame Bittner dépeint avec beaucoup de talent les conditions de vie de ce peuple, leurs croyances. Pas de fioritures mais

des faits. On se laisse entrainer avec un intense

bonheur et on vibre de tout notre etre avec la

sublime héroine. Un livre à lire d'urgence , un livre loin des clichés sur les indiens.

Une romance dans le Far West, pas forcément très originale, mais pas trop mal écrite. Un bouquin pour passer un moment sans prise de tête, mais clairement, il ne révolutionne pas le genre. On y trouve les méchants, la rivale et le beau ténébreux qui vient sauver sa belle. Vite lu et vite oublié...

Rosanne Bittner est une auteure américaine de romances historiques, notamment sur l'époque du Far West. J'avais adoré "Où le vent te mène" et je savais que sa manière d'écrire était assez réaliste par rapport à cette époque dure et sauvage où la loi du plus fort régnait et écrasait tout sur son passage.



Nous voici au Texas, avec Tess, une jeune femme qui a quitté sa Georgie natale avec son père après la Guerre de Sécession....Après avoir perdu sa mère et son petit frère dans l'incendie de leur maison......Une fois arrivée au Texas, Tess s'est marié avec un homme, et son père habite avec eux dans une petite ferme isolée, à quelques kilomètres d'El Paso.....



Et le problème avec les fermes isolées, c'est qu'elles sont souvent la cible d'attaques de comancheros, un mélange de hors-la-loi avec des mexicains, des blancs et des indiens (généralement des comanches).....



Et ça ne va pas louper, la ferme de Tess va être prise d'assaut....Son père va être tué dans la cour, pendant que son mari va se réfugier à l'étage sous le lit.....Tess, elle, va essayer de résister avec son fusil mais évidemment, que peut faire une femme seule (l'auteure Rosanne Bittner insiste beaucoup sur la lâcheté de son mari....Qui aura d'ailleurs une mort horrible, écorché vif....).....Tess, elle sera violée par le chef de la bande, un mexicain, Chino...(Un homme repoussant et très violent).



Heureusement, parmi les Texas rangers, qui sont censé faire régner l'ordre et aller à la poursuite des bandits, il y a Hawk (John Hawkins), qui est à 1/4 indien (sa grand-mère était sioux, plus exactement....Et son grand-père était français...), mais l'apparence physique de notre héros le décrit comme un indien "pur souche". Il a l'habitude de travailler en collaboration avec les hommes de loi ou de l'armée.



C'est lui qui va arriver à sauver Tess (tout seul).....Tess qui va s'apercevoir quelques semaines après son sauvetage qu'elle est enceinte de Chino, son agresseur....



Du coup, elle va se retrouver au pied du mur, car il y a de fortes chances que son enfant naisse avec la peau bronzée et les cheveux noirs (puisque son violeur était mexicain)....Du coup, elle va demander à Hawk de l'épouser pour donner un père à son enfant à venir....Notre héros ne va pas se faire prier vu qu'il est tombé sous le charme de la jolie rousse, même si leurs échanges sont souvent électriques car il sait bien que les "blancs" le considèrent comme un sauvage (en même temps, toutes les femmes se retournent sur lui car il est magnifique)....



Hawk a aussi la particularité d'être très bon ami avec une ancienne prostituée, Jenny, maintenant tenancière d'un bar et qui est toujours là pour le consoler (de toutes les manières possibles, si vous voyez ce que je veux dire)....Pas jalouse pour un sou, cette femme remarquable (à mes yeux) va encourager Hawk à se marier avec Tess car elle a bien remarqué l'alchimie entre ces deux êtres dont tout semblait les séparer....



Je vous laisse découvrir les intrigues et les problèmes de corruption et la raison pour laquelle la ferme de Tess et de son père a été prise pour cible au début du livre....



J'ai vraiment adoré cette romance dans un Far West très cruel et impitoyable, notamment vis à vis des femmes.....Tess a beaucoup de chance de tomber sur un homme tel que Hawk, qui va l'aider à prendre de l'assurance et surtout qui va accepter de la prendre comme épouse, malgré son état de grossesse du à un viol....Cela montre à tel point cet homme est vraiment remarquable au niveau moral (en même temps, il est lui-même le fruit d'un viol et sait donc ce que sa mère a subit, et sait ce que c'est d'être un "batard"....). Et en aucun cas, l'enfant à venir est un "ennemi" pour lui....Au contraire, il s'engage à l'aimer comme son propre enfant ! (Et Tess ne se voyait pas avorter non plus....).



Je vous recommande "Impitoyable" à 100 %, en espérant, tout comme "Où le vent te mène" de la même auteure américaine, que les Editions J'ai Lu sortent une version mise à jour de sa couverture.....Si vous aimez les romances "dramatiques" vous allez aimer ce livre ! (qui finit évidemment très bien, je vous rassure !).



Ma note : 18/20
Lien : https://lespassionsdeviedefu..

Hé Ho ! Les Editions "J'ai Lu" ! Il faut rééditer ce livre dans une version plus moderne pour la couverture !!!! Hé ho !!!! Car celle de 2005 (la plus récente) est vraiment tchip !



Comme toujours, ne jamais juger un livre par sa couverture, car vous passeriez à côté d'un très bon moment de lecture avec "Où le vent te mène".



Cela fut un vrai coup de coeur pour moi !



Juste une chose avant de donner mon avis sur le fond, encore une fois.....Je suis allée voir la version anglosaxonne de ce livre, et les personnages n'ont pas du tout les mêmes prénoms ! Pour le héros, son prénom passe de Vince à Gabe (son prénom de blanc), et l'héroïne, bah Sarah devient Faith...Je ne comprends pas ce choix éditorial, mais bon, c'est comme ça.....(quand vous rééditerez ce livre, vous pouvez peut-être mettre les prénoms de la version originale, non ? C'est juste une suggestion....).



Revenons à nos moutons. Nous avons ici une magnifique histoire d'amour entre Sarah et Tall Bear (alias Vince Beaumont, qui est sioux par sa mère, et français par son père).



Mais attention, il faut savoir que l'auteure, Rosanne Bittner, prend son temps pour réunir les deux héros après leur premier face à face (presque à la moitié du livre), et qu'il faut attendre donc que quelques années s'écoulent.....



On sent qu'elle n'est pas pressée (et nous non plus d'ailleurs, n'est-ce pas ?!), déjà dès le début du livre, en nous montrant un moment clé de l'enfance de Tall Bear, quand il a 10 ans, la raison qui le fera renoncer au monde des blanc et aller rejoindre une tribu sioux pour devenir un guerrier, se marier et avoir un petit garçon (et sa femme est enceinte, quand elle se fait tuer, elle et le petit garçon...Bon, ce n'est pas un spoil ! Vous vous doutez bien que si Sarah et Tall Bear finissent ensemble dans cette romance, c'est qu'ils n'ont plus d'attache sentimentale ailleurs !).....



Sarah a 10 ans de moins que Tall Bear, du coup, quand on suit l'enfance du jeune indien, on suit en parallèle l'histoire de la mère de Sarah, qui se retrouve mariée à un quaker, en Pennsylvanie, certes séduisant, mais finalement, aux habitudes de vie très austères qui vont la faire déprimer.....



Quand Sarah nait, sa mère fera tout pour qu'elle puisse ne pas dépendre d'un homme, comme ça a été le cas pour elle....Bon malheureusement, une fois adolescente, Sarah tombe amoureux d'un quaker lui aussi, et s'il est mignon, il est aussi paresseux que stupide......Et au lit, c'est un lapin qui ne prend pas compte des désirs de la jeune fille....



Du coup, Sarah se retrouve vite enceinte et malheureusement pour elle, son mari a des envies d'aventure, partir vers les mines d'or dans le Grand Ouest, pour faire fortune......Sarah est obligée de suivre (même si l'aventure ne lui fait pas peur, c'est la manière dont Johnny, son mari, organise le voyage, qui est désastreuse.......). Le jeune homme insouciant finira par être tué et Sarah se retrouvera seule, en pleine nature hostile, dans le désarroi le plus total avec son chariot, en train de trainer le cadavre de son mari....



Et c'est là qu'elle va croiser Tall Bear la première fois......Il parle le sioux, l'anglais et même le français.....Elle ne voit en lui qu'un sauvage, vu qu'il est vêtu comme comme un indien.....Elle est très impressionnée par lui, par sa force et finalement, par sa "gentillesse" puisque il va l'aider à enterrer Johnny et lui indiquer le chemin à prendre pour atteindre un relais de diligences.



Voilà, la première rencontre entre Tall Bear et Sarah. Il faudra donc attendre quelques années pour que leurs routes se rejoignent, et chacun, de leur côté, n'a pas oublié l'autre (car il faut le dire, Tall Bear a été totalement subjugué par cette blanche aux cheveux rougeoyants et la beauté fraîche, qui doit avoir dans les 18-19 ans et qui arrive quand même à surmonter la mort de son mari et veut continuer à aller dans l'Ouest....).



Nous suivons essentiellement Sarah dans "Où le vent te mène" (écrit à la 3ème personne du singulier) mais nous avons aussi des moments avec Tall Bear, notamment pour constater que les blancs, dont l'armée américaine, se sont vraiment comportés comme des monstres envers les indiens.....Nous comprenons la raison pour laquelle Tall Bear "bascule du côté obscur de la force" et se joint à un groupe de bandits.....Notre héros éprouve une grande haine envers les blancs et est aussi très concerné par le sort des tribus indiennes ("à cause de lui", une petite tribu cheyenne pacifique a été massacrée....Gros remords...).



En tout cas, dans ce livre, la vie est très dure, nos personnages principaux en bavent énormément, il y a beaucoup de gens qui meurent autour d'eux....C'est pour ça, il vaut mieux éviter de s'attacher à certains personnages secondaires.....



Par contre, on ne peut qu'être admiratif face au courage et à la détermination de Sarah qui va arriver à atteindre ses rêves les plus fous.....On a du mal à croire qu'à son âge et avec un enfant en bas âge (souvenez-vous Sarah était enceinte quand son mari décède) elle arrive quand même à effectuer toutes ces tâches....Elle est vraiment très courageuse !



J'ai adoré les personnages secondaires tels que Bret Flowers (la prostituée au grand coeur), Hilda, la propriétaire du relais qui va être presque comme une seconde mère pour Sarah et va lui apprendre à gérer ce lieux, ainsi que Buck, le conducteur de diligences et évidemment le petit Johnny, le fils de Sarah, que nous voyons naitre et grandir peu à peu au fur et à mesure des pages qui défilent....



Evidemment, au niveaux des méchants, on est servis, entre les bandits sans scrupules, les shérifs corrompus et les hommes d'affaires qui veulent escroquer les "braves gens".....



Quant à l'histoire d'amour entre Tall Bear et Sarah, elle est très longue à arriver....Il faudra du temps pour qu'ils s'avouent enfin leur amour (parce que évidemment, une femme blanche ne devait pas épouser un indien, même si Tall Bear est à moitié blanc, il ne tient de son père français que ses yeux verts.....Tout le reste de son physique fait bien penser qu'il est un vrai Sioux)....Mais finalement, dans ce Grand Ouest où tout est encore en construction, que chacun peut avoir sa "liberté", leur mariage sera accepté par la communauté....Mais bon, avant ça, ces deux-là vont en baver sévère, je vous préviens !



Rosanne Bittner ne nous épargne rien au niveau des injustices et nos deux héros ont vraiment le moral et la volonté, même quand ils seront de nouveau séparés (oui, encore !) durant 5 années après leur mariage....Cela dit, la dernière partie de ce livre est libératrice (au niveau de nos frustrations, à nous lecteurs ! laissez-les s'aimer en paix !!!). C'est épique, c'est merveilleux, cela donne des frissons !



Et l'épilogue nous fait bien comprendre que tout est bien qui finit bien. La famille s'agrandit et Sarah fait même venir son père dans l'Ouest (grâce aux nouveaux chemins de fer....).



Je vous recommande totalement ce livre pour la sublime histoire d'amour et pour toute l'aventure et les drames qui ne laissent aucun répit à nos deux personnages principaux......Donc, oui, je réitère ma demande aux Editions J'ai Lu : A quand une nouvelle réédition de ce livre avec une couverture plus "actuelle" dans ce genre littéraire ?



Ma note : 18,5/20 -Coup de coeur !
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Vraiment déçue par cette lecture, l'historique n'est pas assez travaillé, les personnages sont creux, l'écriture plus dramatique qu'autre chose, il n'y a que la fin qui m'a touchée, je n'y croyais plus mais c'est au moins un point positif!
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