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Citations de Rowan Coleman (112)


- La conclusion la plus évidente, après un premier examen, est qu’il s’agit bien d’un enfant, âgé de huit à dix ans. Cependant, une analyse plus approfondie des preuves nous révèle une autre histoire. Le squelette constitue la mémoire du corps, et celui-ci nous indique que cet individu a eu une vie marquée par une santé défectueuse. Voyez ici comment les os sont tordus et courbes : c’est un signe certain de rachitisme causé par une mauvaise alimentation et un manque d’exposition au soleil. On l’observe très souvent chez les enfants qui travaillent dans les usines. Ils partent au travail avant le lever du soleil et en reviennent après son coucher. De plus, ici, le tibia s’est brisé, plus que probablement après la mort et sans doute parce que les os eux-mêmes sont fragiles et poreux : un signe de scorbut, qui provient d’un régime alimentaire très limité, carencé en légumes et en fruits frais. Cette pauvre âme subsistait certainement avec du pain à base de craie ou d’alun. En outre, l’on voit clairement sur ces illustrations des côtes de l’enfant qu’il souffrait du « syndrome de l’os tissé ». Je n’en ai que rarement été témoin, mais c’est l’indicateur avéré d’une inflammation des poumons. Selon toute vraisemblance, cet enfant avait la tuberculose.
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P’pa est un … un homme dur, mais si étrange et retiré que doit apparaître Top Withens à la plupart des gens, c’est mon toit. Sa terre est dans mon sang et mes poumons. Si je ne peux y retourner, alors je mourrai, comme un poisson arraché à la rivière.
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En vérité, à présent qu’elle était en sécurité chez eux, alors que les rafales de vent se resserraient autour de leur petite maison, elle avait peine à croire que tout ce qui s’était passé ne soit pas le fruit de quelque création fantaisiste de son imagination, un conte gothique gondalien.
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- Liston Bradshaw n’est pas un animal, les admonesta Branwell en se frottant le bout du nez pour y ramener le sang. Il est peut-être moins éduqué que vous ou moi, et il a eu moins d’occasions de se confronter à la beauté du monde, mais malgré la brutalité de son père, Liston a un bon cœur et un esprit droit. Vous l’apprécierez.
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-Ce n'est pas vraiment un goût. C'est plutôt que j'ai beaucoup de temps devant moi, et pourtant je n'en ai pas assez...Je lis à peu près tout ce qui me passe sous la main mais il y a des auteurs que je préfère quand même. Les livres c'est un peu des machines à voyager dans le temps ? Ils t'arrachent à ta vie et te transportent dans celle de quelqu'un d'autre. C'est dommage que, à un moment ou un autre, on soit obligé de revenir.
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Le paradis pouvait bien être sublime, comment serait-il capable de rivaliser avec la lande qu’elle vénérait tant ? Alors elle décida de ne pas mourir ou, le cas échéant, de ne jamais quitter cette terre. Elle y revivrait, tout comme les perce-neige et comme la bruyère qui refleurissaient chaque année, qui étaient toujours là, dans le vent, les ruisseaux, la courbe de la linaigrette. Ce serait là son paradis.
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Je pense parfois que la mort lui a volé son cœur et qu’il l’a enterré à ses côtés.
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Ma seule échappatoire, ce sont les livres et mon imagination.
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Et puis, alors que la nuit s’avançait et que l’hiver s’installait, son amour s’était enflammé de plus belle, et toute l’angoisse qu’elle avait espérée morte et enfouie avait refleuri dans un nouveau printemps de désir.
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Soudain, elle se figura toutes les femmes de cette condition, indésirables et sans visage, ni jeunes ni jolies, ni bien introduites et qui, pour ces raisons, semblaient sans valeur.
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Le monde était plein d'injustice et de cruauté. Elle le voyait, même de l'endroit où elle se tenait. Elles emplissaient le cimetière à ras bord et en débordaient pour s'écouler dans les égouts de la grand-rue. Charlotte écrirait des histoires de courage et d'amour, Anne de foi et d'intégrité. Mais elle, elle décrirait la dure réalité et la vérité qui se déployait sous ses yeux, où qu'elle porte le regard ; elle écrirait sur les âmes sauvages et féroces qui ne reculaient devant rien pour assouvir leurs appétits, et pour que le monde soit à la mesure de leurs désirs. Car c'était ainsi que les progrès s'accomplissaient.
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La mort était une compagne si proche de chacune d'elles qu'elles n'auraient pas dû être surprises quand elle revenait frapper à leur porte, et pourtant le coeur humain ne s'endurcissait pas contre le chagrin.
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C’est un monde où les femmes de tous les milieux sont utilisées et jetées, une fois que les hommes en ont fini avec elles, un monde où l’on exige d’elles l’obéissance en toutes circonstances. Il est peut-être de notre devoir de parler pour celles qui ne le peuvent pas, de donner voix à toutes celles qui sont réduites au silence.
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Parfois, j'ai du mal à dormir la nuit, à force de m'en inquiéter, pas tant pour moi que pour Charlotte. Elle est tellement certaine que le monde proclamera son génie, Emily. Imagine la morosité qui s'installera si ce n'est pas le cas.
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Le vent vous parle, ici. Il vous confie des secrets, si vous l'écoutez bien.
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Dans ce monde où l’on considère les femmes comme de simples biens matériels, où les hommes ont le droit de battre leurs épouses, de s’imposer à elles par la force, de les tuer en toute impunité, il est temps que quelqu’un s’empare du problème et que les choses changent.
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Qui sait ce que nous pourrions être capables de discerner avec un regard neuf que ceux qui connaissent la maison ne voient pas ? Notre père nous a appris la curiosité, Anne. Ce n’est pas un péché de chercher à comprendre les circonstances de la disparition d’une femme, n’est-ce pas ?
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Ici, la nuit, on n'est pas plus de vingt à négocier le chemin que chacun fini par emprunter tôt ou tard. Mais jamais seul, si on peut l'éviter, c'est la promesse qu'on fait dans la garde de nuit. Bien qu'on ne puisse pas vous accompagner au-delà, vous ne serez jamais seuls quand vous ferez le dernier pas.
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Se montrer adulte et raisonnable. Comprendre et accepter quand quelque chose est fini - surtout quand ça ne l'est pas vraiment pour soi. Je ne comprends pas qu'on puisse ressentir autant de choses pour moi pendant quelque temps, et puis plus rien l'instant d'après. Ca ne me paraît pas concevable, ni même possible. L'amour n'est pas quelque chose qui va et vient, pas vrai ? N'est-ce pas plutôt un sentiment qui, lorsqu'on le brûle jusqu'à son essence propre, doit toujours être vrai ? C'est en tout cas ainsi que je me représentais le fait de tomber amoureuse, et finalement l'amour est venu, il s'en est allé, et c'était nul.
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Ce n'est pas facile d'exister dans ce monde. De se relever, de se reprendre, chaque fois, pour qu'ensuite un connard vienne vous remettre à terre. Mais est-ce qu'on a le choix ? Pas vrai ? Si tu continues à te relever, tôt ou tard quelque chose ou quelqu'un te montrera la raison pour laquelle ça vaut le coup de continuer d'essayer. Parfois c'est la dernière personne à laquelle tu te serais attendu .
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