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Critiques de Roy Braverman (530)
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Le cas Chakkamuk

Une fois de plus, je finis ma lecture d'un roman de l'auteur aux mille alias et je suis assez mitigée et bien embêtée pour rédiger un quelconque commentaire.

J'ai pesté pendant cette lecture, levé les yeux au ciel, soufflé devant tant de clichés et de situations abracadabrantes.

Et finalement je me suis prise au jeu, c'est assez cousu de fil blanc mais le roman reste distrayant. Mission accomplie donc ?

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Hunter

Quel thriller!

Je n'avais encore jamais lu autant de rebondissements dans une seule histoire! C'est à vous couper le souffle.

L'auteur vous emmène pour mieux vous perdre dans toutes les possibilités qu'il vous présente. Vous pensez deviner qui a fait quoi? Et bien non! C'est encore bien pire!

Vous suivez Freeman qui veut savoir où est le corps de sa fille disparue. Il veut aller très loin pour faire parler son kidnappeur. Mais tout dérape et tout s'embrouille. Pris dans la tempête de neige et les mentalités racistes des rednecks du coin, il doute d'où se situe la vérité.

Ce roman est vraiment très fort et vous ne voulez pas le lâcher avant d'en connaître la fin. Halletant et rythmé.

Le style est vif, sans̀ détour, des dialogues comme des uppercuts. Un monde macho et raciste pourtant atténué par l'humanité de quelques-uns de ses personnages.

Roy Braverman alias Ian Manook frappe très fort et étonne par sa capacité à changer de style d'un roman à l'autre.

A lire, vraiment.
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Le cas Chakkamuk

Roy Braverman s'appelle également Ian Manook mais aussi Patrick Manoukian, c'est dire que l'homme maîtrise parfaitement la métempsycose ; il a en outre adapté les nationalités de ses romans à chaque consonance de ses alias : mongoles pour Manook, américaines pour Braverman, réservant ses récits autobiographiques et de voyages à son nom de naissance.





Dans le cas Chakkamuk, l'auteur français donne naissance à un polar américain, et pour que l'illusion soit parfaite, met le paquet : il y a d'abord la couverture, qui comme celle de Pasakukoo montre exactement dans quel décor l'action se déroule, évitant ainsi tout effort d'imagination au lecteur et palliant du même coup le déficit de descriptions dans l'intrigue ; il y a ensuite le titre, un brin couleur locale tendance indienne.





Patrick Manoukian est redoutablement malin : dans un endroit qui pourrait s'appeler Twin Oaks si un facteur facétieux avait envie de sonner deux fois, il monte une intrigue fondée sur l'accusation du shérif  qui aurait violé sa femme et sa belle-soeur au cours de la même nuit. Bien sûr, ce serait trop simple, les deux soeurs sont des garces, il y a de la machination dans l'air. Tous les personnages sont stéréotypés jusqu'à la caricature, les shérifs ripoux, les femmes à gros seins qui tressautent sous des tissus légers, l'enquêteur bougon-tenace qui répète 20 fois – de la répétition naît le gag - qu'il n'est pas chasseur de primes mais collecteur de dettes. Tout ce petit monde s'agite en tous sens, dans des chapitres aux titres américains surjoués, à dévorer donuts et hamburgers qui lèvent tout doute sur la localisation en renforçant l'américanitude.





Le style de l'auteur est cinématographique, visuel, le découpage de l'intrigue est en version « prête à être filmée», il suffit de crier "Ca tourne !" Il a renoncé à toute description au profit de l'action et de dialogues surabondants et redondants. Il me reste à évoquer les entames de chaque chapitre, dédiées à une petite voix mystérieuse qui s'exprime en italiques, se positionne en deus ex machina, s'adresse à l'auteur, se substitue à lui ou à des personnages, délivre aphorismes et truismes ainsi que de nombreux conseils sur l'art et la manière d'écrire un roman policier ou noir. Cette invention romanesque me laisse perplexe. Le bénéfice du doute profitant à l'auteur, j'ai choisi de croire que par le truchement de l'auto-dérision, il se moque de son travail, déglingue volontairement ses recherches, minimise sa créativité, fait peu de cas de son talent, effleurant du bout des doigts sur son clavier, l'art de la parodie. Utilisant cette grille de lecture personnelle, j'ai beaucoup apprécié ces digressions fantasques, qui différencient n'importe quelle tentative française de polar américain de le cas Chakkamuk en l'exfiltrant nettement de la zone de banalité.





Au final, une lecture agréable malgré quelques petites réserves ; un roman qui se lit comme on regarde un film, qui prouve avec humour que le polar américain n'est pas exclusivement une affaire d'auteurs américains. Merci à Hugo Thriller et Babelio pour leur confiance.
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Pasakukoo

Dans le Maine, le tranquille lac de Pasakukoo , bordé de belles maisons de vacances, sert de cadre à ce thriller assez classique. Cet endroit idyllique est perturbé par la noyade d'une jeune héritière à la veille de la sortie d'un premier roman sulfureux. En fait, ce n'est pas si tranquille. Deux écrivains propriétaires de ces maisons se haïssent cordialement. Des policiers sont plus ou moins ripoux et des avocats en recherche de sensationnel. Tous les ingrédients du bon polar/thriller sont là: alcool, sexe, drogue, argent, jeunes femmes peu farouches, secrets de famille. On peut y rajouter de riches familles arrogantes et prêtes à tout et un manuscrit disparu. L'auteur parle aussi d'un certain Monsieur Frick, celui de la célèbre collection New-yorkaise que j'aime tant. Pas bien joli-joli, le Monsieur, j'ai vérifié.

C'est bien construit, l'auteur nous promène de fausse piste en fausse piste. Une énigmatique voix off commente en début de chaque chapitre.

Ce roman est un bon thriller, addictif, parfait pour se changer les idées sans prise de tête. Pour moi ce fut une immersion totale au bord d'un lac flamboyant aux couleurs de l'automne. Je m'imagine très bien faire un petit tour au diner de Katun entre deux balades. Encore un roman qui donne des envies de voyage avec sa si belle couverture!

Pasakukoo est un thriller mené de main de maître par un écrivain qui a du métier. Je me suis encore fait piégée par cet auteur qui écrit son pseudonyme. Ce roman que je trouve très américain, signé Roy Braverman, est d'un auteur français, Ian Manook, alias Patrick Manoukian, alias.... Je ne m'en suis aperçue qu'après l'avoir terminé. Il faut bien reconnaître que l'auteur a l'art de se fondre dans la peau d’écrivains de toute origine.

#Pasakukoo #NetGalleyFrance
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Manhattan Sunset

C’est avec Manhattan Sunset que je découvre cet auteur et je ne savais pas qu’il était connu sous le pseudo de Ian Manook.

Bon ben moi qui voulait lire cet auteur, sans le savoir, c’est chose faite et j’en suis ravie !

Dans cette histoire on retrouve l’inspecteur Donelli, NYPD, qui va se retrouver sur une enquête de la mort atroce d’une fillette. Chose particulière Donelli parle seule… enfin non pas vraiment, c’est juste que les autres ne voient pas qu’au fait il parle à son ancien coéquipier mort récemment.

C’est donc avec un début un peu hors du commun que j’ai commencé ce livre, j’avoue avoir été déstabilisé au tout début, mais une fois que mon franc est tombé, j’ai vite été embarqué par cette histoire assez folle et pleine de rebondissements, surtout la fin.

J’ai casi lu ce livre d’une traite, avec des chapitres courts, une écriture facile on a ici une histoire qui se laisse lire facilement et en plus on y retrouve une touche d’humour, qui m’a fait rire à certains moments. (mon mari se demandait quoi lol)

Les personnages sont assez attachants, surtout Donelli, on se lie facilement à lui et puis son coéquipier qui ne le lâche pas font que certaines scènes sont assez drôles.



En conclusion un très chouette livre, que j’ai beaucoup aimé lire et ou j’ai passé un bon moment, et une mention spéciale pour la belle couverture que j’aime beaucoup ainsi que le titre, c’est d’ailleurs ces deux qui m’ont donné envie de lire ce livre !



Merci à #NetGalleyFrance et #HugoThriller pour cette chouette découverte! #ManhattanSunset
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Manhattan Sunset

Roy Braverman fait passer ses lecteurs des bayous de la Louisiane à l'asphalte new-yorkais. Ayant préféré me balader du côté de la Nouvelle-Orléans, je n'ai pas pour autant boudé mon plaisir avec ce nouvel opus, « Manhattan Sunset ».



Dès le début, l'histoire est déstabilisante, plantant une scène sordide dans une casse quasi-apocalyptique. Une enfant y est retrouvée dans un état qui laisse les flics sans voix, eux qui sont pourtant habitués à l'horreur quotidienne. Les dialogues s’insèrent d'emblée dans ces visions de chaos. Dès lors, j'ai été emportée par le roman.



On plonge littéralement dans le décor de cette ville gigantesque. La couverture se révèle d’ailleurs être un personnage du roman à part entière ; solaire tout en étant d'une noirceur absolue. J'ai souvent pensé à l'atmosphère de ces séries américaines montrant l'ambiance de commissariats submergés par la violence urbaine. L'inspecteur Donnelli est un ces anti-héros que l'on pourrait rencontrer dans un épisode de NYPD blues. C'est un personnage désenchanté qui a perdu beaucoup et qui va continuer à souffrir. Il est entouré d'une équipe d'enquêteurs de qualité et poursuivi par... le fantôme de son ex coéquipier mort dans des circonstances assez bizarres. J'ai apprécié de retrouver le schéma du vieux flic désabusé à qui on impose une nouvelle recrue, ce qui renforce mon sentiment d'évoluer dans le cinéma des années 70. « Manhattan Sunset » est aussi une histoire d’amitié au relent de désenchantement.

« Il me semble soudain que New York est une ville où tout le monde baisse les yeux. Ceux d'en bas sur leurs pas pressés, ceux d'en haut pour les regarder s'agiter, sachant que chacun des millions de pas serviles de ceux d'en bas conforte l'emprise et la fortune de ceux d'en haut. Parce qu'il est Américain et qu'on ne se refait pas, Donnelli se demande combien pèse en millions de dollars ce mafieux lituanien au sourire de squale. »



Roy Braverman sait mélanger des faits d'actualité avec la fiction. Il glisse habilement des allusions à la réalité dans la trame de son récit. Donnelli doit résoudre l'affaire de la gamine et faire face à un autre crime le touchant plus personnellement. Cette fois, c'est l'ADN de l'Hudson qui coule dans les veines de Roy Braverman. Et comme il m'avait fait visiter La Nouvelle-Orléans, il m'a fait, dans ce livre, découvrir des quartiers new-yorkais. Il décrit parfaitement bien les lieux des crimes qu'il imagine dans ses romans.

« Donnelli se dirige vers l'entrée de l'Astor Trust Company Building sur la Cinquième. Un immeuble construit en 1927 dans le style beaux-arts d'avant l'Art déco, comme on dit à New York. »

« Manhattan Sunset » m'as prise à la gorge par sa noirceur et le mal-être des protagonistes. Le suspense est très présent mais passe après la vie des personnages et l'âme de New York. La fin est un peu trop alambiquée mais ne nuit pas au plaisir que j'ai eu à suivre cette histoire crépusculaire.


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Manhattan Sunset

Roy Braverman revient, après sa trilogie que j'avais beaucoup aimé, avec un polar noir qui se passe à New York, Manhattan Sunset.

L'inspecteur Donnelli, avec sa jeune coéquipière sont amené sur une scène de crime, une jeune ado brulée dans une casse de ferrailleurs. Le fantôme de son ex coéquipier vient se mêler à l'enquête pas simple. D'autre part, son ex-femme est elle aussi assassinée.

Les enquêtes vont se croiser, s'emmêler et il faut s'accrocher pour suivre tout ça car entre la mafia lituanienne, le FBI, le MI6 et les Russes, tous ces protagonistes vont rendre complexe cette histoire.

Mais comme ses précédents romans, le talent d'écriture de l'auteur, fait que c'est une lecture très fluide, ça se lit vite, c'est prenant du début à la fin.

Merci à Hugo thriller pour leur confiance.

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Freeman

Voici le troisième volume qui clôt la trilogie de Roy Braverman, commencée par « Hunter » et poursuivie par « Crow ». J’avais dévoré et adoré ces deux premiers épisodes qui nous emmenaient de Pilgrim's Rest, un coin complètement paumé d’une vallée perdue dans les Appalaches aux paysages sauvages et redoutables de l’Alaska. Dans cette troisième aventure, « Freeman », on se retrouve immergé en pleine moiteur effrayante des bayous de Louisiane et dans l’atmosphère toute particulière de La Nouvelle Orléans. Le rythme y est moins dense que dans les deux premiers opus, sans doute dû à la chaleur écrasante du coin et à l’alcool qui coule à flot. Le début du livre nous catapulte en plein ouragan à Patterson où volent de drôles de choses et il vaut mieux se calfeutrer si on ne veut pas se retrouver coincé sous un alligator envolé par la force du vent. Votre survie en dépend ! Freeman, le papa de Louise la seule rescapée des disparues de Pilgrim's Rest, vit à côté d’un gros mafieux qui aime autant les cocktails que de faire bouffer ses ennemis par ses alligators. Durant l’ouragan, un homme réussit, malgré le déferlement des éléments, à lui subtiliser dans le coffre de sa maison deux millions de dollars. Ce qui le met passablement en rogne. De son côté, Freeman reçoit un million et demi de dollars par l’intermédiaire d’un curieux personnage, Mardiros, un collecteur de dettes arménien. S’ensuit un malencontreux quiproquo concernant tous ces dollars qui changent de mains et des courses poursuites pas toujours des plus chaleureuses. Par ailleurs, on suit deux flics de La Nouvelle Orléans qui enquêtent sur le viol et le meurtre d’un jeune garçon noir. Cela fait remonter de cruels souvenirs à l’inspecteur Doug Howard qui cherche en vain depuis un an son petit frère disparu… Il en fait une quête personnelle. De son côté, l’inspecteur Zach Beuregard fait tout pour rendre plus beaux les derniers instants de sa femme Molly qui se meurt lentement. Au détriment parfois de son boulot de flic. Howard rencontre un soir Louise lors d’une de ses tournées dans tous les bas-fonds de La Nouvelle Orléans à la recherche de Tyler, son petit frère. C’est ainsi qu’il fera la connaissance de Freeman et de l’Arménien. Et…. Je ne peux vous en dire plus sans trop dévoiler le suspens de ce roman.

Ce tome s’intitule « Freeman » mais finalement on ne suit pas trop celui-ci dans toutes ces histoires qui s’entremêlent « joyeusement » au fil de rixes et rebondissements. On suit surtout Louise, Howard et Beauregard… mais qu’importe ! Certains personnages sont particulièrement attachants et intéressants, en particulier ce « drôle » de collecteurs de dettes, déjà croisé dans « Crow » je crois, mais qui n’avait pas pris dans mon souvenir autant de relief et de bienveillance. J’ai beaucoup aimé sa philosophie et son humour, même si ce n’est pas un ange, loin de là.

Je pense qu’avec certaines intrigues pas complètement closes et des personnages hauts en couleurs, Roy Braverman en a encore beaucoup à nous raconter…. Peut-être dans un autre récit ?

Dans cette trilogie, ce troisième opus m’a un peu moins enthousiasmé et tenu en haleine que les autres, mais il vaut tout de même le détour, comme l’ensemble de la trilogie. A découvrir !


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Freeman

Sur la côte Est des Etats Unis, quand arrive un ouragan, les gens se calfeutrent chez eux et attendent que les vents, la pluie, la mer se calment pour reprendre leurs souffles

Mais pas cette foi

Un homme a décidé que c’est là le parfait moment pour aller braquer quelques 2 millions de dollar au parrain du coin, l’énorme Sobchak

Dommage car la Police et le FBI n’attendaient qu’un mouvement de cet argent pour lui tomber dessus et mettre trafiquants et autres criminels à l’ombre

De là va naître une traque plus qu’une enquête pour découvrir qui est le fou qui a bravé les deux monstres que sont l’ouragan et le malfrat

Mais cette histoire ne serait pas aussi intéressante si on n’y ajoutait pas un flic qui cherche son petit frère à chaque fin de service en se mettant parfois lui-même en danger

Un mari qui fait tout pour soulager au mieux sa femme mourante au détriment de sa propre vie et en mettant en péril son travail de détective du NOPD

Une belle jeune femme qui se brûle les ailles tous les jours et toutes les nuits pour se sentir vivante et oublier qu’on lui a volé plus de 13 ans de sa vie

Un père, ancien flic tente d’avancer sans faire trop de vague mais qui est pour sa fille toujours prêt à tout

Ou encore un étrange chasseur de primes, heu... Pardon, collecteur de dettes qui l’air de rien va se montrer des plus perspicace et efficace

Et que dire de cet autre personnage, omniprésent. Parfois doux, souvent fort comme un piment cru

La Nouvelle Orléans nous est décrite, mise à nue, dans tous ce qu’elle a de plus typique oui mais surtout dans tout ce qu’elle a de plus sombre, sal, terrifiant et dérangeant.

Cette ville, cette région, n’est pas simplement un cadre dans lequel évoluent des personnages.

Non. C’est celle qui trouble, enchante et enterre Hommes, Femmes et Enfants

Comme un bon vieux Rhum, on sent les premières notes riches, aguicheuses.

Puis vient le coup de massue qui vous transperce et vous emporte.

D’ailleurs à la fin du livre on peu y trouver la recette d’un cocktail qui dépote.

Magique et enivrant !

La fin laisse espérer une suite

Ce serait génial de retrouver ces Friends à la sauce Louisiana !

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Hunter

Tous les ingrédients pour un bon thriller à l’américaine sont réunis dans ce roman. Du shérif raciste, égocentrique qui aime jouer aux gros bras, au tueur en série en cavale, en passant par un papa sévèrement burné qui cherche à venger sa fille victime du tueur. Le tout dans une petite ville de 20 habitants, perdu au fin fond des Appalaches pendant une tempête de neige. Pilgrim’s Rest, est peut-être plus proche d’un village que d’une ville, une fois que vous êtes passé par le motel, et le bowling désaffecté, il n’y a plus rien. C’est dans ce cadre resserré qu’évoluent les gros bras du coin, et on a vite l’impression d’être sur un ring d’ultimat fighting. Je ne suis généralement pas fan de ce type d’ambiance, pourtant ici je me suis régalé, et j’ai enchainé les chapitres.



L’auteur réussi à décrire l’ambiance générale de manière magistrale. On est immergé dans l’écriture au réalisme incroyable. Juste un exemple, lorsque qu’une voiture est bloquée sur la route enneigée par un orignal gigantesque, j’ai eu l’impression de sentir le souffle chaud de l’animal sur mon visage et l’odeur des sapins remplir mes narines.



Après l’extraordinaire trilogie mongole écrite sous le pseudo de Ian Manook, je m’étais légitimement demandé comment l’auteur allait se renouveler. Je crois que je peux être rassuré, Yeruldelgger n’était pas un coup d’éclat isolé. Il est d’ores et déjà bien installé dans mon top 5 de mes auteurs favoris et pour longtemps.



Il n’est pas inutile de préciser que Hunter est le premier volume d’une trilogie encore en cours d’écriture. Le deuxième tome (Crow) est déjà disponible et je ferai un retour prochainement.
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Hunter

Bien bien bien, par où commencer pour parler de Hunter de Roy braverman ....



Bon déjà j ai vraiment apprécié cette lecture délirante, on est bien loin du thriller conventionnel que j affectionne d ordinaire. Ici, tout n est que loufoquerie, bizarrerie et grand n importe quoi et .... ça fonctionne plutôt pas mal même si je comprends qu on puisse ne pas adhérer.



Braverman ou manook comme on veut, c est avant tout un style d écriture qui plait ou non, c est violent, incisif, ça fait mal, c est cru et ça te colle des migraines. Hunter ne fait pas exception à cette description.

Plus que dans yerruldelgger qui finalement suit un schéma « classique » ici, on retrouve un certain absurde qui va bien malgré tout ce que j’ai dit de l’criture Auparavant et on plonge dans le thriller décalé qui m’a bien fait rire. De la nymphomane shootee aux tueurs en série en passant par les obsédés sexuels et un FBI digne de scary movie, tout y est et on s éclate.

Par ailleurs la construction originale du livre rend complètement accro alors que dès le départ on connaît le tueur et en ca c est génial car tout l’interet Réside ailleurs .....



Bon bah maintenant va falloir lire la suite....
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Crow

Fin de #crow tome 2 après #hunter de @ray_braverman

On mets 100 pages à retrouver les personnages de CroW et Hunter. La on se retrouve dans une autre partie du monde le nord de l’alaska où l’auteur nous décrit habilement les beautés de ce pays, les animaux, les ours et les lions, comment ils cohabitent, et justement c’est la qu’ils trouvent deux jeunes morts, un homme cloués sur un arbre, et une femme, déguisées en mariée avec en elle un corbeau mort; c’est les signes des meurtres de Hunter et CroW et si c’était pas eux, la chasse commence pour les retrouver....

J’ai adorer ce tome 2 et je remercie Lecteurs.com de m’avoir permis de le lire, j’ai vraiment apprécier les dialogues toujours avec énormément d’humour, l’avantage de ce roman c’est que d’autres personnages se mêle aux protagonistes déjà connus, et beaucoup de femmes combattantes qui font tout faire pour faire éclater la vérité, on est dans une trappe addictive, ou on est profondément embarquée dans cette région où avec toutes ses description on s’y crois vraiment, c’est très intéressant d’apprendre tellement de choses sur ses animaux, cela permet de mettre un peu de fraîcheur dans cet opus dur, car ça tire dans tout les sens, mais ce qui est surtout décrit c’est la cruauté des hommes contre deux êtres qui se battent pour leur liberté -



Ces deux tomes m’ont permis de découvrir un nouvel auteur @ray_braverman et j’aime vraiment son écriture entre son humour et ce ton très dur comme la cruauté des hommes, et le mélange fait qu’on as vite embarqué et j’ai déjà hâte de lire le tome 3





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Hunter

Hackman, un shérif, est traumatisé par ce qu’il as vu de sa mère, Lily, comment peut devenir cet homme avec ce qu’il as vécu ? Et pourtant cet homme dirige Pilgrim’s Rest, une vallée perdue dans les Appalaches, Hunter, un soi disant serial killer, que Hackman as accusée ou est la vérité, comme dit si bien l’auteur que j’ai rencontré à #aperopolar de @editions_pocket « Tout chasseur devient un jour la proie de quelqu’un d’autre »

Gros coup de ❤️- L’histoire est extra, deux prisonniers se lie, pour se venger, des dialogues pleins d’humours, des personnages charismatiques, et une action de fou, qui nous fait frissonner et même
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Hunter

Il neige sur le parking depuis que la nuit est tombée. Des flocons lents et espacés. Légers comme des duvets. Ils se posent en silence sur le pare-brise, baisers mouillés qui pleurent aussitôt des larmes hésitantes. »



Chronique de la vengeance



Il y a douze ans, à Pilgrim’s Rest, cinq hommes ont été assassinés et leurs femmes ont disparu. Le coupable? Un demi-sang indien répondant au nom de Hunter. Un demi-sang indien qui vient de s’évader du couloir de la mort. Pour Freeman, ex-flic et père d’une des disparues, la traque commence. Œil pour œil. Dent pour dent. Une vie pour une vie. Mais alors que la tempête fait rage, rien ne va se passer comme Freeman l’avait espéré. Pilgrim’s Rest cache bien des secrets…



Avant même d’attaquer la chronique sur le fond, petite explication. Je sais que beaucoup de lecteurs se sont demandés pourquoi Patrick Manoukian avait utilisé un autre pseudonyme que celui de Ian Manook avec lequel il a signé,notamment, la trilogie mongole. La réponse est simple et touchante, et Patrick l’explique en préface de Hunter: hommage. Je ne vous en dirais pas plus parce que cette préface est à découvrir autant que le roman.



Si Roy Braverman opère un virage à 180 degrès avec Hunter, on retrouve par endroit la « manook touch », cette capacité à décrire des paysages, des instants avec poésie et une certaine tendresse, comme dans l’extrait proposé en ouverture de chronique.



Mais ne vous y trompez pas Hunter est un thriller rythmé comme on les aime. Roy Braverman ne nous laisse aucun répit et nous entraîne dans une partie de chasse à l’homme qui laisse le lecteur à bout de souffle, grelottant dans le froid des Appalaches.



Sous la plume vive et tranchante de Roy Braverman, Patrick nous offre des personnages attachants, complexes, pétris dans la rudesse du climat de cette chaîne de montagne de l’est de l’Amérique du Nord. Des personnages qui se sont construits dans la douleur de leurs vécus.



L’intrigue, menée avec maestria, sert de transmetteur, car que Patrick écrive sous le pseudo de Ian Manook ou de Roy Braverman, il s’attache toujours à développer d’autres sujets. Ainsi il nous entraîne dans les affres de la culpabilité, nous décrit le racisme profond et des tabous des relations inter-communautés qui existent encore dans cette région reculée des Etats-Unis. Il nous parle aussi de la douleur de la disparition, de la complexité de faire le deuil d’une personne dont on ne sait si elle respire encore, du rapprochement qui peut s’opérer entre deux cœurs blessés.



Habillez-vous chaudement, emportez une couverture de survie, des vivres, et venez trembler au cœur des Appalaches avec ce thriller coup de poing qui n’est que le premier de la trilogie que signe Roy Braverman… D’ailleurs ne tardez pas, la suite, Crow débarque le 14 mars 2019…
Lien : http://www.quandophelit.fr
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Hunter

Comme dans les bons films d'action, il ne faut pas rater la scène d'ouverture : là, c'est un festival. Imaginez un bled perdu au fin fond des Appalaches, en plein hiver. Il neige à gros flocons sur le parking d'un improbable restaurant décoré de trophées de chasse : ours, orignal, loup …. Freeman est un ex-flic qui traque un évadé. Freeman, comme Morgan, un vieux noir de Brooklyn tout couturé, un homme libre enfermé dans le chagrin d'avoir perdu sa fille Lou depuis 12 ans, enlevée et vraisemblablement tuée par celui qu'il traque, ce Hunter évadé du couloir de la mort, qui refuse de révéler où il a caché le corps, celui de Lou et d'autres femmes aussi, dont il a tué les jeunes maris … Mais tout va partir en vrille par la faute d'un chasse-neige gigantesque privé de son cornac …

Nouveau pseudo pour une nouvelle ambiance avec Patrick Manoukian, qui entame avec ce thriller sanglant une nouvelle trilogie encore plus noire que la saga des Yeruldelgger. Mais une nouvelle fois dans la neige, la nuit … Une brochette de personnages attachants, même les plus sombres.

Il y a Hunter, bien entendu, car on sait que cette aventure aura une suite. le héros est celui qui le pourchasse, Freeman, obstiné, la peau dure, la résistance et l'intelligence, malgré l'hostilité du shérif Hackmann (Gene ?) flanqué de son frère mentalement atteint, et puis les agents spéciaux du FBI qui ressemblent comme deux gouttes d'eau à ceux de la série « Esprits criminels ». Et puis les femmes : ce sont elles les plus intelligentes et les plus généreuses. Denise, la patronne du restaurant de Pilgrim's Rest qui me fait penser irrésistiblement à Frances McDormand dans Fargo, Thelma la jeune junkie super maline, l'agent spécial Delestreros (dans le rôle, je vois Paget Brewster) qui prend finalement les choses en mains après que l'assaut final des fugitifs aura tourné au cauchemar.

C'est cru, violent, une énigme embrouillée à souhait, dans cette Amérique originelle, profondément raciste avec ses nuques raides écrasant de leur mépris les sangs-mêlés, la violence des armes de toutes natures aux mains de chasseurs aguerris : fusils, armes de poing, couteaux de chasse, carreaux d'arbalète … et un système judiciaire aussi cruel que défaillant.

Un conseil : après avoir tourné la dernière page, relisez la scène d'ouverture … Il n'est pas possible d'en capter tous les détails après un seul regard !




Lien : http://www.bigmammy.fr/archi..
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Le cas Chakkamuk

C’est avec le plus vif plaisir que j’ai retrouvé les bords du paisible lac Pasakukoo dont le nom avait servi de titre au précédent roman de Roy Braverman. Enfin, pas si paisible que ça, puisque le shérif y est accusé de viol par sa belle-sœur dont le mari a mystérieusement disparu. Si le site de ce lac est magnifique et me fait rêver, les personnages qui y vivent sont des plus machiavéliques.

Roy Braverman multiplie les personnages pour mieux embrouiller son lecteur. Le shérif Douglas Warwick livre une guerre sans merci à sa femme et à sa sœur. Qu’est devenu le mari de cette dernière? Le jeune shérif-adjoint se retrouve à mener l’enquête. Deux agentes du FBI sont dépêchées pour éclaircir la situation. L’ancien shérif Blansky et le célèbre écrivain Dempsey, qui étaient au cœur du précédent roman, sont là en renfort. Un improbable collecteur de dettes arménien ajoute son grain de sel. Et j’en passe…

Les chapitres très courts sont précédés de commentaires sur l’intrigue et de réflexions sur la société, faits par un mort, l’un des personnages du roman, mais on ne sait pas lequel. On va de rebondissement en rebondissement. C’est mené tambour battant avec beaucoup de dérision. Tous les coups sont permis, difficile de discerner le vrai du faux. Victimes comme coupables, tous sont de grands manipulateurs. C’est un peu déjanté et amusant. Et, ce qui est certain, c’est que l’auteur est, lui aussi, un grand manipulateur!

#LecasChakkamuk #NetGalleyFrance


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Le cas Chakkamuk

Un très grand merci à Babelio Masse Critique Privilégiée pour m'avoir sélectionnée et à Hugo Thriller pour l'envoi du livre.

Un roman dont chaque chapitre commence par quelques lignes d'un narrateur qui partage anecdotes drôles et remarques acerbes. Une construction si elle est originale embrouille parfois et finie par lasser.



On entre dès les 1ères pages dans le cœur de l'intrigue et on avance sous cette plume addictive dans l'enquête où l'on côtoie quelques personnages assez caustiques, voir caricaturaux.



Des chapitres courts, essentiellement constitués de dialogues ce qui donne un bon rythme, avec des personnages hauts en couleurs, conférant à ce polar une très bonne atmosphère de lecture.



Une écriture bien imagée qui nous plonge au cœur de cette intrigue aux multiples rebondissements, de cette machination dont il est impossible d'en démêler les fils et qui nous fait douter de chacun des protagonistes. L'auteur se plaît à brouiller les pistes et à attiser notre curiosité.



Perso, je décerne la palme du meilleur personnage au collecteur de dettes, attention il tient à son titre, Mardirossian. Une véritable anguille avec une finesse de déduction à la Sherlock et un flegme tellement britannique qui lui sied à merveille, car l'arménien est aussi persévérant 😉



Un thriller rondement mené avec son intrigue prenante, ses personnages uniques, son histoire distrayante avec ces quelques notes d'humour au milieu de scènes machiavéliques.



Une bonne note également à la couverture qui nous permet d'imaginer les lieux où se déroule une bonne partie de l'histoire.
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Pasakukoo

Quand j'ai lu en diagonale le résumé de ce roman proposé par NetGalley, j'ai retenu 'Rhode Island - l'été indien - 2 écrivains rivaux' ... et je me suis dit que j'allais aimer. L'auteur : Roy Braverman au nom bien de là-bas allait certainement m'aider à cocher une case supplémentaire du challenge 'USA - 50 états : un livre, un auteur'. J'ai sollicité ce roman et je l'ai reçu avec joie, m'y plongeant aussitôt de sa lecture qui comprenait effectivement les ingrédients annoncés.  



Sauf que le style me rappelait terriblement celui de Joel Dicker, au point où je me demandais si ce n'était pas lui qui écrivait sous pseudonyme ! Raté ... mais c'était bien un pseudo, celui de Ian Manook qui m'avait régalée, avec sa trilogie mongole, il y a quelques années.



Bref, dès les premières pages, j'étais happée par ce récit mêlant joyeusement deux écrivains rivaux et amis depuis le début de leurs carrières, tueur à gages et sa Bonnie, flics honnêtes et sheriff ripou, milliardaires bien tordus, patronne de Diner au coeur tendre ... 



Un roman qui coche toutes les cases des bons romans d'été : des personnages attachants et bien campés : un écrivain bourru et joli-coeur, un auteur de best-sellers qui organise des fêtes mémorables, un écrivain en herbe, des avocats féroces, deux maisons qui se font face séparées par un lac où se croisent (ou pas) pêcheurs à la ligne, nageuses émérites et skiffs volant sur l'onde ... 



Je remercie chaudement NetGalley et les éditions Hugo Poche pour m'avoir fait parvenir cet ouvrage en amont de sa publication :) 



#Pasakukoo #NetGalleyFrance
Lien : http://les-lectures-de-bill-..
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Manhattan Sunset

J'avais lu "Freeman", et j'avais été interpellé par la puissance d'écriture de cet auteur. C'est donc sans inquiétude que j'ai abordé ce livre, et tout de suite, comme avec un vieil ami, je me suis retrouvé dans un monde où la violence, la poésie, des pensées, l'humour cohabitent et se complètent.

Je ne vais pas vous dire que l'action se passe à New York et que le fantôme de son coéquipier taraude Donnelli pour que justice soit faite...

* Un passage qui m'a bien fait rire: Donnelli, qui a l'habitude de parler avec Pfiff (le fantôme de son coéquipier) se trouve souvent confronté à des quiproquos (Je 'aime pas mettre un "s", mais il paraît qu'il le faut...): comme il insulte son coéquipier mort, un chauffeur de taxi prend la mouche, se sentant visé. Donnelli lui explique qu'il est touché par le syndrome de La Tourette, et peut ainsi continuer de vomir des insanités durant tout le trajet....

* J'ai bien aimé le fait que sous le numéro du chapitre l'auteur note la fin de la dernière phrase du chapitre...



Une lecture distrayante, mais pas que.
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Manhattan Sunset

Je découvre Manhattan Sunset de Roy Braverman alias Ian Manook grâce aux Editions Hugo Thriller via Net Galley que je remercie au passage pour cette lecture. J’avais beaucoup apprécié la nouvelle La fille aux allumettes parue dans le recueil Storia, et je m’étais alors promis de découvrir plus amplement l’auteur dans ses romans. Je suis ravie de ma découverte, Manhattan Sunset est un roman noir intense, émouvant et drôle. Pourtant le fond du récit est sordide : tout commence par la découverte dans une casse-auto du cadavre en partie brûlé et déchiqueté par des chiens d’une fillette… La scène se passe à New York (pas celui des touristes, ou alors il ne faut vraiment pas avoir de bol!). L’inspecteur Donnelli chargé de l’enquête se rend sur les lieux, accompagné de son surprenant collègue Pfiffelmann, qui le suit partout. Normal, me direz-vous pour un binôme de policiers ? A y regarder de plus près, non, car le dénommé Pfiffelmann est mort en service trois semaines plus tôt…



Le seul policier schizophrène auquel je puis faire référence s’appelle Franck Sharko… L’inspecteur Donnelli le vaut bien et je vous assure que les dialogues qui découlent de l’étonnante relation qu’il entretient avec son collègue fantôme sont extrêmement drôles, parfois touchants, et entraînent le lecteur dans l’intégralité du récit. L’enquête ou plutôt la double enquête, d’une part le meurtre de cette jeune fille et de l’autre les circonstances non élucidées de la mort de Pfiffelmann, passent même en arrière plan, tant les personnages y compris secondaires sont truculents et font tout le charme de ce roman. C’est en tout cas l’impression que j’ai eu durant ma lecture, bien que le sujet de fond – le trafic d’enfant- soit passionnant et bien traité. L’écriture est frénétique, donnant l’impression d’aimanter nos doigt pour qu’ils restent scellés au livre! Un moment de répit, de magie, dans cette enquête lorsque les personnages admirent le « Manhattanhenge », l’alignement parfait du soleil couchant avec certaines rues de Manhattan, évènement à ne pas rater qui arrive deux fois par an…



J’ai donc aimé l’originalité de ce roman, dans lequel évoluent des personnages drôles et attachants, ainsi que l’écriture addictive de l’auteur, dont je me ferai un plaisir de lire les autres romans…
Lien : https://loeilnoir.wordpress...
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