Avant de commencer cette chronique,j'aimerais chaudement remercier l'équipe Babelio pour sa Masse Critique et aux Editions Bayard qui m'ont permis de pouvoir chroniquer ce roman. Merci !
Je tiens à préciser que ma parole n'a pas été altérée quant à ce petit partenariat. Mon opinion reste mon opinion !
J'ai pu recevoir ce livre en avant-première, mais il est d'or et déjà disponible chez votre libraire préféré : il est sorti le 3 mai !
Diabolic va donc nous conter l'histoire de Némésis, un être né artificiellement qui n'a qu'un seul but dans sa vie : protéger sa maîtresse au péril de sa vie. Elle est liée à Sidonia, la fille d'un sénateur légèrement révolutionnaire. Némésis était heureuse avec elle jusqu'au jour où la mère de Sidonia lui ordonne de se rendre à la place de Sidonia chez l'empereur qu'elle soupçonne de complot…
Némésis va donc devoir prendre la place de Sidonia et se cacher dans la Noblesse du Chrysanthème afin de servir les intérêts de sa famille… Et peut-être trouver l'humanité…
Pour commencer, l'univers est pas mal du tout. Plutôt bien développé, on sens qu'il a été travaillé en amont et il est agréable à découvrir.C'est de la science-fiction pure et dure, mais il n'est pas dur du tout à appréhender (on est loin du space-opera) et plutôt original.
Cet univers va nous permettre de traiter des thèmes assez sympathiques comme la science et la religion. En effet, le « gouvernement » en place est très pieux, et leur technologie est élevée. Malheureusement toute science est interdite, au profit de la religion hélionique, ce qui fait que tout les vaisseaux et autres habitations sont vieilles de plusieurs dizaines d'années et… tombent en miettes. Le monde est donc en désuétude total. Alors, à quel degré la religion et la science peuvent-elles cohabiter ? Comment tournerait un monde de ce genre ?Je trouve cet aspect particulièrement bien dosé et bien traité.
Le personnage de Némésis amène aussi des questionnements, plus commun à son état. En effet, elle a été créée artificiellement et est donc considérée comme un « moins-que-rien » par la société.Il va donc être question d'acceptation de soi, d'estime de soi mais aussi et surtout de sa capacité à éprouver de l'humanité au fil des pages…
Thème aussi plutôt bien dosé bien que somme toute assez commun dans les livres du genre. Mais Némésis reste agréable à suivre. Son évolution est bien dosée est ne pars pas d'un extrême à l'autre. Elle est capable d'effrayer comme d'émouvoir, et on s'attache très rapidement à elle… malgré son manque total d'humanité.
La plume de l'auteur, assez sobre et rapide, lui rend d'ailleurs bien honneur : on a vraiment l'impression que c'est Némésis qui parle. La Némésis calculatrice et froide, et on sent son point de vue jusque dans la plume de l'auteur.
L'histoire est pas mal et est dotée de quelques rebondissements qui m'auront bien fait sauter de mon lit.Le tout reste somme toute classique mais c'est bien écrit et ça ravira les amateurs du genre.
Elle est bien rythmée, et malgré quelques longueurs sur la première partie, on ne s'ennuie pas : et la deuxième partie est carrément haletante et sans pitié pour le lecteur ! Faut rester accroché !Le tout reste fluide et se lit tout seul.
L'histoire s'achève sur une fin assez ouverte et sur un « to be continued... » mais le roman est vendu comme un one-shot à première vue. Je ne sais donc pas s'il y aura une suite, mais sachez que ce premier « tome » se suffit à lui-même. Je serais tout de même heureuse qu'il y ai une suite afin de voir où peux donc aller Némésis…
En bref, ce roman ne révolutionne pas le genre mais il est vraiment très agréable et pas prise de tête du tout à lire et ravira les auteurs de science-fiction. Son côté effréné est rempli d'action ne vous ennuiera pas, et le personnage de Némésis est très intéressant et ravira les amateurs de psychologie romancière ! Ce n'est pas le livre de l'année mais j'ai beaucoup aimé et je vous le conseille vivement !
Lien :
https://www.la-plume.fr/mes-..