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Citations de Sabine Bolzan (41)


En arrivant sur le perron, l’absence des chiens m’inquiète et relance l’alarme dans ma tête. J’essaie de me raisonner. Il y a forcément une explication : fatigués par leur course effrénée sur la plage, Jules, Julia et Noé se sont assoupis dans la cuisine, sous la cheminée. Ils adorent cette place : en hiver, grâce au feu, il y fait chaud et en été, grâce à la pierre et au carrelage, il y fait frais.
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Dans la maison de mes grands-parents paternels, avec cette vue sur la Conche à couper le souffle. Entre ces murs où nous nous sommes si souvent réfugiés avec Justin, mon frère jumeau, pour échapper à la violence patriarcale, forcés au silence par un pacte monstrueux. Nous y avons été aimés, choyés, désirés. Nous avons pu nous épanouir et vivre une vie d’enfants, d’adolescents puis d’adultes sous l’œil attendri de mamy Michele et papy John.
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"La nature est mon élément central. Elle m'est tout aussi vitale que l'oxygène. J'y puise ma force et mon inspiration. J'y trouve les réponses à mes questions. Elle me parle et je l'écoute. Je perçois le bruissement des feuilles comme des chuchotements et la lumière comme un éclaircissement. Je suis une fille de la terre, je suis une fille de la forêt et je suis une fille du ciel"
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Tu n'as pas fait que me blesser ce jour-là. Tu as abîmé mes souvenirs. Ensuite, tu as descendu mon travail sans même prendre le temps de me connaître, de comprendre les raisons qui m'ont poussée à écrire ce livre. J'ai eu besoin de partager ma douleur, mon sentiment d'injustice, ma révolte contre cette putain de maladie, mon incapacité à faire mon deuil, l'impression que mon père est encore là. Ce livre m'a empêchée de sombrer, tu comprends ?
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Regarder mes parents s'aimer a été le plus beau cadeau qui m'a été offert par la vie. Quand ils s'enlaçaient, s'embrassaient, cuisinaient ou dansaient ensemble, ils donnaient l'impression d'être encore et toujours de jeunes amants.
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L’Empreinte de la Chair
Je ne lis pas de roman noir…
Enfin ça c’était avant!
Avant de me plonger dans l’univers sombre et angoissant dépeint avec brio par Sabine Bolzan…
Quand on y goûte on veut forcément connaître la suite!
Justine et sa famille vous tiennent en haleine !
Beaucoup de personnages vous immergent dans leurs histoires, leurs souvenirs, leurs souffrances, leurs amours, leurs désirs….
Bref à ne pas manquer!
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Un voile de tristesse se dépose sur son regard. Je lui prends la main et y dépose un baiser. Elle est surprise par mon geste. Il est vrai que depuis le décès de papa, j'évite le contact physique de peur de ressentir sa douleur à travers nos corps et de m'effondrer au point de ne plus pouvoir me relever. Je mets ainsi de la distance entre mon chagrin et le sien. Il ne faut pas que la douleur devienne mon moyen d'expression. Il est essentiel de laisser encore le bonheur et la joie pénétrer dans ma vie, en laissant une petite place, dans un recoin, à la tristesse.
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Je reconnaîtrais ma famille rien qu'à l'odeur de leur peau. Parfois, j'ai l'impression d'être une louve avec son clan. Je les surprotège, je sors les griffes quand on leur fait ou veut du mal, je les couve quand ils sont malades ou déprimés. Mais, je redeviens une fille, une petite fille quand c'est à mon tour de souffrir et je fonce dans les jupes de maman. Elle a ce don de me montrer le coin de soleil dans une perspective sombre.
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Nous étions dans les chais du château Edison. La grosse horloge en bronze au-dessus des lourdes portes en chêne arborait fièrement le blason de ma famille. Je sentais des parfums de vin et de bois. Ces lieux auxquels nous appartenions ne pouvaient plus nous protéger. Nous n’étions en sécurité nulle part. Nous étions des proies faciles, des petits bouts de chair ferme. Pourquoi ? Pourquoi devions-nous subir les assauts d’un fou ? Qu’avions-nous fait, nous des enfants, pour devoir affronter tant de souffrances ?
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Il est 19 heures. Ambre finit d’écrire un chapitre pendant que le poulet et les petits légumes cuisent dans le four, diffusant une délicieuse odeur dans toute la cabane. Un feu crépite dans le poêle à bois et Noé ronfle autant qu’il peut. La course dans le sable et la baignade l’ont achevé. Il soulève un sourcil à mon arrivée avant de repartir dans les bras de Morphée, si toutefois il existe une Morphée pour les chiens.
Je remplis deux verres à vin du Pessac Léognan que j’ai mis à chambrer un peu plus tôt. Je me dirige vers le canapé où elle est confortablement installée, son ordinateur posé sur ses jambes. Je lui tends un verre qu’elle prend tout en me souriant puis je retourne à la cuisine.
Depuis combien de temps, combien d’années plus exactement, n’ai-je eu cette sensation de douceur et de bonheur ?
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Elle tomba sur un groupe de potes parisiens qui revenait d’Arcachon. Ils étaient étudiants en médecine et célébraient ainsi l’obtention de leur première année. Ils avaient passé quelques jours à surfer et à camper sur la plage. La veille, ils avaient cuvé à la belle étoile et avaient repris la route une fois dessaoulés. Comme la rocade était bouchée, ils prirent des chemins de traverse pour rejoindre Bordeaux.
Ces gosses n’avaient pas eu le temps de prendre connaissance de l’actualité. Ce qui expliquait pourquoi ils ne l’avaient pas reconnue alors que sa photo devait inonder la une des journaux. Elle était chanceuse sur ce coup-là.
À sa demande, ils la déposèrent devant un supermarché, près de la gare Saint-Jean. Sean lui avait enseigné comment passer inaperçue. Elle était devenue la reine du camouflage.
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— Je « trouvera » le trésor, alors ?
— Bien sûr. Mais pour ça, il faut être un grand garçon et ne pas avoir peur du noir.
— Tu restes avec moi ?
— Je ne te quitte pas. Alors, une fois que j’ai enjambé le trou, tu me rejoins, OK ?
Corentin pince ses lèvres tout en hochant la tête. Je sais qu’il est terrifié, mais l’idée de trouver un trésor l’aide à combattre la peur.
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— Tatie, elle est où maman ? Je l’aime pas le monsieur, il m’a tapé et maman aussi.
Je le serre fort contre moi, en lui murmurant que tout va bien.
Je le prends dans mes bras et me dirige vers les toilettes.
Là, je pose Corentin au sol, puis soulève la trappe.
— Écoute-moi, mon ange. Je vais d’abord passer par le trou que tu vois dans le mur.
— Pourquoi tu parles doucement ?
— Parce qu’on fait comme si on jouait aux pirates. Et nos ennemis ne doivent pas nous entendre.
— Comme le méchant monsieur ?
— C’est ça. Et le trésor qu’on doit trouver est tout au bout du souterrain.
— C’est un passage secret ?
— Oui.
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Il entend encore leurs rires. Si cristallins, si enfantins. Le jus ainsi tiré devint le vin de leur famille. Petite production, mais c’était celle de huit pieds.
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Il sourit en revoyant une scène. C’était fin septembre. Il a oublié l’année. Mais c’était à l’époque où tout allait bien entre eux et où les enfants étaient encore si petits. Tous les quatre avaient couru le long des rangs jusqu’aux chais. Charles était en train de verser le raisin dans la cuve. Il avait attrapé Estelle et Antonin et les avait bloqués sous ses bras. Ils hurlaient de rire. Puis, il leur avait demandé d’enlever leurs chaussures et avait nettoyé leurs pieds au jet d’eau. Leur fille criait « ça fait des chatouilles ». Il les avait de nouveau soulevés pour les déposer au milieu des grappes. Les enfants avaient fait les gros yeux. Justine et lui s’étaient également déchaussés à la hâte et avaient sauté dans la cuve. « C’est ce qu’on appelle le foulage, les enfants. On m’a toujours dit que c’est ainsi qu’on extrayait le meilleur du raisin. Alors, allez-y explosez les graines !
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Minette le tire de sa rêverie. Elle monte sur ses genoux et relève sa jupe. Elle prend ses mains et les pose sur ses seins durcis sous l’effet du désir. Elle est toujours ainsi quand ils ont enlevé une nouvelle proie : impatiente, ne tenant plus en place. Elle a conservé la fougue de ses jeunes années tout en devenant plus machiavélique et extrêmement violente. Il aime ça.
Il n’en revient toujours pas. Grâce aux réseaux sociaux et à internet, ils ont rapidement trouvé des contacts pour vendre les tableaux de Minette, qui s’arrachent à prix d’or. Il y a vraiment des pervers partout. Ces mecs-là, ils ont ce truc en eux qui les excite sans toutefois passer à l’acte. Minette et lui sont devenus leurs dealers en quelque sorte. Et ils s’en mettent plein les poches !
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Il n’en revient toujours pas. Grâce aux réseaux sociaux et à internet, ils ont rapidement trouvé des contacts pour vendre les tableaux de Minette, qui s’arrachent à prix d’or. Il y a vraiment des pervers partout. Ces mecs-là, ils ont ce truc en eux qui les excite sans toutefois passer à l’acte. Minette et lui sont devenus leurs dealers en quelque sorte.
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Maman et Titi se sont levées de bonne heure, ce matin. Elles ont mis leurs chapeaux de paille et sont parties au marché pour acheter de jolies fleurs. Maman a laissé Titi choisir les plantes qu'elle voulait et Titi a pris toutes les couleurs de l'arc-en-ciel. Dans la voiture, elles chantent à tue-tête parce que l'arc-en-ciel est aussi présent dans leurs coeurs.
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" Je plonge mon regard dans le sien. C'est dingue l'effet que mon homme a sur moi. Il me donne l'impression que je retrouverai toujours mon chemin, il est ma boussole, mon étoile du berger. "
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" Je suis le plus heureux des hommes. Tout est allé à une rapidité qui pourrait en faire douter plus d'un. Pas moi. J'ai confiance en mon jugement. Même si à ce niveau, ce n'est pas de jugement dont il est question, car rien n'est rationnel dans notre histoire. Je te parle d'amour, Justine. "
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