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Citations de Salvador Dalí (108)


Salvador Dalí
Il y a des jours où je pense que je vais mourir d'une overdose d'autosatisfaction.
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Salvador Dalí
Mes plus beaux souvenirs, ce sont ceux du futur.
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Salvador Dalí
Je n'aime que lire et écouter des choses que je ne comprends pas parce que quand je ne comprends pas quelque chose, alors pour moi c'est comme une tapisserie sublime remplie de suggestions absolument inépuisables.
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Tout le mouvement moderniste d'après-guerre était faux et aurait dû être détruit. Il est absolument nécessaire d'effectuer le retour à la tradition en peinture, et en tout. Sinon tous les efforts spirituels seront inutiles. Personne ne savait plus ni dessiner, ni peindre, ni écrire. Tout était sur le même plan, après l'internationalisme, l'uniformité. Amorphie et laideur, c'étaient des déités souveraines de la paresse. La vacuité et les foutaises pseudo-philosophiques autour des tables des cafés s'immisçaient de plus en plus dans le travail honnête des ateliers et des bureaux d'étude. Et les déesses de l'inspiration, plutôt que de rester sur les hauteurs de Parnasse imaginé et peint par Raphaël et Poussin, on attendait d'elles qu'elles descendent dans la rue pour faire le trottoir, en s'adonnant au libertinage des rassemblements plus ou moins populaires. Les artistes fraternisaient avec les bureaucrates, se servant des expressions de la démagogie opportuniste la plus vulgaire, et ils s'étaient ralliés sans honte aux ambitions de la foule embourgeoisée. Celle-ci, fière de son scepticisme et de son progrès technique, commençait à s'engraisser dans la dégoûtante opulence de la vie sans ordre, sans forme, sans tragédies et sans âme. Tout cela m'était étranger et ne m'a pas empêché de travailler comme un cheval.
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Salvador Dalí
La seule différence entre un fou et moi, c'est que moi, je ne suis pas fou.
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Salvador Dalí
Le snobisme consiste à pouvoir se placer toujours dans les endroits où les autres n'ont pas accès.
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J'aurais aimé encore quelque parfum, mais j'avais seulement une eau de Cologne qui me retournait l'estomac. J'étais donc obligé d'inventer quelque chose. Oh, si seulement je pouvais me parfumer à l'odeur du bouc qui passait par-là tous les matins ! Je me suis assis en profonde réflexion sur la question du parfum, mais sans résultat. Mais, attendez ! Salvador Dalí vient de se lever et il semble décidé. Cela veut dire que quelque chose de très inhabituel lui a traversé l'esprit, car quoi d'autre aurait pu générer une telle excitation !
Je me suis levé et j'ai couru chercher des allumettes. J'ai allumé un petit réchaud à l'éthanol que j'utilisais pour mes eaux-fortes, j'ai fait tremper la colle de poisson dans l'eau et j'ai fait bouillir le tout. Le temps que ça bouille, j'ai couru derrière la maison. Je savais qu'il y avait là quelques sacs de crottin de chèvre. Je le sentais souvent au crépuscule quand le temps est pluvieux et l'odeur devient plus forte. Je l'aimais beaucoup, mais ce n'est pas encore tout. Quand je suis revenu dans l'atelier, j'ai rajouté une poignée de ce crottin, puis encore une, dans la colle bouillie. Avec un grand pinceau j'ai frotté et frotté, jusqu'à ce que ça devienne une pâte homogène. Au début, l'odeur de la colle était plus forte que l'odeur du crottin, mais j'ai anticipé qu'après la "gélatinisation", l'odeur de chèvre gagnera. Mais le secret de cette odeur pénétrante qui remplissait déjà pratiquement toute la maison se cachait dans une bouteille d'huile de lavande, que j'utilisais aussi pour les eaux-fortes, et dont une seule goutte était suffisante pour s'attacher avec ténacité sur n'importe quoi pendant plusieurs jours. J'en avais versé une demi-bouteille et - miracle - l'odeur "exacte" de bouc que je désirais en est ressortie comme par un coup de baguette magique ! J'ai laissé le tout se gélatiniser, et quand ça a refroidi, j'ai pris un peu de cette matière que je venais de fabriquer, et je l'ai étalé sur tout mon corps.*

(* Traduction approximative)
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Salvador Dalí
Le moins qu'on puisse demander à une sculpture, c'est qu'elle ne bouge pas.
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Salvador Dalí
Je considère que ma vie est remplie d'une chance délirante. Chaque mois qui passe, je suis de plus en plus entouré par des fous authentiques qui viennent vers moi de façon fortuite.
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Les deux choses les plus heureuses qui puissent arriver à un peintre contemporain sont: primo, être espagnol, et secundo, s'appeler Dali. Elles me sont arrivées toutes les deux.

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Les erreurs ont presque toujours un caractère sacré. N'essaye jamais de les corriger.
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Salvador Dalí
L'activité paranoïaque critique est une force organisatrice et productrice de hasard objectif.
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Salvador Dalí
Ne craignez pas d’atteindre la perfection, vous n’y arriverez jamais
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Salvador Dalí
Souvenirs hintrahutérins
Ge presume que mes lecteurs ne se suvienen pas / ou tres vaguement/ de cette periode de leur vie tellement inportante et etrange qui anteceda leur naisance et qui se pasa dans le ventre de leur mere, moi oi ge men subien, et come si cela etati maintenanté, cet pour /cete raison que je comence mon libre par les osuvenirs de cette periode qui son/a ne pas en douter/ les premier
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Salvador Dalí
Ne craignez pas d'atteindre la perfection, vous n'y arriverez jamais.
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Je n'ai pas tout dit, et j'ai pris soin de garder en réserve des pommes pourries grenades explosives .... Si on me dit que les couleurs de Matisse sont complémentaires, je répondrai qu'en effet elles ne cessent pas de se faire autre chose que des compliments.
Et puis je répéterai encore qu'il serait peut-être bien de faire un peu attention à la peinture abstraite. A force de devenir abstraite, sa valeur monétaire aussi deviendra très prochainement abstraite. Il y a une gradation dans le malheur de la peinture non figurative :l il y a l'art abstrait qui a l'air si triste ; puis ce qui est plus triste encore c'est un peintre abstrait ; la tristesse s'aggrave de malheur quand on se trouve en face d'un amateur de peinture abstraite ; mais il y a pire encore et plus sinistre : être critique et expert de peinture abstraite.
Parfois, il arrive une chose ahurissante : toute la critique est unanime pour affirmer que quelque chose est très bon ou que quelque chose est très mauvais. Alors, on peut être sûr que tout cela est faux ! Il faut être le dernier des plus secs crétins pour affirmer que si les cheveux blanchissent, il est bien normal que les papiers collés jaunissent, eux.
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On me supplie de lancer une dernière idée dalinienne sur ce que devraient porter les femmes.
Tout en parlant je réponds :
-- Des seins dans le dos !
-- Pourquoi ?
-- Parce que les seins contiennent du lait blanc capable de créer un effet angélique.
-- Vous faites allusion au teint immaculé des anges ? me demande-t-on.
-- Je fais allusion aux omoplates des femmes. Si on fait surgir deux jets de lait, prolongeant ainsi leurs omoplates et si on obtient une photographie stroboscopique du résultat, on aura exactement des "ailes d'ange à gouttelettes" pareilles à ce que peignait Memling.
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Un jour, en classe de peinture, on nous impose de peindre, d'après nature, une statuette gothique de la Vierge. Le professeur nous recommande de faire exactement ce que chacun de nous "voit". A peine a-t-il tourné le dos que possédé par un frénétique besoin de mystification, je commence à peindre, en m'inspirant d'un catalogue, une balance que je dessine avec l'exactitude la plus rigoureuse. Tous mes condisciples me croient devenu réellement fou. A la fin de la semaine, le professeur vient corriger et commenter notre travail, et reste glacé devant l'image que je lui offre. Tous les élèves nous entourant dans un silence anxieux, j'ose affirmer d'une voix un peu gênée par ma timidité : "Il se peut que vous voyiez une Vierge comme tout le monde, cependant, moi, je vois une balance".
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Le paradis intra-utérin est couleur du feu de l'enfer : rouge, orange, jaune et bleuté. Il est mou, immobile, chaud, symétrique, double et gluant.
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D'un seul coup, j'apaiserais pour un siècle la famine spirituelle, imaginative et morale de notre époque.
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