Citations de Salvador Dalí (108)
Ne craignez pas la perfection. Vous n'y parviendrez jamais.
Chaque matin, au réveil, j’expérimente un plaisir suprême qu’aujourd’hui je découvre pour la première fois : celui d’être Salvador Dalí, et je me demande, émerveillé, ce que va encore faire de prodigieux aujourd’hui ce Salvador Dalí. Et chaque jour, il m’est plus difficile de comprendre comment les autres peuvent vivre sans être Gala ou Salvador Dalí.
« À six ans je voulais être Napoléon - et je ne le fus pas.
À quinze ans je voulais être Dali et je le fus.
À vingt-cinq ans je voulais devenir le peintre le plus sensationnel du monde et j'y suis arrivé.
À trente-cinq ans je voulais assurer ma vie par le succès et j'y suis parvenu.
Maintenant à quarante-cinq ans je veux peindre un chef-d'œuvre et sauver l'Art moderne du chaos et de la paresse. J'y parviendrai !
Ce livre est consacré à cette croisade et je le dédie à tous les jeunes qui croient en la vraie peinture. »
Les sanglantes osmoses du rêve et de l'amour occupent entièrement la vie de l'homme.
Le moins que l'on puisse demander à une sculpture, c'est qu'elle ne bouge pas.
Oui, je suis un paysan catalan dont chaque cellule est ramifiée à une parcelle de son sol, chaque d’étincelle d’esprit à une période de l’histoire de la Catalogne, patrie de la paranoïa.
Je suis un des plus grands clowns de mon temps. J'ai écrit des livres, dont personnes ne saura jamais, pas même moi, s'ils sont sérieux ou délirants.
Pour moi, l'érotisme doit toujours être laid, l'esthétique, divine et la mort, belle.
Gala m'a apporté au sens vrai du terme la structure qui manquait à ma vie. Je n'existais que dans un sac plein de trous, mou et flou, toujours à la recherche d'une béquille. En me collant à Gala j'ai trouvé une colonne vertébrale, en faisant l'amour avec elle, j'ai rempli ma peau.
Le squelette est la chose la plus importante chez l'homme, car c'est la structure qui compte, et c'est elle qui reste après la mort.
P. 35 : le snobisme consiste à pouvoir se placer toujours dans les endroits où les autres n’ont pas accès, ce qui crée chez ces autres un sentiment d’infériorité.
L'unique différence entre un fou et moi, c'est que moi je ne suis pas fou.
L'activité paranoïaque critique est une force organisatrice et productrice de hasard objectif.
La peinture c'est l'image aimée qui rentre par les yeux et s'écoule par la pointe du pinceau - et l'amour, c'est la même chose !
Et si dans notre époque de quasi-nains, le scandale colossal d'avoir du génie nous permet de ne pas être lapidés comme des chies pi de crever de faim, ce ne sera que par la grâce de Dieu.
Si j'avais bien peint toute ma vie, jamais je n'aurais pu être heureux. Maintenant, il me semble que je suis au même stade que Goethe arrivant à Rome et s'exclamant : "Enfin, je vais naître !"
Merci, mon Dieu de m'avoir envoyé ce trouble intestinal. Il manquait à la balance de mon équilibre.
Je pense que la liberté la plus suave pour un homme qui est sur terre consiste à pouvoir vivre s'il le veut, ans avoir besoin de travailler.
D'une écrevisse, Proust parvient faire de la musique, Dali, à l'opposé, avec de la musique parvient à faire une écrevisse.
J'ai la certitude que mes qualités d'analyste et de psychologue sont supérieures à celle de Marcel Proust. Non seulement parce que parmi de nombreuses méthodes qu'il ignorait, je me sers de la psychanalyse, mais surtout parce que la structure de min esprit, est d'un type éminemment paranoïaque, donc des plus indiqués pour ce genre d'exercice, tandis que la structure du sien était celle d'un névrosé, déprimé, c'est-à-dire le moins apte à ces investigations. Chose qu'il est facile de reconnaître au style déprimant et distrait de ses moustache qui, comme celles encore plus déprimantes de Nietzsche, sont exactement à l'opposé des bacchantes alertes et faires de Velasquez ou mieux encore de celles ultra-rhinocérontesques de votre génial et humble serviteur.
Ne craignez pas la perfection,
Vous n'y parviendrez jamais !
Salvador Dali.
Le lendemain de ma première lecture d'Ainsi parlait Zarathoustra, j'vais déjà mon idée sur Nietzsche,. C'était un faible qui avait eu la faiblesse de devenir fou, alors que dans ce domaine l'essentiel est de ne pas devenir fou ! Ces réflexions me fournirent les éléments de ma première devise, celle qui deviendrait le thème de ma vie ; "L'unique différence entre un fou et moi, c'est que moi je ne suis pas fou !"
Mon super-homme était destiné à être rien moins qu'une femme, la super-femme Gala.