Citations de Sam Christer (31)
L'orgueil précède la chute.
D'après mon expérience, le Mal ne fait pas sa propre publicité. Il reste caché et se déplace comme un criminel en fuite.
Très bientôt, la scène de crime aura disparue. Lavée par madame la marée, la vieille complice de tant de meurtres.
"La première chose à faire pour arrêter d'être con, c'est de la fermer." (p. 373)
"..., elle tape 《Suaire de Turin》dans le moteur de recherche. Un demi-million d'entrées s'affichent en un dixième de seconde. Si seulement les hommes étaient aussi efficaces. Si on donne à un homme une journée entière, il n'est même pas capable de trouver son portefeuille, et encore moins cent quatre-vingt-dix-neuf mille autres choses. Les moteurs de recherche étaient certainement de sexe féminin. " (p. 126)
C'est dans le feu le plus virulent qu'on forge l'acier le plus solide.
La méfiance est un réflexe aussi naturel que la violence bestiale.
-La demoiselle a un fichu caractère. Et c'est sûrement la première douche qu'elle prend de l'année.
- Elle est peut-être sale, mais vous, vous êtes un con. Dans dix minutes, elle sera propre, mais vous serez toujours aussi con. Il y a certains trucs qui ne partent pas au lavage. (p.323)
Dans les mathématiques du coeur, l'amour et la bonté se multiplient par le sacrifice.
Les coïncidences sont juste le moyen que Dieu a trouvé pour vérifier si les officiers de police savent faire leur boulot.
Le brigadier Jimmy Dockery est le Horatio Caine du Wiltshire. Ou du moins c’est ce qu’il pense. Il parle plus lentement qu’un mourant asthmatique et porte des lunettes de soleil, même les jours très gris. Le genre de lunettes qui ne sont plus à la mode depuis Top Gun.
Persécuté étant enfant, le rouquin râleur a pris sa revanche en devenant flic. Le seul problème, c’est que, contrairement à l’inspecteur des Experts : Miami, ce n’est pas un foudre de guerre. Pas même un demi-foudre de guerre.
Mieux vaut vivre heureux dans l'ignorance que d'éprouver l'indifférence cruelle de la connaissance. Souviens toi, l'ignorance est mère de paix et la paix ne connaît pas le préjugé.
Une brume vespérale s'élève en tournoyant au-dessus des pierres, un tour de passe-passe météorologique créant un archipel au milieu d'un océan de nuages. Pour les automobilistes passant sur les routes avoisinantes, c'est un magnifique spectacle, mais pour les Disciples, c'est bien plus que cela.
C'est le crépuscule. L'heure bleue. Un instant précieux qui se renouvelle deux fois par jour entre l'aube et le lever du soleil, et entre le coucher du soleil et la tombée de la nuit. C'est l'instant où la lumière et l'obscurité s'équilibrent, et où les esprits appartenant aux mondes cachés trouvent une fragile harmonie.
Une vie pour traduire une vie.
Il y a de nombreuses raisons pour lesquelles il tue. Pour lesquelles, à cet instant précis, il s'apprête à tuer à nouveau.
C'est un besoin. Une envie maladive. Un désir compulsif. Comme le sexe. Quand il ne le fait pas, il y pense. Il fantasme, planifie, se répète la scène. Pour lui, tuer est aussi nécessaire que de respirer. Mais plus agréable. Plus mémorable. Cette fois, ce sera facile. Parfait. Le meilleur... pour l'instant. C'est toujours ainsi avec les non-tuées. C'est ainsi qu'il les appelle. Ce n'est ni une personne vivante, ni la prochaine victime.
C'est une non tuée. (p.9)
Les coïncidences sont juste le moyen que Dieu a trouvé pour vérifier si les officiers de police savent faire leur boulot.
Leur marche est longue - plus de trois kilomètres. Vers le sud de l'ancien campement de Durrington, puis en direction de la grande avenue, avant de rejoindre le site où se trouvent les pierres bleues et les blocs de sarsen de quarante tonnes.
Une fois purifié, on le traîne, hoquetant, sur le rivage. Les Porteurs s'abattent sur lui et l'attachent avec des lanières d'écorce à une civière en pin, cet arbre si noble issu, comme eux, de l'âge de glace. Ils le hissent sur leurs épaules, le portent comme des hommes fiers et dévoués porteraient le cercueil d'un frère aimé. Il est précieux à leurs yeux.
Tandis qu'il résiste encore, ils le portent jusqu'à la rivière et l'immergent. L'eau froide pénètre dans sa bouche, elle gargouille et écume dans ses poumons viciés. Il lutte comme un poisson affolé, à la recherche d'un courant plus clément pour échapper aux mains de ses ravisseurs.
Cela n'arrivera pas.
Les Guetteurs sont revêtus d'une toile de bure tissée à la main et ceinturée d'une tresse de fibres végétales, ils sont chaussés de peaux d'animaux grossièrement taillées. C'est la coutume des anciens, les créateurs de la Confrérie.