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Critiques de Sara Poole (42)
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Francesca : Empoisonneuse à la cour des Borgi..

J'avais envie d'un roman léger pour mes vacances et je me suis plongée dans ce premier tome de la saga Francesca. J'ai encore en tête la série télé The Borgias (je parle de la version américaine) que j'ai adoré et j’étais curieuse de voir ou aller m’emmener ce roman.



Et bien c'est une très bonne surprise qui m'a tenu en haleine et a fait passer plus vite les douze longues heures d'avion.

L'écriture de Sara Poole est agréable et nous fait voyager a Rome : " Si vous deviez un jour visiter Rome, ou si vous avez la chance d’y résider, je ne saurais trop vous recommander de vous lever une fois aux aurores pour observer comment le jour nouveau transforme la cité, la faisant passer du monochrome de la nuit aux nuances rougeoyantes que le soleil parvient à donner à cette pierre remarquable. Ensuite vous verrez ces couleurs devenir plus profondes, jusqu’à virer quasiment au violet, avant de se changer, en fin de journée, en un or mat. On dit que Rome possède la plus belle palette de couleurs qu’une ville peut avoir, et je ne vois rien à redire à cela."



L'époque est fidèlement reconstruite , les complots bien présent tout comme le suspense : "Les alliances se faisaient et se défaisaient comme la brume qui monte sur le Tibre la nuit pour disparaitre au soleil du matin. L'ami de la veille pouvait fort bien être l’ennemi du lendemain. Comme tant de villes de la chrétienté, Rome était en ébullition, tiraillée par deux forces contraires. Certes, elle obéissait a l'injonction séculaire, définie par nos ainés, qui exigeait de se soumettre a Dieu et a la tradition. Mais elle commençait également a percevoir cet élan nouveau, encore a moitié conscient, qui consistait a relever la tête et a s'ouvrir a la lumière du changement, ce que certains appelaient une renaissance du monde quand les autres le qualifiaient de paganisme."



La jeune Francesca, la narratrice, est intrépide et attachante et l'on suit ses aventures avec beaucoup de plaisir.



Mon seul regret est sans doute le portrait qu'elle brosse de César. Ici on est vraiment dans la romance, ce qui est dommage. Je préfère largement l'imaginer en séducteur sans pitié qu'en jeune homme doux et mielleux. (ça ne reste que mon avis personnel)



C'est en tout cas un premier tome réussi qui laisse présager une bonne trilogie.
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Francesca : Empoisonneuse à la cour des Borgi..

Une histoire passionnante et très agréable à lire. Cette vision de l'auteure sur la période des Borgia est vraiment intéressante. J'ai aussi beaucoup apprécié l’héroïne et son coté sombre, cela change et la rends d'une certaine manière plus humaine.
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Francesca, tome 3 : Maîtresse de Borgia

Le troisième tome est enfin sorti de ma PAL, du coup, la trilogie est finie. Le tome un reste mon préféré, je l’avais totalement adoré, le deuxième était moins intéressant et le troisième est égal au deuxième. Même si on en apprend pas mal sur Francesca dans ce troisième tome, le premier reste le meilleur tome !



On reprend quelques mois après s’être arrêté au tome deux, mais cette fois-ci on change de décor, Rodrigo Borgia décide d’aller séjourner à Viterbe un petit moment. A peine arriver à Viterbe, que Francesca apprend qu’un assassin est en route ou est déjà arrivé pour éliminer Rodrigo Borgia. Francesca à beaucoup de mal à le démasquer…



L’auteure a décidé de clôturé la saga en s’orientant plus sur Francesca, même si Borgia est en danger, je trouve que le récit parle beaucoup du passé de Francesca. Ce qui n’est pas pour me déplaire car le deuxième tome était un peu répétitif du premier. L’auteure nous a lancé des détails dans les deux premiers et au troisième elle nous révèle pas mal de choses.

On est pris avec Francesca à vouloir découvrir ce fameux assassin mais on est pris avec elle avec ses démons, cette noirceur qui l’habite. L’auteure m’a surprise à la fin, je ne m’attendais pas à ça. Pleins de rebondissements, de découvertes, d’amour dans ce tome.

Malgré que Rocco ne soit pas présent dans ce tome, il est toujours dans ses pensées. Avec le temps elle n’arrive pas à l’oublier, même si son corps est attiré par César, son cœur est pris.

Dans ce tome Francesca est devenu faible, elle garde quand même la tête froide car elle doit protéger la Famiglia mais la découverte sur son passé la rend fragile.

J’ai trouvé César moins attachant que les autres tomes, surtout quand il fait les sortis nocturnes avec Herrera (un Espagnol). Tant qu’à Rodrigo je l’ai bien apprécié, il a su rassurer Francesca et la bouger quand il le fallait.



Il y a un peu plus de passages portés sur la religion par rapport aux autres tomes mais ça ne m’a pas dérangé car ça fait partit de l’intrigue de l’histoire. Le côté historique est toujours autant prenant. Le style de l’auteur est toujours fluide, malgré l’épaisseur et la taille de la police ça se lit très facilement.

Cette saga m’a fait voyager avec elle au XVème siècle, moi qui ne suis pas du tout Histoire, j’ai adoré. La famille Borgia est une famille très intéressante à découvrir, d’ailleurs, je pense même regarder la série pour en apprendre d’avantage sur elle et pour ne pas quitter l’univers tout de suite.



En conclusion, l’auteure a décidé de s’intéresser à la vie chaotique de Francesca. Ce n’est pas pour me déplaire au contraire, car à force de lire Francesca on s’attache à elle, du coup j’ai aimé en apprend plus sur elle. Ce troisième tome clôture parfaitement la saga, et mon préféré reste le tome un. Une trilogie a découvrir.
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Francesca, tome 3 : Maîtresse de Borgia

Fin de la saga enchanteresse mettant en scène la jeune Francesca, qui a su surfer sur la vague des Borgia. Un dernier tome qui clôt la trilogie en restant fidèle aux deux premiers opus : une menace envers Borgia, les amours de Francesca, ses secrets enfouis, etc. Rien de nouveau mais toujours aussi agréable à lire.



Après deux premières histoires installées à Rome, celle-ci voit le convoi papal s’exiler à Viterbe, dans la campagne romaine. La détente est au rendez-vous mais une menace plane sur Alexandre VI, Rodrigo Borgia. Bien différente des précédentes et bien plus intéressante au niveau du contexte. Malheureusement, trop peu exploité ! J’aurais aimé que ce thème soit plus développé tout simplement car le potentiel était énorme.

Bref, Francesca doit donc encore et toujours redoubler d’efforts pour tenter de protéger Borgia et sa famille. Pas une mince affaire lorsqu’en plus ses démons intérieurs sont de plus en plus présents. D’autant qu’une rencontre va bouleverser sa vie, et éclaircir ce qui la hante depuis toute petite : ses origines et notamment la vie de sa mère qu’elle n’a pas connu.



Encore une fois le roman ne manque pas de rebondissements, de découvertes inédites et d’amour. Les personnages sont toujours très attachants, surtout César Borgia. Déjà, il s’était révélé moins bourru dans le tome 2, mais ici sa sensibilité et sa douceur sont encore plus exacerbées. Il représente le pilier de Francesca, son refuge inaltérable. Et ce, bien que Rocco le verrier soit toujours présent dans ses pensées, en arrière-plan.



Le contexte historique est plutôt intéressant puisqu’il met bien en avant les intrigues politiques qui ont été si caractéristiques du règne de Rodrigo Borgia. L’alliance avec les Espagnols, le rapprochement avec les Français, les fiançailles entre Lucrèce Borgia et le fils Sforza, etc. Tout n’est que question de stratégie géopolitique et aucun personnage n’est tout blanc ou tout noir dans cette histoire.



En conclusion, une saga qui se lit très facilement même si l’on aimerait plus d’approfondissements sur certains points. De plus, je regrette l’absence d’une bibliographie en fin d’ouvrage.

Mais à part cela, des personnages attachants, un contexte historique très bien intégré au récit et le thème général de l’empoisonnement qui permet de bien comprendre cette époque sombre où les assassinats étaient légion
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Francesca, tome 2 : La trahison des Borgia

Quand les yeux ont du mal à s’attacher aux lignes, que l’esprit diverge du fil de l’intrigue, c’est que le roman perd en captation de l’intérêt. Ce deuxième tome de la saga Francesca est en effet en perte de vitesse par rapport à son premier tome. Il tire en longueur et s’essouffle. Tout entier dédié à la poursuite de l’assassin de son père, l’abbé Morozzi, par Francesca, cette quête prend des allures fantasmagoriques. Ce personnage insaisissable est un passe-murailles dont les apparitions-disparitions prennent une tournure surnaturelle.

Ce tome est en outre entaché d’anachronismes qui le déclassent en qualité de recherche documentaire. Francesca n’aurait pas pu mesurer les distances en kilomètres comme elle le fait. Les unités métriques n’entreront en vigueur que beaucoup plus tard, après la révolution française. Les évocations de son lieu de vie : salon, appartement, immeuble, confèrent un tournure trop moderne à ce vocabulaire résidentiel. Cela ne colle pas avec le15ème siècle italien.

Les artifices de la mort simulée de Francesca, de la machine infernale à déclenchement retardé par l’abbé Morozzi, peinent à trouver leur crédibilité, même romanesque.

Je lirai quand même le troisième tome pour connaître la construction du dénouement, avec le souhait qu’il rehausse l’intérêt perdu à mi parcours dans cette saga autour de l’histoire des Borgia.
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Francesca : Empoisonneuse à la cour des Borgi..

1492, une date que l’histoire a retenue pour un événement pourtant passé inaperçu en son temps. L’expédition de Christophe Colomb et l’ouverture au Nouveau Monde ne pouvait avoir le retentissement propre à occulter le fait majeur du monde chrétien, la succession au trône pontifical.

C’est en effet à cette date que la famille Borgia accède pour la deuxième fois à la consécration suprême. Après son oncle Calixte III, Rodrigo Borgia devient pape sous le nom d’Alexandre VI, en succédant à Innocent VIII. Cette élection se fait à l’issue du premier conclave tenu en la Chapelle Sixtine, au cours duquel intrigue et corruption donneront le ton à ce qui suscitera la réputation de la famille Borgia.

Il n’y a pas de fumée sans feu. C’est sans doute le dicton le plus approprié pour aborder le mythe qui s’est construit autour de la famille Borgia quant à l’usage des poisons. A ceci près que pour ce qui concerne cette famille pour le moins sulfureuse, en tout cas telle que la présente l’historiographie, il est devenu difficile de discerner le fantasme de la réalité. Victor Hugo n’a pas été le dernier à forger la triste renommée avec son Lucrèce Borgia en 1833. Au fil de la construction du mythe, avec beaucoup plus tard l’arrivée du cinéma, l’exploitation des côtés nauséabonds à noirci la légende et rendu la réalité encore plus floue. La fumée est devenue écran de fumée.

Avec ce premier tome de la trilogie qu’elle consacre à son héroïne, Francesca, Sara Poole prend ses distances avec ce débat. Dans une note en fin d’ouvrage, elle précise qu’elle est bien au fait de toutes les incertitudes qui planent sur la véracité des méfaits reprochés aux Borgia. Aucune source contemporaine n’avalise en réalité de façon incontestable les aspects les plus sombres du mythe Borgia. Pas même le journal tenu par le maître de cérémonie du palais pontifical, Johannès Burckard. Il a été le plus contemporain et le plus proche, des observateurs de la vie d’Alexandre VI durant son pontificat.

Difficile donc de faire la part de choses entre la réalité et les rumeurs engendrées en tout premier lieu par les concurrents au trône, mais aussi par les observateurs outrés par la dérive des mœurs au plus haut sommet de l’église, tel Savonarole. Sans oublier les protestants qui ont trouvé là du pain bénit pour blâmer, à juste titre, l’église catholique.

Sara Poole a fait preuve d’habileté pour intégrer ses personnages imaginaires dans la grande Histoire que la pénurie documentaire fiable peine à certifier. En se refusant à exagérer la perversion des comportements qu’on a bien voulu mettre en exergue au fil des siècles, elle parvient à entretenir la crédibilité de sa fiction. Rodrigo Borgia, son fils César y paraissent toutefois sous un jour un peu trop sympathique. En partageant leur intimité, Francesca leur restitue la part d’humanité que la légende leur a volé. Alors que l’histoire, friande de sensationnel, n’a retenu que la froide cruauté des rivalités qui opposaient les grandes familles italiennes dans l’accession au pouvoir suprême de l’époque.

En ces temps troublés, la conquête du trône papal était une affaire plus politique que religieuse. Et la politique c’est la guerre, affirme Machiavel dans l’ouvrage qu’il consacre à César Borgia, Le Prince.

Notre héroïne, Francesca, est instituée en narratrice actrice de cette romance. On n’imagine donc pas la voir disparaître du scenario avec une fin tragique, comme la renaissance italienne en a le secret dans ses régressions barbares. Elle prend le lecteur à témoin, ce qui est pour le moins singulier pour un personnage de l’histoire lointaine, mais pourquoi pas. L’artifice a son intérêt. C’est une façon d’impliquer le lecteur dans le scenario.

Parce qu’il ne tombe pas dans le panneau de l’exploitation du côté glauque de la légende, ce premier tome la saga Borgia de Sara Poole semble le fruit d’un travail sérieux sur l’histoire de cette famille. Il encourage à poursuivre l’aventure avec ce personnage fictif habilement glissé dans les couloirs des palais romains. Empoisonneuse à la cour des Borgia, voilà une fonction pour le moins insolite quand elle est affichée en titre officiel à la cour d’un prince, puisqu’il faut considérer le pape avec ce rang politique au temps de la renaissance italienne. Mais pourquoi pas. C’est un roman. Il se lit bien et il est prenant.

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Francesca : Empoisonneuse à la cour des Borgi..

A Rome, en 1492, l’empoisonneur de la famille Borgia est sauvagement assassiné en pleine rue. Assoiffée de vengeance, sa fille, Francesca se bat pour lui succéder dans ses fonctions et se donner ainsi les moyens d’élucider son meurtre. Pour cela elle est amenée à intriguer pour l’accession du cardinal Rodriguo Borgia au trône papal, soutenu par les Juifs qui sont menacés par le pape actuel Innocent III. Mais pour cela, il faut tout d’abord que ce dernier meure de la manière la plus naturelle possible…





L’intrigue met un peu de temps à se mettre en place, mais elle a fini par m’emporter et j’ai suivi les divers évènements avec intérêt. Il y a du rythme et un certain suspense, même si on se doute fortement de l’issue du roman. Le tout se passe dans le contexte de la Rome de la Renaissance, ses rues coupe-gorge, sa basilique Saint Pierre en ruine. La famille Borgia, logée dans de véritable palais, fait la pluie et le beau temps sur la ville, mais elle est aussi soumise à une menace constante. Le contexte de l’Inquisition est également bien restitué, avec son antisémitisme ambiant. J’ai trouvé l’ensemble assez cohérent et convaincant. A la fin du roman, l’auteure revient sur le contexte historique et explique ce qu’elle a inventé et ce qu’elle a tiré d’évènements réels.





L’aspect religieux est très présent dans ce roman. Etant donnée l’époque de l’intrigue et le contexte de lutte pour l’accès à la fonction papale, cela semble plutôt logique. Francesca est une empoisonneuse, elle est donc prise entre la nécessité de tuer et la peur pour le salut de son âme, elle interroge régulièrement sa conscience. C’est intéressant, mais peut-être un peu lassant à la longue. En parallèle, l’auteure met en évidence la décadence de l’Eglise, avec des cardinaux qui multiplient les maîtresses et les enfants illégitimes, y compris le premier d’entre eux, le pape.





Francesca est une jeune femme intéressante, mais pour une raison que je ne m’explique pas, je ne me suis pas vraiment attachée à elle. Peut-être que son côté dévot m’a empêché de m’identifier vraiment à elle. En tout cas c’est un personnage complexe qui recèle son lot de noirceur, tout en étant fondamentalement une bonne personne. Beaucoup d’hommes gravitent autour d’elle, notamment le cardinal Borgia, un homme puissant et lucide sur le monde qui l’entoure, son fils César, amant de Francesca, et Rocco, un verrier plus âgé qu’elle mais qui est un véritable roc sur lequel s’appuyer. Le garde Vittorio et les Juif David et Sofia viennent compléter le camp des amis de Francesca. Enfin, soyez à attentifs à Morozzi, le prêtre doté d’une beauté d’ange et qui a plus d’un tour dans son sac.





Le roman est agréable à lire, l’écriture et la traduction sont d’assez bonne qualité. Rien d’inoubliable cependant, ne cherchez pas ici de grandes qualités littéraires, c’est avant tout une bonne lecture-détente.





Ainsi, j’ai apprécié ce roman doté d’une intrigue intéressante et qui s’empare du contexte historique de la fin du XVe siècle. C’est une bonne lecture-détente, même si j’ai regretté l’omniprésence de la religion et que j’ai eu du mal à vraiment m’attacher au personnage principal. Si vous aimez Rome et l’Histoire, ce roman devrait néanmoins vous satisfaire.
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Francesca, tome 2 : La trahison des Borgia

Un second tome aussi captivant que le premier, même si j'ai un peu eu l'impression qu'au final il ne se passe pas grand chose dans ce livre... Toutefois, j'adore toujours autant Francesca et César.
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Francesca, tome 2 : La trahison des Borgia

Magique. Ce n’est pas un coup de cœur (je suis difficile, il faut bien le dire) mais j’ai passé un excellent moment de lecture. Dès les premières pages, on plonge dans une ambiance très particulière faite de conspirations, de non-dits, de ruses et d’autres duperies. Les complots se multiplient maintenant que Rodrigo Borgia a été élu pape, ce qui veut dire que Francesca doit redoubler de vigilance. En effet son maître, loin de se tenir tranquille après avoir enfin obtenu la place qu’il convoitait tant, se fait de nouveaux ennemis. Il ne cesse de rechercher la gloire, le pouvoir et la pérennité, ce qui ne plait pas à tout le monde. Je ne peux pas vous résumer le livre en quelques phrases - et je n’y tiens pas - mais sachez que la situation du pape Alexandre VI est des plus critiques. Un an seulement après son élection ! Cela promet beaucoup d’actions et de tentatives d’assassinats que Francesca va devoir déjouer.



La suite sur le blog :)
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Francesca : Empoisonneuse à la cour des Borgi..

Mon avis :



J'ai tout simplement découvert ce titre grâce aux Editions MA, que je remercie chaleureusement, mais pas que, c'est aussi grâce au blog Mya's Book's qui est l'une de mes partenaires de blog, je vous invite à lire sa chronique ici.

Je peux vous assurer que ce blog est à l'origine de la majorité de mes tentations livresques, je vous le recommande.



Je m'intéresse depuis peu à l'histoire de la famille Borgia et c'est une première pour moi de me plonger côté lecture dans le genre historique, on peut même aller jusqu'à qualifier ce roman de thriller ou polar historique.

Dans un premier temps, cette lecture m'a fait un peu peur, car j'avais cette appréhension de ne pas tout comprendre et de ne pas pouvoir tout suivre de l'aspect historique, et là surprise c'est tellement bien écrit et on sent bien l'implication, le travail de recherche titanesque de l'auteure qui a tout fait pour que son roman soit compréhensible, facile à suivre et prenant : une réussite !



J'ai beaucoup aimé le personnage principal Francesca, c'est elle d'ailleurs qui nous fait voyager au XV ème siècle et qui nous raconte cette histoire.

C'est une jeune femme très courageuse, affrontant les moindres dangers et se sortant de situations très périlleuses.

Elle est un brin garçon manqué, elle affronte ses ennemis au péril de sa vie dans le but de venger la mort de son père, lui aussi de son vivant été au service de la famille Borgia, comme empoisonneur.



Cette lecture m'a été très agréable, ce fut un réel plaisir de découvrir cette époque, je ne pensais pas que les révélations sur les complots politiques et religieux seraient aussi prenants, voir à certains moments révoltants!!

Je trouve que ce genre de romans contribue à aider des personnes comme moi, à se forger sa propre culture et contribue à un enrichissement personnel et cela en plus m'a permis d'apprécier un nouveau genre littéraire dont je vais maintenant surveiller de très près les parutions.





Ce livre vous tente, alors n'hésitez plus foncez et même si comme moi au début vous avez peur de vous perdre dans les détails historiques, ne craignez rien c'est très bien écrit et l'auteure à tout fait pour nous faire découvrir cette époque le plus facilement possible et pour votre plus grand plaisir.


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Francesca : Empoisonneuse à la cour des Borgi..

Livre très bien écrit et très instructif. On en apprend plus sur la famille Borgia et sur leur époque. Ca se lit facilement, on rentre rapidement dans l’histoire. Hâte de lire la suite.
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Francesca : Empoisonneuse à la cour des Borgi..

Un thriller historique un peu long à démarrer mais rapidement haletant.



Francesca, fille d’empoisonneur, veut venger le meurtre violent de son père et se fait engager auprès de l’ancien employeur de celui – ci, Rodrigo Borgia. Il Cardinale ne ménagera pas ses attentes auprès de la jeune fille devenue sa protectrice empoisonneuse. Au XVème siècle, à la cour des Borgia, on aspire à la papauté.



Ce roman mélange subtilement histoire de la chrétienté à une époque où l’on s’éloigne de la bonté de la religion et de thriller où les convoitises papales engendre complots, meurtres et trahisons. Francesca, à peine 19 ans se retrouve au cœur des machinations et des stratégies meurtrières dans l’unique but de venger la mort de son père, sauvagement battu et assassiné. Au service de Borgia et plus particulièrement de sa protection, elle devra se salir les mains, faire preuve d’initiative, de connivence et d’intelligence pour assurer son rôle et devra faire face à un ennemi angélique et puissant emporté par sa folie antisémite. Borgia n’est pas un employeur facile, exigent, loin des principes dus à son rang de cardinale, il collectionne les femmes, les enfants illégitimes et n’hésite pas à prendre des mesures drastiques pour obtenir ce qu’il veut. Grâce aux alliés de Borgia : Vittoro, le chef de garde de la Familia, tenant à cœur son rôle mais aussi surprenant protecteur de Francesca, César, le jeune fils de Borgia, amant de l’empoisonneuse et guerrier prometteur à la jeunesse désinvolte, et ceux de Francesca : Rocco, le verrier et l’homme mature éconduit vouant avec son fils de profonds sentiments pour Francesca, ou encore David, du ghetto juif, cherchant à protéger les siens du joug oppressif de certains membres de la chrétienté, Borgia aura toutes les chances pour obtenir la papauté. D’autres personnages ont aussi leur rôle importants : Lucrèce, la discrète fille de Borgia qui semble en savoir bien plus qu’elle ne devrait et la Bella, la très jeune amante de Borgia.



L’auteure offre donc un condensé d’histoire passionnant et tragique à travers une Rome du XVème où les familles puissantes mènent leur jeu, où le peuple juif est mis à mal, parqués au cœur d’un ghetto insalubre et fuyant l’oppression d’autres pays d’Europe et où les convictions religieuses sont balayées par des hommes païens avides de pouvoir et aux sombres péchés, le Vatican est ici lieu de terribles actes indescriptibles. Le tout est dynamisé par une enquête et des personnages forts. On pourra reprocher à cette œuvre quelques longueurs au démarrage, le temps de poser les bases du récit puis rapidement on est pris dans les aventures (et mésaventures) de Francesca qui malgré son jeune âge est un personnage réaliste et auquel on s’attache. Par ailleurs, l’auteure a une écriture agréable à lire, posée et intelligente. On sent la finesse de ses connaissances par de nombreuses références aux personnages et faits historiques.

En bref, une lecture certes longue mais riche en actions et en tumulte sentimental. Un thriller historique proche du film « Au nom de la rose » en moins « sanglant » et plus « clinquant ». Une belle découverte !



Je remercie Les éditions Pocket et Louve du Forum Mort Sûre pour ce partenariat.
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Francesca : Empoisonneuse à la cour des Borgi..

Je ne pense pas avoir un avis relativement correct car je suis fascinée par l'histoire des Borgia depuis quelques années et grâce à la série "The Borgias" et je me pose plein de questions par rapport à cette famille particulière.







Ce roman sans entrer à 100% dans l'histoire des Borgia est quand même proche d'une partie de celle-ci et sans pour autant être une biographie, on est dans la fiction où l'auteur a quand même pris des dispositions et s'est documentée sur l'histoire de cette famille.







J'ai eu par moment peur en lisant et en me retrouvant face à une empoisonneuse quelque peu "oh je suis une fille, je suis si fragile" mais malgré le fait qu'elle a ses faiblesses, elle a quand même par moment de sacrées paires de c...







J'aime bien la façon dont l'auteur parle de l'histoire car il n'y a pas que l'histoire de Borgia, elle n'a pas été que dans cette zone de confort, elle parle également d'autres moments de l'histoire qui se sont déroulées à ce moment-là et on s'aperçoit que la Renaissance n'a rien à envier à l'époque actuelle d'un point de vue religieux et contre les juifs.







J'ai vu que l'histoire était une trilogie et j'ai bien l'intention de lire la suite.
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Francesca, tome 3 : Maîtresse de Borgia

Dans ce troisième volet on retrouve Francesca quelques mois seulement après la fin du deuxième tome. Pour une fois, l’action ne se passe pas principalement à Rome, mais à Viterbe. Un petit dépaysement bienvenu. On sort de la capitale, fief du pape, et on se rend compte que la popularité de ce dernier n’est pas à son plus haut niveau. Ce qui ne rassure pas Francesca. Si le peuple ne soutient plus Borgia, celui-ci est encore plus en danger. Car comme à son habitude, le pape ne cesse de se faire des ennemis. Il est toujours à la recherche de potentiels alliés en vue d’une éventuelle guerre, mais dans ce domaine là il ne peut pas se permettre de précipiter les choses. Il doit négocier avec prudence et patience, prendre son temps. Toutefois, le temps, c’est ce qui fait cruellement défaut à Francesca. Un assassin serait en chemin, voire serait déjà arrivé à Viterbe, avec pour mission de porter le coup fatal à Borgia. Chaque minute compte.



Il est très compliqué de parler de l’histoire de ce roman sans rien dévoiler. C’est pourquoi le résumé que je viens d’en faire est assez maladroit, mais je m’en voudrais de trop en dire.



La suite sur le blog :).
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Francesca : Empoisonneuse à la cour des Borgi..

Francesca, empoisonneuse à la cour des Borgia, c’est avant tout un roman historique où le rythme est soutenu à la manière un polar. Et pour cause, l’idée est d’emmener le lecteur jusqu’à l’élection du pape Alexandre IV, qui fut certainement le conclave le plus corrompu de l’Histoire.



Francesca Giordano est une jeune femme de dix-neuf ans, qui vient tout juste de perdre son père, empoisonneur officiel au service des Borgia, l’une des familles les plus illustres de Rome. Pour ne pas devenir une moins que rien, et connaissant mieux que quiconque le secret des plantes, Francesca n’hésite pas un instant : elle se présente devant Borgia comme le digne successeur de son défunt père. Et son rôle ne sera pas de tout repos. En cette période où la corruption fait rage, elle va largement participer à la déchéance du pape en place et tenter de protéger son maître par tous les moyens. Entre éradication des juifs d’Espagne, création de ghettos en Italie et un contexte artistique en plein essor, le lecteur est transporté dans un ailleurs fait de sensations et d’ambiances particulières et très réalistes.



J’ai beaucoup aimé cette histoire où, sans y faire attention, on apprend autant qu’on se divertit. Sara Poole a effectué un travail de recherche très important pour la rédaction de ce roman et cela se ressent. D’autant qu’à la fin de l’ouvrage, cela est confirmé par une « note de l’auteur » nous expliquant son parcours et ses ouvrages de références.



Concernant le personnage de Francesca, je l’ai trouvé tout à fait sympathique et particulièrement libre pour son époque. En effet, sans parents et sans mari, elle arrive à se faire une place de choix dans le monde politique de l’époque. Elle est combattante, ambitieuse, amoureuse et rêveuse. Néanmoins, je l’ai trouvé beaucoup trop à l’aise face à l’homme qu’est Borgia. Comment une jeune fille de dix-ans peut réellement tenir tête à un personnage aussi imposant que Rodrigo Borgia ? Je n’ai pas trouvé ce côté de l’histoire crédible.



Quoiqu’il en soit, c’est une histoire passionnante comme j’aimerai en lire plus souvent. Je suis donc ravie de lire très bientôt les tomes 2 et 3 de cette saga.
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Francesca : Empoisonneuse à la cour des Borgi..

Voilà un roman comme je les aime et un genre que je n’avais pas lu depuis longtemps avec ça, « Francesca » s’affirmant comme une fiction historique passionnante. Vous aimez les récits de traitrise et de complots historiques ? Alors suivez-moi, le premier roman de Sara Poole devrait vous satisfaire…

Déjà entendu parler des Borgia ? Cette famille au passé sulfureux dont Rodrigo Borgia, alias le pape Alexandre VI, était le pater familias ? Difficile de n’en avoir jamais entendu parler, la famille faisant l’objet de rien de moins que deux séries télévisées (dont une est en cours de diffusion sur Canal +) dernièrement. Le roman de Sara Poole surfe sur cette actualité en nous proposant un premier roman étonnant, historiquement précis, malgré les quelques adaptations habituelles au genre. Ne vous laissez pas leurrer par sa couverture qui fait penser à une énième mouture romantique, « Francesca » est un roman d’aventure historique, un jeu de complots et de poisons où la romance n’a que peu de place.



...la suite sur mon blog !
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Francesca, tome 2 : La trahison des Borgia

C’est avec plaisir que j’avais lu le premier tome de cette saga. Je me suis plongée dans ce deuxième tome sans appréhension.



Nous retrouvons Francesca peu de temps après la fin du premier tome et l’élection de Rodrigo Borgia comme pape. Peu de choses ont changé pour elle, sauf son lieu d’exercice. Elle passe beaucoup de temps dans les cuisines du palais papal pour contrôler qu’aucun aliment n’a été empoisonné.



J’apprécie toujours autant Francesca, elle est vive, intelligente et n’a peur de rien. Vraiment de rien, au vu d’une des décisions qu’elle a prise dans ce roman. J’ai trouvé qu’elle se laissait parfois trop guider par ses émotions et qu’à d’autres, elle en était dépourvue. Mais je peux comprendre son comportement vu son métier et son passé.



J ai aimé découvrir Rome avec son œil. Des palais aux quartiers les plus pauvres, des toits aux tunnels. Ces tunnels couvraient toute la ville à cette époque, une ville sous la ville en quelque sorte, ce qui ne facilite pas la tâche ni des gardes ni de Francesca.



Un autre aspect que j’ai beaucoup aimé, c’est de découvrir l’impact qu’a eu la découverte d’un Nouveau Monde par Christophe Colomb tant au niveau politique que religieux.



L’autrice porte toujours une attention particulière à chaque personnage. J’ai presque envie de dire que j’aurai pu m’attacher à chaque personnage qui gravite autour de Francesca. La présence d’un triangle amoureux ne me dérange toujours pas, parce qu’elle fait avancer l’histoire même si Francesca ne sait plus où donner de la tête.



Le seul petit bémol est que l’action a mis beaucoup de temps à débuter. Mais ces longueurs sont compensées par la découverte de Rome.



En bref, j’ai été séduite par ce deuxième tome malgré quelques longueurs. Rome, une empoisonneuse, des complots, voilà tout ce qu’il faut pour faire un bon roman et c’est un pari réussit. Je souhaite me plonger au plus vite dans le troisième et dernier tome.
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Francesca, tome 2 : La trahison des Borgia

Nous re-voici en compagnie de Francesca, empoisonneuse chez les Borgia qui tente à tout prix de garder le pape en vie tout en cherchant à se venger de son plus grand ennemi : Morozzi.



N’y allons pas par quatre chemins, ce second tome m’a déçue.

Tout d’abord, sa construction est l’exacte réplique du tome précédent. C’est à dire que pendant la moitié du roman il ne se passe rien et enfin les personnages se bougent un peu les fesses. Sauf que là, il faut véritablement attendre les quelques cent dernières pages pour avoir enfin quelque chose à se mettre sous la dent… Quelque chose qui, finalement ne sert strictement à rien. Du tout. Ennui. Total.



Bon, ce tome-ci est plus introspectif, on entre un peu plus dans les pensées de Francesca, certes mais on apprend vraiment pas grand chose. Elle commence à se rappeler un peu de son passé, okay mais vraiment un tout petit peu. On soupçonne vaguement ce à quoi elle rêve, néanmoins c’est vraiment très minime, aucune grande révélation ou quoique ce soit. Ce qui est vraiment pas mal ici, c'est qu'on retrouve un personnage plus sombre, comme usé par la vie et résigné à la fatalité qu'elle pense tombée sur elle.

On la suit également plus au niveau de ses divagations amoureuses avec Cesare Borgia, son amant, et Rocco l’homme qu’elle aime (elle a du mal à se l’avouer mais n’ayons pas peur des mots…). Mais, au final il n’y a pas grand chose qui se passe par là non plus, elle passe toujours beaucoup de temps sous les draps avec Cesare et à essayer de se persuader que Rocco n’est pas pour elle, m’enfin rien n’évolue. On a compris beaucoup plus de choses qu’elle, déjà dans le premier tome, et elle semble rester aveugle dans celui-ci alors même que tout stagne.



Au niveau de la tension, honnêtement je n’en ai pas ressenti une seconde, je me suis juste demandé pendant tout le livre quand est-ce que ça allait enfin décoller… Donc, il y a évidemment beaucoup moins d’action que précédemment, moi qui pensais qu’il allait en y avoir durant toute ma lecture…



La nouveauté est l’apparition de Juan Borgia qui apparaît comme un parfait abruti complètement borné et qui m’a encore plus gonflé que dans la série TV (il était chiant mais il avait quand même quelque chose, là on dirait juste un gamin stupide qui fait tout pour que son père soit fier de lui en faisant des bourdes monumentales…). On prie presque pour qu’il finisse dans le Tibre vite fait, bien fait…

Les personnages en règle générale sont intéressants mais ils m’ont tout de même paru assez fade ici. Alors je ne sais pas si c’est le manque d’action ou mon manque de concentration qui m’a fait ressentir ça, en tout cas, leurs sorts m’importaient presque moyennement alors que je les avais plutôt apprécié dans le tome précédent.



Sinon, l’auteur aurait pu mieux gérer l’intrigue de fin pour qu’il y ai un minimum de tension, d’appréhension mais, le mystère qui entoure une des dernières actions de Francesca meurt dans l’œuf car, au lieu de nous laisser dans le vague quant à ce qui arrive à la demoiselle, on a une narration qui nous raconte, donc bon… Niveau tension on a vu mieux. Ensuite, cette fameuse action soit disant indispensable à la capture du méchant ne m’a absolument pas convaincue. Je ne vois pas pourquoi elle aurait été obligé de faire ça, j’ai juste eu l’impression que l’auteur essayait de trouver quelque chose « d’original » à mettre là… Surtout que ça n’a servit strictement à rien !



Le point positif est que la plume est agréable et que les personnages sont intéressants. Mais, honnêtement, ce tome-ci ne fait absolument pas avancer le schmilblick et l’héroïne se retrouve un peu à son point de départ. J’ai la sensation que ce second opus n’a servit à rien, qu’il n’était là que pour meubler. J’attends quand même le troisième et dernier pour avoir enfin les réponses aux questions soulevées mais, j’avoue que là, je reste sur une déception même s'il se lit plutôt bien.




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Francesca, tome 2 : La trahison des Borgia

Ayant adoré les aventures de Francesca dans le premier tome Empoisonneuse à la cour des Borgia, je n’ai pu que continuer cette trilogie pour découvrir ce que Francesca allait faire… Mais voilà, je suis un petit peu déçue par ce livre.



On se retrouve un an plus tard, donc en 1943 à Rome. « Petit rappel du tome 1 : Francesca devait trouver un moyen pour que Rodrigo Borgia devienne Pape et aussi se venger de la mort de son père. Rodrigo Borgia est élu Pape Alexandre VI, mais elle n’a pas réussi à se venger… »

Francesca connaît le meurtrier de son père et elle est déterminée à le tuer de ses propres mains. Mais maintenant, que Rodrigo Borgia est élu Pape, elle doit le tenir en vie et pour ça, elle doit contrôler tout ce qui rentre (nourriture, cadeaux, objets…). Depuis qu’il est élu Pape, les ennemis se sont multiplier, et surtout, Morozzi court toujours.



Francesca est devenue la femme la plus crainte de Rome, sur son passage les gens n’hésitent pas à parler d’elle ouvertement et à l’appeler strega (sorcière). Elle va mettre au point des plans pour réussir à tuer Morozzi, l’homme qui a un corps parfait et surtout une tête d’ange. Mais derrière cette image se cache un être très, très dangereux.

Malgré les soucis de Francesca par rapport au Pape, elle a aussi ses soucis personnels. Que signifient les cauchemars qu’elle fait ? Où même, les visions qu’elle a ? Et cette noirceur qui l’envahit contre son gré ? Un tout, qui fait que malgré ces sentiments, elle ne peut être vraiment heureuse. Tiraillée dans son choix entre César, le fils aîné de Borgia et Rocco le verrier.



Dans le premier tome, les actions s’enchaînaient seules mais là, j’ai trouvé que c’était un peu long à démarrer et à peine commencer fini. Le meilleur moment que j’ai passé c’est vers la fin, là, j’ai été happé par le livre et je n’ai plus voulu le lâcher. D’ailleurs, ça se voit car j’ai lu la fin très rapidement par rapport au début qui a été long… Evidemment, je vais lire le troisième tome car je veux absolument découvrir ce qu’il va advenir de Francesca et surtout les nouveautés de Morozzi qu’il va nous créer car ce personnage est très intelligent malgré la noirceur qui l’habite.



Le style de l’auteure est toujours le même, agréable à lire et détaillé. Elle a réussi m’emmener à Rome avec Francesca, j’ai même pu imaginer les rats qui vadrouillent (beurk). Toujours accompagné de petit mot en italien qui valorise le texte. Je pense que ce qui m’attire vers ce livre c’est l’écriture, n’aimant pas particulièrement l’Histoire, ni même les décisions à prendre par rapport aux autres rois, la façon d’être à cette époque… j’adore cette trilogie ! J’arrive à passer outre et apprécier ma lecture.



Francesca n’a pas changé, elle a même évolué par rapport au premier tome. Je l’ai senti plus sur d’elle mais par contre, toujours autant têtu. Elle aime être indépendante, d’ailleurs elle n’hésite pas à avoir un appartement hors du Vatican pour garder sa vie privée. Elle a toujours la même manie de se mettre en danger tout le temps. Et au niveau de ses sentiments ça n’a pas changé – surtout envers Rocco.

Sinon, pour les autres, personnages j’ai apprécié Portia, cette dame est très intéressante et elle m’a fais bien rire. Les autres n’ont pas particulièrement changé, l’auteure les a laissés tel quel et ce n’est pas plus mal. Par contre, César est plus présent dans ce tome, et j’avoue que si je serais à la place de Francesca je me laisserai bien aussi tomber dans les bras de ce jeune homme. Malgré ce qu’elle pense de lui, il est plus attaché à elle que ce qu’elle pense.



En conclusion, même si le côté thriller du roman a été un peu mi de côté dans ce tome, je continuerai volontiers cette trilogie, et je me laisserais emporter par l’auteure sans hésitation. Créer un nouveau, comment faire sortir Morozzi de sa cachette ? Bref, pleins de stratagèmes qui sont intéressants à découvrir. Je ne peux que vous conseiller ce roman !
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Francesca, tome 2 : La trahison des Borgia

Une saga historique que j’avais commencé l’année dernière (je crois, je ne suis plus si sur ^^) et dont j’avais assez bien accroché vu le personnage par lequel on voit l’action et aussi les aventures par lesquelles l’auteur nous faisait passer. Bref, tout ça pour vous dire que ce livre est bien mieux dans tous les points sauf pour la fin, mais bon on en reparlera après.



Tout d’abord, il faut savoir qu’on se retrouve quelques mois après le premier opus, et le cours des évènements à changé (je ne spoile pas, ne vous inquiété pas…), ça peut faire un peu bizarre, et ça me l’a fait ! En effet, l’ampleur et l’échelle des enjeux à augmenter de beaucoup et on se rends compte que c’est mieux pour l’action. Bref, pas d’inquiétude pour le début quoi, foncez !!



Le contexte historique est toujours aussi détaillé et fouillé, et on aperçoit peu à peu de plus en plus de contre-pouvoirs (dans tout les sens du mot…) qui font que dans cet époque, ça nous donne de l’espoir ou encore un désespoir profond. Bref, le contexte historique est très très bien fait, j’ai tout simplement adoré.



Que dire de la famille Borgia ? Toujours complots, sexe et pouvoir se dominent un par un…bref, c’est la joie quoi chez eux ! Je viens de me rendre compte que ça m’a beaucoup influencée de lire Borgia. Ca m’a permis de me demander si la situation était la même aujourd’hui au Vatican vu l’importance du Pape et à son attitude bonne enfant (dirais-je en comparaison aux Borgia).



Faut bien parler de la principale concerné qui est bien sur…Francesca ! Une féministe avant l’heure, une femme fatale, indépendante et tout ça en plein Vatican. Ca choque, surprend, fait peur, mais c’est juste génial de tout voir à travers son point de vue. Soit vous l’aimer, soit vous la détester, c’est Francesca quoi !



L’action, il y en a, des petites, des grandes, il y a tout ce que vous voulez, et c’est vraiment sympa puisque certaines sont très haletantes et d’autres surprenantes. Bref, il n’y en a pour tout les gouts et couleurs… Un point négatif, les actions sont parfois trop longuement, ça ralentit le récit et l’action, mais bon, c’est pas bien grave.



Passons aux choses qui fâchent, mais pas d’inquiétude, pas de beaucoup. En effet, il y a une seule choses principale qui m’a le plus dérangé, c’est sans doute la fin ! Je ne m’attendais pas à cela, et je voulais ce que l’auteur nous a fait miroiter durant tout le livre, c’est un peu dommage, mais bon…



Pour terminer, je dirais que vous pouvez lire cette série si vous aimez l’histoire (ce qui est mon cas), la période la plus trouble de la chrétienté et aussi une héroïne forte dans un contexte géniale et les histoires d’empoisonnement.



Régalez-vous !
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