Citations de Sarah Harvey (33)
Les grandes choses s'accomplissent par une série de petits gestes réunis.
Vincent Van Gogh
p217
De nombreux petits coups viennent à bout du plus grand des arbres.
(proverbe japonais)
P40
Ce type a l'air à peu près aussi sûr de lui, qu'un eunuque dans un concours de slips mouillés.
Pétrifiée sur le seuil de la chambre, je contemple avec horreur les fesses nues de mon petit ami, qui montent et descendent en cadence comme les pistons d'un moteur emballé. Ses épaules me cachent le visage de sa partenaire, mais j'entends ses cris de plaisir, auxquels répondent les ahans gutturaux de Max.
La salle de bains arrive en deuxième position sur le liste de mes prédilections. Elle a beau être minuscule, j'adore y mariner dans un bain moussant, en compagnie d'un bon bouquin et d'une bouteille, jusqu'à ce que ma peau prenne la consistance du raisin sec.
- Je suis sérieuse, Ollie. Tu verrais mon entraineur personnel ! Il est superbe, une vraie masse de muscles.
- Tu crois vraiment que ça va faire avancer notre affaire ?
- Oui, si elle compare, même brièvement, son cul à celui de Stuart.
" il ne vaut même pas la corde pour se pendre"
La poussière qui s'accumule devient montagne.
Proverbe japonais
Il y a très peu de poubelles dans les rues du centre de Tokyo, et encore moins de détritus - les gens sont responsables et les rapportent chez eux.
Tout ce que je veux dire, c'est que si Cendrillon avait su quel impact elle aurait sur les femmes, elle aurait réfléchi un peu avant de chanter Un jour, mon prince viendra. Il viendra peut être, mais il repartira avant le petit déjeuner et ne vous rappellera plus jamais, même s'il l'a promis.
Partant du principe que les grandes souffrances engendrent de grandes œuvres, j'ai commencé à écrire un roman parallèlement à mes articles pour le Sunday Best. Je pensais noircir des pages et des pages de pensées profondes et bouleversantes : même pas. Si vous voulez mon avis, les grandes souffrances font surtout marcher les affaires des chocolatiers et des marchands de spiritueux.
Nous nous entendons merveilleusement bien, mais a-t-il ce petit truc en plus que je recherche chez un homme? L'inconvénient, c'est que j'ignore moi-même de quoi il s'agit. alors comment savoir si Finn a ce truc, puisque j'ignore ce que je cherche? Je crains qu'il ne l'ait pas, sinon je ne serais pas en train de me demander s'il l'a ou non. Je le saurais, c'est tout. Vous êtes largués? Rassure vous, moi aussi. Pourtant, je vois dans tout cela une sorte de logique typiquement féminine.
Attention, la testostérone tient une place très importante et très appréciée dans ma vie, mais ce n'est pas joli à voir quand elle exsude en quantités non maîtrisées d'un ivrogne lourd et échevelé qui frise la cinquantaine.
Ne vous méprenez pas, j'aime assez les hommes mûrs. Cela dit, j'aime aussi que mes hommes mûrs soient des hommes mûrs séduisants.
Ce n'est pas une partie de rigolade, d'espionner des maris volages. On doit affronter plein de dangers terribles, comme des gouttières glissantes, des petites culottes vagabondes et des yorkshire-terriers sanguinaires.
Pour moi, les sourcils des hommes sont en quelque sorte reliés à leur bas-ventre, telle une excroissance de leurs poils pubiens. En général, quand ils frétillent des sourcils, l'entrejambe ne demande qu'à suivre le mouvement.
D'habitude, j'ai de la repartie. Mais, pour décourager ce bonhomme-là, il faudrait un char d'assaut. Soudain, je décide que je n'ai aucune envie de passer tout l’été confinée derrière un bar de six mètres sur un mètre cinquante, avec l'abject Nigel qui essaierait de mettre ses sales paluches sur les parties les plus intimes de ma personne. Mes petites robes de rêve ne méritent pas un tel sacrifice.
Je recule ma chaise en faisant grincer les quatre pieds sur le plancher verni comme autant d'ongles sur un tableau noir, de sorte que la main de Nigel, qui s'apprêtait à se poser sur mon genou, reste en suspens.
Certes, je préférerais obtenir un travail grâce à mes qualifications plutôt qu'à mon décolleté, mais quelle importance, après tout? Je n'ai pas les moyens de refuser. Une fois dans la place, je les impressionnerai tous avec mes compétences de femme d'affaires.
L'homme, une denrée périssable. Ils devraient avoir une date limite de consommation inscrite sur le torse ou, encore mieux, un compteur qui indiquerait leur nombre d'heures de vol !
Comme ça, on saurait exactement combien de femmes ils ont connues et, surtout, s'ils en fréquentent de nouvelles. Remarque, ces crapules trouveraient sûrement un moyen de trafiquer le compteur et d'effacer quelques centaines de nanas de leur palmarès. « Je te jure, ma chérie, je suis presque vierge... »
caricature-t-elle.
Tout le monde a le droit de changer d'avis, de ne plus aimer l'autre... Non, c'est son manque de sincérité. Si je ne correspondais pas vraiment à ce qu'il voulait, alors pourquoi est-il allé si loin, pourquoi m'a-t-il humiliée à ce point?
Je ne comprends pas ces filles qui clament que leur mère est leur meilleure amie. Ma mère est mon pire cauchemar, mon ennemi privé numéro un, la responsable de toutes mes peurs, de mes complexes et de mes problèmes relationnels en général. J'avais prévu de la tenir dans une bienheureuse ignorance de mon retour aussi
longtemps que c'était
humainement possible.
coups du sort font penser à des giclées de boue sur ta veste préférée, d'autres à une invasion de cafards particulièrement coriaces dans ton appartement, mais...
—Celui-ci entre sans discuter dans la catégorie des cafards, pleurniche Nicky en fixant sans enthousiasme la tasse de thé que je lui tends, regrettant visiblement qu'elle ne soit pas corsée par quelque chose d'un peu plus fort que du lait écrémé et deux sucres.