Citations de Sebastian Fitzek (676)
Sang humain :
44 % d’hématocrite.
55 % de plasma.
Et 100 % de cochonneries quand ça jaillit n’importe comment d’une artère perforée et que ça éclabousse toute la pièce.
» Tu sais quoi Viktor? L’espoir, c’est comme un éclat de verre planté dans ton pied. Tant qu’il reste enfoncé dans la chair, il te fait souffrir à chaque pas. Tandis que si on te l’enlève, ça saignera pendant un moment, ça prendra un bout de temps avant que la plaie soit guérie, mais, au bout du compte, tu pourras réapprendre à marcher normalement. C’est ce qu’on appelle le deuil. »
La peur ronge l’âme et vide ses victimes de l’intérieur.
Ses cheveux.
Symbole de la sexualité et de la fertilité depuis la nuit des temps. Voilà pourquoi, dans de nombreuses cultures, les femmes se voilent la tête, afin de ne pas attirer le démon qui habite l’homme.
Comme si elle avait fait exprès de découvrir la facture dans la corbeille à papier - deux billets d'avion, mais une seule chambre, double, et à Capri, alors que Max avait parlé d'une formation à Dresde. L'un des billets était à son nom et l'autre à celui d'une de ses assistantes, celle aux extensions capillaires bas de gamme et au décolleté ridiculement débordant. Julia n'avait pas réfléchi. Elle était descendue à la cave, avait pris la corbeille à linge pleine à craquer, l'avait emportée au cabinet de conseil financier où Max travaillait comme avocat, et l'avait déversée sur le bureau de la maîtresse stupéfaite en lançant :
" Puisque vous baisez mon mari, vous pouvez aussi laver ses slips. "
Les personnes extérieures considèrent souvent les maladies psychiques avec un certain scepticisme. Elles se demandent par exemple pourquoi un acteur ou un artiste mondialement connu se donne la mort alors qu’il semblait avoir « tout », la gloire, la fortune et de nombreux « amis »; c’est qu’elles ne comprennent rien aux démons qui, nichés dans les âmes les plus sensibles, leur rappellent dans un murmure, au moment du plus grand bonheur, leur médiocrité. Les personnes saines d’esprit conseillent aux dépressifs de ne pas être toujours si tristes, et aux paranoïaques comme elle de ne pas se montrer froussards au point de contrôler la porte d’entrée au moindre craquement dans les poutres. Mais il reviendrait à peu près au même de demander à un homme à la jambe cassée de courir un marathon.
Dans la peinture zen, l’ensô, le cercle, est tracé d’un seul trait de pinceau très fluide. Les artistes zen prétendent que seule une personne recueillie et équilibrée est capable de tracer un ensô harmonieux. C’est donc à sa manière de peindre un tel cercle qu’on reconnaît l’état de conscience de l’artiste.
Au cours des semaines précédentes, elle avait fait le douloureux apprentissage des souffrances endurées par les dépressifs, dont la maladie est souvent interprétée comme une profonde tristesse par les non-initiés. En réalité, un dépressif se trouve coincé dans un gouffre psychique d’une telle profondeur qu’il est incapable de prendre la moindre initiative. C’est là une des raisons du taux élevé de suicide chez les dépressifs au moment où ils commencent un traitement destiné à leur redonner des forces. Ces cachets ne leur rendent pas la joie de vivre mais leur procurent l’énergie de mettre fin à leurs jours.
Le chiffre quatre se prononçant comme le mot « mort » en chinois, japonais et coréen, il était parfois considéré comme un porte-malheur.
La vérité est comme un puzzle, à ceci près que le nombre d’éléments qui la constituent n’est pas connu à l’avance. Or elle ne peut apparaître qu’une fois que tous les morceaux de la mosaïque ont été assemblés. P 215
Il avait beaucoup maigri ces dernières années, beaucoup trop. Seul son nez n'avait pas rétréci : une caractéristique commune à tous les membres masculins de la famille Schwartz depuis des générations. Le fait que sa défunte femme l'ait un jour trouvé sexy était selon lui la preuve définitive que l'amour rend aveugle.
"Notre planète n'est pas faite pour que nous roulions tous en voiture, que nous mangions tous de la viande chaque jour, que nous partions tous les ans en vacances en avion, que nous prenions des douches et regardions la télévision tous les jours."
L’espoir, c’est comme un éclat de verre planté dans ton pied. Tant qu’il reste enfoncé dans ta chair, il te fait souffrir à chaque pas. Tandis que si on te l’enlève, ça saignera pendant un moment, ça prendra un bout de temps avant que la plaie soit guérie, mais, au bout du compte, tu pourras réapprendre à marcher normalement. C’est ce qu’on appelle le deuil.
Il ne dormait plus, mais il n'était pas encore réveillé : la pire situation qui soit. Un état dans lequel la conscience, engourdie de sommeil, ne revient que très lentement à la réalité.
Naomi adorait les thrillers, les plus sanglants étant bien sûr les meilleurs. Pas encore habituée aux liseuses électroniques, elle avait embarqué toute une cargaison de livres à bord du Sultan des mers pour les lire pendant sa luxueuse traversée ; les bons jours, elle dévorait presque un livre entier, en fonction du nombre de pages.
Ou de litres de sang.
Elle se demandait parfois qui était le plus fêlé : les auteurs qui inventaient toutes ces horreurs, ou elle-même, qui payait pour lire les méfaits de tueurs à la hache et autres psychopathes, confortablement installée au bord de la piscine, jamais loin des charmants serveurs qui, selon l'heure de la journée, lui apportaient, entre deux cafés, jus de fruits ou cocktails.
- Encore combien de temps ? lui demanda-t-il doucement.
- Jusqu'à ma prochaine crise ?
- Oui.
- Une journée ? Douze heures ? Je ne sais pas. Les premiers symptômes sont déjà là, répondit-elle d'une voix faible.
- Les couleurs, c'est ça ?
- Oui. D'un seul coup, tout me semble plus coloré, sur cette île. C'est comme si les arbres avaient été peints. Et la mer est sombre mais scintillante. Malgré la pluie, les couleurs sont si intenses, si lumineuses, que je n'en ferme plus les yeux. Et il y a autre chose : les odeurs. Je sens beaucoup plus nettement qu'avant les effluves salés de l'écume. Toute île est emplie d'un délicieux parfum que je suis la seule à percevoir.
– [...]. Tu sais que j’aime bien me lever tôt, mais pas le matin.
(p. 145)
"Ce ne sont pas les disputes qui empoisonnent un mariage, c'est l'indifférence." (p.78)
Quand, en Allemagne, on fraudait le Fisc, on se retrouvait au trou jusqu'à 'âge de la retraite. Si on violait un enfant, on avait de bonnes chances de s'en tirer impunément ou d'être condamné avec sursis.
- Si un truc pareil s'était passé dans ma ville, dans mon secteur, je serais au courant.
- Mais c'était dans le journal...
- Et alors ? Dans le journal, ils disent aussi qu'une femme sur deux aimeraient avoir des relations sexuelles avec un inconnu, et pourtant, aucune n'est jamais venue me le proposer.