Seishi Kishimoto

Nous commençons ce troisième volume avec une partie dédiée à Kôta Kiyodera (Sukedachi n°9) et Yuki Nakatani (Sukedachi n°6) et plus particulièrement au passé de celle-ci qui l’a amenée à devenir une Sukedachi et qui fait qu’elle est la personne toute désignée pour venger une jeune femme dont les parents ont été assassinés par leur domestique.

Plus loin dans le manga, on s’intéresse à Ryôko Koisumi (Sukedachi n°8) et à sa vie personnelle qu’elle mène, malgré les séquelles dues à son agression.

Et enfin, il sera temps d’observer Yoshihiko Hagiwara (Sukedachi n°3) démasquer un tueur psychopathe…

(mon avis : )

Encore un très bon tome, axé sur les sentiments et la vie des Sukedachi ! Ce tome a une touche de gore en plus des autres tomes !
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Une révélation à la fois charmante et mystérieuse.
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Je vais déjà commencer par la couverture. J'avoue que, de moi-même, je ne m'y serais pas arrêtée. Je trouve qu'elle n'attire pas particulièrement l’œil et elle n'est pas particulièrement belle. Par contre, les couleurs sont en harmonie avec le contenu du manga.



Ensuite, niveau graphismes, j'ai trouvé de grandes ressemblances avec ceux de Naruto et un peu, parfois, avec ceux de GTO. C'est là que j'ai appris que Seishi Kishimoto était le frère jumeau de Masashi Kishimoto, le papa de Naruto. Ce qui explique les traits graphiques similaires.

Du coup, je n'ai pas été trop "perdue" parce qu'en terrain presque familier. J'ai aimé la variations des visages et des corpulences qui ne se ressemblent pas d'un Sukedaichi à l'autre ou d'un criminel à l'autre. Même si j'ai trouvé le héro, Yûji, un peu fade, peu expressif.



Concernant l'histoire, le mangaka fait revivre les Sukedaichi. Mais qu'est-ce qu'un Sukedaichi ? Durant l’ère Meiji, une loi dite « de Réparations » permettait aux familles de victimes de faire appel à ces guerriers spécialement entraînés pour laver l’affront subit par leurs proches assassinés. Les assassins endossaient alors la peine des familles et exécutaient les criminels de la manière dont ils avaient péché. (Dixit le site officiel de l'éditeur.)



C'est exactement ce dont il est question ici, mais en version plus moderne, voire légèrement futuriste.

En effet, le Japon est touché par une forte baisse de la natalité ainsi que de l'économie, ce qui engendre une énorme augmentation des crimes que même la peine de mort ne parvient pas à juguler. Du coup, les Sukedaichi renaissent de leurs cendres pour tenter de palier le problème.

Les condamnés ont néanmoins une chance : ayant le droit de se défendre, s'ils tuent le Sukedaichi, ils auront droit à trois ans de prison suivis d'une mort plus douce, par injection.



Inutile de dire que ce manga n'est pas fait pour les plus jeunes. Il y est question de meurtres, de viols, de torture, de sang, de vengeance...



Concernant les personnages, il est un peu tôt pour que je me fasse une réelle idée dès le premier tome. Chacun a sa personnalité propre, ses idées, son mode de fonctionnement... Néanmoins, je sais déjà que le personnage de Kôta me plait beaucoup ! ^^

Je pense que ceux de Ryôko, Yoshihiko, Yûki et Kyôgen vont nous réserver de bonnes surprises par la suite. Tout comme je suis intriguée par le passé de Yûji, même si on en apprend déjà quelques bribes.



En résumé, un manga noir, avec des graphismes sympas et des personnages qui promettent quatre autres tomes qui vaudront certainement le coup. Un manga qui pose une problématique simple, mais éloquente : à partir de quel moment passe-t-on de la justice à la vengeance ? L'adage œil pour œil dent pour dent est-il réellement le plus adapté et le plus "légal" ? Le plus humain ? Non certainement pas. Le mieux pour les famille des victimes ? Peut-être...

Un manga à suivre pour les amateurs du genre. ;-)
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La touche graphique de Seishi Kishimoto excelle dans la représentation du gore expressionniste, véritable voyage psychédélique qui joue par moments avec les nerfs du lecteur.
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Le mot de Cat :

Entrée in medias res dans l’histoire, avec un sukedachi (spécialiste de l’unité spéciale de la police dans l’exécution des sentences) immolant par le feu un meurtier.

Nous apprenons que l’entourage d’une victime de meurtre peut faire appel aux Sukedachi, afin que le défunt soit vengé et que son assassin périsse dans les mêmes conditions que sa victime ; de plus, les commanditaires de la réparation peuvent assister à l’exécution par le bias d’un « digiviseur 3D ».

L’unité des Sukedachi est composée de personnes ayant été (eux-mêmes ou leurs proches) victimes de crimes ou délit (et ce afin qu’ils aient de la compassion pour l’entourage des victimes et donc qu’ils soient efficaces).

Mais que se passe-t-il lorsque le meurtrier est un tueur en série ? Quelle famille a le gain de cause auprès du tribunal ? Et lorsqu’il s’agit de crimes sexuels ? Comment répondre à toutes les demandes de réparation ?

Toutes ces réponses dans ce tome !



(mon avis : )

J’ai adoré ce manga ! L’histoire est fluide et le manga épais, donc on passe un agréable et long moment à lire ! De plus, l’histoire est intéressante et le tout est bien dessiné ! J’ai hâte de lire la suite !

(((NB : penser à regarder sous la jaquette !)))


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Seishi Kishimoto est ici au sommet de son art. Son dessin, qui pouvait rappeler celui de son frère jumeau dans « Satan 666 », est aujourd’hui bien plus mature et réaliste.
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La maman de Yuka et Ayame est présente. Couchée dans son lit, elle raconte une histoire en nous donnant des informations. Elle entame le dernier chapitre, la fin est proche et on sent que les jeunes filles vont devoir se battre pour incarner le vrai Petit Chaperon Rouge. Ce rôle est leur but ultime. Laquelle des deux aura le pouvoir de le devenir ?



Dans ce dernier volume Yôichi et ses amis sont embarqués une nouvelle fois sur la lune rouge pour leur combat contre Masato. Cette bataille est exécutée en grande pompe : transformation, évolution, chacun des combattant à ses raisons pour ne rien lâcher mais comme dans de nombreux shonen, des valeurs sont des motivations plus fortes que d’autres.



Les explications de la maman de Yuka et Ayame, Kurenai Akatsuki, sont assez bancales. La résolution du manga se montre relativement cohérente cependant on peut noter quand même que ce choix est une voie assez classique. On a l’impression que le scénario était parti pour faire quelque chose de compliqué, puis on n’a pas trouvé d’autres solutions que celle-ci pour boucler rapidement l’histoire. C’est un peu dommage car on se sent un peu floué.



Nous avons-là une conclusion un brin abracadabrante mais qui offre une fin positive aux lecteurs.
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J’ai voulu découvrir ce manga visant un public adolescent car je suis une grande amatrice de réécriture de contes. Et dans cette histoire, on retrouve le conte du Petit Chaperon rouge qui est traité d’une façon assez originale puisque ce n’est pas le loup qui chasse le chaperon, c’est le contraire !



Tout commence avec un assassin qui s’en prend à des lycéens et un jeune homme qui rencontre une nouvelle élève qui vient d’arriver dans sa classe… Mais j’ai vite déchanté car je ne comprenais plus ce qui se passait ensuite. J’ai même dû lire le deuxième tome avec bravoure pour essayer de mieux comprendre ce qui s’était passé dans le premier !



Alors comme vous l’aurez deviné, je n’ai pas apprécié ce manga, d’autant plus que les dessins sont brouillons. Si je n’ai pas compris l’univers, c’est parce qu’il est très philosophique : l’histoire traite des notions du Bien et du Mal en utilisant les images de l’agneau et du loup. De fait, il faut comprendre que l’histoire tourne autour du « loup intérieur » des personnages, c’est-à-dire autour de leurs vices. En effet, l’homme est un loup pour l’homme…



En bref, ce manga sombre et philosophique n’a pas su me charmer malgré la reprise du conte du Petit Chaperon rouge. De fait, on se perd vite dans un ensemble beaucoup trop brouillon…
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yûka et Masato découvrent le loup d'hibari, l'attaquent et le tue. Hibari tombe alors dans le coma.

Comment Yôichi va-t-il pouvoir la sauver ? Comment faire un choi entre sa nouvelle amie et son amie d'enfance qu'il aime secrètement ?



Un second tome dont la lcture est mitigée pour moi. Je n'ai pas réussi à rentrer de nouveau dans le récit...

Peut être est-ce dût au fait que ce volume commence en plein milieu d'une action ?

Du coup, j'étais un peu perdue...

Les gags sont un peu tombés à plat, les moents de tension étaient amoindris, ma lecture vite expédiée.

Pourtant, la série en elle-même n'est pas mauvaise mais je trouve que ça va trop vite. Pourquoi demander dès le second tome au héro de choisir entre sa nouvelle amie et son amie d'enfance ?

Bref, le temps de pause entre la lecture des treux tomes ne m'a pas été bénéfique ...

Dommage pour le scénario sympa et les dessins attractifs !

A la fin du volume précédent, Hibari était dans une mauvaise position, elle venait en effet de se faire frapper le front par le poing américain en argent révélateur de loup de Yûka.



Notre héros, Yôichi, lui n’arrive sur le lieu de la confrontation que pour voir disparaître sa meilleure amie dans le monde de la lune rouge. Yoichi est terrifié pour elle, il comprend en effet que se sont les mêmes agresseurs ayant mis Kitami dans un état végétatif. Il va essayer, avec l’aide d’Ayame, de rejoindre le combat de Yuka afin de sauver Hibari.



Dans ce second volume on débute en fanfare car c’est Hibari qui est la victime du Chaperon Rouge Yûka, l’exterminatrice de loups. Les actions sont prenantes, on complète peu à peu les informations sur le fonctionnement des loups. Hibari ne sort pas indemne du combat comme on aurait pu le supposer, mais elle est une motivation certaine pour Yôichi. Il y a une possibilité de la sauver, mais pour cela, il faut gagner contre Yûka et son acolyte.



Pour ajouter u peu de légèreté, on fait la connaissance d’un nouveau personnage, élève du même lycée et un peu particulier. Celui-ci se dit journaliste et a une très grande curiosité, cependant, il servira à nous amuser mais également à mettre un visage sur le prénom de Yûka. Il sait que son « agneau » est aussi un élève.



L’histoire est encore complexe, même si les grandes lignes commencent à se dégager. Il faut rester très attentif pour comprendre les tenants et aboutissants, ce qui est plutôt sympa car on ne coule pas dans la simplicité. Cependant, on note quand même que les agneaux voyant la lune rouge tournent tous autour du lycée. On s’interroge alors sur un éventuel lien avec la présence des Chaperons Rouges...



Beaucoup de questions sont encore sans réponses, nous sommes certes dans une quête mais elle est plutôt originale, et l’on continuera à la suivre dans le tome suivant !
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Yôichi est une victime, au fond de lui il aimerait répliquer et s’imposer à ceux qui lui font la vie dure, mais il n’en a pas le courage ni les tripes. Fils unique, il est comme dit son père « né bouddha » dû au grain de beauté qu’il possède au milieu du front. Il vit dans le temple de la ville et a toujours un emploi du temps surchargé, mais il s’écrase et ne veut pas créer de remous.



Jusqu’au jour où il voit la lune rouge et qu’une jeune fille lui balance son poing dans la figure lui faisant apparaître sur la tête des cornes. Rêve, délire, réalité ? Yôichi ne sait pas trop lorsqu’il se réveille, il est pourtant persuadé que cela s’est bien passé. Il doute à l’arrivée d’un nouvelle, Ayame Akatsuki, une étrange lycéenne au comportement bizarre et au physique de gamine.



On plonge dans ce premier volume de façon assez rapide, on ne nous laisse pas vraiment le temps de réfléchir, présentation du personnage principal et paf ! Comme le héros, on est curieux de ce qui a bien pu se passer, on ne comprend pas vraiment, mais on nous reprend tranquillement pour faire une mise en place des explications avec pour support un exemple pratique.



Les combats sont assez spectaculaires car nos protagonistes principaux font face à des « loups » de nature plutôt démoniaque, pas vraiment mignons, ils ont des formes différentes selon leur porteur. La complexité du scénario est intéressante, on ne comprend pas toujours tous les aboutissants même si on se doute que les informations manquantes arriveront par la suite.



Dans tous les cas, ce premier volume est plutôt intéressant et se termine d’une manière particulièrement méchante pour le lecteur, ce qui nous entraînera donc avec plaisir à lire la suite !
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Si le fait de terminer sa série lui a apporté une certaine régularité dans ce dernier tome, son final paie le prix de ses errements passés. C'est d'autant plus dommage qu'il avait bien avancé avec sa précédente série Satan 666, Blazer Drive n'en a absolument pas profité régressant même sur certains points.
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